CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

publié le Vendredi 07 juillet 2023

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

© EMA

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot
 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

Source : Etat-major des armées


CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

publié le Vendredi 07 juillet 2023

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

© EMA

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot
 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

Source : Etat-major des armées


Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

publié le Jeudi 06 juillet 2023

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

© Marine nationale

A l’issue d’un processus d’essais à la mer, le SNA Perle a achevé le 30 juin 2023 sa période d’Indisponibilité pour entretien et réparations (IPER). Cette étape marque le retour du bâtiment dans le cycle opérationnel.

Une commission réunissant des représentants de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de soutien de la flotte (SSF), de la Commission permanente des programmes et des essais (CPPE) et de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a validé la conformité technique du bâtiment ainsi que sa capacité à naviguer en plongée en toute sécurité.

Initiée en 2019, la période d’IPER du SNA Perle a été marquée en juin 2020 par un violent incendie, alors que le sous-marin était au bassin. Après des travaux de réparation inédits, conduits sur le site de Naval Group à Cherbourg suivant un procédé jamais employé, le SNA a repris son IPER à Toulon fin 2021. Il a débuté ses essais à quai après sa sortie de bassin le 10 novembre 2022, puis en mer en mai 2023. Le début des essais à la mer a été acté par la première plongée statique réalisée le 22 mai dernier, en rade de Toulon. Au cours de son IPER, le SNA Perle a été rendu apte à mettre en œuvre la torpille F21 armant les SNA de type Suffren. Lors de ses qualifications opérationnelles, l’équipage procédera au tir d’une torpille F21 d’exercice. Le SNA Perle dispose désormais d’un potentiel opérationnel jusqu’en 2028.

Rétrospective

Le 12 juin 2020, le SNA Perle alors en IPER au bassin à Toulon, a été victime d’un grave incendie, causant des dégâts importants sur la partie avant du bâtiment. Le 22 octobre 2020, la ministre des Armées Florence Parly prend la décision de faire réparer la Perle à Cherbourg et de prolonger le premier de série, le SNA Rubis, jusqu’en 2022. Le transfert du sous-marin entre les deux ports est effectué par barge de type « Roll dock ». Les opérations de fusion de tronçons de sous-marins sont courantes dans le cadre de chantiers navals de construction. La découpe et fusion, dans le cadre d’actions de Maintien en condition opérationnelle (MCO) assurées par le SSF, a été une première en France. La décision de la ministre a été éclairée par les résultats des expertises techniques conjointes de Naval Group, de la DGA et du SSF. Après dix mois de travaux à Cherbourg, le SNA Perle est doté d’une nouvelle partie avant (celle du SNA Saphir désarmé en 2019) et a rejoint son port base le 1er novembre 2021 afin d’y poursuivre son IPER. Ce retour à Toulon a marqué la reprise des travaux de l’arrêt technique. Le 8 décembre 2022 la première divergence (démarrage) du réacteur a eu lieu. Pour misLe SNA est sorti du bassin le 10 novembre 2022 pour entamer des essais à quai.

Retrouvez la vidéo sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=Y3q44GErtWo

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Source : Marine nationale


Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

publié le Jeudi 06 juillet 2023

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

© Marine nationale

A l’issue d’un processus d’essais à la mer, le SNA Perle a achevé le 30 juin 2023 sa période d’Indisponibilité pour entretien et réparations (IPER). Cette étape marque le retour du bâtiment dans le cycle opérationnel.

Une commission réunissant des représentants de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de soutien de la flotte (SSF), de la Commission permanente des programmes et des essais (CPPE) et de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a validé la conformité technique du bâtiment ainsi que sa capacité à naviguer en plongée en toute sécurité.

Initiée en 2019, la période d’IPER du SNA Perle a été marquée en juin 2020 par un violent incendie, alors que le sous-marin était au bassin. Après des travaux de réparation inédits, conduits sur le site de Naval Group à Cherbourg suivant un procédé jamais employé, le SNA a repris son IPER à Toulon fin 2021. Il a débuté ses essais à quai après sa sortie de bassin le 10 novembre 2022, puis en mer en mai 2023. Le début des essais à la mer a été acté par la première plongée statique réalisée le 22 mai dernier, en rade de Toulon. Au cours de son IPER, le SNA Perle a été rendu apte à mettre en œuvre la torpille F21 armant les SNA de type Suffren. Lors de ses qualifications opérationnelles, l’équipage procédera au tir d’une torpille F21 d’exercice. Le SNA Perle dispose désormais d’un potentiel opérationnel jusqu’en 2028.

Rétrospective

Le 12 juin 2020, le SNA Perle alors en IPER au bassin à Toulon, a été victime d’un grave incendie, causant des dégâts importants sur la partie avant du bâtiment. Le 22 octobre 2020, la ministre des Armées Florence Parly prend la décision de faire réparer la Perle à Cherbourg et de prolonger le premier de série, le SNA Rubis, jusqu’en 2022. Le transfert du sous-marin entre les deux ports est effectué par barge de type « Roll dock ». Les opérations de fusion de tronçons de sous-marins sont courantes dans le cadre de chantiers navals de construction. La découpe et fusion, dans le cadre d’actions de Maintien en condition opérationnelle (MCO) assurées par le SSF, a été une première en France. La décision de la ministre a été éclairée par les résultats des expertises techniques conjointes de Naval Group, de la DGA et du SSF. Après dix mois de travaux à Cherbourg, le SNA Perle est doté d’une nouvelle partie avant (celle du SNA Saphir désarmé en 2019) et a rejoint son port base le 1er novembre 2021 afin d’y poursuivre son IPER. Ce retour à Toulon a marqué la reprise des travaux de l’arrêt technique. Le 8 décembre 2022 la première divergence (démarrage) du réacteur a eu lieu. Pour misLe SNA est sorti du bassin le 10 novembre 2022 pour entamer des essais à quai.

Retrouvez la vidéo sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=Y3q44GErtWo

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Source : Marine nationale


Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

publié le Jeudi 06 juillet 2023

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

© Marine nationale

A l’issue d’un processus d’essais à la mer, le SNA Perle a achevé le 30 juin 2023 sa période d’Indisponibilité pour entretien et réparations (IPER). Cette étape marque le retour du bâtiment dans le cycle opérationnel.

Une commission réunissant des représentants de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de soutien de la flotte (SSF), de la Commission permanente des programmes et des essais (CPPE) et de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a validé la conformité technique du bâtiment ainsi que sa capacité à naviguer en plongée en toute sécurité.

Initiée en 2019, la période d’IPER du SNA Perle a été marquée en juin 2020 par un violent incendie, alors que le sous-marin était au bassin. Après des travaux de réparation inédits, conduits sur le site de Naval Group à Cherbourg suivant un procédé jamais employé, le SNA a repris son IPER à Toulon fin 2021. Il a débuté ses essais à quai après sa sortie de bassin le 10 novembre 2022, puis en mer en mai 2023. Le début des essais à la mer a été acté par la première plongée statique réalisée le 22 mai dernier, en rade de Toulon. Au cours de son IPER, le SNA Perle a été rendu apte à mettre en œuvre la torpille F21 armant les SNA de type Suffren. Lors de ses qualifications opérationnelles, l’équipage procédera au tir d’une torpille F21 d’exercice. Le SNA Perle dispose désormais d’un potentiel opérationnel jusqu’en 2028.

Rétrospective

Le 12 juin 2020, le SNA Perle alors en IPER au bassin à Toulon, a été victime d’un grave incendie, causant des dégâts importants sur la partie avant du bâtiment. Le 22 octobre 2020, la ministre des Armées Florence Parly prend la décision de faire réparer la Perle à Cherbourg et de prolonger le premier de série, le SNA Rubis, jusqu’en 2022. Le transfert du sous-marin entre les deux ports est effectué par barge de type « Roll dock ». Les opérations de fusion de tronçons de sous-marins sont courantes dans le cadre de chantiers navals de construction. La découpe et fusion, dans le cadre d’actions de Maintien en condition opérationnelle (MCO) assurées par le SSF, a été une première en France. La décision de la ministre a été éclairée par les résultats des expertises techniques conjointes de Naval Group, de la DGA et du SSF. Après dix mois de travaux à Cherbourg, le SNA Perle est doté d’une nouvelle partie avant (celle du SNA Saphir désarmé en 2019) et a rejoint son port base le 1er novembre 2021 afin d’y poursuivre son IPER. Ce retour à Toulon a marqué la reprise des travaux de l’arrêt technique. Le 8 décembre 2022 la première divergence (démarrage) du réacteur a eu lieu. Pour misLe SNA est sorti du bassin le 10 novembre 2022 pour entamer des essais à quai.

Retrouvez la vidéo sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=Y3q44GErtWo

 Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle de retour dans le cycle opérationnel

Source : Marine nationale


Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

publié le Mercredi 05 juillet 2023

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

© EMA

En mission dans le Pacifique Ouest dans le cadre de son déploiement de longue durée, la Frégate multi-missions à capacité de défense aériennerenforcée (FREMM-DA) Lorraine a intégré le Carrier Strike Group américain n°5 (CSG-5) articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. La Lorraine a ainsi opéré conjointement avec les unités alliées et partenaires du CSG-5 durant 14 jours en mer des Philippines.

La Lorraine a participé en mer des Philippines à des manœuvres de « Tri Carrier Operations » rassemblant trois porte-avions et porte-aéronefs. Pendant les trois premiers jours, la Lorraine a été engagée dans ce Multiple Big Deck Exercise (MBDE) articulé autour des porte-avions américains Ronald Reagan et Nimitz et du porte-aéronefs japonais Izumo en mer des Philippines.

Cet exercice a rassemblé près de dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France) , illustrant notre attachement au droit international et à la liberté de navigation.

Le 13 juin, la Lorraine a accueilli le Rear Admiral Donnelly, commandant la Task force 70 (CTF70) et embarqué avec son état-major à bord de l’USS Ronald Reagan. Alors que la FREMM-DA achevait sa première semaine d’intégration au CSG-5, l’objectif était de présenter au CTF70 l’étendue des capacités des FREMM-DA en matière de défense aérienne.

Dotée de capacités renforcées en défense aérienne, la FREMM-DA Lorraine a ainsi contribué à la défense aérienne du porte-avions américain USS Ronald Reagan en participant au contrôle de chasse depuis le centre opérations de la Lorraine des avions engagés dans des missions de Combat Air Patrol (CAP).

Le bilan de ces 14 jours d’opérations avec le Reagan est très positif puisque le système de combat a été éprouvé dans un environnement tactique chargé et complexe. Ces résultats contribueront au processus d’Admission au service actif (ASA) du bâtiment mais aussi à la préparation de futurs déploiements de bâtiments de premiers rang dans la région, avec nos partenaires et avec nos alliés.

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Source : Etat-major des armées


Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

publié le Mercredi 05 juillet 2023

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

© EMA

En mission dans le Pacifique Ouest dans le cadre de son déploiement de longue durée, la Frégate multi-missions à capacité de défense aériennerenforcée (FREMM-DA) Lorraine a intégré le Carrier Strike Group américain n°5 (CSG-5) articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. La Lorraine a ainsi opéré conjointement avec les unités alliées et partenaires du CSG-5 durant 14 jours en mer des Philippines.

La Lorraine a participé en mer des Philippines à des manœuvres de « Tri Carrier Operations » rassemblant trois porte-avions et porte-aéronefs. Pendant les trois premiers jours, la Lorraine a été engagée dans ce Multiple Big Deck Exercise (MBDE) articulé autour des porte-avions américains Ronald Reagan et Nimitz et du porte-aéronefs japonais Izumo en mer des Philippines.

Cet exercice a rassemblé près de dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France) , illustrant notre attachement au droit international et à la liberté de navigation.

Le 13 juin, la Lorraine a accueilli le Rear Admiral Donnelly, commandant la Task force 70 (CTF70) et embarqué avec son état-major à bord de l’USS Ronald Reagan. Alors que la FREMM-DA achevait sa première semaine d’intégration au CSG-5, l’objectif était de présenter au CTF70 l’étendue des capacités des FREMM-DA en matière de défense aérienne.

Dotée de capacités renforcées en défense aérienne, la FREMM-DA Lorraine a ainsi contribué à la défense aérienne du porte-avions américain USS Ronald Reagan en participant au contrôle de chasse depuis le centre opérations de la Lorraine des avions engagés dans des missions de Combat Air Patrol (CAP).

Le bilan de ces 14 jours d’opérations avec le Reagan est très positif puisque le système de combat a été éprouvé dans un environnement tactique chargé et complexe. Ces résultats contribueront au processus d’Admission au service actif (ASA) du bâtiment mais aussi à la préparation de futurs déploiements de bâtiments de premiers rang dans la région, avec nos partenaires et avec nos alliés.

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Source : Etat-major des armées


Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

publié le Mercredi 05 juillet 2023

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

© EMA

En mission dans le Pacifique Ouest dans le cadre de son déploiement de longue durée, la Frégate multi-missions à capacité de défense aériennerenforcée (FREMM-DA) Lorraine a intégré le Carrier Strike Group américain n°5 (CSG-5) articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. La Lorraine a ainsi opéré conjointement avec les unités alliées et partenaires du CSG-5 durant 14 jours en mer des Philippines.

La Lorraine a participé en mer des Philippines à des manœuvres de « Tri Carrier Operations » rassemblant trois porte-avions et porte-aéronefs. Pendant les trois premiers jours, la Lorraine a été engagée dans ce Multiple Big Deck Exercise (MBDE) articulé autour des porte-avions américains Ronald Reagan et Nimitz et du porte-aéronefs japonais Izumo en mer des Philippines.

Cet exercice a rassemblé près de dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France) , illustrant notre attachement au droit international et à la liberté de navigation.

Le 13 juin, la Lorraine a accueilli le Rear Admiral Donnelly, commandant la Task force 70 (CTF70) et embarqué avec son état-major à bord de l’USS Ronald Reagan. Alors que la FREMM-DA achevait sa première semaine d’intégration au CSG-5, l’objectif était de présenter au CTF70 l’étendue des capacités des FREMM-DA en matière de défense aérienne.

Dotée de capacités renforcées en défense aérienne, la FREMM-DA Lorraine a ainsi contribué à la défense aérienne du porte-avions américain USS Ronald Reagan en participant au contrôle de chasse depuis le centre opérations de la Lorraine des avions engagés dans des missions de Combat Air Patrol (CAP).

Le bilan de ces 14 jours d’opérations avec le Reagan est très positif puisque le système de combat a été éprouvé dans un environnement tactique chargé et complexe. Ces résultats contribueront au processus d’Admission au service actif (ASA) du bâtiment mais aussi à la préparation de futurs déploiements de bâtiments de premiers rang dans la région, avec nos partenaires et avec nos alliés.

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Source : Etat-major des armées


Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

publié le Mercredi 05 juillet 2023

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

© EMA

En mission dans le Pacifique Ouest dans le cadre de son déploiement de longue durée, la Frégate multi-missions à capacité de défense aériennerenforcée (FREMM-DA) Lorraine a intégré le Carrier Strike Group américain n°5 (CSG-5) articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. La Lorraine a ainsi opéré conjointement avec les unités alliées et partenaires du CSG-5 durant 14 jours en mer des Philippines.

La Lorraine a participé en mer des Philippines à des manœuvres de « Tri Carrier Operations » rassemblant trois porte-avions et porte-aéronefs. Pendant les trois premiers jours, la Lorraine a été engagée dans ce Multiple Big Deck Exercise (MBDE) articulé autour des porte-avions américains Ronald Reagan et Nimitz et du porte-aéronefs japonais Izumo en mer des Philippines.

Cet exercice a rassemblé près de dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France) , illustrant notre attachement au droit international et à la liberté de navigation.

Le 13 juin, la Lorraine a accueilli le Rear Admiral Donnelly, commandant la Task force 70 (CTF70) et embarqué avec son état-major à bord de l’USS Ronald Reagan. Alors que la FREMM-DA achevait sa première semaine d’intégration au CSG-5, l’objectif était de présenter au CTF70 l’étendue des capacités des FREMM-DA en matière de défense aérienne.

Dotée de capacités renforcées en défense aérienne, la FREMM-DA Lorraine a ainsi contribué à la défense aérienne du porte-avions américain USS Ronald Reagan en participant au contrôle de chasse depuis le centre opérations de la Lorraine des avions engagés dans des missions de Combat Air Patrol (CAP).

Le bilan de ces 14 jours d’opérations avec le Reagan est très positif puisque le système de combat a été éprouvé dans un environnement tactique chargé et complexe. Ces résultats contribueront au processus d’Admission au service actif (ASA) du bâtiment mais aussi à la préparation de futurs déploiements de bâtiments de premiers rang dans la région, avec nos partenaires et avec nos alliés.

 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest
 Pacifique – La Lorraine participe à un Tri Carrier OPS dans le Pacifique Nord-Ouest

Source : Etat-major des armées


Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif

publié le Mercredi 05 juillet 2023

 Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif

Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif

© Marine nationale

Le 28 juin 2023, le vice-amiral d’escadre Jacques Fayard, amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST) a présidé une cérémonie militaire à l’occasion de la dernière sortie à la mer des commandants du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Casabianca. Cette cérémonie était la dernière avant le retrait du service actif du sous-marin.

Le capitaine de vaisseau Didier Cuny, premier commandant du Casabianca en 1987, et le second maître mécanicien René Passel, aujourd’hui âgé de 96 ans, sous-marinier affecté à bord du 15 décembre 1945 au 31 aout 1947 ont assisté à la cérémonie au côté du capitaine de frégate Brice Lagniel actuel et dernier commandant du SNA.

Le SNA Casabianca d’aujourd’hui

​ Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif [Cliquer et glisser pour déplacer] ​

 

 

 

 

 

 

Admis au service actif en 1987, le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca est le troisième de la série des six SNA français de la classe Rubis. Les SNA constituent une composante essentielle des forces armées, ils sont à la fois des navires de combat et des instruments de puissance. Outre leur rôle premier dans la sûreté de la Force océanique stratégique (FOST), ils participent à la protection de force navale et à la fonction connaissance/anticipation. Basés à Toulon, ils sont conçus pour naviguer 220 jours par an, armés chacun par deux équipages de 75 hommes. Leur propulsion nucléaire est un atout majeur qui leur permet de se déployer discrètement, rapidement, loin et longtemps.

Le Casabianca a hérité du patrimoine matériel, du port de la fourragère rouge de la Légion d'Honneur pour ses deux équipages (bleu et rouge) ainsi que le droit d’arborer le pavillon « Jolly Roger ». Plus qu'un simple nom de bateau, le Casabianca est devenu un symbole fort des forces sous-marines. Son patrimoine et ses traditions sont donc importants, elles forment un formidable facteur de cohésion et de motivation pour les équipages d’aujourd’hui.

Le SNA Casabianca de demain

 Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le désarmement de l’actuel Casabianca de la classe Rubis, les valeurs, le patrimoine et l'histoire du Casabianca continueront à perdurer à l’escadrille. Le sixième et dernier SNA de la classe Suffren sera baptisé Casabianca, afin que perdure l'esprit du « Casa » de Sacaze, l'Herminier et Bellet ainsi que la devise de la famille corse Casabianca : « In bello leones, in pace columbae » (un lion dans la guerre, une colombe dans la paix).

Le Casabianca d’hier

 Dernière cérémonie militaire en « hommage » au Casabianca avant son retrait du service actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Casabianca, un sous-marin de première classe, du type 1.500 tonnes (numéro de coque Q.183) de la classe Redoutable lancé en 1935 et entré en service en 1936. Sous les ordres successifs des commandants Sacaze, l’Herminier et Bellet, il a mené des actions décisives au cours de la Seconde Guerre mondiale, en particulier pour libérer la Corse. Le sous-marin Casabianca du commandant l’Herminier, est l’un des cinq submersibles qui refusent de se saborder le 27 novembre 1942 et parviennent à s’échapper de Toulon pour rejoindre Alger. A partir de ce moment débutent les actions héroïques en Corse avec des multiples missions spéciales : débarquements d’agents secrets et 35 tonnes de matériel au total pour le maquis. Mais le Casabianca ne s’arrête pas là et, le 23 septembre 1943, il débarque 109 hommes du bataillon de choc à Ajaccio. Il devient ainsi l’auteur du premier débarquement d’une force de libération sur le sol de France.

L'Amirauté britannique lui attribue le pavillon à tête de mort hérité des pirates « Jolly Roger » enrichi de ses actions (la Corse pour la libération de l'ile, 7 épées pour les missions secrètes réussies, trait rouge pour navire de guerre coulé à la torpille, blanc pour navire de commerce coulé et trait rouge avec canons croisés pour bâtiment de guerre coulé au canon). Une distinction offerte uniquement aux sous-marins les plus méritants. Trois seulement en France l'obtiendront : le Casabianca, le Rubis et le Curie.

En plus du parrainage très actif avec la ville de Moulins, de par son glorieux passé le SNA Casabianca compte de multiples jumelages et partenariats : avec la Médaille de la Résistance (Ordre de la Libération), les services spéciaux de la Défense nationale (AASSDN), l’AGASM Casabianca, le Mémorial du Mont-Faron (ONACVG du Var), trois Classes de Défense (Lycée Jean-Monnet, Lycée agricole du Bourbonnais et Foyer départemental de l’enfance à Moulins), deux centres de préparation militaire marine (Casabianca à Carpentras et l’Herminier à Roanne), un projet intergénérationnel « Les Lions et Colombes du Casabianca » à Moulins, l’Ecole de la Deuxième chance de l’Allier, les sapeurs-pompiers de Moulins, à Toulon et le 8ème régiment de Transmissions du Mont-Valérien.

Source : Marine nationale

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