FAPF  - Action de coopération en appui d’une mission de garde-côtes régionaux

publié le Vendredi 01 octobre 2021

FAPF  - Action de coopération en appui d’une mission de garde-côtes régionaux

FAPF  - Action de coopération en appui d’une mission de garde-côtes régionaux

© EMA

Les 7 et 16 septembre, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont apporté leur soutien à un patrouilleur de garde-côtes du Pacifique engagé en opération dans les eaux internationales bordant la zone économique exclusive française, située à l’ouest des Iles sous le vent.  

Un avion Gardian de la Flottille 25F a ainsi mené à deux reprises une mission de surveillance maritime de la zone où patrouillaient les garde-côtes en leur reportant la situation observée. Cette coopération entre moyens maritimes et aériens a permis d’optimiser l’activité des garde-côtes, ces derniers orientant leur contrôle en fonction des informations transmises par la Flottille. 

Cet appui s’inscrit dans la volonté française de créer un réseau de garde-côtes du Pacifique afin de renforcer les liens de sécurité avec tous les partenaires d’Océanie dans le cadre de la stratégie Indopacifique. Ce maillage s’appuiera notamment sur les deux territoires français dans le Pacifique que sont la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, sous l’autorité du contre-amiral Rey, commandant de la zone maritime Asie-Pacifique et des FAPF. Dans ce cadre, un premier séminaire à destination des Pays Insulaires du Pacifique (PICs*) et des partenaires du Pacific Quad (Etats-Unis, Australie et Nouvelle Zélande) se déroulera mi-novembre à Papeete en Polynésie française. 

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.  

Source : Etat-major des armées