Les midships à la manœuvre pour Etendard, point final de la mission JDA 24

Publié le 19/07/2024

Auteur : La Rédaction

Après 5 mois de formation, 350 heures de cours, 800 travaux pratiques réalisés dans 3 domaines de lutte (lutte anti-aérienne, lutte sous la mer et lutte anti-navire) et plus de 10 500 heures de quart cumulées en passerelle, au central opérations ou aux machines, les officiers-élèves ont endossé les responsabilités qu’ils auront demain dans la Marine.

Enseigne de vaisseau de deuxième classe expliquant à un capitaine de vaisseau les manoeuvres sur sa console @ Marine nationale

Le scénario ? Permettre à la Blue Team, composée du PHA Tonnerreet son Dauphin, et de la FREMM Languedocet son NH90, de débarquer une force amphibie de réaction rapide aux abords de Toulon face à la Red Team, composée de la FLF Guépratte, du BSAM Loire, d’un SNA et d’un Falcon 50, s’y oppose farouchement depuis que sa puissance régionale est devenue un état failli.

Répartis sur les différents vecteurs de chacune des équipes, les officiers-élèves ont été à la tête des opérations, depuis la phase de planification jusqu’à la conduite de ces dernières. Après avoir étudié trois plans d’actions différents, la Blue team a choisi d’encercler la Sardaigne en tentant de surprendre l’équipe adverse notamment grâce à un survol des bouches de Bonifacio du NH90 et à un déploiement de commandos au Sud de la Corse. Bingo ! L’équipe ennemie a été engagée fictivement, faisant tomber un à un leurs moyens : la Blue Team ressort vainqueur. « Pendant Etendard, j’ai eu la chance d’occuper 2 rôles : dans un premier temps, à la planification, où j’ai élaboré avec mes camarades une des idées de manœuvre à présenter au commandant du Tonnerre, puis en conduite, où mon rôle consistait à veiller à la bonne application des directives insufflées par le commandant à l’échelle de la force. » précise l’EV2 Victor.

Plongés aux côtés de l’équipage dans un scénario fictif mais très réaliste, les 2 équipes ennemies ont transité sous de nombreuses menaces les obligeant à faire preuve d’une vigilance accrue et à réagir rapidement. Lutte anti-navire, anti sous-marine et anti-aérienne, guerre des mines, action commando, MACOPS, mais aussi lutte informationnelle et cyber, confrontés à des essaims de drones aérien et de surface, à du déni GPS, à des IED dérivants, les midships se sont continuellement reconfigurés, sous faible préavis. Cela leur aura permis de mettre en application les différents enseignements opérationnels qu’ils ont reçu et de percevoir comment ceux-ci s’articulent lors du combat naval symétrique.

Après 3 jours de « Guerre OE » et désormais de retour à Toulon, les midships sont fin prêts à effacer leur statut d’élève pour prendre pleinement possession de leur rôle d’officier à bord des bâtiments sur lesquels ils serviront. « Cet exercice aura été une formidable conclusion à la mission Jeanne d'Arc en me permettant de mettre en application les différentes notions étudiées lors de l'école embarquée. Ces rôles gratifiants nous ont auront offert une certaine autonomie et nous auront permis de vivre de forts moments de cohésion en promotion. » conclue l’EV2 Victor.

 
Les midships à la manœuvre pour Etendard, point final de la mission JDA 24


Enseigne de vaisseau de deuxième classe à la manoeuvre dans la passerelle du batiment
es midships à la manœuvre pour Etendard, point final de la mission JDA 24


Enseigne de vaisseau de deuxième classe expliquant un plan d'action à un capitaine de vaisseau