Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

publié le Mercredi 15 novembre 2023

Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

© Marine nationale

Du 19 au 24 octobre, le patrouilleur Le Malin a réalisé de nombreux échanges avec les forces armées du Kenya à l’occasion d’une relâche opérationnelle à Mombasa, au Kenya.

Une vingtaine d’élèves provenant de l’Ecole Navale Kenyane et des Coastguards sont montés à bord du Malin et ont assisté à des démonstrations d’emploi du matériel de sécurité et de maniement d’armes. Ces visites ont également permis aux élèves d’échanger sur leur futur métier avec les marins du bord. En parallèle, près de 25 élèves d’une école kenyane sont venus visiter ce navire atypique de la Marine nationale, ancien bâtiment de pêche arraisonné dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF), alors qu’il était en action de pêche illégale. Les élèves âgés de 9 à 10 ans ont ainsi pratiqué le français, qui leur est enseigné à l’école.

L’escale s’est terminée par un cocktail et un dîner officiel donnés à bord du Malin, en présence des autorités des Coastguards et de la Kenyan Navy.

Actuellement déployé dans le cadre de la mission SURSOI 2023.3, en mer depuis le 2 octobre, Le Malin participe à la lutte contre les trafics illicites. Il a ainsi effectué une prise de 283 kg d’héroïne deux jours avant d’arriver au Kenya.

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Source : Marine nationale


Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

publié le Mercredi 15 novembre 2023

Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

Le patrouilleur Le Malin en relâche opérationnelle au Kenya

© Marine nationale

Du 19 au 24 octobre, le patrouilleur Le Malin a réalisé de nombreux échanges avec les forces armées du Kenya à l’occasion d’une relâche opérationnelle à Mombasa, au Kenya.

Une vingtaine d’élèves provenant de l’Ecole Navale Kenyane et des Coastguards sont montés à bord du Malin et ont assisté à des démonstrations d’emploi du matériel de sécurité et de maniement d’armes. Ces visites ont également permis aux élèves d’échanger sur leur futur métier avec les marins du bord. En parallèle, près de 25 élèves d’une école kenyane sont venus visiter ce navire atypique de la Marine nationale, ancien bâtiment de pêche arraisonné dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF), alors qu’il était en action de pêche illégale. Les élèves âgés de 9 à 10 ans ont ainsi pratiqué le français, qui leur est enseigné à l’école.

L’escale s’est terminée par un cocktail et un dîner officiel donnés à bord du Malin, en présence des autorités des Coastguards et de la Kenyan Navy.

Actuellement déployé dans le cadre de la mission SURSOI 2023.3, en mer depuis le 2 octobre, Le Malin participe à la lutte contre les trafics illicites. Il a ainsi effectué une prise de 283 kg d’héroïne deux jours avant d’arriver au Kenya.

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Source : Marine nationale


Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

publié le Mardi 19 Septembre 2023

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

© Marine nationale

Après avoir participé à l’entraînement Paille-en-Queue, la frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion le 4 septembre pour un déploiement opérationnel en océan Indien.

La frégate a effectué la première escale de sa mission de surveillance à Zanzibar après une patrouille de plusieurs jours au large des îles Éparses et dans les eaux de Mayotte. Inaugurant des nouveaux équipements de navigation et de manœuvre, le Nivôse a ainsi pu accoster au cœur du port de Zanzibar City. Une délégation des forces tanzaniennes et des garde-côtes ainsi que la mission de défense locale étaient présents à l’arrivée du bâtiment. Le commandant a fait découvrir le bord aux forces locales et a également accueilli le premier conseiller de l’ambassade de Tanzanie, M. Axel-David Guillon. A l’issue des quelques activités de représentation et opérations logistiques, les marins ont pu profiter de cette destination pour se régénérer en équipage.

La frégate de surveillance, basée à l’île de La Réunion, a pour mission de lutter contre les trafics alimentant le terrorisme international et promouvoir notre souveraineté dans les îles Éparses. Le Nivôse est une frégate de surveillance endurante aux missions polyvalentes dotée d’une équipe de visite entraînée et renforcée, composée d’un détachement de  de sept fusiliers marins embarqués pour la mission.

Les forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance
Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Source : Marine nationale


Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

publié le Mardi 19 Septembre 2023

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

© Marine nationale

Après avoir participé à l’entraînement Paille-en-Queue, la frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion le 4 septembre pour un déploiement opérationnel en océan Indien.

La frégate a effectué la première escale de sa mission de surveillance à Zanzibar après une patrouille de plusieurs jours au large des îles Éparses et dans les eaux de Mayotte. Inaugurant des nouveaux équipements de navigation et de manœuvre, le Nivôse a ainsi pu accoster au cœur du port de Zanzibar City. Une délégation des forces tanzaniennes et des garde-côtes ainsi que la mission de défense locale étaient présents à l’arrivée du bâtiment. Le commandant a fait découvrir le bord aux forces locales et a également accueilli le premier conseiller de l’ambassade de Tanzanie, M. Axel-David Guillon. A l’issue des quelques activités de représentation et opérations logistiques, les marins ont pu profiter de cette destination pour se régénérer en équipage.

La frégate de surveillance, basée à l’île de La Réunion, a pour mission de lutter contre les trafics alimentant le terrorisme international et promouvoir notre souveraineté dans les îles Éparses. Le Nivôse est une frégate de surveillance endurante aux missions polyvalentes dotée d’une équipe de visite entraînée et renforcée, composée d’un détachement de  de sept fusiliers marins embarqués pour la mission.

Les forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance
Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Source : Marine nationale


Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

publié le Mardi 19 Septembre 2023

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

© Marine nationale

Après avoir participé à l’entraînement Paille-en-Queue, la frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion le 4 septembre pour un déploiement opérationnel en océan Indien.

La frégate a effectué la première escale de sa mission de surveillance à Zanzibar après une patrouille de plusieurs jours au large des îles Éparses et dans les eaux de Mayotte. Inaugurant des nouveaux équipements de navigation et de manœuvre, le Nivôse a ainsi pu accoster au cœur du port de Zanzibar City. Une délégation des forces tanzaniennes et des garde-côtes ainsi que la mission de défense locale étaient présents à l’arrivée du bâtiment. Le commandant a fait découvrir le bord aux forces locales et a également accueilli le premier conseiller de l’ambassade de Tanzanie, M. Axel-David Guillon. A l’issue des quelques activités de représentation et opérations logistiques, les marins ont pu profiter de cette destination pour se régénérer en équipage.

La frégate de surveillance, basée à l’île de La Réunion, a pour mission de lutter contre les trafics alimentant le terrorisme international et promouvoir notre souveraineté dans les îles Éparses. Le Nivôse est une frégate de surveillance endurante aux missions polyvalentes dotée d’une équipe de visite entraînée et renforcée, composée d’un détachement de  de sept fusiliers marins embarqués pour la mission.

Les forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance
Le Nivôse en escale à Zanzibar : une première pour une frégate de surveillance

Source : Marine nationale


Le Beautemps-Beaupré déployé au large de Nosy Bé

publié le Mercredi 30 août 2023

Le Beautemps-Beaupré déployé au large de Nosy Bé

Le Beautemps-Beaupré déployé au large de Nosy Bé

© Marine nationale

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps- Beaupré est déployé dans les eaux territoriales malgaches afin de mettre à jour la cartographie marine au nord de Madagascar.

Agissant dans le cadre de la coopération franco-malgache, le Beautemps-Beaupré a une mission de taille puisqu’il s’agit de mettre à jour des levés datant pour la plupart du XIXe siècle.

À Nosy Bé, la détection et le positionnement GPS des hauts fonds, des obstructions et des épaves qui jonchent les fonds des voies d’accès et des zones de mouillages autour du port d’Hell-Ville vont rapidement permettre de garantir la navigabilité des lieux. Cette sécurisation des accès, mise à jour aux normes numériques d’aujourd’hui, permettra une meilleure accessibilité pour la navigation de commerce et de tourisme, contribuant ainsi de manière très concrète au développement économique du pays.

Le service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes. Opérateur hydrographique national français, il assume la responsabilité hydrographique des eaux malgaches.

Plus ancien service hydrographique au monde, il apporte son expertise technique au profit de la marine malgache dans ce domaine de pointe.

Les officiers observateurs malgaches embarqués à bord du BHO Beautemps-Beaupré ont ainsi été pleinement intégrés à ces opérations de levés, concrétisant à la coopération étroite entre les deux marines partenaires.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique armé par un équipage de 60 marins, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines). Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Le Beautemps-Beaupré déployé au large de Nosy Bé

Source : Marine nationale


Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

publié le Mercredi 23 août 2023

Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

© Marine nationale

Au début du mois d’août, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain a appareillé de la base navale de Port-des-Galets à La Réunion afin de réaliser une tournée de ravitaillement des îles Éparses dans le canal du Mozambique.

Quatre fois par an, le Champlain assure le soutien logistique des détachements de l’armée de Terre déployés sur les îles Éparses : Europa, Juan de Nova et Glorieuses, en passant par Mayotte.
Durant cette troisième tournée de l’année, le Champlain a pour mission de livrer onze tonnes de combustible et 42 tonnes de fret (nourriture, munitions, matériaux de construction).

Cependant, ces îles restent difficiles d’accès. En effet, la rareté des relevés hydrographiques précis complique leur approche et la ceinture de roches et de coraux qui les entoure est un risque permanent d’échouement pour un bâtiment au mouillage. Le ravitaillement s’effectue donc à l’aide de chalands de débarquement à fond plat, capables de traverser le platier à marée haute.

L’organisation du déchargement des chalands est donc dictée par les horaires des marées. Une fois sur la plage, l’équipage du Champlain, renforcé par de jeunes réservistes du 2e RPIMa et le détachement local, ont pour mission de décharger le fret. Les fûts, les sacs de gravats et les denrées alimentaires passent de mains en mains. Le ravitaillement doit être efficace et rapide tout en garantissant la sécurité du personnel sur la plage et sur les aires de manœuvre.

Entre ces îles, le Champlain patrouille dans les eaux françaises du canal du Mozambique, affirmant par-là, la souveraineté française. Il s’y tient prêt à intervenir dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale ou le trafic de stupéfiants.

Ce tour des îles de près d’un mois est également l’occasion de renforcer les liens interarmées des unités composant les FAZSOI par des échanges directs et fraternels entre les détachements de l’armée de Terre et les équipages de la Marine nationale. 

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Source : Marine nationale


Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

publié le Mercredi 23 août 2023

Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

Le Champlain : un soutien logistique pour les îles Éparses

© Marine nationale

Au début du mois d’août, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain a appareillé de la base navale de Port-des-Galets à La Réunion afin de réaliser une tournée de ravitaillement des îles Éparses dans le canal du Mozambique.

Quatre fois par an, le Champlain assure le soutien logistique des détachements de l’armée de Terre déployés sur les îles Éparses : Europa, Juan de Nova et Glorieuses, en passant par Mayotte.
Durant cette troisième tournée de l’année, le Champlain a pour mission de livrer onze tonnes de combustible et 42 tonnes de fret (nourriture, munitions, matériaux de construction).

Cependant, ces îles restent difficiles d’accès. En effet, la rareté des relevés hydrographiques précis complique leur approche et la ceinture de roches et de coraux qui les entoure est un risque permanent d’échouement pour un bâtiment au mouillage. Le ravitaillement s’effectue donc à l’aide de chalands de débarquement à fond plat, capables de traverser le platier à marée haute.

L’organisation du déchargement des chalands est donc dictée par les horaires des marées. Une fois sur la plage, l’équipage du Champlain, renforcé par de jeunes réservistes du 2e RPIMa et le détachement local, ont pour mission de décharger le fret. Les fûts, les sacs de gravats et les denrées alimentaires passent de mains en mains. Le ravitaillement doit être efficace et rapide tout en garantissant la sécurité du personnel sur la plage et sur les aires de manœuvre.

Entre ces îles, le Champlain patrouille dans les eaux françaises du canal du Mozambique, affirmant par-là, la souveraineté française. Il s’y tient prêt à intervenir dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale ou le trafic de stupéfiants.

Ce tour des îles de près d’un mois est également l’occasion de renforcer les liens interarmées des unités composant les FAZSOI par des échanges directs et fraternels entre les détachements de l’armée de Terre et les équipages de la Marine nationale. 

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

Source : Marine nationale


Prises de commandement semaine 31

publié le Mercredi 02 août 2023

Prises de commandement semaine 31

Prises de commandement semaine 31

© Marine nationale

Cette semaine 6 bâtiments, 1 flottille et 1 unité ont changé de commandant

21 juillet - Flottille 25F

Le 21 juillet, au groupement aéronautique militaire de Faa’a, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Peter Perus comme nouveau commandant de la Flottille 25F. Il succède ainsi au capitaine de corvette François-Xavier Lucereau.

La Flottille 25F met en œuvre 5 avions Falcon 200 Gardian entre sa base principale de Tahiti et son détachement de Nouvelle-Calédonie. Toute l’année, ses équipages assurent les missions d’action de l’Etat en mer à travers l’océan Pacifique. Sur chaque théâtre, 24h/24, un équipage est d’alerte « recherche et sauvetage ».

Affecté en Polynésie française en tant que commandant en second de la Flottille 25F, le CC Lucereau en prend le commandement en 2021. Sa flottille étant marquée par la culture de l’alerte, c’est ainsi que le jour même de sa prise de commandement, la 25F est engagée sur une opération de sauvetage au profit de l’équipage d’un navire de pêche échoué sur l’atoll d’Anuanurunga.

Ses deux années de commandement ont notamment été marquées par :

- le déploiement annuel d’un équipage et de son aéronef sur une base aérienne américaine au Japon au profit de la mission ECC/AETO, visant à faire appliquer les sanctions décidées par les Nations Unies envers la Corée du Nord dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire ;

- les opérations de surveillance maritime majeures de navires militaires étrangers transitant aux abords ou dans les ZEE polynésiennes et calédoniennes ;

- le changement du titulaire du contrat de maintenance du Falcon 200 Gardian ;

- les travaux préparatoires à l’accueil du Falcon 50M, successeur du Gardian.

Particulièrement engagée au profit des populations, ses équipages ont effectué une cinquantaine d’évacuations sanitaires (dont certaines pour des infections COVID) dans l’ensemble des archipels polynésiens mais également à Wallis & Futuna, au Vanuatu et en Australie.

La 25F a également participé aux missions d’aides internationales lors des catastrophes naturelles au Tonga en janvier 2022 et au Vanuatu en mars 2023, contribuant ainsi à la mise en sécurité et au secours des habitants.

Résolu à faire respecter le droit maritime et la souveraineté des espaces maritimes français, le CC Lucereau a coordonné ses équipages lors des actions de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives françaises mais également en coopération avec d’autres nations du Pacifique sous l’égide de la Forum Fisheries Agency.

Après plus de 21 années de service, le capitaine de corvette François-Xavier Lucereau quitte l’institution à l’issue de son commandement. Il totalise près de 6100 heures de vol (dont plus de 1800 sur Gardian), et 72 missions de guerre.

26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge

Le capitaine de vaisseau Jérôme Hallé, chef d’état-major de la force océanique stratégique à fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-François Mangin comme commandant du SNLE Le Terrible, équipage rouge.

Cette cérémonie marque le retour du sous-marin dans le cycle opérationnel après une période d’entretien majeur qui a duré plus de deux ans. Cet événement a permis de réunir l’association générale des anciens sous-mariniers (AGASM), une délégation du RICM, régiment jumelé, ainsi que des représentants du Loir et Cher (département parrain).

26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

Le capitaine de frégate Christophe Detoisien, chef de l’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest par intérim, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pierre Sithamma comme commandant de l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Il succède au capitaine de frégate Clément Hertz.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines).

Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par un équipage de 29 marins divisés en deux équipages se relayant tous les quatre mois.

Le Beautemps-Beaupré a mis en place en 2020 et 2021 deux nouveaux parrainages de classes de défense et de sécurité globales (CDSG) : le premier avec le collège Paul Landowski de Boulogne-Billancourt, dans le cadre des liens étroits qui unissent le bâtiment et sa ville marraine et le second avec le collège Georges Cabanis de Brive-la-Gaillarde, en parallèle du parrainage de la préparation militaire Marine (PMM) de cette ville.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain

Le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Stanislas Barbraud, commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain. Il succède au capitaine de corvette (CC) Grégoire Lainé.

Au cours des 24 mois de commandement du CC Lainé, les 24 marins du Champlain ont été déployés à six reprises. Ils ont ainsi conduit deux missions de ravitaillement des îles Eparses au profit des détachements de souveraineté basés sur place. Ils ont mené quatre opérations de surveillance de la zone sud océan Indien. Le Champlain a ainsi assuré le soutien des missions scientifiques sur l’atoll d’Aldabra (Seychelles), et sur le banc du Jaguar à Bassas da India et des patrouilles de police des pêches dans les différentes zones économiques exclusives (ZEE) françaises. Le BSAOM a poursuivi son déploiement en participant à un exercice interalliés CATEAU NOIR aux Seychelles et PHOENIX à Maurice de lutte contre les trafics illicites. En 2023, plusieurs officiers-élèves de la mission JEANNE D’ARC 2023 ont embarqué pour leur formation maritime. Une patrouille NARCOPS réalisée par les 24 marins de l’équipage A du Champlain a permis la saisie de 1 069kg d’héroïne sur un boutre sans pavillon.

Admis au service actif en 2017, le BSAOM Champlain est un bâtiment de soutien multi-missions basé à l’île de La Réunion et opérant dans la zone sud de l’océan Indien. Capable de répondre à une grande partie des besoins militaires et interministériels de la zone, il opère tout type de missions : ravitaillement logistique des bases militaires et scientifiques des îles Eparses, soutien aux territoires, lutte contre l’immigration clandestine, lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, anti-pollution, ou encore coopération avec les organismes de conservation de la biodiversité. Long de 65m, il est armé par deux équipages de 24 marins qui se succèdent tous les 4 mois. Troisième bâtiment de la classe « D’Entrecasteaux », il porte le nom du navigateur, explorateur et géographe français Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville

Le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Julien Durbise comme nouveau commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville. Il succède au capitaine de corvette Paquet.

Le commandement du CC Paquet a été marqué par un large spectre d’activités opérationnelles :  opération « RESILIENCE » avec le transport d’oxygène liquide depuis la Guyane à destination de la Martinique lors de l’épidémie de la COVID en 2021, exercices majeur dans la Caraïbe (DUNAS 2022 et 2023 et CARAIBES 2022). Il a également œuvré au lien Armée-jeunesse auprès des cadets de la défense. Le Dumont d’Urville, a parcouru plus de 27 500 nautiques, patrouillant entre La République Dominicaine, les Bahamas, les Etats-Unis, la Colombie, le Costa-Rica et le Mexique, valorisant l’action de la France auprès de ses partenaires, tout en saisissant 450 kg de cocaïne remis à la justice.

27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)

Le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, commandant le Pôle Écoles Méditerranée (PEM), a fait reconnaître le capitaine de frégate Charles Lorieux comme nouveau commandant de l’École de Maistrance à Saint-Mandrier.

Après sa formation à l’École navale, le capitaine de frégate Lorieux a servi 14 années sur bâtiments de combat, principalement sur frégates anti sous-marines, en lien avec sa spécialité. Après cette séquence opérationnelle dans des responsabilités de conduite et de commandement, il a nourri sa passion pour la navigation au travers de fonctions d’expertise : professeur de navigation à l’École navale, puis référent de ce domaine pour la Force d’action navale. En parallèle, il a publié un Traité de Navigation aux éditions Fleurus-Vagnon. Montrant un intérêt croissant pour les ressources humaines, il s’y consacre à partir de 2017, exerçant des responsabilités de gestion, de cursus puis de formation en prenant la direction de l’antenne à Saint-Mandrier de l’École de maistrance qui devient l’École de maistrance à Saint-Mandrier, dont il assure désormais le commandement.

L’antenne de l’École de Maistrance de Saint-Mandrier implantée sur le site du PEM depuis 2019, qui dépendait jusqu’à présent de sa maison mère à Brest, devient au 1er août 2023, l’Ecole de maistrance à Saint-Mandrier, 5ème école du PEM. Elle conservera un lien de coordination étroit avec l’Ecole de maistrance à Brest pour assurer avec elle la formation initiale des officiers mariniers destinés à servir à bord des bâtiments de combat de la Marine nationale

1er août – Frégate multi-missions Provence

Le capitaine de vaisseau (CV) Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Lionel Siegfried comme commandant de l'équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Provence. Il succède au CV Michaël Vaxelaire.

Au cours des deux années de commandement du CV Vaxelaire, les 109 marins de l’équipage B de la FREMM Provence ont participé à plusieurs missions et exercices.  Créé en 2021 avec le passage de la Provence en double équipage, l’équipage B est formé pendant six mois au sein du groupe de transformation et de renfort (GTR) de Toulon. Après une première relève d’équipage en mars 2022, la Provence B suit un stage de mise en condition opérationnelle et obtient sa qualification opérationnelle. Sa première mission en Méditerranée orientale l’emmène à être intégrée au sein du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG 2) à l’été 2022. De novembre 2022 à mai 2023, la FREMM participe à la mission ANTARÈS au sein du groupe aéronaval et aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement se termine avec sa participation à l’exercice majeur interarmées et interalliés ORION.

Admise au service actif en 2016, la FREMM Provence est un bâtiment polyvalent offrant des capacités opérationnelles majeures. Elle bénéficie des dernières innovations technologiques et peut mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permettant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute intensité en haute mer ou dans la zone littorale. Basée à Toulon, elle est armée par un équipage de 109 marins, sa ville marraine Aix-en-Provence (13).

2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Le capitaine de vaisseau Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Hervé Nielly comme nouveau commandant de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit. Il succède au capitaine de frégate CF Jean-Bertrand Guyon.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Guyon, les 148 marins de la FLF Aconit ont participé à des missions de protection des approches maritimes en Méditerranée et de tenue d’alerte dans le contexte du conflit en Ukraine. Un arrêt technique intermédiaire conduit en 2022 a permis de redonner au bâtiment le potentiel nécessaire à un déploiement opérationnel en océan Indien. L’Aconit, à cette occasion, a été intégrée à plusieurs opérations et forces internationales dont l’opération AGENOR, assurant la sécurité du commerce maritime dans le détroit d’Ormuz et le golfe Arabo-persique. Le bâtiment est entré au bassin en 2023 pour entamer son programme de rénovation - mise à niveau (RMV), qui le dotera d’un nouveau système de combat et d’un sonar de coque. Par ailleurs, l’année 2023 a vu la commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette des forces navales françaises libres (FNFL) Aconit. Ce fait d’armes remarquable octroie aux marins le port des fourragères de l’ordre de la Libération et de la croix de guerre 39-45.

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type La Fayette de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, l’Aconit peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.  Basé à Toulon, l’Aconit mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3800 tonnes. Sa ville marraine est Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

21 juillet - Flottille 25F
26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge
26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville
27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)
1er août – Frégate multi-missions Provence
2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Source : Marine nationale


Prises de commandement semaine 31

publié le Mercredi 02 août 2023

Prises de commandement semaine 31

Prises de commandement semaine 31

© Marine nationale

Cette semaine 6 bâtiments, 1 flottille et 1 unité ont changé de commandant

21 juillet - Flottille 25F

Le 21 juillet, au groupement aéronautique militaire de Faa’a, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Peter Perus comme nouveau commandant de la Flottille 25F. Il succède ainsi au capitaine de corvette François-Xavier Lucereau.

La Flottille 25F met en œuvre 5 avions Falcon 200 Gardian entre sa base principale de Tahiti et son détachement de Nouvelle-Calédonie. Toute l’année, ses équipages assurent les missions d’action de l’Etat en mer à travers l’océan Pacifique. Sur chaque théâtre, 24h/24, un équipage est d’alerte « recherche et sauvetage ».

Affecté en Polynésie française en tant que commandant en second de la Flottille 25F, le CC Lucereau en prend le commandement en 2021. Sa flottille étant marquée par la culture de l’alerte, c’est ainsi que le jour même de sa prise de commandement, la 25F est engagée sur une opération de sauvetage au profit de l’équipage d’un navire de pêche échoué sur l’atoll d’Anuanurunga.

Ses deux années de commandement ont notamment été marquées par :

- le déploiement annuel d’un équipage et de son aéronef sur une base aérienne américaine au Japon au profit de la mission ECC/AETO, visant à faire appliquer les sanctions décidées par les Nations Unies envers la Corée du Nord dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire ;

- les opérations de surveillance maritime majeures de navires militaires étrangers transitant aux abords ou dans les ZEE polynésiennes et calédoniennes ;

- le changement du titulaire du contrat de maintenance du Falcon 200 Gardian ;

- les travaux préparatoires à l’accueil du Falcon 50M, successeur du Gardian.

Particulièrement engagée au profit des populations, ses équipages ont effectué une cinquantaine d’évacuations sanitaires (dont certaines pour des infections COVID) dans l’ensemble des archipels polynésiens mais également à Wallis & Futuna, au Vanuatu et en Australie.

La 25F a également participé aux missions d’aides internationales lors des catastrophes naturelles au Tonga en janvier 2022 et au Vanuatu en mars 2023, contribuant ainsi à la mise en sécurité et au secours des habitants.

Résolu à faire respecter le droit maritime et la souveraineté des espaces maritimes français, le CC Lucereau a coordonné ses équipages lors des actions de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives françaises mais également en coopération avec d’autres nations du Pacifique sous l’égide de la Forum Fisheries Agency.

Après plus de 21 années de service, le capitaine de corvette François-Xavier Lucereau quitte l’institution à l’issue de son commandement. Il totalise près de 6100 heures de vol (dont plus de 1800 sur Gardian), et 72 missions de guerre.

26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge

Le capitaine de vaisseau Jérôme Hallé, chef d’état-major de la force océanique stratégique à fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-François Mangin comme commandant du SNLE Le Terrible, équipage rouge.

Cette cérémonie marque le retour du sous-marin dans le cycle opérationnel après une période d’entretien majeur qui a duré plus de deux ans. Cet événement a permis de réunir l’association générale des anciens sous-mariniers (AGASM), une délégation du RICM, régiment jumelé, ainsi que des représentants du Loir et Cher (département parrain).

26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

Le capitaine de frégate Christophe Detoisien, chef de l’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest par intérim, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pierre Sithamma comme commandant de l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Il succède au capitaine de frégate Clément Hertz.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines).

Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par un équipage de 29 marins divisés en deux équipages se relayant tous les quatre mois.

Le Beautemps-Beaupré a mis en place en 2020 et 2021 deux nouveaux parrainages de classes de défense et de sécurité globales (CDSG) : le premier avec le collège Paul Landowski de Boulogne-Billancourt, dans le cadre des liens étroits qui unissent le bâtiment et sa ville marraine et le second avec le collège Georges Cabanis de Brive-la-Gaillarde, en parallèle du parrainage de la préparation militaire Marine (PMM) de cette ville.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain

Le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Stanislas Barbraud, commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain. Il succède au capitaine de corvette (CC) Grégoire Lainé.

Au cours des 24 mois de commandement du CC Lainé, les 24 marins du Champlain ont été déployés à six reprises. Ils ont ainsi conduit deux missions de ravitaillement des îles Eparses au profit des détachements de souveraineté basés sur place. Ils ont mené quatre opérations de surveillance de la zone sud océan Indien. Le Champlain a ainsi assuré le soutien des missions scientifiques sur l’atoll d’Aldabra (Seychelles), et sur le banc du Jaguar à Bassas da India et des patrouilles de police des pêches dans les différentes zones économiques exclusives (ZEE) françaises. Le BSAOM a poursuivi son déploiement en participant à un exercice interalliés CATEAU NOIR aux Seychelles et PHOENIX à Maurice de lutte contre les trafics illicites. En 2023, plusieurs officiers-élèves de la mission JEANNE D’ARC 2023 ont embarqué pour leur formation maritime. Une patrouille NARCOPS réalisée par les 24 marins de l’équipage A du Champlain a permis la saisie de 1 069kg d’héroïne sur un boutre sans pavillon.

Admis au service actif en 2017, le BSAOM Champlain est un bâtiment de soutien multi-missions basé à l’île de La Réunion et opérant dans la zone sud de l’océan Indien. Capable de répondre à une grande partie des besoins militaires et interministériels de la zone, il opère tout type de missions : ravitaillement logistique des bases militaires et scientifiques des îles Eparses, soutien aux territoires, lutte contre l’immigration clandestine, lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, anti-pollution, ou encore coopération avec les organismes de conservation de la biodiversité. Long de 65m, il est armé par deux équipages de 24 marins qui se succèdent tous les 4 mois. Troisième bâtiment de la classe « D’Entrecasteaux », il porte le nom du navigateur, explorateur et géographe français Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville

Le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Julien Durbise comme nouveau commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville. Il succède au capitaine de corvette Paquet.

Le commandement du CC Paquet a été marqué par un large spectre d’activités opérationnelles :  opération « RESILIENCE » avec le transport d’oxygène liquide depuis la Guyane à destination de la Martinique lors de l’épidémie de la COVID en 2021, exercices majeur dans la Caraïbe (DUNAS 2022 et 2023 et CARAIBES 2022). Il a également œuvré au lien Armée-jeunesse auprès des cadets de la défense. Le Dumont d’Urville, a parcouru plus de 27 500 nautiques, patrouillant entre La République Dominicaine, les Bahamas, les Etats-Unis, la Colombie, le Costa-Rica et le Mexique, valorisant l’action de la France auprès de ses partenaires, tout en saisissant 450 kg de cocaïne remis à la justice.

27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)

Le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, commandant le Pôle Écoles Méditerranée (PEM), a fait reconnaître le capitaine de frégate Charles Lorieux comme nouveau commandant de l’École de Maistrance à Saint-Mandrier.

Après sa formation à l’École navale, le capitaine de frégate Lorieux a servi 14 années sur bâtiments de combat, principalement sur frégates anti sous-marines, en lien avec sa spécialité. Après cette séquence opérationnelle dans des responsabilités de conduite et de commandement, il a nourri sa passion pour la navigation au travers de fonctions d’expertise : professeur de navigation à l’École navale, puis référent de ce domaine pour la Force d’action navale. En parallèle, il a publié un Traité de Navigation aux éditions Fleurus-Vagnon. Montrant un intérêt croissant pour les ressources humaines, il s’y consacre à partir de 2017, exerçant des responsabilités de gestion, de cursus puis de formation en prenant la direction de l’antenne à Saint-Mandrier de l’École de maistrance qui devient l’École de maistrance à Saint-Mandrier, dont il assure désormais le commandement.

L’antenne de l’École de Maistrance de Saint-Mandrier implantée sur le site du PEM depuis 2019, qui dépendait jusqu’à présent de sa maison mère à Brest, devient au 1er août 2023, l’Ecole de maistrance à Saint-Mandrier, 5ème école du PEM. Elle conservera un lien de coordination étroit avec l’Ecole de maistrance à Brest pour assurer avec elle la formation initiale des officiers mariniers destinés à servir à bord des bâtiments de combat de la Marine nationale

1er août – Frégate multi-missions Provence

Le capitaine de vaisseau (CV) Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Lionel Siegfried comme commandant de l'équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Provence. Il succède au CV Michaël Vaxelaire.

Au cours des deux années de commandement du CV Vaxelaire, les 109 marins de l’équipage B de la FREMM Provence ont participé à plusieurs missions et exercices.  Créé en 2021 avec le passage de la Provence en double équipage, l’équipage B est formé pendant six mois au sein du groupe de transformation et de renfort (GTR) de Toulon. Après une première relève d’équipage en mars 2022, la Provence B suit un stage de mise en condition opérationnelle et obtient sa qualification opérationnelle. Sa première mission en Méditerranée orientale l’emmène à être intégrée au sein du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG 2) à l’été 2022. De novembre 2022 à mai 2023, la FREMM participe à la mission ANTARÈS au sein du groupe aéronaval et aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement se termine avec sa participation à l’exercice majeur interarmées et interalliés ORION.

Admise au service actif en 2016, la FREMM Provence est un bâtiment polyvalent offrant des capacités opérationnelles majeures. Elle bénéficie des dernières innovations technologiques et peut mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permettant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute intensité en haute mer ou dans la zone littorale. Basée à Toulon, elle est armée par un équipage de 109 marins, sa ville marraine Aix-en-Provence (13).

2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Le capitaine de vaisseau Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Hervé Nielly comme nouveau commandant de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit. Il succède au capitaine de frégate CF Jean-Bertrand Guyon.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Guyon, les 148 marins de la FLF Aconit ont participé à des missions de protection des approches maritimes en Méditerranée et de tenue d’alerte dans le contexte du conflit en Ukraine. Un arrêt technique intermédiaire conduit en 2022 a permis de redonner au bâtiment le potentiel nécessaire à un déploiement opérationnel en océan Indien. L’Aconit, à cette occasion, a été intégrée à plusieurs opérations et forces internationales dont l’opération AGENOR, assurant la sécurité du commerce maritime dans le détroit d’Ormuz et le golfe Arabo-persique. Le bâtiment est entré au bassin en 2023 pour entamer son programme de rénovation - mise à niveau (RMV), qui le dotera d’un nouveau système de combat et d’un sonar de coque. Par ailleurs, l’année 2023 a vu la commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette des forces navales françaises libres (FNFL) Aconit. Ce fait d’armes remarquable octroie aux marins le port des fourragères de l’ordre de la Libération et de la croix de guerre 39-45.

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type La Fayette de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, l’Aconit peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.  Basé à Toulon, l’Aconit mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3800 tonnes. Sa ville marraine est Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

21 juillet - Flottille 25F
26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge
26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville
27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)
1er août – Frégate multi-missions Provence
2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Source : Marine nationale

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