CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval atteint sa pleine capacité opérationnelle

publié le Mercredi 09 février 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval atteint sa pleine capacité opérationnelle

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval atteint sa pleine capacité opérationnelle

© Marine nationale

Depuis son départ de Toulon le 1er février, l’ensemble des unités françaises et alliées du Groupe aéronaval (GAN), constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, s’est entraîné de façon intensive dans tous les domaines de lutte et champs de conflictualité.

Le contre-amiral Cluzel, commandant le GAN, a déclaré la pleine capacité opérationnelle de cette force aéromaritime internationale le 5 février 2022. Le déploiement CLEMENCEAU 22 se poursuit désormais dans le bassin méditerranéen où il contribue à la défense des intérêts français et européens.

Cette pleine capacité opérationnelle est confrontée à de nombreux exercices dits « du haut du spectre », conduits en force constituée. Dès les premiers jours, CLEMENCEAU 22 a été placé sous le signe de l’interopérabilité en intégrant de nombreux moyens alliés : un avion de patrouille maritime américain P8 et le destroyer américain USS Ross, la frégate grecque Adrias, la frégate espagnole Juan de Borbón, un détachement hélicoptère belge embarqué sur la frégate de défense aérienne Forbin ainsi que la frégate marocaine Sultan Moulay Ismail. Cette préparation a été marquée par l'opération à deux porte-avions (dual carrier operation) réalisée les 4 et 5 février avec le groupe aéronaval italien, formé autour du porte-aéronef Cavour.

L’ensemble des interactions conduites a permis de confirmer un haut niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et ses partenaires et d’attester de leur engagement commun pour la sécurisation du bassin méditerranéen.

Outre les interactions aériennes avec leurs alliés, les pilotes du groupe aérien embarqué ont enchaîné à un rythme soutenu le réentraînement à l’appontage de jour et de nuit ainsi que des vols d’entraînement dans différents domaines de lutte : tirs au canon, tirs de bombes sur cibles mouvantes, opération de sauvetage en milieu hostile - Combat recovery.

Ces cinq jours de montée en puissance ont été mis à profit par l’ensemble du GAN pour conduire des séquences de préparation opérationnelle dans différents domaines. De nombreuses actions ont été répétées afin d’être parfaitement maîtrisées : exercices de tirs contre des cibles en mer, de lutte anti-aérienne, anti-surface et anti-sous-marine, franchissement d’un détroit sous menace, ravitaillement à la mer, réactions face à une menace cyber et face à des attaques informationnelles…

Désormais paré au combat, le GAN poursuit son déploiement en direction de la Méditerranée orientale où il sera prochainement engagé dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR) qui apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. Le GAN assurera également une capacité autonome d’appréciation de situation pour la France dans l’ensemble du bassin méditerranéen et continuera de développer la coopération avec ses différents alliés et partenaires de la région.

Image retirée.

Sources : État-major des armées
Droits : EMA

Source : Marine nationale