Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

© Marine nationale

Depuis le 23 novembre, un avion de guet aérien avancé E-2C Hawkeye est déployé sur la base aérienne 104 aux Emirats arabes unis (EAU). Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense liant la France et les EAU. Il contribuera ainsi à l’appréciation de situation française dans la zone ainsi qu’à la sécurité régionale en coopération avec nos partenaires.

Le 26 novembre, la Frégate multi-missions Languedoc, trois Rafale de la base aérienne 104 ainsi que l’E-2C Hawkeye ont intégré le groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions Dwight D. Eisenhower. En ce sens, la France a concouru à la protection du Ike tout en renforçant sa capacité d’appréciation de situation et de maîtrise des espaces aéromaritimes dans le détroit d’Ormuz. Le Languedoc a par la suite accosté le même jour à Abou Dabi en vue de sa relève d’équipage.

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain
Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Source : Marine nationale


Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

© Marine nationale

Depuis le 23 novembre, un avion de guet aérien avancé E-2C Hawkeye est déployé sur la base aérienne 104 aux Emirats arabes unis (EAU). Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense liant la France et les EAU. Il contribuera ainsi à l’appréciation de situation française dans la zone ainsi qu’à la sécurité régionale en coopération avec nos partenaires.

Le 26 novembre, la Frégate multi-missions Languedoc, trois Rafale de la base aérienne 104 ainsi que l’E-2C Hawkeye ont intégré le groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions Dwight D. Eisenhower. En ce sens, la France a concouru à la protection du Ike tout en renforçant sa capacité d’appréciation de situation et de maîtrise des espaces aéromaritimes dans le détroit d’Ormuz. Le Languedoc a par la suite accosté le même jour à Abou Dabi en vue de sa relève d’équipage.

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain
Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Source : Marine nationale


Coopération franco-marocaine : la frégate la Fayette dans l’exercice CHEBEC

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Coopération franco-marocaine : la frégate la Fayette dans l’exercice CHEBEC

Coopération franco-marocaine : la frégate la Fayette dans l’exercice CHEBEC

© Marine nationale

Pour cette mission, la frégate Tarik Ben Ziyad, la frégate La Fayette ainsi que leurs hélicoptères vont approfondir leurs procédures et savoir-faire communs en matière de gestion de crise, de sécurité et de sûreté maritime. CHEBEC 23 s'inscrit dans la dynamique générale de coopération entre les forces navales marocaines et la Marine nationale française.

Aux termes d’un processus de planification à quai, de nombreux exercices opérationnels ont été conduits telles que des manœuvres de lutte sous la mer (LSM), de lutte anti-aérienne (LAA) et de lutte antisurface (LAS). Des plongées ont également eu lieu réunissant plongeurs démineurs français et commandos marocains.

Source : Marine nationale


FAPF - Coopération entre la flottille 25F et la frégate de surveillance Prairial

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Coopération entre la flottille 25F et la frégate de surveillance Prairial

Coopération entre la flottille 25F et la frégate de surveillance Prairial

© Marine nationale

L’exercice de défense aérienne ADEX, ou « Air Defense Exercice », a été réalisé conjointement entre le Gardian de la flottille 25F et le Prairial au large des côtes polynésiennes. Cet exercice a permis d’éprouver les capacités de la FS en matière de surveillance et défense aérienne, les scénarios allant de l'avion civil en perdition à un scénario d’interaction avec un aéronef hostile.

Le centre opérationnel de la frégate a ainsi parfait ses procédures en matière de détection d’aéronefs, de communication et d’avertissement jusqu’à l’ouverture fictive de feu sur une cible aérienne.

Les ADEX, régulièrement menés par le Gardian constituent des manœuvres indispensables au maintien des compétences des bâtiments de surface en matière de défense contre les menaces aériennes. Ces exercices rappellent l’engagement des armées pour la sécurité maritime et le droit de navigation.

Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.

Coopération entre la flottille 25F et la frégate de surveillance Prairial
Coopération entre la flottille 25F et la frégate de surveillance Prairial

Source : Marine nationale


Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

publié le Jeudi 30 novembre 2023

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

© Marine nationale

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a rejoint le 18 novembre 2023 son port-base de Brest après sept mois de déploiement en océan Indien et en Méditerranée.

 Inédit à plusieurs titres, ce périple de sept mois a vu le bateau opérer en zones Asie-Pacifique, océan Indien, Méditerranée et Atlantique.

Jamais depuis son admission au service actif en 2003, le BHO ne s’était rendu aussi loin, confirmant ainsi sa capacité à opérer loin, longtemps et sur toutes les mers du monde. Pendant toute la durée de son déploiement il a embarqué les hydrographes du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), plus ancien service hydrographique au monde qui a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.

En décembre 2003, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré était admis au service actif.

Sa principale mission est d’embarquer des détachements du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) pour améliorer la connaissance de l’environnement dans les zones maritimes d’intérêt. Le BHO opère, entre autres, dans les zones à risques, là où l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et les flottes hydrographiques civiles ne peuvent pas être déployées.

Travaux hydrographiques et océanographiques dans de nombreuses contrées, réactions à des attaques de pirates, recherches d’épave ou de boîtes noires… en seulement 20 ans le BHO cumule déjà plus de 4 200 jours de mer.  Du Grand Nord jusqu’au détroit de Malacca, en passant par le Sud de l’océan Indien et la Méditerranée, telles sont, à ce jour, les zones couvertes par le BHO. Unité militaire déployée en précurseur sur les théâtres d’opérations pour « éclairer » nos forces aéromaritimes, le BHO illustre parfaitement le principe de « gagner la guerre avant la guerre ».

Pour commémorer les 20 ans de vie du bâtiment, les deux équipages ont conjointement organisé le 27 novembre une journée anniversaire à Brest. Outre le contre-amiral Arnoux (adjoint organique à Brest pour la Force d’action navale), étaient présents les anciens commandants du bâtiment, les anciens directeurs du groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) ainsi qu’une importante délégation de Boulogne-Billancourt (ville marraine du BHO) dont le maire, M. Pierre-Christophe Baguet. Au programme, sortie à la mer en rade pour démontrer les capacités scientifiques du bâtiment suivie d’une conférence historique à la préfecture maritime sur la vie de Charles-François Beautemps-Beaupré. Cette conférence était donnée par M. Chapuis, historien, dont les travaux éminents ont essentiellement porté sur celui que l’on appelle le « père de l’hydrographie moderne ».

La présence du maire de Boulogne-Billancourt et d’une délégation du collège Landowski a été l’occasion de renouveler la convention qui lie la classe de défense du collège et le BHO. La ville de Boulogne a ensuite offert aux équipages une maquette du bateau. En retour, les équipages A et B et le Shom ont offert à la ville une carte du début du XIXème siècle de la pointe bretonne, ornée d’une aquarelle du bateau peinte par un marin du bord.

20 ans déjà ! Le BHO entamait dès le lendemain matin un arrêt technique destiné à redonner du potentiel à ses installations, fortement sollicitées par 210 jours de mer par an. Rendez-vous dans cinq ans pour son quart de siècle !

Elément incontournable de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » la connaissance hydrographique et océanographique concourt à garantir aux forces une description exhaustive des fonds marins et de la colonne d’eau. Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique armé par un équipage d’une trentaine de marins, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers. Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

Source : Marine nationale


Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

publié le Jeudi 30 novembre 2023

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

© Marine nationale

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a rejoint le 18 novembre 2023 son port-base de Brest après sept mois de déploiement en océan Indien et en Méditerranée.

 Inédit à plusieurs titres, ce périple de sept mois a vu le bateau opérer en zones Asie-Pacifique, océan Indien, Méditerranée et Atlantique.

Jamais depuis son admission au service actif en 2003, le BHO ne s’était rendu aussi loin, confirmant ainsi sa capacité à opérer loin, longtemps et sur toutes les mers du monde. Pendant toute la durée de son déploiement il a embarqué les hydrographes du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), plus ancien service hydrographique au monde qui a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.

En décembre 2003, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré était admis au service actif.

Sa principale mission est d’embarquer des détachements du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) pour améliorer la connaissance de l’environnement dans les zones maritimes d’intérêt. Le BHO opère, entre autres, dans les zones à risques, là où l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et les flottes hydrographiques civiles ne peuvent pas être déployées.

Travaux hydrographiques et océanographiques dans de nombreuses contrées, réactions à des attaques de pirates, recherches d’épave ou de boîtes noires… en seulement 20 ans le BHO cumule déjà plus de 4 200 jours de mer.  Du Grand Nord jusqu’au détroit de Malacca, en passant par le Sud de l’océan Indien et la Méditerranée, telles sont, à ce jour, les zones couvertes par le BHO. Unité militaire déployée en précurseur sur les théâtres d’opérations pour « éclairer » nos forces aéromaritimes, le BHO illustre parfaitement le principe de « gagner la guerre avant la guerre ».

Pour commémorer les 20 ans de vie du bâtiment, les deux équipages ont conjointement organisé le 27 novembre une journée anniversaire à Brest. Outre le contre-amiral Arnoux (adjoint organique à Brest pour la Force d’action navale), étaient présents les anciens commandants du bâtiment, les anciens directeurs du groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) ainsi qu’une importante délégation de Boulogne-Billancourt (ville marraine du BHO) dont le maire, M. Pierre-Christophe Baguet. Au programme, sortie à la mer en rade pour démontrer les capacités scientifiques du bâtiment suivie d’une conférence historique à la préfecture maritime sur la vie de Charles-François Beautemps-Beaupré. Cette conférence était donnée par M. Chapuis, historien, dont les travaux éminents ont essentiellement porté sur celui que l’on appelle le « père de l’hydrographie moderne ».

La présence du maire de Boulogne-Billancourt et d’une délégation du collège Landowski a été l’occasion de renouveler la convention qui lie la classe de défense du collège et le BHO. La ville de Boulogne a ensuite offert aux équipages une maquette du bateau. En retour, les équipages A et B et le Shom ont offert à la ville une carte du début du XIXème siècle de la pointe bretonne, ornée d’une aquarelle du bateau peinte par un marin du bord.

20 ans déjà ! Le BHO entamait dès le lendemain matin un arrêt technique destiné à redonner du potentiel à ses installations, fortement sollicitées par 210 jours de mer par an. Rendez-vous dans cinq ans pour son quart de siècle !

Elément incontournable de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » la connaissance hydrographique et océanographique concourt à garantir aux forces une description exhaustive des fonds marins et de la colonne d’eau. Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique armé par un équipage d’une trentaine de marins, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers. Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

Source : Marine nationale


L’Astrolabe de retour en Antarctique

publié le Mercredi 29 novembre 2023

L’Astrolabe de retour en Antarctique

L’Astrolabe de retour en Antarctique

© Marine nationale

Parti de La Réunion le 18 octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a fait escale à Hobart en Tasmanie pour embarquer le carburant, le matériel, les vivres et les passagers à destination de la station scientifique de Dumont d’Urville (DDU) en terre Adélie et ainsi donner le coup d’envoi de sa mission annuelle de soutien à la logistique Antarctique (MSLA) gérée par l’Institut polaire français.

 

L’Astrolabe a appareillé pour le grand Sud le 9 novembre, en sachant que cette première rotation allait être riche en glace. Et les prévisions, déterminées par images satellitaires, ne se sont pas trompées. En effet, après 4 jours de mer et le franchissement des mythiques 50ème « Hurlants » et 60ème « Mugissants », L’Astrolabe est arrivé aux abords du « pack ». Deux jours ont été nécessaires au brise-glace pour franchir ces immenses morceaux de banquise disloquée ayant dérivés sous l’effet des vents et des courants.

 

Au matin du 15 novembre, le continent Antarctique et la station de Dumont d’Urville se découvrent à l’horizon. Toutefois, le bâtiment est séparé de cette dernière par plus de 16 nautiques d’une épaisse banquise. Le débarquement des passagers et le déchargement des premières tonnes de fret est alors réalisé par deux hélicoptères présents à bord depuis Hobart et entreposés dans la cale.

 

Lorsque la météo le permet, les journées sont alors rythmées par les norias d’hélicoptères afin de poursuivre le déchargement du fret. Mais dès que le vent se lève, L’Astrolabe conduit des manœuvres de « ramming » c’est-à-dire de pilonnage de la banquise afin de se rapprocher au maximum de DDU. Cette opération délicate est suivie de près par le pilote des glaces, officier de marine ayant embarqué durant l’escale de Hobart.

 

Le 21 novembre, après deux jours de « ramming », le mythique brise-glace n’est plus qu’à 6 nautiques de DDU. Le déchargement peut alors s’accélérer. Il s’effectue une nouvelle fois grâce aux hélicoptères mais également, compte tenu de la faible distance de la base, par des « caravanes ». Ces convois, mis en place par l’Institut polaire français (IPEV), sont composés d’une dameuse et de traineaux qui peuvent transporter plusieurs conteneurs.

 

La météo étant plus clémente, l’équipage a également réalisé une manœuvre d’amarrage sur la banquise afin de se réapproprier cette compétence originale et unique dans la Marine nationale, mais également afin de faciliter le déchargement du matériel sur les « caravanes ».

 

Enfin, et malgré une activité dense, cette première rotation a permis aux marins de l’équipage A de L’Astrolabe de poser le pied sur la banquise et de découvrir l’incroyable faune de cette région du bout du monde.

 

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe est un brise-glace (catégorie IB5), fruit d’un consortium Marine nationale – Institut polaire français – TAAF. Construit en 2017, le navire de 4000 tonnes, s’appuie sur deux équipages d’une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l’océan Indien, particulièrement dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

  

L’Astrolabe de retour en Antarctique
L’Astrolabe de retour en Antarctique

Source : Marine nationale


L’Astrolabe de retour en Antarctique

publié le Mercredi 29 novembre 2023

L’Astrolabe de retour en Antarctique

L’Astrolabe de retour en Antarctique

© Marine nationale

Parti de La Réunion le 18 octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a fait escale à Hobart en Tasmanie pour embarquer le carburant, le matériel, les vivres et les passagers à destination de la station scientifique de Dumont d’Urville (DDU) en terre Adélie et ainsi donner le coup d’envoi de sa mission annuelle de soutien à la logistique Antarctique (MSLA) gérée par l’Institut polaire français.

 

L’Astrolabe a appareillé pour le grand Sud le 9 novembre, en sachant que cette première rotation allait être riche en glace. Et les prévisions, déterminées par images satellitaires, ne se sont pas trompées. En effet, après 4 jours de mer et le franchissement des mythiques 50ème « Hurlants » et 60ème « Mugissants », L’Astrolabe est arrivé aux abords du « pack ». Deux jours ont été nécessaires au brise-glace pour franchir ces immenses morceaux de banquise disloquée ayant dérivés sous l’effet des vents et des courants.

 

Au matin du 15 novembre, le continent Antarctique et la station de Dumont d’Urville se découvrent à l’horizon. Toutefois, le bâtiment est séparé de cette dernière par plus de 16 nautiques d’une épaisse banquise. Le débarquement des passagers et le déchargement des premières tonnes de fret est alors réalisé par deux hélicoptères présents à bord depuis Hobart et entreposés dans la cale.

 

Lorsque la météo le permet, les journées sont alors rythmées par les norias d’hélicoptères afin de poursuivre le déchargement du fret. Mais dès que le vent se lève, L’Astrolabe conduit des manœuvres de « ramming » c’est-à-dire de pilonnage de la banquise afin de se rapprocher au maximum de DDU. Cette opération délicate est suivie de près par le pilote des glaces, officier de marine ayant embarqué durant l’escale de Hobart.

 

Le 21 novembre, après deux jours de « ramming », le mythique brise-glace n’est plus qu’à 6 nautiques de DDU. Le déchargement peut alors s’accélérer. Il s’effectue une nouvelle fois grâce aux hélicoptères mais également, compte tenu de la faible distance de la base, par des « caravanes ». Ces convois, mis en place par l’Institut polaire français (IPEV), sont composés d’une dameuse et de traineaux qui peuvent transporter plusieurs conteneurs.

 

La météo étant plus clémente, l’équipage a également réalisé une manœuvre d’amarrage sur la banquise afin de se réapproprier cette compétence originale et unique dans la Marine nationale, mais également afin de faciliter le déchargement du matériel sur les « caravanes ».

 

Enfin, et malgré une activité dense, cette première rotation a permis aux marins de l’équipage A de L’Astrolabe de poser le pied sur la banquise et de découvrir l’incroyable faune de cette région du bout du monde.

 

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe est un brise-glace (catégorie IB5), fruit d’un consortium Marine nationale – Institut polaire français – TAAF. Construit en 2017, le navire de 4000 tonnes, s’appuie sur deux équipages d’une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l’océan Indien, particulièrement dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

  

L’Astrolabe de retour en Antarctique
L’Astrolabe de retour en Antarctique

Source : Marine nationale


Le Pluvier A en mission de police des pêches

publié le Jeudi 12 octobre 2023

Le Pluvier A en mission de police des pêches

Le Pluvier A en mission de police des pêches

© Marine nationale

Du 23 septembre au 1er octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur de service public (PSP) Pluvier a conduit une mission de police des pêches sous le contrôle opérationnel de CECLANT, avec l’appui du centre national de surveillance des pêches (CNSP).

C’est le long des Côtes d’Armor que le Pluvier a pu affirmer la présence étatique auprès des pêcheurs. Avec un bilan de 11 navires - chalutiers comme coquillers – contrôlés en 6 jours, le Pluvier a rempli sa mission de police des pêches, avant d’effectuer une relâche dans la cité corsaire de St Malo.

 Les missions de police des pêches contribuent à la protection des ressources halieutiques et des intérêts économiques. Elles permettent d’empêcher et de sanctionner toute activité de pêche illicite ou non réglementée à l’échelle européenne ou nationale. Le Pluvier a ainsi été garant du respect des règlementations en vigueur et a eu un rôle de dissuasion de par sa présence affirmée dans les différentes zones de pêche.

 Avec un rythme de deux à trois contrôles par jour, le CNSP a pu compter sur la rigueur du Pluvier pour mener à bien sa mission, à quelques jours de l’ouverture de la saison de pêche à la coquille St Jacques.

Source : Marine nationale


Le Pluvier A en mission de police des pêches

publié le Jeudi 12 octobre 2023

Le Pluvier A en mission de police des pêches

Le Pluvier A en mission de police des pêches

© Marine nationale

Du 23 septembre au 1er octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur de service public (PSP) Pluvier a conduit une mission de police des pêches sous le contrôle opérationnel de CECLANT, avec l’appui du centre national de surveillance des pêches (CNSP).

C’est le long des Côtes d’Armor que le Pluvier a pu affirmer la présence étatique auprès des pêcheurs. Avec un bilan de 11 navires - chalutiers comme coquillers – contrôlés en 6 jours, le Pluvier a rempli sa mission de police des pêches, avant d’effectuer une relâche dans la cité corsaire de St Malo.

 Les missions de police des pêches contribuent à la protection des ressources halieutiques et des intérêts économiques. Elles permettent d’empêcher et de sanctionner toute activité de pêche illicite ou non réglementée à l’échelle européenne ou nationale. Le Pluvier a ainsi été garant du respect des règlementations en vigueur et a eu un rôle de dissuasion de par sa présence affirmée dans les différentes zones de pêche.

 Avec un rythme de deux à trois contrôles par jour, le CNSP a pu compter sur la rigueur du Pluvier pour mener à bien sa mission, à quelques jours de l’ouverture de la saison de pêche à la coquille St Jacques.

Source : Marine nationale

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