ORION – Exercice d’aérolargage avec les forces spéciales de la Marine nationale

publié le Mercredi 22 février 2023

ORION – Exercice d’aérolargage avec les forces spéciales de la Marine nationale

ORION – Exercice d’aérolargage avec les forces spéciales de la Marine nationale

© Marine nationale

Le 18 février 2023, au large de Toulon, dans le cadre de la montée en puissance des moyens navals en vue de l’exercice ORION 23, la frégate type La Fayette (FLF) Courbet a recueilli par aérolargage à la mer une force commando.

Largués depuis un C-130 de l’armée de l’Air et de l’Espace, 21 commandos Marine, 4 embarcations légères « Futura » ainsi que des caisses de matériel nécessaire à leurs opérations ont rallié le Courbet. Le bâtiment avait appareillé la veille avec à son bord deux embarcations de transport rapide pour commandos (ETRACO) et un détachement du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD MED) spécialisé dans la recherche de mines par petits fonds.

L’aérolargage à la mer, ou « tarpon », est une action opérationnelle technique, illustrant un savoir-faire de pointe partagé entre les commandos Marine et, sur cet exercice, l’armée de l’Air et de l’Espace. Cette action permet la projection d’un détachement de forces spéciales de la Marine sur toutes les mers du globe où patrouille un navire de guerre battant pavillon français. Le tarpon constitue une solution réactive à un besoin opérationnel urgent. Il s’inscrit au cœur de la montée en puissance en vue de l’exercice ORION 23, dans la préparation de la composante navale : la FLF Courbet est ainsi en mesure de projeter les commandos Marine depuis la mer, au profit des opérations navales menées dans l’exercice.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

Source : Marine nationale