Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

publié le Jeudi 30 Septembre 2021

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

© Marine nationale

Dans le cadre de la semaine européenne du développement, la base navale de Papeete a organisé une journée « rade propre ». Après plusieurs séances de plongée nécessaire à la collecte des déchets sous-marins, ce sont environ 3 tonnes de  déchets divers (ferrailles, pneumatiques, bouteilles plastiques, verre, bâches, etc.), pour un volume total de 8 m3 , qui ont été sorties de l’eau à la force des bras (et des palmes) le 20 septembre. 

Cette opération a mobilisé 5 plongeurs de la base navale de Papeete et 2 plongeurs de l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville. Exerçant un autre métier au sein de la base navale ou à bord du Bougainville, les plongeurs se sont particulièrement investis dans cette action qui venait s’ajouter à leur charge de travail quotidienne.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

La collecte de ces déchets s’est appuyée sur une étude environnementale des fonds marins de la base navale, réalisée dans le cadre du programme de construction d’un nouveau quai pour l’accueil des futurs patrouilleurs outre-mer. Cette étude a révélé l’extraordinaire richesse de la flore et de la faune sous-marine de la base navale, avec en particulier des massifs coralliens en excellente santé, fait rare dans une zone industrialo-portuaire très fréquentée. Elle a également permis de réaliser une cartographie précise des macros-déchets encombrants les fonds, pour certains manifestement présents depuis plusieurs décennies, cartographie qui a permis d’optimiser l’emploi des plongeurs.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

La technique mise en œuvre pour collecter les déchets de façon optimale a consisté à disposer sur les fonds, à des endroits judicieusement choisis, d’énormes sacs, les « big bags »1. Une fois plein, chaque sac est remonté à la surface à l’aide d’une « vache » (sorte de bouée de relevage, gonflée grâce à l’air comprimé issu des bouteilles des plongeurs), puis est sortie de l’eau grâce à une potence disposée sur le quai.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

Cette opération a été complétée par une matinée « base navale propre » le 23 septembre. Pendant cette opération, c’est une soixantaine de volontaires de la base navale et du service de soutien de la flotte de Papeete qui ont ratissé les moindres recoins de la partie terrestre de la base, sur les deux zones géographiques qui composent cette emprise. Au total, ce sont plus de 6 m3 de déchets qui ont été récoltés puis évacués. Au-delà de la protection de l’environnement et du cadre de vie des personnels, la base navale se veut offrir une image conforme à celle associée à la « perle du Pacifique » et des 5 archipels qui la composent.

(1)    Un « big bag » est un sac en tissu tressé ultra résistant doté de 4 anses, d’un volume d’environ 1 m3, pouvant être déplacé par une grue.

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. 

Source : Marine nationale