Cols bleus 3109 : le Renseignement à la Une !

publié le Mardi 03 janvier 2023

 Cols bleus 3109 : le Renseignement à la Une !

Cols bleus 3109 : le Renseignement à la Une !

© Marine nationale

Connaître et comprendre pour anticiper, prendre des décisions et agir : le renseignement est un instrument majeur de souveraineté dans le domaine militaire et décisionnel. Cols bleus y consacre un dossier spécial en textes, images et témoignages.

Parce que le renseignement est la base de toute planification et conduite des opérations, parce qu’il est l’affaire de tous, Cols bleus décrypte et donne à comprendre de l’intérieur le renseignement militaire et d’intérêt maritime. Organisation, moyens, apport aux opérations et métiers… Trente ans après la création de la DRM, chef de file de la fonction interarmées du renseignement, découvrez une (r)évolution en marche, la relation fondamentale entre la Marine et la DRM et le rôle majeur des marins. Avec en ouverture, un récit inédit. Autre inédit : une interview exclusive entre l’amiral Pierre Vandier, chef d’état major de la Marine (CEMM) et le général Langlade de Montgros, directeur du renseignement militaire (DRM) qui livrent leur vision sur cette fonction stratégique.

La rédaction vous propose également une immersion au cœur de la très exigeante formation des nageurs de combat et un retour sur les 60 ans de la mythique Alouette III qui prend une retraite bien méritée. Des missions de soutien à la lutte anti-sous-marine, en passant par le sauvetage en mer et des interventions d’exception, les 49 Alouette III de la Marine auront tout connu au gré de leurs embarquements sur toutes les mers du monde.  

Dans ses pages RH, la Marine renouvelle son engagement dans la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles. Elle met enfin en lumière l’importance de savoir récompenser des marins qui, au quotidien, accomplissent des actes extraordinaires.

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Source : Marine nationale


Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

publié le Vendredi 14 octobre 2022

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

© Marine nationale

Il y a 81 ans, le Rubis, sous-marin appartenant aux FNFL était décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle.

 « Bâtiment qui n'a pas cessé une seule heure de servir la France dans la guerre depuis le début des hostilités et dont l'état-major et l'équipage ont fait preuve des plus belles qualités guerrières en accomplissant de nombreuses et périlleuses missions dans les eaux ennemies. A infligé aux transports maritimes allemands des pertes sévères. Très sérieusement endommagé au cours d'une attaque, a réussi à regagner sa base au prix d'efforts inouïs du personnel en traversant un champ de mines très dangereux ».

C’est par cette citation que le général de Gaulle décore de la Croix de la Libération le sous-marin Rubis le 14 octobre 1941.

Cette décoration fait suite au fait d’armes réalisé par ce sous-marin mouilleur de mines au cours de sa dixième patrouille du 14 au 25 août 1941.

Elle rappelle aussi l’engagement de la première heure du sous-marin auprès des Forces Navales Françaises Libres (FNFL).

Le sous-marin Rubis devait miner les accès nord et sud d’Egersund en Norvège. A l’issue du second mouillage de 18 mines, le Rubis aperçoit un convoi et décide de l’attaquer à la torpille. Le bâtiment de tête, un cargo de 4000 tonnes n’est qu’à 300 m lorsqu’il est touché par une des torpilles. Le Rubis se pose sur le fond à 45 m et fait le mort. Malheureusement, les explosions du cargo très proche provoquent une voie d’eau au panneau avant et endommagent la batterie principale dont l’acide commence à fuir dans le bord. Le sous-marin réussit à faire surface au cours de la nuit mais les vapeurs d’acide et la fumée sont telles que la totalité de l’équipage se réfugie sur l’abri de navigation et le pont. Seuls les électriciens descendent avec des masques à gaz pour essayer de réparer la batterie.

Grâce à une réparation de fortune, le Rubis réussit à fait route vers Dundee à faible vitesse. Guidé par 3 avions anglais, il traversera un champ de mines allemands avant d’être pris en charge par une escorte composée d’un croiseur, trois destroyers, deux chalutiers et un remorqueur.

Lorsqu’il accoste à Dundee le 25 août, il compte une nouvelle victime à son tableau de chasse : un chasseur de sous-marin allemand ayant sauté sur une de ses mines mouillées en Norvège.

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération
 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Source : Marine nationale


Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

publié le Vendredi 14 octobre 2022

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

© Marine nationale

Il y a 81 ans, le Rubis, sous-marin appartenant aux FNFL était décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle.

 « Bâtiment qui n'a pas cessé une seule heure de servir la France dans la guerre depuis le début des hostilités et dont l'état-major et l'équipage ont fait preuve des plus belles qualités guerrières en accomplissant de nombreuses et périlleuses missions dans les eaux ennemies. A infligé aux transports maritimes allemands des pertes sévères. Très sérieusement endommagé au cours d'une attaque, a réussi à regagner sa base au prix d'efforts inouïs du personnel en traversant un champ de mines très dangereux ».

C’est par cette citation que le général de Gaulle décore de la Croix de la Libération le sous-marin Rubis le 14 octobre 1941.

Cette décoration fait suite au fait d’armes réalisé par ce sous-marin mouilleur de mines au cours de sa dixième patrouille du 14 au 25 août 1941.

Elle rappelle aussi l’engagement de la première heure du sous-marin auprès des Forces Navales Françaises Libres (FNFL).

Le sous-marin Rubis devait miner les accès nord et sud d’Egersund en Norvège. A l’issue du second mouillage de 18 mines, le Rubis aperçoit un convoi et décide de l’attaquer à la torpille. Le bâtiment de tête, un cargo de 4000 tonnes n’est qu’à 300 m lorsqu’il est touché par une des torpilles. Le Rubis se pose sur le fond à 45 m et fait le mort. Malheureusement, les explosions du cargo très proche provoquent une voie d’eau au panneau avant et endommagent la batterie principale dont l’acide commence à fuir dans le bord. Le sous-marin réussit à faire surface au cours de la nuit mais les vapeurs d’acide et la fumée sont telles que la totalité de l’équipage se réfugie sur l’abri de navigation et le pont. Seuls les électriciens descendent avec des masques à gaz pour essayer de réparer la batterie.

Grâce à une réparation de fortune, le Rubis réussit à fait route vers Dundee à faible vitesse. Guidé par 3 avions anglais, il traversera un champ de mines allemands avant d’être pris en charge par une escorte composée d’un croiseur, trois destroyers, deux chalutiers et un remorqueur.

Lorsqu’il accoste à Dundee le 25 août, il compte une nouvelle victime à son tableau de chasse : un chasseur de sous-marin allemand ayant sauté sur une de ses mines mouillées en Norvège.

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération
 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Source : Marine nationale


Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

publié le Vendredi 14 octobre 2022

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

© Marine nationale

Il y a 81 ans, le Rubis, sous-marin appartenant aux FNFL était décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle.

 « Bâtiment qui n'a pas cessé une seule heure de servir la France dans la guerre depuis le début des hostilités et dont l'état-major et l'équipage ont fait preuve des plus belles qualités guerrières en accomplissant de nombreuses et périlleuses missions dans les eaux ennemies. A infligé aux transports maritimes allemands des pertes sévères. Très sérieusement endommagé au cours d'une attaque, a réussi à regagner sa base au prix d'efforts inouïs du personnel en traversant un champ de mines très dangereux ».

C’est par cette citation que le général de Gaulle décore de la Croix de la Libération le sous-marin Rubis le 14 octobre 1941.

Cette décoration fait suite au fait d’armes réalisé par ce sous-marin mouilleur de mines au cours de sa dixième patrouille du 14 au 25 août 1941.

Elle rappelle aussi l’engagement de la première heure du sous-marin auprès des Forces Navales Françaises Libres (FNFL).

Le sous-marin Rubis devait miner les accès nord et sud d’Egersund en Norvège. A l’issue du second mouillage de 18 mines, le Rubis aperçoit un convoi et décide de l’attaquer à la torpille. Le bâtiment de tête, un cargo de 4000 tonnes n’est qu’à 300 m lorsqu’il est touché par une des torpilles. Le Rubis se pose sur le fond à 45 m et fait le mort. Malheureusement, les explosions du cargo très proche provoquent une voie d’eau au panneau avant et endommagent la batterie principale dont l’acide commence à fuir dans le bord. Le sous-marin réussit à faire surface au cours de la nuit mais les vapeurs d’acide et la fumée sont telles que la totalité de l’équipage se réfugie sur l’abri de navigation et le pont. Seuls les électriciens descendent avec des masques à gaz pour essayer de réparer la batterie.

Grâce à une réparation de fortune, le Rubis réussit à fait route vers Dundee à faible vitesse. Guidé par 3 avions anglais, il traversera un champ de mines allemands avant d’être pris en charge par une escorte composée d’un croiseur, trois destroyers, deux chalutiers et un remorqueur.

Lorsqu’il accoste à Dundee le 25 août, il compte une nouvelle victime à son tableau de chasse : un chasseur de sous-marin allemand ayant sauté sur une de ses mines mouillées en Norvège.

 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération
 Histoire : Le Rubis décoré de la Croix de la Libération

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale

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