Mission Jeanne d’Arc 24 : Le ravitaillement offshore civil, un défi dans la formation des officiers-élèves

publié le Jeudi 14 mars 2024

Mission Jeanne d’Arc 24 : Le ravitaillement offshore civil, un défi dans la formation des officiers-élèves

Mission Jeanne d’Arc 24 : Le ravitaillement offshore civil, un défi dans la formation des officiers-élèves

© Marine nationale

Partis de Toulon le 19 février 2024, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et la frégate type Lafayette (FLF) Guépratte poursuivent leur déploiement dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2024. Après une traversée de l’Atlantique marquée par la saisie de près de 900 kg de cocaïne, le groupe Jeanne d’Arc a effectué une manœuvre de ravitaillement offshore en pleine mer avec le ravitailleur civil Scot Munschen, lui permettant ainsi d’avoir une pleine capacité opérationnelle afin d’assurer les missions qui lui sont confiées avant son escale à Fort de France.

Cette opération particulièrement délicate en raison des caractéristiques du Tonnerre nécessite des conditions météorologiques et de mer favorables, de s’éloigner du trafic commercial, afin que ces manœuvres puissent se dérouler en toute sécurité. Réalisées grâce au système d’autoposition du porte-hélicoptères, ces manœuvres nécessitent que les deux bâtiments soient bord à bord, couplés l’un à l’autre par le biais de lignes de passage.

Si cette opération n’est pas une première pour le Tonnerre qui l’avait déjà réalisée avec le ravitailleur civil Prisma, le ravitaillement offshore, souvent utilisé lors des missions dans le golfe de Guinée, nécessite une extrême précision dans la manœuvre et une parfaite coordination de la part des deux bâtiments afin d’éviter tout risque d’abordage. Le transfert de carburant, avoisinant les 600 m3, s’opère ensuite au travers de manches passant par la porte de bordée du PHA.

Cette activité a également constitué, pour le PHA, une occasion de poursuivre la formation des officiers-élèves puisque durant toute l’opération, un officier-élève était à la manœuvre accompagné d’un instructeur. Cela concrétise leur formation maritime et les nombreuses préparations au ravitaillement à la mer qu’ils ont pu faire durant la traversée de l’Atlantique.

Cette capacité à ravitailler en opération selon différentes configurations, à la fois militaire grâce aux bâtiments ravitailleurs de force (BRF) français et étrangers mais également civiles, permet à la Marine nationale de durer lors de ses déploiements sur les différentes mers du monde.

Mission Jeanne d’Arc 24 : Le ravitaillement offshore civil, un défi dans la formation des officiers-élèves

Source : Marine nationale


Mission Jeanne d’Arc : Délivrance de fret humanitaire à Mindelo

publié le Vendredi 08 mars 2024

Mission Jeanne d’Arc : Délivrance de fret humanitaire à Mindelo

Mission Jeanne d’Arc : Délivrance de fret humanitaire à Mindelo

© Marine nationale

Lors de l’escale du groupe Jeanne d’Arc à Mindelo, trois officiers-élèves ont délivré, avec la présidente de l’association Marine Partage, du fret humanitaire à l’association locale Caritas Diocesana de Mindelo.

La palette préparée en amont contenait des vêtements pour enfants, du matériel scolaire et des jouets. Un moment fort et riche en émotions pour l’ensemble des acteurs présents.

L’association Marine partage est une association (loi 1901) à but humanitaire créée en 2001 par les élèves de l’École navale. Elle s’est donnée pour mission d’apporter un soutien matériel aux enfants des pays dans lesquels fait escale le groupe Jeanne d’Arc.

A cet effet, tous les ans, les élèves de première et deuxième année de l’École navale organisent une collecte de dons (jouets, livres, vêtements, fournitures scolaires, peluches ...) auprès des écoles et commerces de la presqu’île de Crozon. Le fret est ensuite confié aux élèves de troisième année, embarquant pour leur mission Jeanne d’Arc. Les escales sont ainsi autant d’occasions pour eux d’apporter une aide concrète aux enfants des populations locales, grâce aux partenariats noués avec les associations des zones traversées.

L’association Caritas Diocesana de Mindelo est une organisation d'action sociale de l'Église catholique Cap-verdienne.  Elle travaille au profit des familles les plus vulnérables et œuvre pour le développement de la communauté. Sa zone d'activité couvre l'ensemble de la population du diocèse de Mindelo, qui s’étend sur les différentes îles du Barlavento (São Vicente, Santo Antão, São Nicolau, Boa Vista et Sal).

 

Source : Marine nationale


Visite officielle de l’ambassadrice de France au Cap-Vert

publié le Jeudi 07 mars 2024

Visite officielle de l’ambassadrice de France au Cap-Vert

Visite officielle de l’ambassadrice de France au Cap-Vert

© Marine nationale

Dans le cadre de l’escale du groupe Jeanne d’Arc à Mindelo au Cap-Vert, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) a accueilli la visite officielle de Madame Catherine Mancip, ambassadrice de France au Cap-Vert.

A son arrivée à bord, les honneurs lui ont été rendus par la garde d’honneur du bâtiment, selon la tradition. Elle a ensuite accueilli le commandant des garde-côtes cap-verdiens aux côtés du capitaine de vaisseau Adrien Schaar, commandant du groupe Jeanne d’Arc 24, avant de participer à un déjeuner officiel en présence du consul honoraire de France à Mindelo, des membres de l’état-major du PHA et du capitaine de frégate Pierre Montanié, commandant de la FLF.

Les officiers-élèves ont ensuite assisté à la conférence donnée par Madame l’ambassadeur portant sur les relations franco-capverdiennes. Une occasion pour les jeunes officiers d’en connaître davantage sur les liens de coopération et sur les intérêts stratégiques qui unissent la France avec les pays riverains du golfe de Guinée.

De son côté, Madame l’ambassadeur a pu apprécier les capacités opérationnelles du bâtiment et échanger avec les différents détachements embarqués pour la mission (GTE, S/GAM, 34F, FLOPHIB) au cours d’une visite.

Cette visite illustre les enjeux diplomatiques et de coopération que soutient la mission Jeanne d’Arc, outre sa mission de formation des officiers-élèves, et souligne plus particulièrement l’attention que la France porte à ses partenaires africains sur la façade Atlantique.

Visite officielle de l’ambassadrice de France au Cap-Vert

Source : Marine nationale


Saisie de près de 900 kg de cocaïne au large des côtes africaines par le groupe Jeanne d’Arc

publié le Jeudi 07 mars 2024

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres. Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

© Marine nationale

Le 4 mars 2024, un porte-hélicoptères amphibie (PHA) et une frégate de type La Fayette (FLF) ont procédé à la saisie de 894 kg de cocaïne au large des côtes africaines.

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.

Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bord du voilier, puis transbordés sur le porte-hélicoptères amphibie pour y être détruits.

La parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants a permis d’obtenir ce résultat remarquable. Il illustre l’efficacité de l’action de l’État français en mer dans le cadre de la protection des frontières extérieures et de la lutte contre la criminalité organisée.

La mission Jeanne d'Arc 2024 (JDA24) est un déploiement opérationnel de longue durée par lequel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt des Amériques. Cette mission permet d’entretenir des partenariats stratégiques tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués.

Par son déploiement, la force interarmées composant la JDA24 contribue à affirmer la souveraineté de la France dans ses territoires d’outre-mer. Amplificateur de coopérations militaires, le groupe Jeanne d’Arc permet de mener de nombreuses actions mobilisant les forces de présence et de souveraineté, et les pays partenaires des régions traversées dans des scénarios d’entrainement allant de la protection des populations face aux crises politiques et climatiques comme à la lutte contre les trafics illicites en mer.

Le groupe amphibie et ses hélicoptères embarqués constituent enfin une capacité de réaction sous court préavis, permettant, si nécessaire, de contribuer à la protection des intérêts français et européens.

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo
La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

Source : Marine nationale


Saisie de près de 900 kg de cocaïne au large des côtes africaines par le groupe Jeanne d’Arc

publié le Jeudi 07 mars 2024

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres. Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

© Marine nationale

Le 4 mars 2024, un porte-hélicoptères amphibie (PHA) et une frégate de type La Fayette (FLF) ont procédé à la saisie de 894 kg de cocaïne au large des côtes africaines.

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.

Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bord du voilier, puis transbordés sur le porte-hélicoptères amphibie pour y être détruits.

La parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants a permis d’obtenir ce résultat remarquable. Il illustre l’efficacité de l’action de l’État français en mer dans le cadre de la protection des frontières extérieures et de la lutte contre la criminalité organisée.

La mission Jeanne d'Arc 2024 (JDA24) est un déploiement opérationnel de longue durée par lequel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt des Amériques. Cette mission permet d’entretenir des partenariats stratégiques tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués.

Par son déploiement, la force interarmées composant la JDA24 contribue à affirmer la souveraineté de la France dans ses territoires d’outre-mer. Amplificateur de coopérations militaires, le groupe Jeanne d’Arc permet de mener de nombreuses actions mobilisant les forces de présence et de souveraineté, et les pays partenaires des régions traversées dans des scénarios d’entrainement allant de la protection des populations face aux crises politiques et climatiques comme à la lutte contre les trafics illicites en mer.

Le groupe amphibie et ses hélicoptères embarqués constituent enfin une capacité de réaction sous court préavis, permettant, si nécessaire, de contribuer à la protection des intérêts français et européens.

La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo
La veille, l’hélicoptère Dauphin du bord avait permis de détecter et de localiser le bateau suspect. Sa position a, dès le lendemain matin, été confirmée par le vol du Falcon 50 prépositionné à Dakar, qui a identifié le bateau. L’équipe de visite du porte-hélicoptères amphibie, déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2024, est intervenue sur un voilier d’une quinzaine de mètres.  Au total, 894 kg de cocaïne, d’une valeur marchande en France estimée à près de 60 millions d’euros, ont été saisis à bo

Source : Marine nationale


Première semaine en mer et montée en puissance pour le Groupe Jeanne d’Arc 2024

publié le Vendredi 01 mars 2024

Première semaine en mer et montée en puissance pour le Groupe Jeanne d’Arc 2024

Première semaine en mer et montée en puissance pour le Groupe Jeanne d’Arc 2024

© Marine nationale

Le 25 février 2024, marquait pour l’équipage du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre ainsi que pour les détachements embarqués la fin d’une première semaine en mer symbole de la montée en puissance du groupe Jeanne d’Arc 2024. Au programme : cérémonie, remise de patch et challenge sportif interarmées.

La journée a débuté par une cérémonie sur le pont d’envol du PHA. Cette cérémonie a été marquée par la lecture de l’ordre du jour par le capitaine de vaisseau Adrien Schaar, commandant du groupe Jeanne d’Arc (TG 625. 01) qui a rappelé les objectifs de la mission : former les 160 officiers de Marine français et étrangers, renforcer l’influence et la connaissance française dans la zone de l’Amérique latine, conduire une préparation opérationnelle navale et amphibie et être en mesure d’intervenir dans toute situation.

A l’issue de cette cérémonie, les renforts et les nouveaux embarqués de l’équipage du Tonnerre, ainsi que l’ensemble des détachements présents à bord (sous-groupement tactique embarqué, sous- groupement aéromobile, détachement de la Flottille 34F, détachement de la flottille amphibie) se sont vus remettre le patch du PHA Tonnerre par les officiers de l’état-major.

Les officiers-élèves des promotions EN 21 et OMSC 22, les élèves-commissaires, les élèves-officiers étrangers ainsi que les cadres de l’école d’application des officiers de Marine (EAOM) ont également reçu ce patch, symbole de leur accueil et de leur intégration au sein de l’équipage.

L’après-midi, un challenge sportif était organisé par les moniteurs EPMS, où marins et terriens se sont affrontés avec ténacité pour défendre leurs équipes.

Ces activités ont été l’occasion, pour les 600 marins et soldats de l’armée de Terre embarqués, de partager un moment de cohésion et démontrer les valeurs qui les unissent. « Le couteau entre les dents, le sourire aux lèvres et les coudes serrés », c’est l’état d’esprit du groupe Jeanne d’Arc 2024 !

Première semaine en mer et montée en puissance pour le Groupe Jeanne d’Arc 2024
Première semaine en mer et montée en puissance pour le Groupe Jeanne d’Arc 2024

Source : Marine nationale


Top départ pour la Mission Jeanne d’Arc 2024 !

publié le Mercredi 21 février 2024

Top départ pour la Mission Jeanne d’Arc 2024 !

Top départ pour la Mission Jeanne d’Arc 2024 !

© Marine nationale

Le 19 février 2024, le PHA Tonnerre accueillait la cérémonie de départ de la mission Jeanne d’Arc 2024.

Cette cérémonie, présidée par le vice-amiral d’escadre Éric Janicot, directeur du personnel de la Marine, a été marquée par la remise de la hallebarde par le vice-amiral Laurent Hemmer, amiral commandant l’École navale, au capitaine de vaisseau Adrien Schaar, commandant du groupe Jeanne d’Arc 2024.

Porteuse des traditions des missions passées, la hallebarde symbolise la continuité dans la délivrance des valeurs et des compétences par l’École d’application des officiers de marine et inscrit l’édition 2024 de la mission Jeanne d’Arc dans une longue tradition et sous un format qui fête cette année ses 160 ans.

Durant près de 5 mois, les 161 officiers-élèves vivront au rythme des opérations du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate de type Lafayette (FLF) Guépratte. Les officiers-élèves évolueront dans un environnement riche et complexe, les préparant au mieux à endosser leurs responsabilités de cadre de la Marine de demain. Pendant plusieurs mois, ils partageront leur quotidien entre les heures de cours et leur intégration au sein des différents services du PHA et de la frégate, ils seront à la manœuvre lors des exercices et opérations et mèneront les interactions avec les marines partenaires.

C’est une véritable école embarquée qu’ils s’apprêtent à vivre, au cœur des enjeux actuels, dans les zones d’intérêt stratégique majeur pour la France. La présence d’un groupement tactique embarqué (GTE) de l'armée de Terre complète ce cadre de formation réaliste et concret avec ses capacités d’action au loin et sur terre.

Source : Marine nationale


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées

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