Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

publié le Jeudi 05 mai 2022

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

© EMA

Le 3 mai 2022, la Frégate multi missions à capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA) Alsace, avec à son bord un détachement d’hélicoptère Caïman de la Marine nationale, a accosté à Toulon. En trois mois de déploiement opérationnel, l’Alsace a ainsi passé 67 jours en mer, dont 49 au sein du GAN.

Pour sa première mission dans le cadre de l’opération CLEMENCEAU 22, la FREMM DA Alsace a été déployée pendant deux mois au sein du Groupe aéronaval (GAN) et a assuré la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Elle a ensuite poursuivi sa mission en Méditerranée orientale.

Durant son dernier mois de mission, la FREMM DA Alsace était intégrée au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), force multinationale permanente de l’OTAN, dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance dans ses approches maritimes.

Lors cette seconde partie de mission, la FREMM DA Alsace a également participé à l’appréciation autonome de situation de la France en Méditerranée et affirmé l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation.

L’Alsace a participé à plusieurs opérations de l’OTAN et de l’Union européenne, et coopéré avec de nombreux partenaires de la France, en particulier les Etats-Unis et la Grèce.

Cette mission était le premier déploiement opérationnel de l’Alsace depuis son admission au service actif en 2021, confirmant ainsi en opérations ses performances. Les FREMM DA, outre leurs capacités de lutte anti-sous-marine identiques aux FREMM, bénéficient d’évolutions majeures sur le système de combat, avec une mature réduite et une capacité de détection radar augmentée. Leur capacité et portée de tir sont augmentées, leur conduite de tir est améliorée de même que leur capacité de commandement des opérations de défense aérienne. Par ce déploiement, l’Alsace confirme ses capacités de défense et de sécurisation de l’espace maritime ainsi que son niveau d’interopérabilité.

Commandée par le capitaine de de vaisseau Sébastien Baquer, la FREMM DA Alsace comprend un équipage de 150 marins. Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

 

 

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Source : Etat-major des armées


Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

publié le Jeudi 05 mai 2022

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

© EMA

Le 3 mai 2022, la Frégate multi missions à capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA) Alsace, avec à son bord un détachement d’hélicoptère Caïman de la Marine nationale, a accosté à Toulon. En trois mois de déploiement opérationnel, l’Alsace a ainsi passé 67 jours en mer, dont 49 au sein du GAN.

Pour sa première mission dans le cadre de l’opération CLEMENCEAU 22, la FREMM DA Alsace a été déployée pendant deux mois au sein du Groupe aéronaval (GAN) et a assuré la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Elle a ensuite poursuivi sa mission en Méditerranée orientale.

Durant son dernier mois de mission, la FREMM DA Alsace était intégrée au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), force multinationale permanente de l’OTAN, dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance dans ses approches maritimes.

Lors cette seconde partie de mission, la FREMM DA Alsace a également participé à l’appréciation autonome de situation de la France en Méditerranée et affirmé l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation.

L’Alsace a participé à plusieurs opérations de l’OTAN et de l’Union européenne, et coopéré avec de nombreux partenaires de la France, en particulier les Etats-Unis et la Grèce.

Cette mission était le premier déploiement opérationnel de l’Alsace depuis son admission au service actif en 2021, confirmant ainsi en opérations ses performances. Les FREMM DA, outre leurs capacités de lutte anti-sous-marine identiques aux FREMM, bénéficient d’évolutions majeures sur le système de combat, avec une mature réduite et une capacité de détection radar augmentée. Leur capacité et portée de tir sont augmentées, leur conduite de tir est améliorée de même que leur capacité de commandement des opérations de défense aérienne. Par ce déploiement, l’Alsace confirme ses capacités de défense et de sécurisation de l’espace maritime ainsi que son niveau d’interopérabilité.

Commandée par le capitaine de de vaisseau Sébastien Baquer, la FREMM DA Alsace comprend un équipage de 150 marins. Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

 

 

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Source : Etat-major des armées


Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

publié le Jeudi 05 mai 2022

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

© EMA

Le 3 mai 2022, la Frégate multi missions à capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA) Alsace, avec à son bord un détachement d’hélicoptère Caïman de la Marine nationale, a accosté à Toulon. En trois mois de déploiement opérationnel, l’Alsace a ainsi passé 67 jours en mer, dont 49 au sein du GAN.

Pour sa première mission dans le cadre de l’opération CLEMENCEAU 22, la FREMM DA Alsace a été déployée pendant deux mois au sein du Groupe aéronaval (GAN) et a assuré la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Elle a ensuite poursuivi sa mission en Méditerranée orientale.

Durant son dernier mois de mission, la FREMM DA Alsace était intégrée au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), force multinationale permanente de l’OTAN, dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance dans ses approches maritimes.

Lors cette seconde partie de mission, la FREMM DA Alsace a également participé à l’appréciation autonome de situation de la France en Méditerranée et affirmé l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation.

L’Alsace a participé à plusieurs opérations de l’OTAN et de l’Union européenne, et coopéré avec de nombreux partenaires de la France, en particulier les Etats-Unis et la Grèce.

Cette mission était le premier déploiement opérationnel de l’Alsace depuis son admission au service actif en 2021, confirmant ainsi en opérations ses performances. Les FREMM DA, outre leurs capacités de lutte anti-sous-marine identiques aux FREMM, bénéficient d’évolutions majeures sur le système de combat, avec une mature réduite et une capacité de détection radar augmentée. Leur capacité et portée de tir sont augmentées, leur conduite de tir est améliorée de même que leur capacité de commandement des opérations de défense aérienne. Par ce déploiement, l’Alsace confirme ses capacités de défense et de sécurisation de l’espace maritime ainsi que son niveau d’interopérabilité.

Commandée par le capitaine de de vaisseau Sébastien Baquer, la FREMM DA Alsace comprend un équipage de 150 marins. Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

 

 

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

publié le Vendredi 08 avril 2022

 CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

© EMA

Déployé en Méditerranée du 1er février au 7 avril dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, le Groupe aéronaval (GAN) a participé à l’appréciation autonome de situation de la France dans tous les milieux, a opéré dans le cadre de l’opération CHAMMAL et contribué à la sécurité de l’Europe, aux côtés des alliés de la France.

De façon permanente, le GAN a contribué à l’appréciation autonome de situation de la France, dans tous les milieux, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, des Balkans au Levant en passant par le flanc est de l’Alliance et la mer Noire. Pour couvrir ce vaste espace, le porte-avions Charles de Gaulle a parcouru près de 30 000 kilomètres et les 6 hélicoptères de la force ont réalisé plus de 500 heures de vol.

Jusqu’au 3 mars, le GAN a été engagé pour la 7e fois dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE. Plus de 70 missions aériennes ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soit plus de 400 heures de vol pour différents types de missions : défense aérienne, appui feu aérien, commandement et contrôle, guet aérien, missions de renseignement et activités de formation au profit des forces armées irakiennes (notamment les contrôleurs tactiques).

Le GAN permet aussi d’apporter un appui opérationnel aux unités alliées présentes dans la région méditerranéenne. Ainsi, alors que la Russie déploie un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le GAN a contribué à l’analyse de leur posture et de leurs intentions. Il a toujours préservé sa liberté d’action et a affirmé l’attachement de la France à la liberté de circulation en mer et dans les airs.

Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le GAN a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe. Dans ce cadre, les aéronefs du GAN – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate. Parallèlement, ils contribuaient à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine, en assurant des vols de surveillance. .

Le GAN a conduit ses opérations en intégrant tout au long de son déploiement une frégate américaine, une frégate grecque et un détachement d’hélicoptères belge. La dégradation de l’environnement international a fortement renforcé la coopération du GAN avec ses partenaires européens, de l’OTAN ou du sud du bassin Méditerranéen, par l’intégration d’officiers de liaison, des préparations communes à l’engagement, mais aussi par du soutien logistique. Fédérateur, le GAN donne corps à la capacité de la France à la projection et à l’intervention en commun, illustrant le haut niveau d’interopérabilité et de confiance entre les marines alliées, gage d’efficacité dans la sécurisation de l’Europe.

Le groupe aéronaval a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission. Après son retour à quai, le groupe aéronaval est en alerte, en mesure de participer à l’effort militaire français, en soutien de l’Alliance ou dans un cadre national. Toutes les unités le composant restent en alerte dans leurs bases respectives et sont parées à appareiller sur court préavis si la situation le nécessitait.

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

publié le Vendredi 08 avril 2022

 CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

© EMA

Déployé en Méditerranée du 1er février au 7 avril dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, le Groupe aéronaval (GAN) a participé à l’appréciation autonome de situation de la France dans tous les milieux, a opéré dans le cadre de l’opération CHAMMAL et contribué à la sécurité de l’Europe, aux côtés des alliés de la France.

De façon permanente, le GAN a contribué à l’appréciation autonome de situation de la France, dans tous les milieux, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, des Balkans au Levant en passant par le flanc est de l’Alliance et la mer Noire. Pour couvrir ce vaste espace, le porte-avions Charles de Gaulle a parcouru près de 30 000 kilomètres et les 6 hélicoptères de la force ont réalisé plus de 500 heures de vol.

Jusqu’au 3 mars, le GAN a été engagé pour la 7e fois dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE. Plus de 70 missions aériennes ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soit plus de 400 heures de vol pour différents types de missions : défense aérienne, appui feu aérien, commandement et contrôle, guet aérien, missions de renseignement et activités de formation au profit des forces armées irakiennes (notamment les contrôleurs tactiques).

Le GAN permet aussi d’apporter un appui opérationnel aux unités alliées présentes dans la région méditerranéenne. Ainsi, alors que la Russie déploie un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le GAN a contribué à l’analyse de leur posture et de leurs intentions. Il a toujours préservé sa liberté d’action et a affirmé l’attachement de la France à la liberté de circulation en mer et dans les airs.

Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le GAN a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe. Dans ce cadre, les aéronefs du GAN – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate. Parallèlement, ils contribuaient à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine, en assurant des vols de surveillance. .

Le GAN a conduit ses opérations en intégrant tout au long de son déploiement une frégate américaine, une frégate grecque et un détachement d’hélicoptères belge. La dégradation de l’environnement international a fortement renforcé la coopération du GAN avec ses partenaires européens, de l’OTAN ou du sud du bassin Méditerranéen, par l’intégration d’officiers de liaison, des préparations communes à l’engagement, mais aussi par du soutien logistique. Fédérateur, le GAN donne corps à la capacité de la France à la projection et à l’intervention en commun, illustrant le haut niveau d’interopérabilité et de confiance entre les marines alliées, gage d’efficacité dans la sécurisation de l’Europe.

Le groupe aéronaval a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission. Après son retour à quai, le groupe aéronaval est en alerte, en mesure de participer à l’effort militaire français, en soutien de l’Alliance ou dans un cadre national. Toutes les unités le composant restent en alerte dans leurs bases respectives et sont parées à appareiller sur court préavis si la situation le nécessitait.

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

publié le Vendredi 08 avril 2022

 CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

© EMA

Déployé en Méditerranée du 1er février au 7 avril dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, le Groupe aéronaval (GAN) a participé à l’appréciation autonome de situation de la France dans tous les milieux, a opéré dans le cadre de l’opération CHAMMAL et contribué à la sécurité de l’Europe, aux côtés des alliés de la France.

De façon permanente, le GAN a contribué à l’appréciation autonome de situation de la France, dans tous les milieux, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, des Balkans au Levant en passant par le flanc est de l’Alliance et la mer Noire. Pour couvrir ce vaste espace, le porte-avions Charles de Gaulle a parcouru près de 30 000 kilomètres et les 6 hélicoptères de la force ont réalisé plus de 500 heures de vol.

Jusqu’au 3 mars, le GAN a été engagé pour la 7e fois dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE. Plus de 70 missions aériennes ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soit plus de 400 heures de vol pour différents types de missions : défense aérienne, appui feu aérien, commandement et contrôle, guet aérien, missions de renseignement et activités de formation au profit des forces armées irakiennes (notamment les contrôleurs tactiques).

Le GAN permet aussi d’apporter un appui opérationnel aux unités alliées présentes dans la région méditerranéenne. Ainsi, alors que la Russie déploie un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le GAN a contribué à l’analyse de leur posture et de leurs intentions. Il a toujours préservé sa liberté d’action et a affirmé l’attachement de la France à la liberté de circulation en mer et dans les airs.

Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le GAN a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe. Dans ce cadre, les aéronefs du GAN – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate. Parallèlement, ils contribuaient à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine, en assurant des vols de surveillance. .

Le GAN a conduit ses opérations en intégrant tout au long de son déploiement une frégate américaine, une frégate grecque et un détachement d’hélicoptères belge. La dégradation de l’environnement international a fortement renforcé la coopération du GAN avec ses partenaires européens, de l’OTAN ou du sud du bassin Méditerranéen, par l’intégration d’officiers de liaison, des préparations communes à l’engagement, mais aussi par du soutien logistique. Fédérateur, le GAN donne corps à la capacité de la France à la projection et à l’intervention en commun, illustrant le haut niveau d’interopérabilité et de confiance entre les marines alliées, gage d’efficacité dans la sécurisation de l’Europe.

Le groupe aéronaval a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission. Après son retour à quai, le groupe aéronaval est en alerte, en mesure de participer à l’effort militaire français, en soutien de l’Alliance ou dans un cadre national. Toutes les unités le composant restent en alerte dans leurs bases respectives et sont parées à appareiller sur court préavis si la situation le nécessitait.

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

publié le Vendredi 08 avril 2022

 CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

© EMA

Déployé en Méditerranée du 1er février au 7 avril dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, le Groupe aéronaval (GAN) a participé à l’appréciation autonome de situation de la France dans tous les milieux, a opéré dans le cadre de l’opération CHAMMAL et contribué à la sécurité de l’Europe, aux côtés des alliés de la France.

De façon permanente, le GAN a contribué à l’appréciation autonome de situation de la France, dans tous les milieux, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, des Balkans au Levant en passant par le flanc est de l’Alliance et la mer Noire. Pour couvrir ce vaste espace, le porte-avions Charles de Gaulle a parcouru près de 30 000 kilomètres et les 6 hélicoptères de la force ont réalisé plus de 500 heures de vol.

Jusqu’au 3 mars, le GAN a été engagé pour la 7e fois dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE. Plus de 70 missions aériennes ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soit plus de 400 heures de vol pour différents types de missions : défense aérienne, appui feu aérien, commandement et contrôle, guet aérien, missions de renseignement et activités de formation au profit des forces armées irakiennes (notamment les contrôleurs tactiques).

Le GAN permet aussi d’apporter un appui opérationnel aux unités alliées présentes dans la région méditerranéenne. Ainsi, alors que la Russie déploie un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le GAN a contribué à l’analyse de leur posture et de leurs intentions. Il a toujours préservé sa liberté d’action et a affirmé l’attachement de la France à la liberté de circulation en mer et dans les airs.

Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le GAN a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe. Dans ce cadre, les aéronefs du GAN – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate. Parallèlement, ils contribuaient à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine, en assurant des vols de surveillance. .

Le GAN a conduit ses opérations en intégrant tout au long de son déploiement une frégate américaine, une frégate grecque et un détachement d’hélicoptères belge. La dégradation de l’environnement international a fortement renforcé la coopération du GAN avec ses partenaires européens, de l’OTAN ou du sud du bassin Méditerranéen, par l’intégration d’officiers de liaison, des préparations communes à l’engagement, mais aussi par du soutien logistique. Fédérateur, le GAN donne corps à la capacité de la France à la projection et à l’intervention en commun, illustrant le haut niveau d’interopérabilité et de confiance entre les marines alliées, gage d’efficacité dans la sécurisation de l’Europe.

Le groupe aéronaval a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission. Après son retour à quai, le groupe aéronaval est en alerte, en mesure de participer à l’effort militaire français, en soutien de l’Alliance ou dans un cadre national. Toutes les unités le composant restent en alerte dans leurs bases respectives et sont parées à appareiller sur court préavis si la situation le nécessitait.

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

publié le Mercredi 06 avril 2022

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

© Marine nationale

Le 2 avril, au sein du groupe aéronaval et au cours de son septième ravitaillement à la mer en deux mois par le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, le destroyer américain USS Ross a réceptionné également deux palettes de vivres acquises selon une procédure logistique inédite.

C’est une nouvelle étape dans l’interopérabilité des deux marines dans le domaine de la logistique opérationnelle. En effet, le destroyer américain avait jusqu’à présent bénéficié exclusivement de sa chaîne d’approvisionnement nationale pour les vivres frais. Après les autorisations nécessaires, l’USS Ross a passé commande auprès du BCR Marne, qui a assuré la livraison du ravitaillement trois jours plus tard.

Ce résultat est l’aboutissement d’un travail de plusieurs semaines pour permettre la mise en place d’un accord de transaction de vivres (ACSA : Acquisition and Cross-Servicing Agreement), impliquant les services de soutien américains et, côté français, le bureau logistique de CECMED ainsi que le bureau finance de l’Etat-major de la Marine. Cette opération récompense ainsi les efforts fournis par l’ensemble des services de soutien en vivres de la marine, la Marne assurant la finition par la livraison « au dernier nautique ».

Pour le commandant de l’USS Ross, cette livraison a représenté une avancée majeure dans l’intégration d’une unité américaine au sein du groupe aéronaval français, un gain opérationnel pour durer à la mer. Elle symbolise également la diversité de la richesse de la coopération franco-américaine.

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

publié le Mercredi 06 avril 2022

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

© Marine nationale

Le 2 avril, au sein du groupe aéronaval et au cours de son septième ravitaillement à la mer en deux mois par le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, le destroyer américain USS Ross a réceptionné également deux palettes de vivres acquises selon une procédure logistique inédite.

C’est une nouvelle étape dans l’interopérabilité des deux marines dans le domaine de la logistique opérationnelle. En effet, le destroyer américain avait jusqu’à présent bénéficié exclusivement de sa chaîne d’approvisionnement nationale pour les vivres frais. Après les autorisations nécessaires, l’USS Ross a passé commande auprès du BCR Marne, qui a assuré la livraison du ravitaillement trois jours plus tard.

Ce résultat est l’aboutissement d’un travail de plusieurs semaines pour permettre la mise en place d’un accord de transaction de vivres (ACSA : Acquisition and Cross-Servicing Agreement), impliquant les services de soutien américains et, côté français, le bureau logistique de CECMED ainsi que le bureau finance de l’Etat-major de la Marine. Cette opération récompense ainsi les efforts fournis par l’ensemble des services de soutien en vivres de la marine, la Marne assurant la finition par la livraison « au dernier nautique ».

Pour le commandant de l’USS Ross, cette livraison a représenté une avancée majeure dans l’intégration d’une unité américaine au sein du groupe aéronaval français, un gain opérationnel pour durer à la mer. Elle symbolise également la diversité de la richesse de la coopération franco-américaine.

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

publié le Mercredi 06 avril 2022

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

© Marine nationale

Le 2 avril, au sein du groupe aéronaval et au cours de son septième ravitaillement à la mer en deux mois par le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, le destroyer américain USS Ross a réceptionné également deux palettes de vivres acquises selon une procédure logistique inédite.

C’est une nouvelle étape dans l’interopérabilité des deux marines dans le domaine de la logistique opérationnelle. En effet, le destroyer américain avait jusqu’à présent bénéficié exclusivement de sa chaîne d’approvisionnement nationale pour les vivres frais. Après les autorisations nécessaires, l’USS Ross a passé commande auprès du BCR Marne, qui a assuré la livraison du ravitaillement trois jours plus tard.

Ce résultat est l’aboutissement d’un travail de plusieurs semaines pour permettre la mise en place d’un accord de transaction de vivres (ACSA : Acquisition and Cross-Servicing Agreement), impliquant les services de soutien américains et, côté français, le bureau logistique de CECMED ainsi que le bureau finance de l’Etat-major de la Marine. Cette opération récompense ainsi les efforts fournis par l’ensemble des services de soutien en vivres de la marine, la Marne assurant la finition par la livraison « au dernier nautique ».

Pour le commandant de l’USS Ross, cette livraison a représenté une avancée majeure dans l’intégration d’une unité américaine au sein du groupe aéronaval français, un gain opérationnel pour durer à la mer. Elle symbolise également la diversité de la richesse de la coopération franco-américaine.

Source : Marine nationale

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