FAPF – Le Falcon F200 Gardian prochainement déployé en mission AETO

publié le Mardi 18 octobre 2022

 FAPF – Le Falcon F200 Gardian prochainement déployé en mission AETO

FAPF – Le Falcon F200 Gardian prochainement déployé en mission AETO

© EMA

Mi-octobre, les Forces armées de Polynésie française (FAPF) ont engagé un Falcon F200 Gardian dans une mission de surveillance maritime. Il sera déployé depuis la base aérienne de Futenma au Japon, au sein de la mission AETO.

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner la mise en œuvre du volet maritime des résolutions des Nations unies visant à faire appliquer l’embargo imposé à la Corée du Nord. Les neuf États participant à la mission AETO contribuent à la détection des activités suspectes de navires au large de la péninsule coréenne. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer (pétrole, charbon, fer…) contournant les limitations.

Lors de ce déploiement, le Falcon F200 Gardian aura pour objectif de documenter les potentielles violations des sanctions imposées à la Corée du Nord par les Nations unies. Il permet également à la France de disposer d’une capacité d’appréciation autonome de situation dans la zone.

Dans un contexte de regain de tensions, il permettra à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. En tant que nation riveraine et souveraine du théâtre stratégique indopacifique qui s’étend de Djibouti à la Polynésie française, la France y déploie de manière régulière des moyens militaires depuis ses emprises ultramarines ou depuis la métropole.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées