Du 19 au 21 février 2024, la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux et le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig, ont mené des exercices conjoints dans le cadre de l’entraînement mutuel Cagou. L’objectif était de permettre la remontée en puissance des bâtiments avant la poursuite des missions respectives.

Ce premier entraînement de l’année 2024 a été l’occasion de réunir toutes les unités de surface des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), avant que les trois bâtiments ne débutent le nouveau cycle opérationnel vers leur zone d’opérations respectives. La participation du Dauphin de la Flottille 34F et d’un Puma de l’armée de l’Air et de l’Espace à l’exercice, a été l’occasion pour les bâtiments et les équipages de s’entraîner sur un large spectre de missions : évolutions tactiques, remorquage, ravitaillement, assistance en mer et diverses manœuvres d’aviation. Ces missions ont permis de valider la qualification opérationnelle du détachement de la 34F embarqué sur la FS Vendémiaire ainsi que celle des unités de surface déployées au sein des FANC.

La préparation et la conduite des exercices d’excellentes factures, ont permis de réaliser avec rigueur et en toute sécurité, l’application des procédures de ce programme ambitieux. Suite au débriefing effectué par le commandant de la FS Vendémiaire, en présence du commandant de la base aérienne 186 et du commandant de la base navale de Nouméa, les unités de surface des FANC sont aptes, après ces 2 journées d’entraînement à la mer, à évoluer en groupe constitué et les équipages sont parés pour les opérations qui les attendent. Ces exercices démontrent l’interopérabilité des différents moyens des FANC, tant naval qu’interarmées et permettent de maintenir la qualification opérationnelle des forces.

Les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.