Coopération entre plongeurs sous-marins et sous-terrain

publié le Mercredi 26 janvier 2022

Coopération entre plongeurs sous-marins et sous-terrain

Coopération entre plongeurs sous-marins et sous-terrain

© Marine nationale

Profitant d’une coopération entre la section « Eaux intérieures », représentant l’armée de Terre au sein de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER), avec la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), un plongeur démineur de la CEPHISMER est allé s’entraîner à la plongée sous-terraine sur le site de Saint-Même-les-Carrières (16).

 

S’il est habitué à atteindre vingt mètres de profondeur, le premier maître Ludovic les atteint pour la première fois à 75 kilomètres de la mer la plus proche. Et pour cause, il a été intégré à une coopération organisée entre la section représentant l’armée de Terre à la CEPHISMER et la BSPP. L’objectif de cette semaine de plongée était de s’entraîner à la plongée sous-terraine, dite de « surface non libre ».

C’est dans une eau douce à 5°C que les plongeurs ont pu échanger sur les procédures et l’équipement spécifique à cette plongée exigeante en milieu contraint. La présence d’un plongeur « bleu » dans cette équipe a permis un retour d’expérience très enrichissant sur l’équipement du plongeur et la doctrine du domaine « air » dont il a la charge à CEPHISMER.

C’est également dans ce cadre qu’il a pu finaliser l’évaluation du futur casque de protection pour visite de coque, qui équipera prochainement les plongeurs de bord des unités navigantes.

Il a également décliné les techniques utilisées aux scenarii possibles pour les plongeurs de la Marine nationale. En effet, des investigations d’épaves encombrées telles celles réalisées dans le port de Beyrouth après l’explosion du 4 août 2020 sont similaires à celles pratiquées en spéléologie.

Privés d’un accès à la surface, les plongeurs doivent conjuguer un ensemble de moyens et de techniques pour garantir leur sécurité. Ainsi le fléchage, le calcul de consommation, ou encore un éclairage sous-marin adapté prennent ici toute leur importance.

A propos de la CEPHISMER

 

Organisme rattaché à l’état-major de la force d’action navale, la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) conseille l’amiral dans ses fonctions d’autorité de domaine particulier (ADP) « plongée », pour la marine et d’autorité du domaine d’expertise « plongée humaine », pour les armées.

 

Au titre de ces deux mandats, la CEPHISMER est chargée d’élaborer et mettre à jour la réglementation relative à la plongée humaine, d’auditer les unités de la marine accueillant des plongeurs, de contrôler le niveau d’entraînement des plongeurs de bord de la marine, d’instruire, au profit des autorités organiques et des autorités centrales, les demandes de dérogations relatives à la pratique de la plongée humaine ou à l’emploi de matériels dans le cadre de la plongée humaine et d’expertiser les équipements et les procédures de plongées, à la suite d’un accident de plongée.

 

La CEPHISMER participe enfin au programme de sauvetage de sous-marin NSRS (NATO Submarine Rescue System), en apportant son expertise et en suivant la formation / l’entraînement des équipes françaises.

 

 

Source : Marine nationale