Portrait : Second maître Léna à bord du CMT Andromède

publié le Lundi 02 mai 2022

Portrait : Second maître Léna à bord du CMT Andromède

Portrait : Second maître Léna à bord du CMT Andromède

© Marine nationale

Actuellement déployée en Méditerranée à bord du chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède, le second maitre Léna nous présente son parcours et ses motivations.

 

Quel est votre parcours ?

J’ai suivi mes études au lycée Jules Fil à Carcassonne où j’ai obtenu un BAC Systèmes Numériques avec option marine. J’ai décidé en 2018 de devenir réserviste fusilier marin au sein du centre de transmissions marine de France Sud. Deux ans plus tard, je me suis engagée et j’ai intégré l’Ecole de Maistrance. Dans la continuité de mes études, j’ai suivi le cours de brevet d’aptitude technique SIC (système d’information et de communication) au Pôle Ecole Méditerranée de Saint-Mandrier.

 

Quelle a été votre motivation pour choisir la branche des communications ?

A 22 ans, je suis opérateur des transmissions à bord du CMT Andromède. Concrètement, je m’assure que mon unité reste en lien en continu avec les autorités et les autres unités navales et aériennes. Cela comprend la surveillance des flux de messages entrant et sortant, la gestion des différents moyens de transmissions mais aussi l’entretien et la réparation des émetteurs-récepteurs et des autres dispositifs informatiques du bord. Cette polyvalence ainsi que l’accompagnement du développement des technologies d’échanges de données au format informatique représentent un vrai challenge à bord d’unités comme les chasseurs de mines. La diversité de nos moyens de communications et de nos différentes missions font que notre métier n’est jamais routinier et que nous sommes en perpétuel apprentissage.

La rigueur et la précision sont nécessaires ! En effet, la permanence à la mer du lien de commandement est primordiale pour que l’unité puisse être intégrée au sein des forces aéromaritimes françaises et étrangères et être ainsi en mesure de mener efficacement les opérations de guerre des mines et de surveillance maritime.

 

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

L’esprit d’équipage et la diversité de la spécialité de SIC au sein des petits bâtiments représentent pour moi deux caractéristiques principales que je recherche au quotidien. Je souhaite continuer à naviguer et être qualifiée du brevet supérieur rapidement afin d’accéder aux postes à responsabilités et ainsi développer ma carrière.

 

Aujourd’hui vous participez à l’exercice SPANISH MINEX. Quel est l’intérêt de cet exercice au point de vue des transmissions ?

L’intérêt principal de l’exercice « SPANISH MINEX22 » est que mon unité est intégrée dans un groupe d’unités étrangères sous commandement européen. Les moyens de transmissions des différentes nations sont ici la clef pour assurer l’interopérabilité opérationnelle nécessaire. En tant qu’unité de guerre des mines, les missions principales des CMT consistent à protéger nos approches territoriales. La plus-value de ce type d’exercice est donc de gagner en expérience opérationnelle au contact de nos partenaires étrangers et pouvoir opérer ensemble pour assurer la liberté du flux maritime international.

De plus, être engagée au sein de la Marine nationale me permet de découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures au travers des différentes escales. Avant de m’engager, je n’avais jamais quitté le territoire métropolitain. Depuis que nous sommes déployés pour cet exercice, nous avons pu aller au Portugal et en Espagne afin d’y effectuer des relâches opérationnelles, qui étaient les bienvenues après des semaines denses de patrouille en mer.

 

A propos du CMT Andromède intégré au groupe EUROMARFOR

Le CMT Andromède, basé à Brest, est actuellement déployé en Méditerranée pour mener l’exercice international de guerre des mines « SPANISH MINEX 22 ».

 

Source : Marine nationale