Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

publié le Jeudi 22 février 2024

Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

© Marine nationale

Du 7 au 9 février, en soutien associé à l’opération régionale 365 (OP 365) de police des pêches, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a embarqué deux observateurs du Vanuatu Fisheries Department lors de sa patrouille dans la zone économique exclusive (ZEE) du Vanuatu. Le D’Entrecasteaux a assuré le repositionnement et l’interrogation de navires de pêche, contribuant à la sûreté maritime dans la ZEE vanuataise.

L’embarquement d’observateurs d’Etats insulaires du Pacifique à bord des bâtiments de la Marine nationale a régulièrement lieu dans le cadre de l’action de l’Etat en mer en Nouvelle-Calédonie. En mission OP365, organisée par la Forum Fisheries Agency (FFA) du Forum des îles du Pacifique, le D’Entrecasteaux a poursuivi sa patrouille vers le Vanuatu. Dans ses eaux, il y a conduit 3 interrogations de navires de pêche. Cette mission a permis aux observateurs du ministère des pêches vanuatais présents à bord de collecter des informations sur l’activité de pêche dans les eaux vanuataises, utiles à l’ensemble du monde marin.

L’opération 365 organisée par l’agence des pêches du Forum des îles du Pacifique (FFA),vise à détecter, dissuader, signaler voire appréhender les activités de pêche illégale, non déclarée, non réglementée (INN) dans le Pacifique Sud, en haute mer et dans les ZEE des Etats insulaires du Pacifique. La France, seule nation européenne riveraine et souveraine du Pacifique Sud agit en permanence et de manière concrète, avec ses partenaires, tout au long de l’année, au profit des populations de la région et de la lutte contre les trafics illicites.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Source : Marine nationale


Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

publié le Jeudi 22 février 2024

Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

Le BSAOM D’Entrecasteaux embarque deux observateurs du Vanuatu lors d’une patrouille de police des pêches

© Marine nationale

Du 7 au 9 février, en soutien associé à l’opération régionale 365 (OP 365) de police des pêches, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a embarqué deux observateurs du Vanuatu Fisheries Department lors de sa patrouille dans la zone économique exclusive (ZEE) du Vanuatu. Le D’Entrecasteaux a assuré le repositionnement et l’interrogation de navires de pêche, contribuant à la sûreté maritime dans la ZEE vanuataise.

L’embarquement d’observateurs d’Etats insulaires du Pacifique à bord des bâtiments de la Marine nationale a régulièrement lieu dans le cadre de l’action de l’Etat en mer en Nouvelle-Calédonie. En mission OP365, organisée par la Forum Fisheries Agency (FFA) du Forum des îles du Pacifique, le D’Entrecasteaux a poursuivi sa patrouille vers le Vanuatu. Dans ses eaux, il y a conduit 3 interrogations de navires de pêche. Cette mission a permis aux observateurs du ministère des pêches vanuatais présents à bord de collecter des informations sur l’activité de pêche dans les eaux vanuataises, utiles à l’ensemble du monde marin.

L’opération 365 organisée par l’agence des pêches du Forum des îles du Pacifique (FFA),vise à détecter, dissuader, signaler voire appréhender les activités de pêche illégale, non déclarée, non réglementée (INN) dans le Pacifique Sud, en haute mer et dans les ZEE des Etats insulaires du Pacifique. La France, seule nation européenne riveraine et souveraine du Pacifique Sud agit en permanence et de manière concrète, avec ses partenaires, tout au long de l’année, au profit des populations de la région et de la lutte contre les trafics illicites.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Source : Marine nationale


Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

publié le Vendredi 09 février 2024

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

© Marine nationale

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux participe au déploiement de trois nouvelles bouées d’écoute pour le service du parc naturel de la mer de Corail et de la pêche (SPNMCP).

Ce projet, baptisé SURVeillance Acoustique des Chesterfield (SURVAC), vise à surveiller en continu la fréquentation de la réserve des Chesterfield dont le mouillage est soumis à réglementation pour les navires de plaisance et de commerce. Les données récupérées par ce système sont ensuite relayées en Nouvelle-Calédonie au SPNMCP et au centre de fusion d’informations maritimes (CFIM) par des antennes installées sur les îlots proches. Ce dispositif s’intègre pleinement dans le système multi sources de suivi et de surveillance du parc. Ce projet est extrêmement ambitieux et innovant. Il est financé à 70 % par l’État et à 30 % par la Nouvelle-Calédonie.

Accompagné d’une équipe de techniciens de CeSigma - Signals & Systems, entreprise toulonnaise, de son partenaire local, Assystem Nouvelle-Calédonie, et d’un membre du SPNMCP à bord, l’équipage du D’Entrecasteaux a d’ores et déjà mis à l’eau avec succès l’ensemble des bouées, au fil de manœuvres qui sortent de l’ordinaire. En parallèle, plus de trois tonnes de matériel ont été déchargées en Dinghy, petite embarcation à moteur, sur l’îlot Loop et l’îlot du Passage pour l’installation des antennes relais. Cette opération met en avant les capacités de soutien du BSAOM d’Entrecasteaux pour le déploiement et le déchargement de fret en mer.

Une fois sa mission terminée, le BSAOM sera relayé par l’Amborella, navire du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, qui servira de base vie pour les industriels pendant la finalisation des installations sur les îlots.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie
Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie
Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

Source : Marine nationale


Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

publié le Vendredi 09 février 2024

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

© Marine nationale

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux participe au déploiement de trois nouvelles bouées d’écoute pour le service du parc naturel de la mer de Corail et de la pêche (SPNMCP).

Ce projet, baptisé SURVeillance Acoustique des Chesterfield (SURVAC), vise à surveiller en continu la fréquentation de la réserve des Chesterfield dont le mouillage est soumis à réglementation pour les navires de plaisance et de commerce. Les données récupérées par ce système sont ensuite relayées en Nouvelle-Calédonie au SPNMCP et au centre de fusion d’informations maritimes (CFIM) par des antennes installées sur les îlots proches. Ce dispositif s’intègre pleinement dans le système multi sources de suivi et de surveillance du parc. Ce projet est extrêmement ambitieux et innovant. Il est financé à 70 % par l’État et à 30 % par la Nouvelle-Calédonie.

Accompagné d’une équipe de techniciens de CeSigma - Signals & Systems, entreprise toulonnaise, de son partenaire local, Assystem Nouvelle-Calédonie, et d’un membre du SPNMCP à bord, l’équipage du D’Entrecasteaux a d’ores et déjà mis à l’eau avec succès l’ensemble des bouées, au fil de manœuvres qui sortent de l’ordinaire. En parallèle, plus de trois tonnes de matériel ont été déchargées en Dinghy, petite embarcation à moteur, sur l’îlot Loop et l’îlot du Passage pour l’installation des antennes relais. Cette opération met en avant les capacités de soutien du BSAOM d’Entrecasteaux pour le déploiement et le déchargement de fret en mer.

Une fois sa mission terminée, le BSAOM sera relayé par l’Amborella, navire du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, qui servira de base vie pour les industriels pendant la finalisation des installations sur les îlots.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie
Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie
Le D’Entrecasteaux en mission dans les Chesterfield au large de la Nouvelle-Calédonie

Source : Marine nationale


Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

publié le Lundi 09 octobre 2023

Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

© Marine nationale

Le 2 octobre 2023 le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Benebig a accosté pour la première fois sur le nouveau quai des POM à la base navale de Nouméa.

Dans un contexte de menace croissante sur nos zones maritimes, la construction du quai des POM répond à une priorité de la loi de programmation militaire 2019-2025 permettant le renouvellement et la modernisation des moyens capacitaires et infrastructures dédiées des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Par ses dimensions, il permet à la base navale de Nouméa de devenir un appui de soutien stratégique vis-à-vis des marines partenaires et de démultiplier le soutien spécifique des bâtiments de guerre.

Début d’une grande séquence d’investissement sur le territoire calédonien, cet édifice flambant neuf de 130 mètres de long et 8 mètres de large est le fer de lance de la politique de souveraineté menée par la France en Nouvelle-Calédonie visant à renforcer son assise militaire et ses capacités dans le Pacifique.

Désormais, le POM Auguste Benebig va pouvoir s’approprier les installations de ce nouveau quai, en attendant d’être rejoint par le deuxième POM destiné à la Nouvelle-Calédonie nommé Jean Tranape.

Source : Marine nationale


Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

publié le Lundi 09 octobre 2023

Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

Premier accostage de l’Auguste Bénébig à Nouméa

© Marine nationale

Le 2 octobre 2023 le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Benebig a accosté pour la première fois sur le nouveau quai des POM à la base navale de Nouméa.

Dans un contexte de menace croissante sur nos zones maritimes, la construction du quai des POM répond à une priorité de la loi de programmation militaire 2019-2025 permettant le renouvellement et la modernisation des moyens capacitaires et infrastructures dédiées des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Par ses dimensions, il permet à la base navale de Nouméa de devenir un appui de soutien stratégique vis-à-vis des marines partenaires et de démultiplier le soutien spécifique des bâtiments de guerre.

Début d’une grande séquence d’investissement sur le territoire calédonien, cet édifice flambant neuf de 130 mètres de long et 8 mètres de large est le fer de lance de la politique de souveraineté menée par la France en Nouvelle-Calédonie visant à renforcer son assise militaire et ses capacités dans le Pacifique.

Désormais, le POM Auguste Benebig va pouvoir s’approprier les installations de ce nouveau quai, en attendant d’être rejoint par le deuxième POM destiné à la Nouvelle-Calédonie nommé Jean Tranape.

Source : Marine nationale


Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

publié le Mercredi 23 août 2023

 Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

© Marine nationale

Le 10 août, au large des côtes de Nouvelle-Calédonie, le Patrouilleur Outre-Mer (POM) Auguste Bénébig a participé à l’exercice franco-japonais OGURI-VERNY* avec la frégate JDS Shimokita, bâtiment amphibie de la marine japonaise.

Durant cet exercice, les deux bâtiments ont conduit un entraînement à la mer (PASSEX), mêlant différentes manœuvres tactiques permettant d’éprouver la coopération entre les deux bâtiments, avec la participation de l’aéronef de reconnaissance de la Flottille 25F.

À l’issue de la séquence d’entraînement, le bâtiment japonais JDS Shimokita a procédé à une escale dans le port de Nouméa. À cette occasion, le Commandant Supérieur des Forces armées en Nouvelle-Calédonie a accueilli le contre-amiral Kanezashi et le Général de division Nashinoki au sein de son Etat-major Interarmées.

Les deux marines avaient notamment conduit en août 2022 une précédente édition de l’exercice OGURI-VERNY réunissant le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux et la frégate japonaise Kirisame.

Cette séquence d’entraînements a permis l’entretien de l’interopérabilité entre les deux marines par la mise en œuvre de procédures standardisées. Les entrainements réguliers des armées française et japonaise contribuent à la stabilité et la liberté de circulation dans cette région d’intérêt stratégique.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

*OGURI-VERNY : François Léonce VERNY (1837-1908) était un polytechnicien et ingénieur maritime français qui a supervisé, avec OGURI Tadamasa Kosukenosuke, le haut responsable de la marine de guerre impériale, la construction de ce qui allait devenir l’arsenal naval de Yokosuka. Yokosuka et Brest sont des villes jumelées depuis novembre 1970 en hommage à ce partenariat naval historique entre la France et le Japon.

Source : EMA

 Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

Source : Marine nationale


Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

publié le Mercredi 23 août 2023

 Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

© Marine nationale

Le 10 août, au large des côtes de Nouvelle-Calédonie, le Patrouilleur Outre-Mer (POM) Auguste Bénébig a participé à l’exercice franco-japonais OGURI-VERNY* avec la frégate JDS Shimokita, bâtiment amphibie de la marine japonaise.

Durant cet exercice, les deux bâtiments ont conduit un entraînement à la mer (PASSEX), mêlant différentes manœuvres tactiques permettant d’éprouver la coopération entre les deux bâtiments, avec la participation de l’aéronef de reconnaissance de la Flottille 25F.

À l’issue de la séquence d’entraînement, le bâtiment japonais JDS Shimokita a procédé à une escale dans le port de Nouméa. À cette occasion, le Commandant Supérieur des Forces armées en Nouvelle-Calédonie a accueilli le contre-amiral Kanezashi et le Général de division Nashinoki au sein de son Etat-major Interarmées.

Les deux marines avaient notamment conduit en août 2022 une précédente édition de l’exercice OGURI-VERNY réunissant le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux et la frégate japonaise Kirisame.

Cette séquence d’entraînements a permis l’entretien de l’interopérabilité entre les deux marines par la mise en œuvre de procédures standardisées. Les entrainements réguliers des armées française et japonaise contribuent à la stabilité et la liberté de circulation dans cette région d’intérêt stratégique.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

*OGURI-VERNY : François Léonce VERNY (1837-1908) était un polytechnicien et ingénieur maritime français qui a supervisé, avec OGURI Tadamasa Kosukenosuke, le haut responsable de la marine de guerre impériale, la construction de ce qui allait devenir l’arsenal naval de Yokosuka. Yokosuka et Brest sont des villes jumelées depuis novembre 1970 en hommage à ce partenariat naval historique entre la France et le Japon.

Source : EMA

 Exercice franco-japonais entre le POM Auguste Bénébig et la frégate japonaise Shimokita

Source : Marine nationale


Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

publié le Mardi 08 août 2023

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

© Marine nationale

Au terme de quatre mois de déploiement, la Frégate multi-missions de défense aérienne (FREMM DA) Lorraine a accosté à Toulon le 2 août. Ce déploiement était dédié à la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment.  La Lorraine a notamment participé à l’évacuation de ressortissants au Soudan dans le cadre de l’opération SAGITTAIRE. La Lorraine a effectué 12 escales et a mené des actions de coopération avec les principaux partenaires stratégiques de la France en Indopacifique.

Quelques jours après son appareillage de Toulon, la Lorraine a conduit un exercice de défense aérienne avec une frégate et des chasseurs des forces armées helléniques. À la suite de la première escale à Alexandrie, elle a conduit des activités de coopération opérationnelle à la mer avec la FREMM Tahya Misr – son sistership égyptien.

Après avoir franchi le canal de Suez et dès son entrée en mer Rouge, la Lorraine a été déroutée pour appuyer puis rejoindre l’opération d’évacuation de ressortissants SAGITTAIRE. À l’issue d’une escale rapide à Djibouti pour embarquer des renforts avec le soutien des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), la Lorraine a accosté à Port Soudan le 25 avril. En 5 heures, elle a embarqué près de 400 ressortissants de plus de 60 nationalités différentes. Le lendemain, ils ont été déposés dans le port de Djeddah.

Le 7 mai à Cochin, en Inde, la Lorraine a conduit une série d’exercices avec le destroyer de défense aérienne Kolkata. Elle a ensuite remis le cap à l’est vers le détroit de Malacca pour effectuer une escale à Singapour, marquée par des interactions avec la frégate australienne Anzac.

Le 19 mai, la Lorraine est entrée en mer de Chine méridionale, contribuant à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette zone. L’escale de la FREMM-DA au Japon lui a permis de s’entraîner face au dernier-né des sous-marins nippons, le Taigei. Quelques jours après le G7 d’Hiroshima, ce premier exercice conjoint de lutte sous la mer a illustré le renforcement du partenariat stratégique franco-japonais.

La Lorraine a ensuite intégré pour 14 jours le Carrier Strike Group américain n°5 articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. Elle a pris part aux manœuvres de « Tri Carrier Operations » qui ont réuni les porte-avions américains Nimitz et Ronald Reagan, ainsi que le porte-aéronefs japonais Izumo et dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France). Cette séquence a été l’occasion de manifester leur attachement partagé au droit international et à la liberté de navigation. Les résultats obtenus par le système de combat dans cet environnement tactique complexe ont permis de tirer des enseignements précieux dans le cadre de la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment.

Fin juin, la Lorraine a fait relâche aux Philippines, pays stratégique pour les opérations dans la région, alors que la France y célébrait le 75ème anniversaire des relations franco-philippines.

Après un bref passage dans les îles indiennes des Andamans et Nicobar, verrou stratégique du détroit de Malacca, elle a patrouillé dans le Golfe du Bengale avant de faire relâche à Colombo au Sri Lanka. À l’issue d’un exercice avec une corvette sri-lankaise et d’une traversée dans les eaux agitées de la mer d’Arabie sous flux de mousson, la Lorraine a effectué une ultime halte à Djibouti. Elle a conduit une série d’entraînements avec les FFDj regroupant des manœuvres avec hélicoptères, des actions de vive force avec les commandos marine et un exercice de défense aérienne.

Le déploiement de longue durée s’est achevé par une dernière patrouille en Méditerranée pour une arrivée à Toulon le 2 août. Au bilan, la Lorraine a parcouru 53 000 kilomètres naviguant sur 6 mers, deux océans et visitant 9 pays.

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

Source : Marine nationale


Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

publié le Mardi 08 août 2023

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

© Marine nationale

Au terme de quatre mois de déploiement, la Frégate multi-missions de défense aérienne (FREMM DA) Lorraine a accosté à Toulon le 2 août. Ce déploiement était dédié à la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment.  La Lorraine a notamment participé à l’évacuation de ressortissants au Soudan dans le cadre de l’opération SAGITTAIRE. La Lorraine a effectué 12 escales et a mené des actions de coopération avec les principaux partenaires stratégiques de la France en Indopacifique.

Quelques jours après son appareillage de Toulon, la Lorraine a conduit un exercice de défense aérienne avec une frégate et des chasseurs des forces armées helléniques. À la suite de la première escale à Alexandrie, elle a conduit des activités de coopération opérationnelle à la mer avec la FREMM Tahya Misr – son sistership égyptien.

Après avoir franchi le canal de Suez et dès son entrée en mer Rouge, la Lorraine a été déroutée pour appuyer puis rejoindre l’opération d’évacuation de ressortissants SAGITTAIRE. À l’issue d’une escale rapide à Djibouti pour embarquer des renforts avec le soutien des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), la Lorraine a accosté à Port Soudan le 25 avril. En 5 heures, elle a embarqué près de 400 ressortissants de plus de 60 nationalités différentes. Le lendemain, ils ont été déposés dans le port de Djeddah.

Le 7 mai à Cochin, en Inde, la Lorraine a conduit une série d’exercices avec le destroyer de défense aérienne Kolkata. Elle a ensuite remis le cap à l’est vers le détroit de Malacca pour effectuer une escale à Singapour, marquée par des interactions avec la frégate australienne Anzac.

Le 19 mai, la Lorraine est entrée en mer de Chine méridionale, contribuant à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette zone. L’escale de la FREMM-DA au Japon lui a permis de s’entraîner face au dernier-né des sous-marins nippons, le Taigei. Quelques jours après le G7 d’Hiroshima, ce premier exercice conjoint de lutte sous la mer a illustré le renforcement du partenariat stratégique franco-japonais.

La Lorraine a ensuite intégré pour 14 jours le Carrier Strike Group américain n°5 articulé autour du porte-avions USS Ronald Reagan. Elle a pris part aux manœuvres de « Tri Carrier Operations » qui ont réuni les porte-avions américains Nimitz et Ronald Reagan, ainsi que le porte-aéronefs japonais Izumo et dix escorteurs de quatre nations riveraines du Pacifique (États-Unis, Japon, Canada, France). Cette séquence a été l’occasion de manifester leur attachement partagé au droit international et à la liberté de navigation. Les résultats obtenus par le système de combat dans cet environnement tactique complexe ont permis de tirer des enseignements précieux dans le cadre de la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment.

Fin juin, la Lorraine a fait relâche aux Philippines, pays stratégique pour les opérations dans la région, alors que la France y célébrait le 75ème anniversaire des relations franco-philippines.

Après un bref passage dans les îles indiennes des Andamans et Nicobar, verrou stratégique du détroit de Malacca, elle a patrouillé dans le Golfe du Bengale avant de faire relâche à Colombo au Sri Lanka. À l’issue d’un exercice avec une corvette sri-lankaise et d’une traversée dans les eaux agitées de la mer d’Arabie sous flux de mousson, la Lorraine a effectué une ultime halte à Djibouti. Elle a conduit une série d’entraînements avec les FFDj regroupant des manœuvres avec hélicoptères, des actions de vive force avec les commandos marine et un exercice de défense aérienne.

Le déploiement de longue durée s’est achevé par une dernière patrouille en Méditerranée pour une arrivée à Toulon le 2 août. Au bilan, la Lorraine a parcouru 53 000 kilomètres naviguant sur 6 mers, deux océans et visitant 9 pays.

Océan Pacifique – De Port Soudan à Tokyo : bilan du déploiement longue durée de la FREMM DA Lorraine

Source : Marine nationale

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