Akila - bilan de l’activité Neptune Strike 24

Publié le 17/05/2024

Auteur : La Rédaction

Rafale au décollage sur le Charles de Gaulle @ Marine nationale

Cette année, le GAN était constitué d’escorteurs français et alliés (italiens, portugais et grecs), qui ont travaillé conjointement sous la bannière de l’OTAN pour mener des missions de surveillance et de reconnaissance. Ces manœuvres permettent de maintenir le niveau de préparation opérationnelle de la Marine Nationale ainsi que son interopérabilité avec les marines alliées.

Pendant NEPTUNE STRIKE, les Rafale Marine ont mené des raids aériens en Europe pour simuler des frappes dans la profondeur, des frappes ciblées à terre ainsi que des tirs missiles. Ils se sont exercés au combat aérien avec leurs homologues italiens, grecs et croates, et se sont entraînés à la neutralisation de drones de surfaces, au largage de bombes et au tir canon sur des cibles tractées et dérivantes.

Des moyens de défense anti-sous-marin, antinavire et anti-aérien ont été testés via des exercices conjoints avec les marines turques, espagnoles et bulgares, également intégrées à NEPTUNE STRIKE. Dans ce cadre, 12 ravitaillements de bâtiments alliés en vivres, carburant et munitions, sous menace fictive ont été menés. Enfin, pour la première fois, le porte-avions Charles de Gaulle s’est entraîné à être réapprovisionné en missile Aster en pleine mer.

Cette activité a démontré la capacité de l’OTAN à rassembler et coordonner des moyens maritimes de projection de forces et de puissance capables d’assurer efficacement la défense de l’Alliance. 

4 contre 4 F16 Grecs BIS
4 contre 4 F16 Grecs BIS
3RFM + 3 AV8
3 Rafale Marine et 3 AV8 en formation