14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale

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