Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

publié le Lundi 26 juin 2023

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

© Marine nationale

Du 19 au 22 juin 2023, le détachement du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD Med), embarqué à bord du bâtiment base de plongeurs-démineurs (BBPD) Pluton, a apporté son soutien et ses compétences au DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), service à compétence nationale du ministère de la Culture consacré à l'archéologie subaquatique et sous-marine.

Les archéologues poursuivaient les travaux d’expertise commencés en 2021 sur l’épave Sanguinaires C datant du XVIème siècle et présente dans le golfe d’Ajaccio au sud des îles sanguinaires.

L’objectif des archéologues est de mieux comprendre l’architecture du bâtiment transportant des roches destinées à la fabrication de chaux, en travaillant sur les parties boisées remarquablement préservées car protégées par la cargaison.

Les plongeurs démineurs ont participé à la découpe et à l’extraction de pièces de bois pré-identifiées par le DRASSM et à la fermeture du site en le recouvrant de sable et de roches pour le protéger et le préserver.

L’action des plongeurs-démineurs de la Marine nationale, qui avait déjà participé à la campagne de fouilles de 2021, a une nouvelle fois été particulièrement appréciée par le DRASSM. La réussite de cette opération impliquait des plongées de longues durées, à effort et nécessitant la mise en œuvre d’outillages spécifiques, renforçant ainsi l’entraînement des plongeurs d’armes.

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les GPD opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils neutralisent plus de 11 tonnes de munitions historiques par an.

Admis au service actif en 1986, le BBPD Pluton permet de mettre en œuvre et d’assurer le soutien technique, médical et opérationnel d’un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu’à 80 mètres de profondeur.

© Teddy Seguin/ARASM/DRASSSM

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio
 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Source : Marine nationale


Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

publié le Lundi 26 juin 2023

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

© Marine nationale

Du 19 au 22 juin 2023, le détachement du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD Med), embarqué à bord du bâtiment base de plongeurs-démineurs (BBPD) Pluton, a apporté son soutien et ses compétences au DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), service à compétence nationale du ministère de la Culture consacré à l'archéologie subaquatique et sous-marine.

Les archéologues poursuivaient les travaux d’expertise commencés en 2021 sur l’épave Sanguinaires C datant du XVIème siècle et présente dans le golfe d’Ajaccio au sud des îles sanguinaires.

L’objectif des archéologues est de mieux comprendre l’architecture du bâtiment transportant des roches destinées à la fabrication de chaux, en travaillant sur les parties boisées remarquablement préservées car protégées par la cargaison.

Les plongeurs démineurs ont participé à la découpe et à l’extraction de pièces de bois pré-identifiées par le DRASSM et à la fermeture du site en le recouvrant de sable et de roches pour le protéger et le préserver.

L’action des plongeurs-démineurs de la Marine nationale, qui avait déjà participé à la campagne de fouilles de 2021, a une nouvelle fois été particulièrement appréciée par le DRASSM. La réussite de cette opération impliquait des plongées de longues durées, à effort et nécessitant la mise en œuvre d’outillages spécifiques, renforçant ainsi l’entraînement des plongeurs d’armes.

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les GPD opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils neutralisent plus de 11 tonnes de munitions historiques par an.

Admis au service actif en 1986, le BBPD Pluton permet de mettre en œuvre et d’assurer le soutien technique, médical et opérationnel d’un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu’à 80 mètres de profondeur.

© Teddy Seguin/ARASM/DRASSSM

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio
 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Source : Marine nationale


Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

publié le Lundi 26 juin 2023

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

© Marine nationale

Du 19 au 22 juin 2023, le détachement du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD Med), embarqué à bord du bâtiment base de plongeurs-démineurs (BBPD) Pluton, a apporté son soutien et ses compétences au DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), service à compétence nationale du ministère de la Culture consacré à l'archéologie subaquatique et sous-marine.

Les archéologues poursuivaient les travaux d’expertise commencés en 2021 sur l’épave Sanguinaires C datant du XVIème siècle et présente dans le golfe d’Ajaccio au sud des îles sanguinaires.

L’objectif des archéologues est de mieux comprendre l’architecture du bâtiment transportant des roches destinées à la fabrication de chaux, en travaillant sur les parties boisées remarquablement préservées car protégées par la cargaison.

Les plongeurs démineurs ont participé à la découpe et à l’extraction de pièces de bois pré-identifiées par le DRASSM et à la fermeture du site en le recouvrant de sable et de roches pour le protéger et le préserver.

L’action des plongeurs-démineurs de la Marine nationale, qui avait déjà participé à la campagne de fouilles de 2021, a une nouvelle fois été particulièrement appréciée par le DRASSM. La réussite de cette opération impliquait des plongées de longues durées, à effort et nécessitant la mise en œuvre d’outillages spécifiques, renforçant ainsi l’entraînement des plongeurs d’armes.

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les GPD opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils neutralisent plus de 11 tonnes de munitions historiques par an.

Admis au service actif en 1986, le BBPD Pluton permet de mettre en œuvre et d’assurer le soutien technique, médical et opérationnel d’un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu’à 80 mètres de profondeur.

© Teddy Seguin/ARASM/DRASSSM

 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio
 Le Pluton intervient au profit du DRASSM sur une épave du XVIème siècle au large d’Ajaccio

Source : Marine nationale


ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

publié le Mardi 28 février 2023

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

© Marine nationale

Le 22 février 2023, dans le cadre de l’exercice ORION 23, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer (GISMER) déployé à son bord ont mené une opération inédite pour la Marine nationale.

Suite au crash simulé d’un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air et de l’Espace au large d’Ajaccio, le GISMER, rattaché au Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) est ainsi intervenu pour relocaliser et remonter l’épave à bord du navire. Une maquette d’hélicoptère Puma préalablement dépolluée avait été mouillée en vue de cette opération.

Le ROV (Remote operated vehicule, robot d’intervention sous-marine) Diomède mis en œuvre par le GISMER depuis le Pionnier a permis de réaliser cette mission à 400m de profondeur. Cette opération inédite s’inscrit dans la montée en puissance du GISMER, dans le cadre de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, présentée en février 2022.

Cette expérimentation insérée dans le scénario opérationnel d’ORION permet ainsi de consolider les procédures opérationnelles consécutives aux crashs d’aéronefs, hypothèse à prendre en compte dans le cadre du scénario d’ORION 23 menant à des phases de combat de haute intensité.

Le GISMER incarne la composante « maîtrise des fonds marins » de la Task Force 471, déployée en Méditerranée dans le cadre de l’exercice ORION 23, sous le commandement du MCC (Maritime component command) déployé à la mer sur le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre.

Initié dès 2021, ORION 23 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 23 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer
 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

Source : Marine nationale


ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

publié le Mardi 28 février 2023

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

© Marine nationale

Le 22 février 2023, dans le cadre de l’exercice ORION 23, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer (GISMER) déployé à son bord ont mené une opération inédite pour la Marine nationale.

Suite au crash simulé d’un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air et de l’Espace au large d’Ajaccio, le GISMER, rattaché au Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) est ainsi intervenu pour relocaliser et remonter l’épave à bord du navire. Une maquette d’hélicoptère Puma préalablement dépolluée avait été mouillée en vue de cette opération.

Le ROV (Remote operated vehicule, robot d’intervention sous-marine) Diomède mis en œuvre par le GISMER depuis le Pionnier a permis de réaliser cette mission à 400m de profondeur. Cette opération inédite s’inscrit dans la montée en puissance du GISMER, dans le cadre de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, présentée en février 2022.

Cette expérimentation insérée dans le scénario opérationnel d’ORION permet ainsi de consolider les procédures opérationnelles consécutives aux crashs d’aéronefs, hypothèse à prendre en compte dans le cadre du scénario d’ORION 23 menant à des phases de combat de haute intensité.

Le GISMER incarne la composante « maîtrise des fonds marins » de la Task Force 471, déployée en Méditerranée dans le cadre de l’exercice ORION 23, sous le commandement du MCC (Maritime component command) déployé à la mer sur le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre.

Initié dès 2021, ORION 23 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 23 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer
 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

Source : Marine nationale


ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

publié le Mardi 28 février 2023

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

© Marine nationale

Le 22 février 2023, dans le cadre de l’exercice ORION 23, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer (GISMER) déployé à son bord ont mené une opération inédite pour la Marine nationale.

Suite au crash simulé d’un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air et de l’Espace au large d’Ajaccio, le GISMER, rattaché au Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) est ainsi intervenu pour relocaliser et remonter l’épave à bord du navire. Une maquette d’hélicoptère Puma préalablement dépolluée avait été mouillée en vue de cette opération.

Le ROV (Remote operated vehicule, robot d’intervention sous-marine) Diomède mis en œuvre par le GISMER depuis le Pionnier a permis de réaliser cette mission à 400m de profondeur. Cette opération inédite s’inscrit dans la montée en puissance du GISMER, dans le cadre de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, présentée en février 2022.

Cette expérimentation insérée dans le scénario opérationnel d’ORION permet ainsi de consolider les procédures opérationnelles consécutives aux crashs d’aéronefs, hypothèse à prendre en compte dans le cadre du scénario d’ORION 23 menant à des phases de combat de haute intensité.

Le GISMER incarne la composante « maîtrise des fonds marins » de la Task Force 471, déployée en Méditerranée dans le cadre de l’exercice ORION 23, sous le commandement du MCC (Maritime component command) déployé à la mer sur le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre.

Initié dès 2021, ORION 23 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 23 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer
 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

Source : Marine nationale


Intempéries en Corse : L’équipage A de la Seine sur le pont

publié le Jeudi 25 août 2022

Intempéries en Corse : L’équipage A de la Seine sur le pont

Intempéries en Corse : L’équipage A de la Seine sur le pont

© Marine nationale

Le 18 août, l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine, en mission de surveillance maritime (SURMAR) au large de Cannes, reçoit l’ordre de son contrôleur opérationnel, le centre opérationnel de la Méditerranée (CENTOPS Med) de rallier la Corse sans délai suite aux intempéries qui ont touché la façade ouest de la Corse.

La Seine met alors le cap sur Calvi à vitesse maximum, pour renforcer le dispositif étatique sur place coordonné par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS MED).

Préparé à faire face à de nombreux défis sur zone, l’équipage est mis à contribution dès son arrivée dans la soirée en portant assistance devant le port de l’Ile Rousse à un voilier confronté à une entrée d’eau. Ce dernier sera rapidement sécurisé par une équipe de la Seine, amené à quai au port de l’Ile Rousse avec l’aide de l’embarcation de drome opérationnelle (EDO) et rassuré par une rapide expertise des plongeurs du bord.

Dès le lendemain, la mission de reconnaissance des côtes est confiée à la Seine en coordination avec le BSAA Pionnier, également déployé dans la zone, et des vols d’avions de surveillance maritime Falcon 50. Cette mission : recenser les épaves échouées, récupérer les nombreux débris qui encombrent le plan d’eau et s’assurer de l’absence de pollution.

Des radeaux de survie à la dérive sont repêchés, des voiliers coulés dont seul le mât dépasse de l’eau sont repérés dans des criques accessibles seulement par la mer.

Tout l’équipage est sur le pont pendant plusieurs jours pour débarrasser l’EDO des nombreux débris qu’il ramène à chaque rotation.

La côte ouest de la Corse est reconnue en 4 jours, permettant au CENTOPS Med d’avoir un précieux recensement, notamment des épaves échouées ou coulées, et aux services étatiques en charge du suivi des opérations de relevage de prendre contact avec les propriétaires lorsqu’ils peuvent être identifiés.

Après cette mission d’assistance et de reconnaissance en Corse, l’équipage A de la Seine a repris sa patrouille le long du continent pour continuer sa SURMAR et veiller sur le trafic de plaisance touristique toujours important en cette fin de saison estivale.

Le BSAM et son équipage montre encore une fois la pertinence de son format pour répondre facilement à des missions très variées.

Source : Marine nationale


Intempéries en Corse – Des moyens de la Marine nationale déployés sous coordination du Cross Med

publié le Lundi 22 août 2022

Intempéries en Corse – Des moyens de la Marine nationale déployés sous coordination du Cross Med

Intempéries en Corse – Des moyens de la Marine nationale déployés sous coordination du Cross Med

© Marine nationale

Le jeudi 18 août, un violent épisode pluvio-orageux occasionnant de nombreux dégâts sur terre et en mer a frappé la Corse. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée (Cross Med) a alors ouvert près des 110 opérations d’assistance et de sauvetage en lien avec ces intempéries.

Pour faire face au besoin de moyens d’intervention, le Cross Med a rapidement sollicité le Centre des opérations de la Méditerranée (CENTOPS Med) pour le concours de moyens supplémentaires de la Marine nationale.

Dans un premier temps, l’hélicoptère d’alerte Dauphin de la Flottille 35F, basé à Hyères, a été déployé en Corse pour compléter le dispositif d’intervention et de reconnaissance aérienne avec des moyens de la Gendarmerie, de la Sécurité civile et de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Après avoir décollé de Hyères peu après 10 heures, l’hélicoptère effectue une première patrouille dans le secteur de la pointe de la Revellata à Calvi. Rapidement, il localise un couple avec deux enfants en difficulté après l’échouement de leur navire. Ils sont hélitreuillés à bord du Dauphin et déposé en sécurité sur l’aéroport de Calvi. Après un premier ravitaillement, l’hélicoptère est ensuite dirigé vers la baie de Crovani où un grand nombre de voiliers sont reportés échoués. Sur place, l’hélicoptère se pose sur la plage et s’assure auprès des plaisanciers qu’ils ne sont pas en difficulté et ne sollicitent pas d’assistance. Au décollage, un bateau est repéré au fond d’une anfractuosité de la côte avec une personne qui fait des signes depuis la falaise. Après avoir été également hélitreuillée, elle est déposée en sécurité au port de Galeria.

Le reste des opérations de la journée concernera des vérifications et des lever de doutes sur des bateaux échoués sur différents points du littoral pour s’assurer qu’aucune victime ou personne en difficulté n’est à déplorer. Vers 17h, le Dauphin rejoint la base d’aéronautique navale de Hyères pour tenir l’alerte Search and rescue au profit du Cross Med. Sur le transit retour, et avec les informations fournies par le Cross Med, l’équipage de l’hélicoptère identifie un voilier dont on était sans nouvelle. L’équipage est contacté et, après s’être assuré qu’il ne demande pas assistance, l’hélicoptère reprend son vol.

Tout au long de la journée, les différents sémaphores de Corse ont été sollicités par le Cross Med à la fois pour du relais d’information vers les plaisanciers dans leurs secteurs de responsabilité, et pour de la prise de message de détresse lorsque le Cross Med était difficilement joignable depuis certains secteurs où le réseau téléphonique était perturbé. Enfin, en appui du Cross Med, les sémaphores ont pu être amené à assurer la direction locale des opérations, en dirigeant et coordonnant les moyens d’interventions engagés à proximité.

En parallèle le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine, initialement prévu pour rallier Calvi le 19 août reçoit l’ordre d’anticiper son départ vers la Corse dans le secteur de Saint-Florent. A son arrivée, en début de soirée, le BSAM est sollicité par le Cross Med pour porter assistance à un voilier victime d’une voie d’eau au niveau de l’Île Rousse. Après une expertise, le voilier est pris en remorque par la drome de la Seine et ramené en sécurité dans le port de l’Ile Rousse.

Source : Marine nationale


Un nouveau commandant pour la marine en Corse

publié le Jeudi 30 Septembre 2021

Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Un nouveau commandant pour la marine en Corse

© Marine nationale

Le 28 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l'arrondissement maritimes Méditerranée et préfet maritime de la Méditerranée, a fait reconnaître le capitaine de frégate Grégoire Chavignot comme commandant de la base navale (BN) d’Aspretto et de la Marine en Corse (COMAR Corse), en remplacement du capitaine de vaisseau Bertrand de Gaullier des Bordes. Il prend également les fonctions de délégué militaire départemental (DMD) de Corse-du-Sud.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Historiquement base aéronavale d’hydravions, la base navale d'Aspretto, située à l’Est du golfe d’Ajaccio, assure de nombreuses missions militaires et inter-administrations comme :

  • terrain de soutien avancé et de pré-positionnement pour faire face aux menaces maritimes potentielles aux larges de la Corse (pollutions maritimes, contre-terrorisme maritime, etc.) ;
  • un soutien aux administrations intervenant dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM) de l’île ;
  • le soutien technique aux activités de la Marine nationale en Corse, comme les bâtiments en escale et les 7 sémaphores qui assurent la surveillance des 1000 km de littoral corse ; 
  • l’accueil sur son emprise de 26 organismes différents relevant de 6 ministères, et une station SNSM, soit 250 personnes.
Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Par ailleurs, les COMAR sont les correspondants locaux de la Marine vis-à-vis des autorités civiles et militaires, des acteurs de la défense maritime du territoire, les coordonnateurs locaux pour l’organisation d’escales, les responsables de l’organisation des préparations militaires Marine (PMM) dans leur zone, etc. Ils consacrent une part importante de leur activité au rayonnement de la Marine nationale.

Pour sa part, le DMD est le conseiller militaire du préfet de Corse-du-Sud et le représentant local de l’officier général commandant la zone de Défense Sud. 

En marge de cette prise de commandement, le VAE Boidevezi est allé à la rencontre des guetteurs du sémaphore de la Parata (l'un des sept implantés sur l'île veillant sur 1000 km de côtes). Véritable sentinelle du trafic maritime local, il domine les îles Sanguinaires, où il y a encore quelques jours, se trouvait le bâtiment base de plongeurs démineurs Pluton pour des plongées conjointes avec le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) sur un chantier archéologique exceptionnel d'une épave à clin.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Source : Marine nationale


Un nouveau commandant pour la marine en Corse

publié le Jeudi 30 Septembre 2021

Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Un nouveau commandant pour la marine en Corse

© Marine nationale

Le 28 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l'arrondissement maritimes Méditerranée et préfet maritime de la Méditerranée, a fait reconnaître le capitaine de frégate Grégoire Chavignot comme commandant de la base navale (BN) d’Aspretto et de la Marine en Corse (COMAR Corse), en remplacement du capitaine de vaisseau Bertrand de Gaullier des Bordes. Il prend également les fonctions de délégué militaire départemental (DMD) de Corse-du-Sud.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Historiquement base aéronavale d’hydravions, la base navale d'Aspretto, située à l’Est du golfe d’Ajaccio, assure de nombreuses missions militaires et inter-administrations comme :

  • terrain de soutien avancé et de pré-positionnement pour faire face aux menaces maritimes potentielles aux larges de la Corse (pollutions maritimes, contre-terrorisme maritime, etc.) ;
  • un soutien aux administrations intervenant dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM) de l’île ;
  • le soutien technique aux activités de la Marine nationale en Corse, comme les bâtiments en escale et les 7 sémaphores qui assurent la surveillance des 1000 km de littoral corse ; 
  • l’accueil sur son emprise de 26 organismes différents relevant de 6 ministères, et une station SNSM, soit 250 personnes.
Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Par ailleurs, les COMAR sont les correspondants locaux de la Marine vis-à-vis des autorités civiles et militaires, des acteurs de la défense maritime du territoire, les coordonnateurs locaux pour l’organisation d’escales, les responsables de l’organisation des préparations militaires Marine (PMM) dans leur zone, etc. Ils consacrent une part importante de leur activité au rayonnement de la Marine nationale.

Pour sa part, le DMD est le conseiller militaire du préfet de Corse-du-Sud et le représentant local de l’officier général commandant la zone de Défense Sud. 

En marge de cette prise de commandement, le VAE Boidevezi est allé à la rencontre des guetteurs du sémaphore de la Parata (l'un des sept implantés sur l'île veillant sur 1000 km de côtes). Véritable sentinelle du trafic maritime local, il domine les îles Sanguinaires, où il y a encore quelques jours, se trouvait le bâtiment base de plongeurs démineurs Pluton pour des plongées conjointes avec le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) sur un chantier archéologique exceptionnel d'une épave à clin.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Source : Marine nationale

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