Anticiper les menaces - Des marins au cœur de la transformation de l’OTAN

publié le Mardi 25 juillet 2023

Anticiper les menaces - Des marins au cœur de la transformation de l’OTAN

Anticiper les menaces - Des marins au cœur de la transformation de l’OTAN

© Marine nationale

Nation membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la France est particulièrement représentée au commandement allié à la transformation (ACT). Créé il y a vingt ans, cet état-major de l’OTAN est actuellement commandé par le général d’armée aérienne Philippe Lavigne.

À Norfolk, sur la côte Est des États-Unis, 21 marins français y sont affectés. Leurs missions : anticiper les menaces et développer les capacités futures de l’OTAN.

Au cœur de la base américaine, après avoir traversé une place où flottent les 31 drapeaux des nations de l’OTAN, c’est au 4e étage du bâtiment principal que l’on retrouve le capitaine de frégate Aurélie, en pleine discussion avec ses homologues alliés. Elle occupe le poste d’analyste dans le domaine de la prospective stratégique depuis un an. Sa mission consiste à étudier l’état du monde et ses évolutions pour définir les nouvelles capacités de défense à mettre en œuvre. En s’appuyant sur les retours d’expérience des pays de l’Alliance, elle anticipe l’environnement dans lequel les forces vont opérer, les challenges à venir et leur impact dans le domaine militaire. Objectif : garder l’avantage. Le CF Aurélie étudie notamment la situation de la Chine. Récemment créée au sein de la branche Strategic Foresight, sa cellule publiera prochainement une première synthèse sur les évolutions de la stratégie chinoise : « Les informations actuelles nous servent d’indicateur. On lit la presse, des sources ouvertes, on se base sur des données concrètes et vérifiées », précise-t-elle.

Agir pour le futur

Supériorité cognitive, influence, résilience. Des impératifs avec lesquels doivent composer les militaires d’ACT. Localisé au sein de l’université Old Dominion, au sud de Norfolk, l’Innovation Hub contribue au développement des capacités futures à travers l’innovation et l’expérimentation. Créé en 2012, cet espace de collaboration unique au sein de l’OTAN s’appuie sur un réseau de 4 000 membres regroupant des universitaires, chercheurs et start-ups. Les projets, réalisés entre six et douze mois, portent sur des domaines variés, du renseignement à la lutte anti-mines. « Nous proposons des solutions clés en main aux nations et des connexions avec des acteurs innovants », détaille le lieutenant de vaisseau Mélodie, responsable de projets à l’Innovation Hub. Dernièrement, un challenge de l’innovation s’est tenu au Danemark sur l’Arctique. Pendant plusieurs semaines, des acteurs civils se sont penchés sur le besoin opérationnel dans la région pour proposer aux nations de développer des systèmes innovants.

Pour agir sur la transformation de l’OTAN et apporter une valeur ajoutée au combattant au profit du commandement allié aux opérations (ACO), les marins sont intégrés, de la création de concepts jusqu’au développement des capacités de défense de demain. Le capitaine de vaisseau Patrick, directeur de cabinet du général chargé du développement de ces capacités, coordonne l’activité quotidienne de cette grande division regroupant la moitié du personnel de l’état-major. « Pour mener à bien cette mission, trois notions sont centrales. Tout d’abord l’inter- opérabilité. Pas seulement technique ou techno- logique, c’est une interopérabilité de l’emploi. C’est faire en sorte qu’au premier jour de guerre sur le terrain, il y ait une connectivité absolue entre les nations déployées et l’OTAN. »

Les nations doivent également être en accord quant au financement de ces capacités. Si la dépense est jugée éligible, alors les capacités sont développées en financement commun. Ce ne sont pas moins de 30 programmes qui sont développés dans ce cadre-là. Et enfin, l’innovation déjà citée précédemment.

Wargaming et cyberespace

Pour conserver l’avantage, il ne faut pas attendre d’avoir les capacités militaires de demain, « il est indispensable également de développer et transformer celles d’aujourd’hui en s’appuyant sur l’expérimentation et l’innovation », assure le général d’armée aérienne Philippe Lavigne, commandant suprême à la transformation de l’OTAN. Le wargaming est un domaine porteur, essentiel à la transformation. Au travers des jeux de stratégie, les nations testent des capacités et des comportements par des mises en situation. Cela permet de prendre de la distance sur certaines opérations et de reproduire des situations opérationnelles : « Il faut avoir les moyens de pouvoir se tromper et apprendre très vite de ses erreurs », ajoute le général.

Le cyberespace, quant à lui, est un domaine d’opération très actuel. Plus que jamais, les cyberattaques sont une réalité. Les opérations cyber sont ainsi au cœur du mandat de défense de l’OTAN et leur intégration dans les opérations multimilieux est une priorité. Le capitaine de corvette Anne-Charlotte travaille au quotidien sur les besoins de l’Alliance dans le cyberespace : « Imaginer qu’une force adverse puisse prendre le contrôle de notre navire n’est pas envisageable. Il est essentiel de garder la main en tout temps sur nos systèmes d’armes et nos moyens de communication ».

Les marins d’ACT occupent des fonctions clés au sein de l’OTAN pour renforcer les capacités de défense de l’Alliance et anticiper les défis futurs. Un défi en soi, d’autant qu’ils œuvrent sur des domaines d’opérations aussi divers que complexes. Des postes stratégiques avec une grande diversité d’emplois et de responsabilités.

EV2 Margaux Bronnec

ACT et ACO : quelles différences ?

ACT et ACO sont tous deux des commandements de l’OTAN avec des rôles bien différents. Le commandement allié à la transformation (ACT) est responsable de la transformation et du développement capacitaires de l’Alliance. Cette entité est dirigée par le général français Philippe Lavigne et est basée à Norfolk, en Virginie, aux États-Unis. Le commandement allié aux opérations (ACO) est, quant à lui, chargé de la conduite des opérations militaires de l’OTAN. Dirigé par un général américain, il est basé à Mons, en Belgique.

DES POSTES STRATÉGIQUES !

Des marins témoignent...

LV Mélodie, responsable de projets au sein de l’Innovation Hub

« À travers l’innovation, j’accompagne la transformation digitale de l’OTAN. Je travaille avec plusieurs nations alliées, des universitaires et des équipes de développeurs. Ici, je suis en charge de plusieurs projets et ces derniers permettent de développer les capacités de défense de l’Alliance. Nous nous inspirons beaucoup des méthodes de travail issues des start-up. Cette diversité et cette ouverture en font un poste atypique et passionnant. »

PM David, travaille pour la NCIA (agence SIC de l’OTAN) à Norfolk

« Je travaille pour l’agence informatique de l’OTAN. Je suis administrateur système. Je m’occupe des mises à jour des logiciels, de sécurité, des antivirus. J’ai également créé des scripts pour récupérer la validité des certificats de sécurité des sites, il y en a plus de 300 à gérer. Cela m’a valu d’être élu “military member of the year”. Je n’ai fait que mon travail, mais ce genre de reconnaissance fait partie de la culture américaine. C’est un poste très intéressant car les moyens et la façon de travailler sont différents et enrichissants. »

CC Anne-Charlotte, en charge de la prospective des capacités de l’OTAN dans le cyberespace

« Le cyberespace est un milieu opérationnel au même titre que les milieux aérien, terrestre, maritime et spatial. Pour cela, j’étudie les évolutions technologiques ainsi que les menaces cyber dans le but d’avoir un coup d’avance sur l’adversaire. Je suis également en contact avec le centre opérationnel qui me précise ses besoins en matière de cyber. Je détermine ensuite quels sont les moyens nécessaires à la défense de nos champs de bataille virtuels et physiques. »

Anticiper les menaces - Des marins au cœur de la transformation de l’OTAN

Source : Marine nationale


Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

publié le Vendredi 21 octobre 2022

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

© Marine nationale

Du 6 au 14 octobre 2022, la Marine nationale a conduit sa première opération dans le cadre de la capacité exploratoire de maîtrise des fonds marins, avec un drone sous-marin autonome.

Baptisée CALLIOPE, cette opération a permis d'employer une capacité exploratoire pour surveiller le fond des océans en mettant en œuvre, directement depuis le bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré, le drone sous-marin grands-fonds HUGIN Superior. Cette mise en œuvre a été effectuée dans le cadre d’un contrat notifié par la direction générale de l’armement (DGA) à l’industriel norvégien Kongsberg Maritime.

La mission CALLIOPE, qui s’inscrit en cohérence avec la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, a atteint ses différents objectifs opérationnels et capacitaires.

Elle a tout d’abord permis de participer à la reconnaissance et la surveillance de certains câbles sous-marins à plus de 4500 mètres de profondeur dans les plaines abyssales du golfe de Gascogne et ce, malgré des conditions de mer parfois délicates. Une épave coulée par 4600m de fond a également fait l’objet d’une observation.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Cette première a également permis d’affiner le concept d'emploi d'un tel drone par la Marine et de monter en compétence dans sa mise en œuvre grâce à la formation des marins embarqués. A cette fin, une équipe de marque constituée de membres du centre d'expertise des programmes navals (CEPN), de la flottille de lutte contre les mines (FLCM), du centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) et du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) était intégrée à l'équipage du Beautemps-Beaupré. Les compétences déjà solides de ces marins (plongeurs, détecteurs sous-marins, hydrographes) dans l'exploitation de senseurs sous-marins ont grandement facilité la prise en main du drone et l'exploitation des nombreuses données récoltées. Les formations vont se poursuivre dans les mois à venir pour que la Marine nationale soit en mesure de déployer à court ou moyen terme un drone de ce type de façon entièrement autonome.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

La montée en compétence de la Marine nationale dans la maîtrise des fonds marins s'inscrit dans le cadre de la stratégie ministérielle présentée en février 2022. Les grands fonds, de plus en plus accessibles à certaines nations et aux compagnies privées, deviennent un nouvel espace de conflictualité. La Marine nationale développe ainsi ses capacités pour connaître, surveiller et agir à des profondeurs allant jusqu'à 6000 m afin de pouvoir garantir la liberté d’action de nos forces dans le milieu aéromaritime, contribuer à la protection de nos infrastructures sous-marines, et de garantir les intérêts de la France relatifs à l’exploration des ressources minérales et énergétiques.

Source : Marine nationale


Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

publié le Vendredi 21 octobre 2022

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

© Marine nationale

Du 6 au 14 octobre 2022, la Marine nationale a conduit sa première opération dans le cadre de la capacité exploratoire de maîtrise des fonds marins, avec un drone sous-marin autonome.

Baptisée CALLIOPE, cette opération a permis d'employer une capacité exploratoire pour surveiller le fond des océans en mettant en œuvre, directement depuis le bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré, le drone sous-marin grands-fonds HUGIN Superior. Cette mise en œuvre a été effectuée dans le cadre d’un contrat notifié par la direction générale de l’armement (DGA) à l’industriel norvégien Kongsberg Maritime.

La mission CALLIOPE, qui s’inscrit en cohérence avec la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, a atteint ses différents objectifs opérationnels et capacitaires.

Elle a tout d’abord permis de participer à la reconnaissance et la surveillance de certains câbles sous-marins à plus de 4500 mètres de profondeur dans les plaines abyssales du golfe de Gascogne et ce, malgré des conditions de mer parfois délicates. Une épave coulée par 4600m de fond a également fait l’objet d’une observation.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Cette première a également permis d’affiner le concept d'emploi d'un tel drone par la Marine et de monter en compétence dans sa mise en œuvre grâce à la formation des marins embarqués. A cette fin, une équipe de marque constituée de membres du centre d'expertise des programmes navals (CEPN), de la flottille de lutte contre les mines (FLCM), du centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) et du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) était intégrée à l'équipage du Beautemps-Beaupré. Les compétences déjà solides de ces marins (plongeurs, détecteurs sous-marins, hydrographes) dans l'exploitation de senseurs sous-marins ont grandement facilité la prise en main du drone et l'exploitation des nombreuses données récoltées. Les formations vont se poursuivre dans les mois à venir pour que la Marine nationale soit en mesure de déployer à court ou moyen terme un drone de ce type de façon entièrement autonome.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

La montée en compétence de la Marine nationale dans la maîtrise des fonds marins s'inscrit dans le cadre de la stratégie ministérielle présentée en février 2022. Les grands fonds, de plus en plus accessibles à certaines nations et aux compagnies privées, deviennent un nouvel espace de conflictualité. La Marine nationale développe ainsi ses capacités pour connaître, surveiller et agir à des profondeurs allant jusqu'à 6000 m afin de pouvoir garantir la liberté d’action de nos forces dans le milieu aéromaritime, contribuer à la protection de nos infrastructures sous-marines, et de garantir les intérêts de la France relatifs à l’exploration des ressources minérales et énergétiques.

Source : Marine nationale


Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

publié le Vendredi 21 octobre 2022

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

© Marine nationale

Du 6 au 14 octobre 2022, la Marine nationale a conduit sa première opération dans le cadre de la capacité exploratoire de maîtrise des fonds marins, avec un drone sous-marin autonome.

Baptisée CALLIOPE, cette opération a permis d'employer une capacité exploratoire pour surveiller le fond des océans en mettant en œuvre, directement depuis le bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré, le drone sous-marin grands-fonds HUGIN Superior. Cette mise en œuvre a été effectuée dans le cadre d’un contrat notifié par la direction générale de l’armement (DGA) à l’industriel norvégien Kongsberg Maritime.

La mission CALLIOPE, qui s’inscrit en cohérence avec la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, a atteint ses différents objectifs opérationnels et capacitaires.

Elle a tout d’abord permis de participer à la reconnaissance et la surveillance de certains câbles sous-marins à plus de 4500 mètres de profondeur dans les plaines abyssales du golfe de Gascogne et ce, malgré des conditions de mer parfois délicates. Une épave coulée par 4600m de fond a également fait l’objet d’une observation.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Cette première a également permis d’affiner le concept d'emploi d'un tel drone par la Marine et de monter en compétence dans sa mise en œuvre grâce à la formation des marins embarqués. A cette fin, une équipe de marque constituée de membres du centre d'expertise des programmes navals (CEPN), de la flottille de lutte contre les mines (FLCM), du centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) et du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) était intégrée à l'équipage du Beautemps-Beaupré. Les compétences déjà solides de ces marins (plongeurs, détecteurs sous-marins, hydrographes) dans l'exploitation de senseurs sous-marins ont grandement facilité la prise en main du drone et l'exploitation des nombreuses données récoltées. Les formations vont se poursuivre dans les mois à venir pour que la Marine nationale soit en mesure de déployer à court ou moyen terme un drone de ce type de façon entièrement autonome.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

La montée en compétence de la Marine nationale dans la maîtrise des fonds marins s'inscrit dans le cadre de la stratégie ministérielle présentée en février 2022. Les grands fonds, de plus en plus accessibles à certaines nations et aux compagnies privées, deviennent un nouvel espace de conflictualité. La Marine nationale développe ainsi ses capacités pour connaître, surveiller et agir à des profondeurs allant jusqu'à 6000 m afin de pouvoir garantir la liberté d’action de nos forces dans le milieu aéromaritime, contribuer à la protection de nos infrastructures sous-marines, et de garantir les intérêts de la France relatifs à l’exploration des ressources minérales et énergétiques.

Source : Marine nationale


Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

publié le Vendredi 21 octobre 2022

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

© Marine nationale

Du 6 au 14 octobre 2022, la Marine nationale a conduit sa première opération dans le cadre de la capacité exploratoire de maîtrise des fonds marins, avec un drone sous-marin autonome.

Baptisée CALLIOPE, cette opération a permis d'employer une capacité exploratoire pour surveiller le fond des océans en mettant en œuvre, directement depuis le bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré, le drone sous-marin grands-fonds HUGIN Superior. Cette mise en œuvre a été effectuée dans le cadre d’un contrat notifié par la direction générale de l’armement (DGA) à l’industriel norvégien Kongsberg Maritime.

La mission CALLIOPE, qui s’inscrit en cohérence avec la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, a atteint ses différents objectifs opérationnels et capacitaires.

Elle a tout d’abord permis de participer à la reconnaissance et la surveillance de certains câbles sous-marins à plus de 4500 mètres de profondeur dans les plaines abyssales du golfe de Gascogne et ce, malgré des conditions de mer parfois délicates. Une épave coulée par 4600m de fond a également fait l’objet d’une observation.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

Cette première a également permis d’affiner le concept d'emploi d'un tel drone par la Marine et de monter en compétence dans sa mise en œuvre grâce à la formation des marins embarqués. A cette fin, une équipe de marque constituée de membres du centre d'expertise des programmes navals (CEPN), de la flottille de lutte contre les mines (FLCM), du centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) et du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) était intégrée à l'équipage du Beautemps-Beaupré. Les compétences déjà solides de ces marins (plongeurs, détecteurs sous-marins, hydrographes) dans l'exploitation de senseurs sous-marins ont grandement facilité la prise en main du drone et l'exploitation des nombreuses données récoltées. Les formations vont se poursuivre dans les mois à venir pour que la Marine nationale soit en mesure de déployer à court ou moyen terme un drone de ce type de façon entièrement autonome.

 Mission CALLIOPE : première opération de maîtrise des fonds marins à bord du Beautemps-Beaupré

La montée en compétence de la Marine nationale dans la maîtrise des fonds marins s'inscrit dans le cadre de la stratégie ministérielle présentée en février 2022. Les grands fonds, de plus en plus accessibles à certaines nations et aux compagnies privées, deviennent un nouvel espace de conflictualité. La Marine nationale développe ainsi ses capacités pour connaître, surveiller et agir à des profondeurs allant jusqu'à 6000 m afin de pouvoir garantir la liberté d’action de nos forces dans le milieu aéromaritime, contribuer à la protection de nos infrastructures sous-marines, et de garantir les intérêts de la France relatifs à l’exploration des ressources minérales et énergétiques.

Source : Marine nationale


Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

publié le Mercredi 01 juin 2022

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

© Marine nationale

Dans le cadre du congrès annuel de l’association France États-Unis qui s’est tenu à Toulon du 27 au 29 mai 2022, une cérémonie inaugurale célébrant l’amitié historique qui lie les deux pays, s’est déroulée le 27 mai à la base navale de Toulon.

 

A l’occasion de son 77ème anniversaire, l’association France États-Unis, créée le 25 septembre 1945, a choisi de marquer l’évènement au travers de commémorations de grande qualité et ainsi de rappeler combien le port militaire et la première base navale d’Europe sont au cœur de la coopération entre l’US Navy et la Marine nationale.

 

Présidée par le contre-amiral Jean-Emmanuel Roux de Luze, représentant le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l’arrondissement maritimes Méditerranée, en présence du commandant de la base navale de Toulon, de l’attaché de Défense auprès de l’Ambassade des Etats-Unis en France et d’illustres représentants de l’association, cette cérémonie a donné lieu, dans le jardin de l’Astrolabe de Malbousquet, à une séquence d’allocutions suivie de deux manifestations symboliquement fortes : le dévoilement d’un buste de l’Amiral de Grasse et la plantation d’un pacanier de Jefferson. Toutes deux symbolisaient respectivement la contribution décisive de la marine française à l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique du fait de la victoire navale remportée sur les Anglais en 1781 et la reconnaissance du peuple américain par le biais d’un geste emblématique et diplomatique.

 

Au-delà des relations historiques et des liens entretenus au fil du temps, c’est bien la reconnaissance mutuelle entre les deux nations que cette commémoration mémorielle aura contribué à pérenniser.

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon
Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Source : Marine nationale


Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

publié le Mercredi 01 juin 2022

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

© Marine nationale

Dans le cadre du congrès annuel de l’association France États-Unis qui s’est tenu à Toulon du 27 au 29 mai 2022, une cérémonie inaugurale célébrant l’amitié historique qui lie les deux pays, s’est déroulée le 27 mai à la base navale de Toulon.

 

A l’occasion de son 77ème anniversaire, l’association France États-Unis, créée le 25 septembre 1945, a choisi de marquer l’évènement au travers de commémorations de grande qualité et ainsi de rappeler combien le port militaire et la première base navale d’Europe sont au cœur de la coopération entre l’US Navy et la Marine nationale.

 

Présidée par le contre-amiral Jean-Emmanuel Roux de Luze, représentant le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l’arrondissement maritimes Méditerranée, en présence du commandant de la base navale de Toulon, de l’attaché de Défense auprès de l’Ambassade des Etats-Unis en France et d’illustres représentants de l’association, cette cérémonie a donné lieu, dans le jardin de l’Astrolabe de Malbousquet, à une séquence d’allocutions suivie de deux manifestations symboliquement fortes : le dévoilement d’un buste de l’Amiral de Grasse et la plantation d’un pacanier de Jefferson. Toutes deux symbolisaient respectivement la contribution décisive de la marine française à l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique du fait de la victoire navale remportée sur les Anglais en 1781 et la reconnaissance du peuple américain par le biais d’un geste emblématique et diplomatique.

 

Au-delà des relations historiques et des liens entretenus au fil du temps, c’est bien la reconnaissance mutuelle entre les deux nations que cette commémoration mémorielle aura contribué à pérenniser.

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon
Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Source : Marine nationale


Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

publié le Mercredi 01 juin 2022

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

© Marine nationale

Dans le cadre du congrès annuel de l’association France États-Unis qui s’est tenu à Toulon du 27 au 29 mai 2022, une cérémonie inaugurale célébrant l’amitié historique qui lie les deux pays, s’est déroulée le 27 mai à la base navale de Toulon.

 

A l’occasion de son 77ème anniversaire, l’association France États-Unis, créée le 25 septembre 1945, a choisi de marquer l’évènement au travers de commémorations de grande qualité et ainsi de rappeler combien le port militaire et la première base navale d’Europe sont au cœur de la coopération entre l’US Navy et la Marine nationale.

 

Présidée par le contre-amiral Jean-Emmanuel Roux de Luze, représentant le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l’arrondissement maritimes Méditerranée, en présence du commandant de la base navale de Toulon, de l’attaché de Défense auprès de l’Ambassade des Etats-Unis en France et d’illustres représentants de l’association, cette cérémonie a donné lieu, dans le jardin de l’Astrolabe de Malbousquet, à une séquence d’allocutions suivie de deux manifestations symboliquement fortes : le dévoilement d’un buste de l’Amiral de Grasse et la plantation d’un pacanier de Jefferson. Toutes deux symbolisaient respectivement la contribution décisive de la marine française à l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique du fait de la victoire navale remportée sur les Anglais en 1781 et la reconnaissance du peuple américain par le biais d’un geste emblématique et diplomatique.

 

Au-delà des relations historiques et des liens entretenus au fil du temps, c’est bien la reconnaissance mutuelle entre les deux nations que cette commémoration mémorielle aura contribué à pérenniser.

Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon
Méditerranée – L’amitié franco-américaine célébrée à la base navale de Toulon

Source : Marine nationale


GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

publié le Jeudi 30 Septembre 2021

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

© Marine nationale

L’exercice GABIAN 21.2 a permis du 20 au 24 septembre 2021 à huit unités de la Force d’action navale (FAN) de parfaire un haut niveau de préparation opérationnelle au combat en Méditerranée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Afin de consolider la maîtrise des opérations du haut du spectre, de nombreux bâtiments de façade toulonnaise ont participé à cet entrainement. La frégate multi-missions (FREMM) Provence tenait le rôle de bâtiment pilote de l’entraînement, , le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, les frégates de type La Fayette (FLF) Courbet et Guépratte, les chasseurs de mines tripartites (CMT) Orion et Capricorne, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan et enfin le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire ont mené de nombreux exercices visant à permettre aux équipages d’évoluer et coopérer ensemble, de façon synchronisée, en force constituée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

De leur côté, la FREMM Auvergne et la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul ont rejoint de manière ponctuelle les exercices proposés. Les concours apportés à la force ont également été significatifs, l’aéronautique navale réalisant des manœuvres aviation à de nombreuses reprises par le biais des Flottilles 31F, 35F et 36F.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Cet entraînement mutuel d’envergure a ainsi été marqué par la réalisation d’une grande variété de tirs de tout calibre, de manœuvres de ravitaillement à la mer, d’exercices de lutte anti-aérienne, d’assistances croisées en exercice sécurité ou encore d’évolutions tactiques répétées. La semaine a ainsi été le théâtre d’un tir de missile Mistral depuis le BCR Marne, mais aussi de l’organisation d’un exercice de lutte au-dessus de la surface qui a permis à toute la force, divisée en deux équipes, de rivaliser de manœuvres tactiques audacieuses afin de triompher.

Ainsi, la séquence des activités aura permis à chaque bâtiment d’entretenir son savoir-faire, de compter sur des marins aguerris et de démontrer sa pleine capacité à être projeté sur les théâtres opérationnels, dans des conditions proches d’un engagement multi-domaines réel.

Source : Marine nationale


GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

publié le Jeudi 30 Septembre 2021

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

© Marine nationale

L’exercice GABIAN 21.2 a permis du 20 au 24 septembre 2021 à huit unités de la Force d’action navale (FAN) de parfaire un haut niveau de préparation opérationnelle au combat en Méditerranée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Afin de consolider la maîtrise des opérations du haut du spectre, de nombreux bâtiments de façade toulonnaise ont participé à cet entrainement. La frégate multi-missions (FREMM) Provence tenait le rôle de bâtiment pilote de l’entraînement, , le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, les frégates de type La Fayette (FLF) Courbet et Guépratte, les chasseurs de mines tripartites (CMT) Orion et Capricorne, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan et enfin le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire ont mené de nombreux exercices visant à permettre aux équipages d’évoluer et coopérer ensemble, de façon synchronisée, en force constituée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

De leur côté, la FREMM Auvergne et la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul ont rejoint de manière ponctuelle les exercices proposés. Les concours apportés à la force ont également été significatifs, l’aéronautique navale réalisant des manœuvres aviation à de nombreuses reprises par le biais des Flottilles 31F, 35F et 36F.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Cet entraînement mutuel d’envergure a ainsi été marqué par la réalisation d’une grande variété de tirs de tout calibre, de manœuvres de ravitaillement à la mer, d’exercices de lutte anti-aérienne, d’assistances croisées en exercice sécurité ou encore d’évolutions tactiques répétées. La semaine a ainsi été le théâtre d’un tir de missile Mistral depuis le BCR Marne, mais aussi de l’organisation d’un exercice de lutte au-dessus de la surface qui a permis à toute la force, divisée en deux équipes, de rivaliser de manœuvres tactiques audacieuses afin de triompher.

Ainsi, la séquence des activités aura permis à chaque bâtiment d’entretenir son savoir-faire, de compter sur des marins aguerris et de démontrer sa pleine capacité à être projeté sur les théâtres opérationnels, dans des conditions proches d’un engagement multi-domaines réel.

Source : Marine nationale

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