Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

publié le Jeudi 16 mars 2023

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

© Marine nationale

Depuis le 28 février 2023, le chasseur de mines tripartite Céphée patrouille en Manche et mer du Nord dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. Malgré des conditions de traversée éprouvantes (vents givrants jusqu’à 55nds, mer 5 à 6), le Céphée a atteint les fjords norvégiens dans la matinée du 7 mars 2023 et a débuté une navigation en eaux resserrées de 4 jours vers le Nord.

Le 9 mars 2023 a marqué l’histoire du Céphée qui devient le premier CMT français à franchir le cercle polaire Arctique. A ces latitudes, les basses températures (jusqu’à -17°C en ressenti) ont recouvert le navire d’un épais manteau blanc. Entre deux tempêtes de neige, la beauté des paysages norvégiens a offert à tout l’équipage des images rares.

Depuis le 11 mars 2023, le Céphée a rejoint son Task Group à Narvik pour conduire l’exercice interallié JOINT WARRIOR. Le Task Group OTAN, composé de 5 chasseurs de mines de 5 nationalités différentes articulés autour du garde-côte HNoMS Nordkapp effectue de nombreux exercices de chasse aux mines, de manœuvre, de tir et de communication.

Grâce au Céphée, la marine française montre ainsi sa capacité à opérer dans cette zone tout en renforçant l’interopérabilité avec ses partenaires et ses alliés.

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique
 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Source : Marine nationale


Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

publié le Jeudi 16 mars 2023

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

© Marine nationale

Depuis le 28 février 2023, le chasseur de mines tripartite Céphée patrouille en Manche et mer du Nord dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. Malgré des conditions de traversée éprouvantes (vents givrants jusqu’à 55nds, mer 5 à 6), le Céphée a atteint les fjords norvégiens dans la matinée du 7 mars 2023 et a débuté une navigation en eaux resserrées de 4 jours vers le Nord.

Le 9 mars 2023 a marqué l’histoire du Céphée qui devient le premier CMT français à franchir le cercle polaire Arctique. A ces latitudes, les basses températures (jusqu’à -17°C en ressenti) ont recouvert le navire d’un épais manteau blanc. Entre deux tempêtes de neige, la beauté des paysages norvégiens a offert à tout l’équipage des images rares.

Depuis le 11 mars 2023, le Céphée a rejoint son Task Group à Narvik pour conduire l’exercice interallié JOINT WARRIOR. Le Task Group OTAN, composé de 5 chasseurs de mines de 5 nationalités différentes articulés autour du garde-côte HNoMS Nordkapp effectue de nombreux exercices de chasse aux mines, de manœuvre, de tir et de communication.

Grâce au Céphée, la marine française montre ainsi sa capacité à opérer dans cette zone tout en renforçant l’interopérabilité avec ses partenaires et ses alliés.

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique
 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Source : Marine nationale


FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

publié le Vendredi 13 janvier 2023

 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

© Marine nationale

Du 6 au 7 janvier 2023, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a conduit un exercice de survie en milieu polaire, à proximité de la station française Dumont-d’Urville (DDU) en terre Adélie. Le patrouilleur polaire navigue actuellement dans la zone, contribuant ainsi à la mission de soutien à la logistique antarctique au profit de l’institut polaire français et les collectivités des terres australes et antarctiques (TAAF).

Cet entraînement était une première pour la Marine nationale. Le scénario réaliste simulait une avarie importante survenant à bord du bâtiment français, à une centaine de nautique de la station DDU. La gravité de l’incident simulé a forcé l’équipage du patrouilleur polaire à évacuer le navire. Une fois arrivé sur la banquise avec leurs matériels de survie, les militaires français et des opérateurs de la station DDU ont aménagé un camp de fortune afin d’attendre l’arrivée des secours. Compte tenu de la distance les séparant des côtes les plus proches et de l’absence de navires ayant la capacité d’opérer dans la zone, le délai de secours était estimé à 5 jours.

Cet entraînement a permis de tester le matériel embarqué par L’Astrolabe tout en exposant son équipage à des conditions extrêmes lors de l’exercice de survie. Afin de parfaire la coordination de la chaîne de secours, la station Dumont-d’Urville, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Griz-Nez, l’état-major interarmées des forces françaises dans la zone sud de l’océan Indien et l’état-major des opérations de la Marine ont été associés à l’exercice.

Un expert du groupe militaire de haute montagne, rattaché à l’école militaire de haute montagne de Chamonix, a partagé ses connaissances en matière de survie en milieu polaire aux marins du brise-glace tout au long de la séquence.

Plusieurs ateliers ont été organisés dans des conditions réalistes. Les marins ont dû conditionner un blessé fictif sur une civière pour le préparer à une évacuation sanitaire par hélicoptère. Ils ont également vérifié la bonne étanchéité et la flottabilité des combinaisons d’immersion en eaux glaciales. L’objectif était de s’assurer de la capacité des militaires et des personnels embarqués à bien réagir dans une telle situation, au cas où l’évacuation ne pourrait être faite directement sur la banquise mais avec l’aide de canaux de sauvetage. 

Cette séquence co-construite avec de nombreux acteurs présents dans les TAAF a été préparée sur plusieurs mois. Le retour d’expérience permettra aux armées françaises d’améliorer le matériel dédié à la survie en milieu polaire. Aussi, elles permettent également à la France, nation polaire, de disposer des capacités nécessaires pour mettre en œuvre des moyens de secours dans ce milieu isolé et extrême.

 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique
 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

Source : Marine nationale


FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

publié le Vendredi 13 janvier 2023

 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

© Marine nationale

Du 6 au 7 janvier 2023, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a conduit un exercice de survie en milieu polaire, à proximité de la station française Dumont-d’Urville (DDU) en terre Adélie. Le patrouilleur polaire navigue actuellement dans la zone, contribuant ainsi à la mission de soutien à la logistique antarctique au profit de l’institut polaire français et les collectivités des terres australes et antarctiques (TAAF).

Cet entraînement était une première pour la Marine nationale. Le scénario réaliste simulait une avarie importante survenant à bord du bâtiment français, à une centaine de nautique de la station DDU. La gravité de l’incident simulé a forcé l’équipage du patrouilleur polaire à évacuer le navire. Une fois arrivé sur la banquise avec leurs matériels de survie, les militaires français et des opérateurs de la station DDU ont aménagé un camp de fortune afin d’attendre l’arrivée des secours. Compte tenu de la distance les séparant des côtes les plus proches et de l’absence de navires ayant la capacité d’opérer dans la zone, le délai de secours était estimé à 5 jours.

Cet entraînement a permis de tester le matériel embarqué par L’Astrolabe tout en exposant son équipage à des conditions extrêmes lors de l’exercice de survie. Afin de parfaire la coordination de la chaîne de secours, la station Dumont-d’Urville, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Griz-Nez, l’état-major interarmées des forces françaises dans la zone sud de l’océan Indien et l’état-major des opérations de la Marine ont été associés à l’exercice.

Un expert du groupe militaire de haute montagne, rattaché à l’école militaire de haute montagne de Chamonix, a partagé ses connaissances en matière de survie en milieu polaire aux marins du brise-glace tout au long de la séquence.

Plusieurs ateliers ont été organisés dans des conditions réalistes. Les marins ont dû conditionner un blessé fictif sur une civière pour le préparer à une évacuation sanitaire par hélicoptère. Ils ont également vérifié la bonne étanchéité et la flottabilité des combinaisons d’immersion en eaux glaciales. L’objectif était de s’assurer de la capacité des militaires et des personnels embarqués à bien réagir dans une telle situation, au cas où l’évacuation ne pourrait être faite directement sur la banquise mais avec l’aide de canaux de sauvetage. 

Cette séquence co-construite avec de nombreux acteurs présents dans les TAAF a été préparée sur plusieurs mois. Le retour d’expérience permettra aux armées françaises d’améliorer le matériel dédié à la survie en milieu polaire. Aussi, elles permettent également à la France, nation polaire, de disposer des capacités nécessaires pour mettre en œuvre des moyens de secours dans ce milieu isolé et extrême.

 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique
 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

Source : Marine nationale


Passation de commandement pour l’Astrolabe A

publié le Jeudi 08 décembre 2022

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Passation de commandement pour l’Astrolabe A

© Marine nationale

Le 7 décembre 2022, à la base navale de Port des Galets, le capitaine de vaisseau Cyrille de Cerval, adjoint interarmées du commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et commandant de zone maritime, a fait reconnaître le capitaine de frégate Tanneguy Biseau comme commandant de l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Steven Caugant.

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Steven Caugant, l’équipage A de L’Astrolabea notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

Le capitaine de frégate Tanneguy Biseau intègre l’École de maistrance en 1998. Il est admis à l’École navale via le concours interne en 2002 et termine sa campagne d’application en 2005 à bord de laJeanne d’Arc. Servant dans les forces de surface, il est ensuite affecté à bord du P400 La Railleuse en Polynésie française. Il sert ensuite sur la frégate anti-aérienne (FAA)Cassard. Après son cursus lutte au-dessus de la surface (LAS) à l’École des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2010, il est affecté comme commandant adjoint opérations (COMOPS) de la frégate de surveillance (FS)Ventôse en Martinique. En 2014, après deux ans comme chef de service à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre, il prend le commandement du patrouilleur de service public (PSP)Pluvier. En août 2015, il est désigné pour servir à bord du porte-avionsCharles de Gaulle comme adjoint puis chef du service LAS. Il est déployé à deux reprises durant les missions ARROMANCHE II et III. Il participe à l’opération CHAMMAL lors d’une nouvelle affectation à bord de la FAACassard, comme COMOPS. Il est breveté de l’École de guerre en 2019 puis il rejoint le Bureau programmes à l’état-major de la Marine, comme officier programme Missiles et Artillerie navale. Il a exercé les fonctions de commandant en second du CF Caugant pendant 18 mois avant de prendre le commandement de l’équipage A du patrouilleur polaireL’Astrolabe.

Admis au service actif au mois de juin 2018, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat interministériel conclu entre l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et la Marine nationale. Il effectue deux types de missions : de défense et de souveraineté dans nos zones économiques exclusives du sud de l’océan Indien, et de soutien à la logistique en Antarctique à travers le transport de fret, de carburant et de passagers entre l’Australie et la Terre Adélie au profit de l’institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), délégataire pour les TAAF. Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. Basé au port de la Pointe des Galets, d’une longueur de 72 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins.

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Source : Marine nationale


Passation de commandement pour l’Astrolabe A

publié le Jeudi 08 décembre 2022

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Passation de commandement pour l’Astrolabe A

© Marine nationale

Le 7 décembre 2022, à la base navale de Port des Galets, le capitaine de vaisseau Cyrille de Cerval, adjoint interarmées du commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et commandant de zone maritime, a fait reconnaître le capitaine de frégate Tanneguy Biseau comme commandant de l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Steven Caugant.

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Steven Caugant, l’équipage A de L’Astrolabea notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

Le capitaine de frégate Tanneguy Biseau intègre l’École de maistrance en 1998. Il est admis à l’École navale via le concours interne en 2002 et termine sa campagne d’application en 2005 à bord de laJeanne d’Arc. Servant dans les forces de surface, il est ensuite affecté à bord du P400 La Railleuse en Polynésie française. Il sert ensuite sur la frégate anti-aérienne (FAA)Cassard. Après son cursus lutte au-dessus de la surface (LAS) à l’École des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2010, il est affecté comme commandant adjoint opérations (COMOPS) de la frégate de surveillance (FS)Ventôse en Martinique. En 2014, après deux ans comme chef de service à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre, il prend le commandement du patrouilleur de service public (PSP)Pluvier. En août 2015, il est désigné pour servir à bord du porte-avionsCharles de Gaulle comme adjoint puis chef du service LAS. Il est déployé à deux reprises durant les missions ARROMANCHE II et III. Il participe à l’opération CHAMMAL lors d’une nouvelle affectation à bord de la FAACassard, comme COMOPS. Il est breveté de l’École de guerre en 2019 puis il rejoint le Bureau programmes à l’état-major de la Marine, comme officier programme Missiles et Artillerie navale. Il a exercé les fonctions de commandant en second du CF Caugant pendant 18 mois avant de prendre le commandement de l’équipage A du patrouilleur polaireL’Astrolabe.

Admis au service actif au mois de juin 2018, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat interministériel conclu entre l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et la Marine nationale. Il effectue deux types de missions : de défense et de souveraineté dans nos zones économiques exclusives du sud de l’océan Indien, et de soutien à la logistique en Antarctique à travers le transport de fret, de carburant et de passagers entre l’Australie et la Terre Adélie au profit de l’institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), délégataire pour les TAAF. Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. Basé au port de la Pointe des Galets, d’une longueur de 72 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins.

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Source : Marine nationale


Passation de commandement pour l’Astrolabe A

publié le Jeudi 08 décembre 2022

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Passation de commandement pour l’Astrolabe A

© Marine nationale

Le 7 décembre 2022, à la base navale de Port des Galets, le capitaine de vaisseau Cyrille de Cerval, adjoint interarmées du commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et commandant de zone maritime, a fait reconnaître le capitaine de frégate Tanneguy Biseau comme commandant de l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Steven Caugant.

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Steven Caugant, l’équipage A de L’Astrolabea notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

Le capitaine de frégate Tanneguy Biseau intègre l’École de maistrance en 1998. Il est admis à l’École navale via le concours interne en 2002 et termine sa campagne d’application en 2005 à bord de laJeanne d’Arc. Servant dans les forces de surface, il est ensuite affecté à bord du P400 La Railleuse en Polynésie française. Il sert ensuite sur la frégate anti-aérienne (FAA)Cassard. Après son cursus lutte au-dessus de la surface (LAS) à l’École des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2010, il est affecté comme commandant adjoint opérations (COMOPS) de la frégate de surveillance (FS)Ventôse en Martinique. En 2014, après deux ans comme chef de service à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre, il prend le commandement du patrouilleur de service public (PSP)Pluvier. En août 2015, il est désigné pour servir à bord du porte-avionsCharles de Gaulle comme adjoint puis chef du service LAS. Il est déployé à deux reprises durant les missions ARROMANCHE II et III. Il participe à l’opération CHAMMAL lors d’une nouvelle affectation à bord de la FAACassard, comme COMOPS. Il est breveté de l’École de guerre en 2019 puis il rejoint le Bureau programmes à l’état-major de la Marine, comme officier programme Missiles et Artillerie navale. Il a exercé les fonctions de commandant en second du CF Caugant pendant 18 mois avant de prendre le commandement de l’équipage A du patrouilleur polaireL’Astrolabe.

Admis au service actif au mois de juin 2018, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat interministériel conclu entre l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et la Marine nationale. Il effectue deux types de missions : de défense et de souveraineté dans nos zones économiques exclusives du sud de l’océan Indien, et de soutien à la logistique en Antarctique à travers le transport de fret, de carburant et de passagers entre l’Australie et la Terre Adélie au profit de l’institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), délégataire pour les TAAF. Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. Basé au port de la Pointe des Galets, d’une longueur de 72 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins.

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Source : Marine nationale


Passation de commandement pour l’Astrolabe A

publié le Jeudi 08 décembre 2022

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Passation de commandement pour l’Astrolabe A

© Marine nationale

Le 7 décembre 2022, à la base navale de Port des Galets, le capitaine de vaisseau Cyrille de Cerval, adjoint interarmées du commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et commandant de zone maritime, a fait reconnaître le capitaine de frégate Tanneguy Biseau comme commandant de l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Steven Caugant.

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Steven Caugant, l’équipage A de L’Astrolabea notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

Le capitaine de frégate Tanneguy Biseau intègre l’École de maistrance en 1998. Il est admis à l’École navale via le concours interne en 2002 et termine sa campagne d’application en 2005 à bord de laJeanne d’Arc. Servant dans les forces de surface, il est ensuite affecté à bord du P400 La Railleuse en Polynésie française. Il sert ensuite sur la frégate anti-aérienne (FAA)Cassard. Après son cursus lutte au-dessus de la surface (LAS) à l’École des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2010, il est affecté comme commandant adjoint opérations (COMOPS) de la frégate de surveillance (FS)Ventôse en Martinique. En 2014, après deux ans comme chef de service à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre, il prend le commandement du patrouilleur de service public (PSP)Pluvier. En août 2015, il est désigné pour servir à bord du porte-avionsCharles de Gaulle comme adjoint puis chef du service LAS. Il est déployé à deux reprises durant les missions ARROMANCHE II et III. Il participe à l’opération CHAMMAL lors d’une nouvelle affectation à bord de la FAACassard, comme COMOPS. Il est breveté de l’École de guerre en 2019 puis il rejoint le Bureau programmes à l’état-major de la Marine, comme officier programme Missiles et Artillerie navale. Il a exercé les fonctions de commandant en second du CF Caugant pendant 18 mois avant de prendre le commandement de l’équipage A du patrouilleur polaireL’Astrolabe.

Admis au service actif au mois de juin 2018, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat interministériel conclu entre l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et la Marine nationale. Il effectue deux types de missions : de défense et de souveraineté dans nos zones économiques exclusives du sud de l’océan Indien, et de soutien à la logistique en Antarctique à travers le transport de fret, de carburant et de passagers entre l’Australie et la Terre Adélie au profit de l’institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), délégataire pour les TAAF. Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. Basé au port de la Pointe des Galets, d’une longueur de 72 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins.

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Source : Marine nationale


Une US Coast Guard en Antarctique

publié le Vendredi 02 décembre 2022

 Une US Coast Guard en Antarctique

Une US Coast Guard en Antarctique

© Marine nationale

Megan Grimes, une jeune enseigne [Lieutenant (junior grade)] des US CoastGuards (USCG), a pu découvrir l’Antarctique à bord de L’Astrolabe durant la première rotation de la mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) 2022-2023.

Initialement affectée sur un cutter classique, le USCG Bear, Megan a rejoint très récemment le USCG Healy, un navire brise–glace de 140 m qui opère principalement dans l’Arctique.

Dans le cadre d’un échange entre la Marine nationale et les US Coast Guards sur le thème de la navigation dans les glaces, un officier français a pu embarquer sur le Healy en début d’année. À titre de réciprocité, les US Coast Guards ont désigné Megan, qui se destine à être pilote des glaces, pour bénéficier d’un embarquement sur L’Astrolabe

Ainsi, Megan a rejoint L’Astrolabe à Hobart en Tasmanie, et a participé à la première rotation vers la station antarctique Dumont-d’Urville du 10 au 29 novembre 2022. Accueillie par l’équipage, elle s’est très vite intégrée à bord. Brevetée chef du quart, elle a pu effectuer du quart en passerelle et expérimenter ainsi directement les particularités de l’environnement antarctique. Elle a aussi pu assister, voire participer à des manœuvres spécifiques : traversée du pack, ramming, appui sur un berg, amarrage sur la banquise.

Les échanges avec l’équipage ont permis de comparer les façons de faire entre L’Astrolabe et les navires polaires américains, mais également à tout un chacun à bord de travailler utilement sa maîtrise de la langue anglaise et d’en savoir plus sur les US Coast Guards. De son côté, Megan n’a pas été avare en questions, et n’a pas ménagé ses efforts pour apprendre quelques mots de français.

Elle a également eu l’opportunité d’échanger, à bord comme à terre à Dumont-d’Urville, avec le personnel impliqué dans les activités en terre Adélie, ce qui lui a permis de toucher du doigt les différentes facettes du programme polaire français en Antarctique.

Megan décrit ainsi son expérience : “This trip fulfilled a years-long dream to visit Antarctica on an ice-breaker. I was so heartily welcomed by the crew; it proves that adventures at sea are enjoyable and memorable because of the great people you share them with.

Gageons que cet échange permettra de faire mieux connaître auprès de nos homologues américains le savoir-faire de la Marine nationale en termes de navigation dans les glaces, et plus largement la compétence française dans les opérations logistiques et scientifiques dans les zones polaires mises en œuvre par l’Institut polaire français avec les Terres australes et antarctiques françaises.

 Une US Coast Guard en Antarctique
 Une US Coast Guard en Antarctique

Source : Marine nationale


Une US Coast Guard en Antarctique

publié le Vendredi 02 décembre 2022

 Une US Coast Guard en Antarctique

Une US Coast Guard en Antarctique

© Marine nationale

Megan Grimes, une jeune enseigne [Lieutenant (junior grade)] des US CoastGuards (USCG), a pu découvrir l’Antarctique à bord de L’Astrolabe durant la première rotation de la mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) 2022-2023.

Initialement affectée sur un cutter classique, le USCG Bear, Megan a rejoint très récemment le USCG Healy, un navire brise–glace de 140 m qui opère principalement dans l’Arctique.

Dans le cadre d’un échange entre la Marine nationale et les US Coast Guards sur le thème de la navigation dans les glaces, un officier français a pu embarquer sur le Healy en début d’année. À titre de réciprocité, les US Coast Guards ont désigné Megan, qui se destine à être pilote des glaces, pour bénéficier d’un embarquement sur L’Astrolabe

Ainsi, Megan a rejoint L’Astrolabe à Hobart en Tasmanie, et a participé à la première rotation vers la station antarctique Dumont-d’Urville du 10 au 29 novembre 2022. Accueillie par l’équipage, elle s’est très vite intégrée à bord. Brevetée chef du quart, elle a pu effectuer du quart en passerelle et expérimenter ainsi directement les particularités de l’environnement antarctique. Elle a aussi pu assister, voire participer à des manœuvres spécifiques : traversée du pack, ramming, appui sur un berg, amarrage sur la banquise.

Les échanges avec l’équipage ont permis de comparer les façons de faire entre L’Astrolabe et les navires polaires américains, mais également à tout un chacun à bord de travailler utilement sa maîtrise de la langue anglaise et d’en savoir plus sur les US Coast Guards. De son côté, Megan n’a pas été avare en questions, et n’a pas ménagé ses efforts pour apprendre quelques mots de français.

Elle a également eu l’opportunité d’échanger, à bord comme à terre à Dumont-d’Urville, avec le personnel impliqué dans les activités en terre Adélie, ce qui lui a permis de toucher du doigt les différentes facettes du programme polaire français en Antarctique.

Megan décrit ainsi son expérience : “This trip fulfilled a years-long dream to visit Antarctica on an ice-breaker. I was so heartily welcomed by the crew; it proves that adventures at sea are enjoyable and memorable because of the great people you share them with.

Gageons que cet échange permettra de faire mieux connaître auprès de nos homologues américains le savoir-faire de la Marine nationale en termes de navigation dans les glaces, et plus largement la compétence française dans les opérations logistiques et scientifiques dans les zones polaires mises en œuvre par l’Institut polaire français avec les Terres australes et antarctiques françaises.

 Une US Coast Guard en Antarctique
 Une US Coast Guard en Antarctique

Source : Marine nationale

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