Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

publié le Mercredi 22 mars 2023

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

© Marine nationale

Le 13 mars, le Chasseur de mines tripartie (CMT) Lyre, après un début d’année consacré au recouvrement de sa disponibilité puis de sa qualification opérationnelle, a appareillé de Toulon pour intégrer le groupe de guerre des mines de l’OTAN.

Aussi, le 20 mars, le CMT a intégré le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2), groupe OTAN de chasse aux mines, en mer Méditerranée. Le groupe OTAN est actuellement placé sous le commandement d’un état-major turc.

Durant son intégration, les différents exercices menés visent à entrainer les marins à conduire des actions de guerre des mines en force constituée. Ces différentes séquences réalisées avec le groupe OTAN démontrent l’efficacité de la coopération entre partenaires et favorisent l’enrichissement tactique mutuel.  

Cet entraînement est nécessaire pour que le Task Group (TG) de l’OTAN puisse agir de manière efficace en cas d’action en zones plus sensibles. Sous contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN, le TG a appareillé du port de la Sude en Crète et transite désormais vers l’Adriatique.

Les chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale sont dotés des équipements nécessaires pour la recherche, l’identification et la destruction des mines et engins explosifs sur le fond. Leur mission principale est la lutte contre la menace mines en opérations. Intervenant devant les ports militaires et civils, ils ont également pour rôle de sécuriser les approches et de garantir la sûreté des axes de circulation maritimes. Ils tiennent également à jour une cartographie la plus précise possible des fonds marins aux abords des points d’intérêts français.

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Source : Marine nationale


Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

publié le Mercredi 22 mars 2023

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

© Marine nationale

Le 13 mars, le Chasseur de mines tripartie (CMT) Lyre, après un début d’année consacré au recouvrement de sa disponibilité puis de sa qualification opérationnelle, a appareillé de Toulon pour intégrer le groupe de guerre des mines de l’OTAN.

Aussi, le 20 mars, le CMT a intégré le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2), groupe OTAN de chasse aux mines, en mer Méditerranée. Le groupe OTAN est actuellement placé sous le commandement d’un état-major turc.

Durant son intégration, les différents exercices menés visent à entrainer les marins à conduire des actions de guerre des mines en force constituée. Ces différentes séquences réalisées avec le groupe OTAN démontrent l’efficacité de la coopération entre partenaires et favorisent l’enrichissement tactique mutuel.  

Cet entraînement est nécessaire pour que le Task Group (TG) de l’OTAN puisse agir de manière efficace en cas d’action en zones plus sensibles. Sous contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN, le TG a appareillé du port de la Sude en Crète et transite désormais vers l’Adriatique.

Les chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale sont dotés des équipements nécessaires pour la recherche, l’identification et la destruction des mines et engins explosifs sur le fond. Leur mission principale est la lutte contre la menace mines en opérations. Intervenant devant les ports militaires et civils, ils ont également pour rôle de sécuriser les approches et de garantir la sûreté des axes de circulation maritimes. Ils tiennent également à jour une cartographie la plus précise possible des fonds marins aux abords des points d’intérêts français.

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Source : Marine nationale


Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

publié le Mercredi 22 mars 2023

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

© Marine nationale

Le 13 mars, le Chasseur de mines tripartie (CMT) Lyre, après un début d’année consacré au recouvrement de sa disponibilité puis de sa qualification opérationnelle, a appareillé de Toulon pour intégrer le groupe de guerre des mines de l’OTAN.

Aussi, le 20 mars, le CMT a intégré le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2), groupe OTAN de chasse aux mines, en mer Méditerranée. Le groupe OTAN est actuellement placé sous le commandement d’un état-major turc.

Durant son intégration, les différents exercices menés visent à entrainer les marins à conduire des actions de guerre des mines en force constituée. Ces différentes séquences réalisées avec le groupe OTAN démontrent l’efficacité de la coopération entre partenaires et favorisent l’enrichissement tactique mutuel.  

Cet entraînement est nécessaire pour que le Task Group (TG) de l’OTAN puisse agir de manière efficace en cas d’action en zones plus sensibles. Sous contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN, le TG a appareillé du port de la Sude en Crète et transite désormais vers l’Adriatique.

Les chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale sont dotés des équipements nécessaires pour la recherche, l’identification et la destruction des mines et engins explosifs sur le fond. Leur mission principale est la lutte contre la menace mines en opérations. Intervenant devant les ports militaires et civils, ils ont également pour rôle de sécuriser les approches et de garantir la sûreté des axes de circulation maritimes. Ils tiennent également à jour une cartographie la plus précise possible des fonds marins aux abords des points d’intérêts français.

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Source : Marine nationale


Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

publié le Mercredi 22 mars 2023

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

© Marine nationale

Le 13 mars, le Chasseur de mines tripartie (CMT) Lyre, après un début d’année consacré au recouvrement de sa disponibilité puis de sa qualification opérationnelle, a appareillé de Toulon pour intégrer le groupe de guerre des mines de l’OTAN.

Aussi, le 20 mars, le CMT a intégré le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2), groupe OTAN de chasse aux mines, en mer Méditerranée. Le groupe OTAN est actuellement placé sous le commandement d’un état-major turc.

Durant son intégration, les différents exercices menés visent à entrainer les marins à conduire des actions de guerre des mines en force constituée. Ces différentes séquences réalisées avec le groupe OTAN démontrent l’efficacité de la coopération entre partenaires et favorisent l’enrichissement tactique mutuel.  

Cet entraînement est nécessaire pour que le Task Group (TG) de l’OTAN puisse agir de manière efficace en cas d’action en zones plus sensibles. Sous contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN, le TG a appareillé du port de la Sude en Crète et transite désormais vers l’Adriatique.

Les chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale sont dotés des équipements nécessaires pour la recherche, l’identification et la destruction des mines et engins explosifs sur le fond. Leur mission principale est la lutte contre la menace mines en opérations. Intervenant devant les ports militaires et civils, ils ont également pour rôle de sécuriser les approches et de garantir la sûreté des axes de circulation maritimes. Ils tiennent également à jour une cartographie la plus précise possible des fonds marins aux abords des points d’intérêts français.

 Mer Méditerranée – Le CMT Lyre intègre le groupe OTAN de chasse aux mines

Source : Marine nationale


FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

publié le Jeudi 16 mars 2023

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

© EMA

Depuis le 26 février et pendant 3 semaines, l’exercice maritime international IMX23 de guerre des mines, organisé par USNAVCENT [1], se déroule en mer Rouge, en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. Rassemblant plus de 50 nations et organisations multinationales, totalisant plus de 10 000 militaires, 37 navires et plusieurs dizaines de systèmes de drones, IMX 23 est l’un des plus grands exercices maritimes au monde.

[1] US Naval Forces Central Command basé à Manama (Bahreïn)

Articulés autour de scénarios tactiques de guerre des mines, de sécurité maritime et d’interdiction navale, les objectifs de IMX 23 sont de renforcer l’interopérabilité des nations participantes et de contribuer à la stabilité régionale. Les enjeux majeurs résident dans le maintien de la liberté de navigation et la libre-circulation du commerce maritime dans la zone d’exercice.

Sous les ordres de la Combined Task Force 52 [1], l’état-major de guerre des mines français assume le commandement du Task Group de guerre des mines expéditionnaires. À cette occasion, il est renforcé par des marins de la Flottille de lutte contre les mines (FLCM), experts en drones sous-marins, et de marins néo-zélandais.

Ce Task Group est positionné à Manama, capitale de Bahreïn. Il regroupe des détachements américains, britanniques, français - avec le Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) Atlantique - japonais et émiriens, mettant en œuvre des drones sous-marins [2], des ROV [3] et des détachements GPD.

Pour les armées françaises, la participation à cet exercice revêt plusieurs enjeux. Tout d’abord, améliorer et renforcer son interopérabilité avec les autres composantes de guerre des mines alliées, mais également poursuivre sa montée en puissance dans l’emploi tactique des drones du programme SLAM-f [4]. Véritable laboratoire d’expérimentations pour la mise en œuvre des drones, IMX23 permet de réfléchir sur les tactiques de demain, de progresser dans la préparation et la planification des missions, dans la gestion des drones en opération de guerre des mines, mais également, dans la récupération et le traitement efficace des données collectées.

Au-delà de son implication reconnue dans le domaine guerre des mines, la France assume un rôle clé dans le commandement au cours de cette nouvelle édition d’IMX, en assumant la fonction de Deputy Commander.

Pour rappel, le détachement GPD opère jusqu’à 80 mètres de profondeur, sur le territoire national comme en opérations extérieures, pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Au quotidien, les militaires du GPD garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Éléments indispensables aux opérations de combat aéromaritime, ils sont rapidement projetables et interviennent sur les théâtres extérieurs pour des actions de guerre des mines, de déminage portuaire ainsi qu’en protection des bâtiments de combat.

Les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) appuient les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Les FFEAU co-organisent régulièrement des instructions adaptées aux besoins des pays partenaires de leur zone de responsabilité permanente, notamment dans les domaines du combat désertique et en zone urbaine moyen-orientale. Environ 650 militaires composent ce dispositif interarmées essentiel pour la mise en œuvre de la politique de défense de la France et le dynamisme des relations militaires bilatérales avec les pays de la zone.

[1] US Task Force de lutte contre les mines

[2] UUV : Unmanned Underwater Vehicle

[3] Remote Operated Vehicle

[4] Système de Lutte Anti – Mines du Futur

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23
 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

Source : Etat-major des armées


FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

publié le Jeudi 16 mars 2023

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

© EMA

Depuis le 26 février et pendant 3 semaines, l’exercice maritime international IMX23 de guerre des mines, organisé par USNAVCENT [1], se déroule en mer Rouge, en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. Rassemblant plus de 50 nations et organisations multinationales, totalisant plus de 10 000 militaires, 37 navires et plusieurs dizaines de systèmes de drones, IMX 23 est l’un des plus grands exercices maritimes au monde.

[1] US Naval Forces Central Command basé à Manama (Bahreïn)

Articulés autour de scénarios tactiques de guerre des mines, de sécurité maritime et d’interdiction navale, les objectifs de IMX 23 sont de renforcer l’interopérabilité des nations participantes et de contribuer à la stabilité régionale. Les enjeux majeurs résident dans le maintien de la liberté de navigation et la libre-circulation du commerce maritime dans la zone d’exercice.

Sous les ordres de la Combined Task Force 52 [1], l’état-major de guerre des mines français assume le commandement du Task Group de guerre des mines expéditionnaires. À cette occasion, il est renforcé par des marins de la Flottille de lutte contre les mines (FLCM), experts en drones sous-marins, et de marins néo-zélandais.

Ce Task Group est positionné à Manama, capitale de Bahreïn. Il regroupe des détachements américains, britanniques, français - avec le Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) Atlantique - japonais et émiriens, mettant en œuvre des drones sous-marins [2], des ROV [3] et des détachements GPD.

Pour les armées françaises, la participation à cet exercice revêt plusieurs enjeux. Tout d’abord, améliorer et renforcer son interopérabilité avec les autres composantes de guerre des mines alliées, mais également poursuivre sa montée en puissance dans l’emploi tactique des drones du programme SLAM-f [4]. Véritable laboratoire d’expérimentations pour la mise en œuvre des drones, IMX23 permet de réfléchir sur les tactiques de demain, de progresser dans la préparation et la planification des missions, dans la gestion des drones en opération de guerre des mines, mais également, dans la récupération et le traitement efficace des données collectées.

Au-delà de son implication reconnue dans le domaine guerre des mines, la France assume un rôle clé dans le commandement au cours de cette nouvelle édition d’IMX, en assumant la fonction de Deputy Commander.

Pour rappel, le détachement GPD opère jusqu’à 80 mètres de profondeur, sur le territoire national comme en opérations extérieures, pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Au quotidien, les militaires du GPD garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Éléments indispensables aux opérations de combat aéromaritime, ils sont rapidement projetables et interviennent sur les théâtres extérieurs pour des actions de guerre des mines, de déminage portuaire ainsi qu’en protection des bâtiments de combat.

Les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) appuient les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Les FFEAU co-organisent régulièrement des instructions adaptées aux besoins des pays partenaires de leur zone de responsabilité permanente, notamment dans les domaines du combat désertique et en zone urbaine moyen-orientale. Environ 650 militaires composent ce dispositif interarmées essentiel pour la mise en œuvre de la politique de défense de la France et le dynamisme des relations militaires bilatérales avec les pays de la zone.

[1] US Task Force de lutte contre les mines

[2] UUV : Unmanned Underwater Vehicle

[3] Remote Operated Vehicle

[4] Système de Lutte Anti – Mines du Futur

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23
 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

Source : Etat-major des armées


FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

publié le Jeudi 16 mars 2023

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

© EMA

Depuis le 26 février et pendant 3 semaines, l’exercice maritime international IMX23 de guerre des mines, organisé par USNAVCENT [1], se déroule en mer Rouge, en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. Rassemblant plus de 50 nations et organisations multinationales, totalisant plus de 10 000 militaires, 37 navires et plusieurs dizaines de systèmes de drones, IMX 23 est l’un des plus grands exercices maritimes au monde.

[1] US Naval Forces Central Command basé à Manama (Bahreïn)

Articulés autour de scénarios tactiques de guerre des mines, de sécurité maritime et d’interdiction navale, les objectifs de IMX 23 sont de renforcer l’interopérabilité des nations participantes et de contribuer à la stabilité régionale. Les enjeux majeurs résident dans le maintien de la liberté de navigation et la libre-circulation du commerce maritime dans la zone d’exercice.

Sous les ordres de la Combined Task Force 52 [1], l’état-major de guerre des mines français assume le commandement du Task Group de guerre des mines expéditionnaires. À cette occasion, il est renforcé par des marins de la Flottille de lutte contre les mines (FLCM), experts en drones sous-marins, et de marins néo-zélandais.

Ce Task Group est positionné à Manama, capitale de Bahreïn. Il regroupe des détachements américains, britanniques, français - avec le Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) Atlantique - japonais et émiriens, mettant en œuvre des drones sous-marins [2], des ROV [3] et des détachements GPD.

Pour les armées françaises, la participation à cet exercice revêt plusieurs enjeux. Tout d’abord, améliorer et renforcer son interopérabilité avec les autres composantes de guerre des mines alliées, mais également poursuivre sa montée en puissance dans l’emploi tactique des drones du programme SLAM-f [4]. Véritable laboratoire d’expérimentations pour la mise en œuvre des drones, IMX23 permet de réfléchir sur les tactiques de demain, de progresser dans la préparation et la planification des missions, dans la gestion des drones en opération de guerre des mines, mais également, dans la récupération et le traitement efficace des données collectées.

Au-delà de son implication reconnue dans le domaine guerre des mines, la France assume un rôle clé dans le commandement au cours de cette nouvelle édition d’IMX, en assumant la fonction de Deputy Commander.

Pour rappel, le détachement GPD opère jusqu’à 80 mètres de profondeur, sur le territoire national comme en opérations extérieures, pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Au quotidien, les militaires du GPD garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Éléments indispensables aux opérations de combat aéromaritime, ils sont rapidement projetables et interviennent sur les théâtres extérieurs pour des actions de guerre des mines, de déminage portuaire ainsi qu’en protection des bâtiments de combat.

Les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) appuient les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Les FFEAU co-organisent régulièrement des instructions adaptées aux besoins des pays partenaires de leur zone de responsabilité permanente, notamment dans les domaines du combat désertique et en zone urbaine moyen-orientale. Environ 650 militaires composent ce dispositif interarmées essentiel pour la mise en œuvre de la politique de défense de la France et le dynamisme des relations militaires bilatérales avec les pays de la zone.

[1] US Task Force de lutte contre les mines

[2] UUV : Unmanned Underwater Vehicle

[3] Remote Operated Vehicle

[4] Système de Lutte Anti – Mines du Futur

 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23
 FFEAU – Le groupement de plongeurs-démineurs Atlantique participe à l’exercice maritime international IMX 23

Source : Etat-major des armées


ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

publié le Lundi 06 mars 2023

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

© Marine nationale

L’objectif majeur de la phase 2 de l’exercice ORION 23, débutée le 21 février, était de démontrer la capacité des armées françaises à conduire une opération d’entrée en premier en environnement contesté.

L’assaut amphibie d’ampleur conduit le 26 février à Sète et Frontignan, de manière coordonnée par les composantes navale et terrestre avec l’appui de la composante aérienne, en a constitué une action majeure.

La phase visible de cette opération a été le débarquement de troupes et de véhicules depuis les PHA Tonnerre et Mistral, coordonnant cette action à quelques encablures des côtes. Mais ORION 23 a réaffirmé le caractère essentiel d’une mission sans laquelle ces opérations n’auraient jamais pu se tenir : la guerre des mines.

Opposée à une force adverse (FORAD) déterminée à contraindre sa manœuvre, la Task Force 471 composée des deux PHA a dû manœuvrer finement pour préparer le terrain à ces opérations amphibies. Le littoral d’Occitanie, l’un des terrains d’exercice de cette phase O2 pour la composante navale, avait ainsi été partiellement miné par la FORAD à des points stratégiques, dans des zones potentielles de débarquement.

C’est donc toute une chaîne opérationnelle qui a été mise en œuvre pour garantir le débarquement en toute sécurité : diverses sources de renseignement ont permis de localiser une partie des mines, ou du moins de déterminer des zones de danger potentiel. Un chasseur de mines tripartite (CMT) et le groupe very shallow waters (VSW – « eaux très peu profondes », littéralement) du Groupe de plongeurs-démineurs Méditerranée (GPD MED) ont ainsi passé ces zones au peigne fin pendant près d’une semaine.

Une fois les mines localisées avec précision, le CMT et le groupe VSW ont pu œuvrer en toute discrétion pour neutraliser ces mines : ce sont ainsi plusieurs dizaines d’heures de plongées, réalisées majoritairement la nuit afin de ne pas attirer l’attention de la FORAD, qui ont été menées. Leur rigueur et leur professionnalisme ont permis de « blanchir » la zone dans un tempo parfaitement synchronisé pour lancer les opérations amphibies.

Au bilan, cinq nuits de travail représentant plus de 70 heures de chasse aux mines ont permis de neutraliser dix mines d’exercice de différents types, nécessitant autant de techniques d’interventions de la part du GPD MED et de l’équipage du CMT pendant ORION 23, dans des conditions souvent difficiles.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

La guerre des mines est intimement liée aux opérations amphibies. Afin de permettre le débarquement de troupes et de véhicules de l’armée de Terre depuis nos porte-hélicoptères amphibie (PHA) en toute sécurité, l’action de nos chasseurs de mines tripartite (CMT) et de nos groupes de plongeurs-démineurs (GPD) est déterminante : sécurisation des voies maritimes avant les plageages, traitement des menaces sur les lieux de débarquement naturels ou portuaires, neutralisation des mines en eaux peu profondes ou « very shallow waters » (VSW) sont tout autant de préalables nécessaires aux opérations amphibie.

Pendant l’exercice ORION 23, le groupe VSW du GPD Méditerranée et un CMT ont ainsi œuvré de nuit pour ne pas attirer l’attention des forces ennemies. Au bilan :

- 5 nuits de travail

- 70h de chasse aux mines

- 10 mines d’exercice neutralisées dans les approches de Sète et Frontignan

La rigueur des marins de la composante guerre des mines et la furtivité de leur action ont permis de mener à bien les opérations amphibies qui étaient l’objectif majeur de cette phase de l’exercice ORION 23.

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies
 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

Source : Marine nationale


ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

publié le Lundi 06 mars 2023

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

© Marine nationale

L’objectif majeur de la phase 2 de l’exercice ORION 23, débutée le 21 février, était de démontrer la capacité des armées françaises à conduire une opération d’entrée en premier en environnement contesté.

L’assaut amphibie d’ampleur conduit le 26 février à Sète et Frontignan, de manière coordonnée par les composantes navale et terrestre avec l’appui de la composante aérienne, en a constitué une action majeure.

La phase visible de cette opération a été le débarquement de troupes et de véhicules depuis les PHA Tonnerre et Mistral, coordonnant cette action à quelques encablures des côtes. Mais ORION 23 a réaffirmé le caractère essentiel d’une mission sans laquelle ces opérations n’auraient jamais pu se tenir : la guerre des mines.

Opposée à une force adverse (FORAD) déterminée à contraindre sa manœuvre, la Task Force 471 composée des deux PHA a dû manœuvrer finement pour préparer le terrain à ces opérations amphibies. Le littoral d’Occitanie, l’un des terrains d’exercice de cette phase O2 pour la composante navale, avait ainsi été partiellement miné par la FORAD à des points stratégiques, dans des zones potentielles de débarquement.

C’est donc toute une chaîne opérationnelle qui a été mise en œuvre pour garantir le débarquement en toute sécurité : diverses sources de renseignement ont permis de localiser une partie des mines, ou du moins de déterminer des zones de danger potentiel. Un chasseur de mines tripartite (CMT) et le groupe very shallow waters (VSW – « eaux très peu profondes », littéralement) du Groupe de plongeurs-démineurs Méditerranée (GPD MED) ont ainsi passé ces zones au peigne fin pendant près d’une semaine.

Une fois les mines localisées avec précision, le CMT et le groupe VSW ont pu œuvrer en toute discrétion pour neutraliser ces mines : ce sont ainsi plusieurs dizaines d’heures de plongées, réalisées majoritairement la nuit afin de ne pas attirer l’attention de la FORAD, qui ont été menées. Leur rigueur et leur professionnalisme ont permis de « blanchir » la zone dans un tempo parfaitement synchronisé pour lancer les opérations amphibies.

Au bilan, cinq nuits de travail représentant plus de 70 heures de chasse aux mines ont permis de neutraliser dix mines d’exercice de différents types, nécessitant autant de techniques d’interventions de la part du GPD MED et de l’équipage du CMT pendant ORION 23, dans des conditions souvent difficiles.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

La guerre des mines est intimement liée aux opérations amphibies. Afin de permettre le débarquement de troupes et de véhicules de l’armée de Terre depuis nos porte-hélicoptères amphibie (PHA) en toute sécurité, l’action de nos chasseurs de mines tripartite (CMT) et de nos groupes de plongeurs-démineurs (GPD) est déterminante : sécurisation des voies maritimes avant les plageages, traitement des menaces sur les lieux de débarquement naturels ou portuaires, neutralisation des mines en eaux peu profondes ou « very shallow waters » (VSW) sont tout autant de préalables nécessaires aux opérations amphibie.

Pendant l’exercice ORION 23, le groupe VSW du GPD Méditerranée et un CMT ont ainsi œuvré de nuit pour ne pas attirer l’attention des forces ennemies. Au bilan :

- 5 nuits de travail

- 70h de chasse aux mines

- 10 mines d’exercice neutralisées dans les approches de Sète et Frontignan

La rigueur des marins de la composante guerre des mines et la furtivité de leur action ont permis de mener à bien les opérations amphibies qui étaient l’objectif majeur de cette phase de l’exercice ORION 23.

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies
 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

Source : Marine nationale


ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

publié le Lundi 06 mars 2023

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

© Marine nationale

L’objectif majeur de la phase 2 de l’exercice ORION 23, débutée le 21 février, était de démontrer la capacité des armées françaises à conduire une opération d’entrée en premier en environnement contesté.

L’assaut amphibie d’ampleur conduit le 26 février à Sète et Frontignan, de manière coordonnée par les composantes navale et terrestre avec l’appui de la composante aérienne, en a constitué une action majeure.

La phase visible de cette opération a été le débarquement de troupes et de véhicules depuis les PHA Tonnerre et Mistral, coordonnant cette action à quelques encablures des côtes. Mais ORION 23 a réaffirmé le caractère essentiel d’une mission sans laquelle ces opérations n’auraient jamais pu se tenir : la guerre des mines.

Opposée à une force adverse (FORAD) déterminée à contraindre sa manœuvre, la Task Force 471 composée des deux PHA a dû manœuvrer finement pour préparer le terrain à ces opérations amphibies. Le littoral d’Occitanie, l’un des terrains d’exercice de cette phase O2 pour la composante navale, avait ainsi été partiellement miné par la FORAD à des points stratégiques, dans des zones potentielles de débarquement.

C’est donc toute une chaîne opérationnelle qui a été mise en œuvre pour garantir le débarquement en toute sécurité : diverses sources de renseignement ont permis de localiser une partie des mines, ou du moins de déterminer des zones de danger potentiel. Un chasseur de mines tripartite (CMT) et le groupe very shallow waters (VSW – « eaux très peu profondes », littéralement) du Groupe de plongeurs-démineurs Méditerranée (GPD MED) ont ainsi passé ces zones au peigne fin pendant près d’une semaine.

Une fois les mines localisées avec précision, le CMT et le groupe VSW ont pu œuvrer en toute discrétion pour neutraliser ces mines : ce sont ainsi plusieurs dizaines d’heures de plongées, réalisées majoritairement la nuit afin de ne pas attirer l’attention de la FORAD, qui ont été menées. Leur rigueur et leur professionnalisme ont permis de « blanchir » la zone dans un tempo parfaitement synchronisé pour lancer les opérations amphibies.

Au bilan, cinq nuits de travail représentant plus de 70 heures de chasse aux mines ont permis de neutraliser dix mines d’exercice de différents types, nécessitant autant de techniques d’interventions de la part du GPD MED et de l’équipage du CMT pendant ORION 23, dans des conditions souvent difficiles.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

La guerre des mines est intimement liée aux opérations amphibies. Afin de permettre le débarquement de troupes et de véhicules de l’armée de Terre depuis nos porte-hélicoptères amphibie (PHA) en toute sécurité, l’action de nos chasseurs de mines tripartite (CMT) et de nos groupes de plongeurs-démineurs (GPD) est déterminante : sécurisation des voies maritimes avant les plageages, traitement des menaces sur les lieux de débarquement naturels ou portuaires, neutralisation des mines en eaux peu profondes ou « very shallow waters » (VSW) sont tout autant de préalables nécessaires aux opérations amphibie.

Pendant l’exercice ORION 23, le groupe VSW du GPD Méditerranée et un CMT ont ainsi œuvré de nuit pour ne pas attirer l’attention des forces ennemies. Au bilan :

- 5 nuits de travail

- 70h de chasse aux mines

- 10 mines d’exercice neutralisées dans les approches de Sète et Frontignan

La rigueur des marins de la composante guerre des mines et la furtivité de leur action ont permis de mener à bien les opérations amphibies qui étaient l’objectif majeur de cette phase de l’exercice ORION 23.

 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies
 ORION 23 – La guerre des mines au cœur des opérations amphibies

Source : Marine nationale

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