Terminé barre et machines pour l’EV2 Christian à Rochefort

publié le Lundi 04 décembre 2023

Terminé barre et machines pour l’EV2 Christian à Rochefort

Terminé barre et machines pour l’EV2 Christian à Rochefort

© Marine nationale

Le 10 novembre 2023, sur la place d’armes de la base aérienne école (BA 721) de Rochefort, le vice-amiral Eric Vernet, adjoint au directeur de la direction du personnel de la Marine (ADIR DPM), en présence du général de brigade aérienne Hervé Chêne, commandant l’école des sous-officier de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE), a présidé la cérémonie militaire mettant à l’honneur l’EV2 Christian.

Synonyme de fraternité d’armes, mécaniciens ou techniciens de l’aviation légère de l’armée de Terre, de l’aéronautique navale et de l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi que de la gendarmerie, cadres militaires et civils, tous étaient présents.

« Terminé barre et machines ! » : devant ses proches, amis, autorités, cadres et élèves des 3 armées et de la gendarmerie nationale, il tire sa révérence après 48 années au service de l’institution. Compte tenu de ses états de service exceptionnels, la Marine et l’armée de l’Air et de l’Espace ont tenu à lui rendre honneur.

De matelot apprenti mécanicien à officier, son parcours d’exception a ainsi pu être détaillé.

Engagé le 4 septembre 1975 dans la Marine nationale, à l’âge de 15 ans, il choisit la spécialité d’électromécanicien de l’aéronautique navale à Rochefort. Sa carrière sera rythmée par des affectations opérationnelles et des postes en organisme de formation.

Volontaire, disponible et animé par la volonté de rendre toujours plus opérante la Marine nationale, il a œuvré avec un engagement sans faille pour son pays durant ses affectations successives (CEAN Rochefort, 17 F Hyères, BAN Nîmes-Garons, BAN Lann-Bihoué, PA Clemenceau, DPMM Paris, PA Charles de Gaulle) et les opérations à la mer auxquelles il a pris part.

Il quitte le service actif le 11 novembre 2018 à la limite d’âge de son grade de major. Le lendemain, en raison d’un manque en ressources humaines, il reprend ses fonctions en qualité de réserviste et est nommé au grade d’enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 1er décembre 2022.

Titulaire de la Médaille militaire, chevalier de l’ordre national du mérite, chevalier dans l’ordre des palmes académiques, de la Croix du combattant, de la Médaille de la défense nationale échelon argent avec agrafe « aéronautique navale », de la Médaille des réservistes volontaires de la défense et de la sécurité intérieure échelon « argent », de la Médaille de reconnaissance de la nation avec agrafe « opérations extérieures », de la Médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Libye » et de la Médaille commémorative OTAN avec agrafe « ex-Yougoslavie », cet officier de très grande valeur arrive au terme d’une carrière marquée par un sens du service exemplaire et un dévouement exceptionnel.

Conseiller incontournable du commandement, il a continuellement apporté à l’institution sa haute valeur ajoutée dans des postes à responsabilités du domaine des opérations, ou ceux de la formation.  

Nous souhaitons bon vent et bonne mer au lieutenant « Berto » !

Terminé barre et machines pour l’EV2 Christian à Rochefort
Terminé barre et machines pour l’EV2 Christian à Rochefort

Source : Marine nationale


Le vice-amiral Daniel Faujour quitte la Marine après 39 années d’une carrière exceptionnelle

publié le Vendredi 28 juillet 2023

 Le vice-amiral Daniel Faujour quitte la Marine après 39 années d’une carrière exceptionnelle

Le vice-amiral Daniel Faujour quitte la Marine après 39 années d’une carrière exceptionnelle

© Marine nationale

Vendredi 28 juillet 2023, le vice-amiral (VA) Daniel Faujour a fait son adieu aux armes après 39 ans d’une carrière marquée par sa grande diversité. Des forces sous-marines au poste de second du porte-avions, en passant par le commandement de trois bâtiments de surface, la cérémonie a permis de rendre hommage à la carrière exemplaire de cet officier mécanicien.

Originaire de Brest, le VA Daniel Faujour est issu de la promotion 1984 de l’École navale. En ce début de carrière, son choix se porte vers les forces sous-marines où il exerce comme officier mécanicien. Il embarque successivement sur le sous-marin à propulsion classique Junon, sur les tout récents sous-marins nucléaires d’attaque Rubis et Casabianca et le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Foudroyant où il exerce les fonctions de chef de service énergie.

Au cours de sa riche carrière, le VA Faujour a commandé trois fois à la mer. En 2000 tout d’abord, il est désigné au commandement du bâtiment de transport léger Champlain, en Martinique. En 2003, c’est le bâtiment atelier polyvalent Jules Verne, basé à Toulon, qu’il commande. En 2009, à Brest, il prend le commandement du bâtiment d’essais et de mesures Monge et du groupe naval d’essais et de mesures. Il participe, aux côtés de la Direction générale de l’armement, à la campagne de tirs de synthèse et de qualifications du missiles M51 tirés à partir du SNLE Le Terrible. Outre ces périodes de commandement, il a été de 2007 à 2009 commandant en second du porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle, au moment notamment de sa première interruption pour entretien et réparation.

De nombreuses autres responsabilités lui ont été confiées dans des postes à terre. En 2001, il exerce les fonctions de commandant en second de la base opérationnelle de l’Ile Longue où sont basés les SNLE. Dix ans après, il est nommé commandant de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA). Armées d’environ 1000 personnes, l’ESNA est responsable devant l'amiral commandant la force océanique stratégique et les forces sous-marins (ALFOST) de la disponibilité technique et opérationnelle des six SNA basés à Toulon. Après un passage de deux ans à la Direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement, il est promu contre-amiral. De 2016 à 2020, il dirige le Service de soutien de la flotte de Toulon. Depuis le 1er septembre 2020, il occupe la fonction de chef d’état-major de la Force d’action navale. Le vice-amiral Daniel Faujour est officier de la Légion d’Honneur, commandeur de l’ordre national Mérite et officier de l’ordre du Mérite maritime.

Si son dernier poste n’était pas « embarqué » mais à terre, il a tout de même été débarqué à la rame par des officiers ayant servi à ses côtés, conformément aux traditions de la Marine.

 Le vice-amiral Daniel Faujour quitte la Marine après 39 années d’une carrière exceptionnelle
 Le vice-amiral Daniel Faujour quitte la Marine après 39 années d’une carrière exceptionnelle

Source : Marine nationale


Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

publié le Vendredi 21 juillet 2023

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

© Marine nationale

« Technologiquement, le sous-marin est ce qu’on a fait de plus dingue », glisse le lieutenant de vaisseau Maiwen lorsque nous la questionnons sur son choix de cursus. Cette jeune femme, férue de sciences et de mathématiques, est aujourd’hui à la tête d’une équipe d’une dizaine de marins à bord du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Vigilant.

Sur le papier, elle est chef de service en charge de la propulsion, des turbines et de la production d’électricité. En réalité, elle fait avancer ce monstre d’acier dans le tréfonds des océans. Un travail passionnant et à haute responsabilité : « Il suffit qu’une pompe ne fonctionne plus pour que vous perdiez la réfrigération et la moitié des moteurs électriques », précise-t-elle.

Tout commence à l’âge de 23 ans, lorsqu’elle termine ses études d’ingénierie nucléaire dans le civil. Son avenir entre les mains, elle ne veut pas rester derrière un bureau en début de carrière et fait le choix de s’engager dans la Marine. Un beau moyen, selon elle, de mettre ses compétences au service du bien commun. Commence alors un long parcours académique, ponctué par des années de cours et plusieurs embarquements. En surface d’abord, à bord de la frégate de surveillance Floréal, basée à La Réunion ; puis sur la frégate anti-sous-marine Primauguet, à Brest, où elle prend la tête du service flotteur pendant deux ans ; enfin, dans les forces sous-marines, à bord du SNLE Le Terrible, en tant qu’adjoint chef de service propulsion.

Deux voies s’ouvrent alors à elle : travailler sur le porte-avions (PA) ou à bord des sous-marins. Naturellement, elle choisit les SNLE, un joyau technologique. Elle entame alors la dernière phase du parcours, à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA). Après un projet d’études, un stage dans le civil et des entraînements sur simulateurs, la voilà parée pour embarquer. « Cette formation est longue, mais nécessaire. Elle nous permet d’échanger avec des industriels, de trouver des solutions en cas de problèmes. Mais on ne va pas se mentir, il ne faut pas être fâché avec les études », sourit-elle.

Une fois à bord, l’atomicien énergie a deux métiers différents : la fonction de quart et la propulsion, qui consiste à faire avancer le bateau à la mer. La production d’eau et la production d’électricité font aussi partie de ses compétences. À la différence du PA ou encore des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), le SNLE a une spécificité bien à lui : au cours de la mission, qui peut durer de deux à trois mois, il ne remonte pas à la surface. « On a une mission : la dissuasion. Le but du jeu est de ne pas être détecté et d’être paré à tirer sur ordre du président de la République. On s’entraîne tous les jours pour garder cette capacité. Il faut donc être en mesure de gérer toutes les avaries possibles. »

Puis il y a la vie à terre, avec la famille. Et ce temps est précieux : « Le point positif est qu’il n’y a pas d’inattendu. À la différence des autres bâtiments, le SNLE fonctionne par cycle. C’est le bateau où il est possible d’avoir le plus de visibilité en termes de carrière. »

Et donc de disponibilité.

ASP (r) Jeanne Sénéchal

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

 

 

 

 

 

 

Focus

Atomicien

Saviez-vous que seuls les sous-marins et le porte-avions fonctionnent à l’énergie nucléaire ? Le savoir-faire nucléaire est essentiel dans la Marine. Certains métiers assurent la production, la distribution et la maintenance des énergies. Tandis que d’autres maîtrisent le secourisme, les risques nucléaires radiologiques bactériologiques et chimiques (NRBC), la prévention et la lutte contre les sinistres.

L’officier atomicien énergie dirige une équipe composée de deux officiers mariniers atomiciens et de plusieurs marins, spécialisés en mécanique et en électricité. Pour devenir atomicien énergie, il faut suivre un enseignement en génie atomique à l’EAMEA, en vue d’obtenir le diplôme d’ingénieur de spécialisation en génie atomique, délivré par l’Institut national des sciences et techniques nucléaires.

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

 

Source : Marine nationale


Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

publié le Vendredi 21 juillet 2023

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

© Marine nationale

« Technologiquement, le sous-marin est ce qu’on a fait de plus dingue », glisse le lieutenant de vaisseau Maiwen lorsque nous la questionnons sur son choix de cursus. Cette jeune femme, férue de sciences et de mathématiques, est aujourd’hui à la tête d’une équipe d’une dizaine de marins à bord du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Vigilant.

Sur le papier, elle est chef de service en charge de la propulsion, des turbines et de la production d’électricité. En réalité, elle fait avancer ce monstre d’acier dans le tréfonds des océans. Un travail passionnant et à haute responsabilité : « Il suffit qu’une pompe ne fonctionne plus pour que vous perdiez la réfrigération et la moitié des moteurs électriques », précise-t-elle.

Tout commence à l’âge de 23 ans, lorsqu’elle termine ses études d’ingénierie nucléaire dans le civil. Son avenir entre les mains, elle ne veut pas rester derrière un bureau en début de carrière et fait le choix de s’engager dans la Marine. Un beau moyen, selon elle, de mettre ses compétences au service du bien commun. Commence alors un long parcours académique, ponctué par des années de cours et plusieurs embarquements. En surface d’abord, à bord de la frégate de surveillance Floréal, basée à La Réunion ; puis sur la frégate anti-sous-marine Primauguet, à Brest, où elle prend la tête du service flotteur pendant deux ans ; enfin, dans les forces sous-marines, à bord du SNLE Le Terrible, en tant qu’adjoint chef de service propulsion.

Deux voies s’ouvrent alors à elle : travailler sur le porte-avions (PA) ou à bord des sous-marins. Naturellement, elle choisit les SNLE, un joyau technologique. Elle entame alors la dernière phase du parcours, à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA). Après un projet d’études, un stage dans le civil et des entraînements sur simulateurs, la voilà parée pour embarquer. « Cette formation est longue, mais nécessaire. Elle nous permet d’échanger avec des industriels, de trouver des solutions en cas de problèmes. Mais on ne va pas se mentir, il ne faut pas être fâché avec les études », sourit-elle.

Une fois à bord, l’atomicien énergie a deux métiers différents : la fonction de quart et la propulsion, qui consiste à faire avancer le bateau à la mer. La production d’eau et la production d’électricité font aussi partie de ses compétences. À la différence du PA ou encore des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), le SNLE a une spécificité bien à lui : au cours de la mission, qui peut durer de deux à trois mois, il ne remonte pas à la surface. « On a une mission : la dissuasion. Le but du jeu est de ne pas être détecté et d’être paré à tirer sur ordre du président de la République. On s’entraîne tous les jours pour garder cette capacité. Il faut donc être en mesure de gérer toutes les avaries possibles. »

Puis il y a la vie à terre, avec la famille. Et ce temps est précieux : « Le point positif est qu’il n’y a pas d’inattendu. À la différence des autres bâtiments, le SNLE fonctionne par cycle. C’est le bateau où il est possible d’avoir le plus de visibilité en termes de carrière. »

Et donc de disponibilité.

ASP (r) Jeanne Sénéchal

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

 

 

 

 

 

 

Focus

Atomicien

Saviez-vous que seuls les sous-marins et le porte-avions fonctionnent à l’énergie nucléaire ? Le savoir-faire nucléaire est essentiel dans la Marine. Certains métiers assurent la production, la distribution et la maintenance des énergies. Tandis que d’autres maîtrisent le secourisme, les risques nucléaires radiologiques bactériologiques et chimiques (NRBC), la prévention et la lutte contre les sinistres.

L’officier atomicien énergie dirige une équipe composée de deux officiers mariniers atomiciens et de plusieurs marins, spécialisés en mécanique et en électricité. Pour devenir atomicien énergie, il faut suivre un enseignement en génie atomique à l’EAMEA, en vue d’obtenir le diplôme d’ingénieur de spécialisation en génie atomique, délivré par l’Institut national des sciences et techniques nucléaires.

Lieutenant de vaisseau Maiwen Chef du service propulsion à bord du SNLE Le Vigilant

 

Source : Marine nationale


Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

publié le Mercredi 12 juillet 2023

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

© Marine nationale

L’enseigne de vaisseau Gaspard est officier d’échange à bord de l’USS BATAAN depuis septembre 2022. Il occupe à bord les fonctions d’Engineer Officer Of the Watch (OQN) et commande deux équipes de quart de 10 marins pour opérer les deux centrales du bâtiment.

Chaque centrale est constituée d’une chaudière vapeur surchauffée à 480°C timbrée à 48bars, alimentant deux turbines de propulsion délivrant 35 000cv par ligne d’arbre et deux turbogénérateurs de 2.4MW.

Après une période d’entretien de 18 mois suivie d’une année de qualification et de remise à niveau opérationnel, l’USS BATAAN a appareillé de Norfolk (USA) le 10 juillet 2023 pour assurer l’engagement américain auprès de ses alliés. Ce bâtiment amphibie et son Amphibious Ready Group (USS CARTER HALL LSD-50 et USS MESA VERDE LPD-19) vont traverser l’Atlantique pour rejoindre la zone d’opération de la VIème flotte. Le 26th Marine Expeditionary Unit (26-MEU) et l’Amphibious Squadron EIGHT (PHIBRON-8) sont à bord pendant la mission, prêts à entrer en action avec leurs aéronefs AV-8B Harrier et MV-22B Osprey, ainsi qu’avec des engins de débarquement LCAC.

L’USS BATAAN (LHD-5) est le cinquième porte hélicoptère amphibie de la classe WASP. Il a été admis au service actif par l’US NAVY en 1997. Il est armé par 1 000 marins et utilise une propulsion vapeur conventionnelle pour déplacer ses 42 000 tonnes. Ce type de bâtiments opère selon un cycle de quatre ans avec 18 mois d’entretien, 18 mois qualification et entrainement, et enfin 12 mois de disponibilité opérationnelle avec un déploiement.

La confiance accordée par l’état-major américain du BATAAN à l’officier d’échange français est une preuve de la reconnaissance des compétences technique des marins français. Cela participe à entretenir les liens étroits qui unissent la France et les Etats-Unis depuis plus de 240 ans.

Photos ® US Navy

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy
 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy

Source : Marine nationale


Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

publié le Mercredi 12 juillet 2023

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

© Marine nationale

L’enseigne de vaisseau Gaspard est officier d’échange à bord de l’USS BATAAN depuis septembre 2022. Il occupe à bord les fonctions d’Engineer Officer Of the Watch (OQN) et commande deux équipes de quart de 10 marins pour opérer les deux centrales du bâtiment.

Chaque centrale est constituée d’une chaudière vapeur surchauffée à 480°C timbrée à 48bars, alimentant deux turbines de propulsion délivrant 35 000cv par ligne d’arbre et deux turbogénérateurs de 2.4MW.

Après une période d’entretien de 18 mois suivie d’une année de qualification et de remise à niveau opérationnel, l’USS BATAAN a appareillé de Norfolk (USA) le 10 juillet 2023 pour assurer l’engagement américain auprès de ses alliés. Ce bâtiment amphibie et son Amphibious Ready Group (USS CARTER HALL LSD-50 et USS MESA VERDE LPD-19) vont traverser l’Atlantique pour rejoindre la zone d’opération de la VIème flotte. Le 26th Marine Expeditionary Unit (26-MEU) et l’Amphibious Squadron EIGHT (PHIBRON-8) sont à bord pendant la mission, prêts à entrer en action avec leurs aéronefs AV-8B Harrier et MV-22B Osprey, ainsi qu’avec des engins de débarquement LCAC.

L’USS BATAAN (LHD-5) est le cinquième porte hélicoptère amphibie de la classe WASP. Il a été admis au service actif par l’US NAVY en 1997. Il est armé par 1 000 marins et utilise une propulsion vapeur conventionnelle pour déplacer ses 42 000 tonnes. Ce type de bâtiments opère selon un cycle de quatre ans avec 18 mois d’entretien, 18 mois qualification et entrainement, et enfin 12 mois de disponibilité opérationnelle avec un déploiement.

La confiance accordée par l’état-major américain du BATAAN à l’officier d’échange français est une preuve de la reconnaissance des compétences technique des marins français. Cela participe à entretenir les liens étroits qui unissent la France et les Etats-Unis depuis plus de 240 ans.

Photos ® US Navy

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy
 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy

Source : Marine nationale


Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

publié le Mercredi 12 juillet 2023

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US

© Marine nationale

L’enseigne de vaisseau Gaspard est officier d’échange à bord de l’USS BATAAN depuis septembre 2022. Il occupe à bord les fonctions d’Engineer Officer Of the Watch (OQN) et commande deux équipes de quart de 10 marins pour opérer les deux centrales du bâtiment.

Chaque centrale est constituée d’une chaudière vapeur surchauffée à 480°C timbrée à 48bars, alimentant deux turbines de propulsion délivrant 35 000cv par ligne d’arbre et deux turbogénérateurs de 2.4MW.

Après une période d’entretien de 18 mois suivie d’une année de qualification et de remise à niveau opérationnel, l’USS BATAAN a appareillé de Norfolk (USA) le 10 juillet 2023 pour assurer l’engagement américain auprès de ses alliés. Ce bâtiment amphibie et son Amphibious Ready Group (USS CARTER HALL LSD-50 et USS MESA VERDE LPD-19) vont traverser l’Atlantique pour rejoindre la zone d’opération de la VIème flotte. Le 26th Marine Expeditionary Unit (26-MEU) et l’Amphibious Squadron EIGHT (PHIBRON-8) sont à bord pendant la mission, prêts à entrer en action avec leurs aéronefs AV-8B Harrier et MV-22B Osprey, ainsi qu’avec des engins de débarquement LCAC.

L’USS BATAAN (LHD-5) est le cinquième porte hélicoptère amphibie de la classe WASP. Il a été admis au service actif par l’US NAVY en 1997. Il est armé par 1 000 marins et utilise une propulsion vapeur conventionnelle pour déplacer ses 42 000 tonnes. Ce type de bâtiments opère selon un cycle de quatre ans avec 18 mois d’entretien, 18 mois qualification et entrainement, et enfin 12 mois de disponibilité opérationnelle avec un déploiement.

La confiance accordée par l’état-major américain du BATAAN à l’officier d’échange français est une preuve de la reconnaissance des compétences technique des marins français. Cela participe à entretenir les liens étroits qui unissent la France et les Etats-Unis depuis plus de 240 ans.

Photos ® US Navy

 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy
 Journal de bord d’un officier embarqué sur bâtiment US - ® US Navy

Source : Marine nationale


Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

publié le Mercredi 28 juin 2023

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

© Marine nationale

La base navale de Mayotte s’est réunie le 21 juin 2023 pour une cérémonie rendant hommage au major Jean-François présidée par le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien.

Passionné de mécanique, le major Jean-François s’engage dans la Marine nationale à 16 ans et rejoint l’École des apprentis mécaniciens de la Marine nationale en 1981. Après une première partie de carrière à Brest et un bref passage dans le corps des marins des ports, l’appel du large est le plus fort et le conduit à rejoindre les forces de surface en 1991. En 1992, pour sa première campagne, il est affecté sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var qui embarque l’état-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN).

Il ne le sait pas encore mais il entame alors une longue carrière aventureuse en outre-mer qui va durer au total 17 ans. Jeune breveté supérieur, il fait ses armes sur le remorqueur côtier Le Fort avant de retrouver l’océan Indien en 1999 pour sa deuxième affectation ultramarine. Il sert sur le bâtiment de soutien mobile Garonne en soutien des unités de la Marine déployées dans la zone. Pour valoriser ses compétences et continuer à progresser, il se porte candidat et est sélectionné en 2002 pour le cours de chef de service énergie-propulsion sur petit bâtiment. En 2004, il est engagé dans la coopération militaire de défense à Madagascar, son pays de cœur, où il partage ses connaissances avec les marins de la Grande île. Il occupe ensuite plusieurs postes de chef machine tantôt sur chasseurs de mines tripartites en métropole, tantôt sur patrouilleurs P400 en outre-mer dans le Pacifique ou en Atlantique. Son expérience le désigne pour l’armement et la mise au point d’un nouveau type de bâtiment : le patrouilleur Antilles Guyane. Il assure par ailleurs le convoyage du premier de série, La Résolue, jusqu’à son port base en Guyane. C’est enfin à Mayotte qu’il achève sa carrière au sein de la base navale. Il y assume les fonctions de chef du service logistique et technique. Il a en particulier la lourde responsabilité de la coordination du maintien en condition opérationnelle des intercepteurs des forces de sécurité intérieure œuvrant en mer dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine.

Pour ses services émérites, le major Jean-François s’est vu décerner la médaille militaire en 2009 et a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite en 2020. Son engagement total et son idéal de la mission accomplie forcent le respect. Selon ses propres mots, ces 42 années au sein de la Marine « ne [l’]auront pas vu vieillir mais rester jeune plus longtemps ».

Bon vent et bonne mer vers de nouveaux horizons, « Mamat » !

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Source : Marine nationale


Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

publié le Mercredi 28 juin 2023

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

© Marine nationale

La base navale de Mayotte s’est réunie le 21 juin 2023 pour une cérémonie rendant hommage au major Jean-François présidée par le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien.

Passionné de mécanique, le major Jean-François s’engage dans la Marine nationale à 16 ans et rejoint l’École des apprentis mécaniciens de la Marine nationale en 1981. Après une première partie de carrière à Brest et un bref passage dans le corps des marins des ports, l’appel du large est le plus fort et le conduit à rejoindre les forces de surface en 1991. En 1992, pour sa première campagne, il est affecté sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var qui embarque l’état-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN).

Il ne le sait pas encore mais il entame alors une longue carrière aventureuse en outre-mer qui va durer au total 17 ans. Jeune breveté supérieur, il fait ses armes sur le remorqueur côtier Le Fort avant de retrouver l’océan Indien en 1999 pour sa deuxième affectation ultramarine. Il sert sur le bâtiment de soutien mobile Garonne en soutien des unités de la Marine déployées dans la zone. Pour valoriser ses compétences et continuer à progresser, il se porte candidat et est sélectionné en 2002 pour le cours de chef de service énergie-propulsion sur petit bâtiment. En 2004, il est engagé dans la coopération militaire de défense à Madagascar, son pays de cœur, où il partage ses connaissances avec les marins de la Grande île. Il occupe ensuite plusieurs postes de chef machine tantôt sur chasseurs de mines tripartites en métropole, tantôt sur patrouilleurs P400 en outre-mer dans le Pacifique ou en Atlantique. Son expérience le désigne pour l’armement et la mise au point d’un nouveau type de bâtiment : le patrouilleur Antilles Guyane. Il assure par ailleurs le convoyage du premier de série, La Résolue, jusqu’à son port base en Guyane. C’est enfin à Mayotte qu’il achève sa carrière au sein de la base navale. Il y assume les fonctions de chef du service logistique et technique. Il a en particulier la lourde responsabilité de la coordination du maintien en condition opérationnelle des intercepteurs des forces de sécurité intérieure œuvrant en mer dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine.

Pour ses services émérites, le major Jean-François s’est vu décerner la médaille militaire en 2009 et a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite en 2020. Son engagement total et son idéal de la mission accomplie forcent le respect. Selon ses propres mots, ces 42 années au sein de la Marine « ne [l’]auront pas vu vieillir mais rester jeune plus longtemps ».

Bon vent et bonne mer vers de nouveaux horizons, « Mamat » !

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Source : Marine nationale


Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

publié le Mercredi 28 juin 2023

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

© Marine nationale

La base navale de Mayotte s’est réunie le 21 juin 2023 pour une cérémonie rendant hommage au major Jean-François présidée par le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien.

Passionné de mécanique, le major Jean-François s’engage dans la Marine nationale à 16 ans et rejoint l’École des apprentis mécaniciens de la Marine nationale en 1981. Après une première partie de carrière à Brest et un bref passage dans le corps des marins des ports, l’appel du large est le plus fort et le conduit à rejoindre les forces de surface en 1991. En 1992, pour sa première campagne, il est affecté sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var qui embarque l’état-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN).

Il ne le sait pas encore mais il entame alors une longue carrière aventureuse en outre-mer qui va durer au total 17 ans. Jeune breveté supérieur, il fait ses armes sur le remorqueur côtier Le Fort avant de retrouver l’océan Indien en 1999 pour sa deuxième affectation ultramarine. Il sert sur le bâtiment de soutien mobile Garonne en soutien des unités de la Marine déployées dans la zone. Pour valoriser ses compétences et continuer à progresser, il se porte candidat et est sélectionné en 2002 pour le cours de chef de service énergie-propulsion sur petit bâtiment. En 2004, il est engagé dans la coopération militaire de défense à Madagascar, son pays de cœur, où il partage ses connaissances avec les marins de la Grande île. Il occupe ensuite plusieurs postes de chef machine tantôt sur chasseurs de mines tripartites en métropole, tantôt sur patrouilleurs P400 en outre-mer dans le Pacifique ou en Atlantique. Son expérience le désigne pour l’armement et la mise au point d’un nouveau type de bâtiment : le patrouilleur Antilles Guyane. Il assure par ailleurs le convoyage du premier de série, La Résolue, jusqu’à son port base en Guyane. C’est enfin à Mayotte qu’il achève sa carrière au sein de la base navale. Il y assume les fonctions de chef du service logistique et technique. Il a en particulier la lourde responsabilité de la coordination du maintien en condition opérationnelle des intercepteurs des forces de sécurité intérieure œuvrant en mer dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine.

Pour ses services émérites, le major Jean-François s’est vu décerner la médaille militaire en 2009 et a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite en 2020. Son engagement total et son idéal de la mission accomplie forcent le respect. Selon ses propres mots, ces 42 années au sein de la Marine « ne [l’]auront pas vu vieillir mais rester jeune plus longtemps ».

Bon vent et bonne mer vers de nouveaux horizons, « Mamat » !

 Le major Jean-François quitte le bord après plus de 42 années de service

Source : Marine nationale

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