Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

publié le Mercredi 08 mars 2023

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

© Marine nationale

Quel est votre parcours ?

J’ai grandi dans le Nord, à Arras où j’ai eu obtenu mon BTS informatique. Après un bref passage dans la vie active civile, j’ai découvert la Marine nationale à travers les réseaux sociaux. Recrutée en tant que volontaire OPNAV, j’ai été affectée deux années sur bâtiment école, à Brest. J’y ai découvert le métier d’officier chef du quart (OCDQ) et cela m’a passionnée. J’ai donc choisi de poursuivre ma carrière dans la Marine. J’ai intégré l’école de Maistrance puis j’ai suivi le cursus de brevet supérieur ab initio pour devenir directement chef de quart. J’ai choisi en 2022 le chasseur de mines tripartite Andromède où je suis maintenant chef passerelle et officier de manœuvre.

Quelle a été votre motivation pour choisir la branche « navigation » au sein de la Marine nationale ?

Le chef de quart assure la permanence du commandant à la mer et joue un rôle clef pour le fonctionnement du bâtiment à la mer. Il a la responsabilité d’en assurer la sécurité nautique et ce quel que soit le contexte, l’environnement tactique ou les missions du bâtiment. Pour tout dire, un des grands déclics a également été la découverte de la manœuvre des bâtiments à la mer. Je trouve cela passionnant.

Aujourd’hui vous participez à la mission GGDM23. Qu’est-ce que vous pouvez dire sur cette mission ?

Cette mission de quatre mois me permet de découvrir de nouvelles cultures et de voyager de Brest jusqu’au Sultanat d’Oman. C’est la première fois que je mène ce type de mission en tant que chef passerelle. Je suis responsable du fonctionnement dans la durée de la passerelle, dans des contextes opérationnels différents. Au cours de cette mission, nous sommes intégrés au sein de plusieurs ensembles opérationnels (groupe OTAN de guerre des mines, opération de surveillance maritime ATALANTA) et contribuons à la sécurisation des flux maritimes internationaux.

En plus de l’importance de l’esprit d’équipage, le point que je retiens dans ce type de mission lointaine est l’importance du lien que nous avons avec nos proches restés à terre. Il me semble que le rôle de cette « base arrière » est fondamental pour l’équilibre du marin en opération.

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

Mon projet professionnel est de continuer à acquérir de l’expérience maritime et opérationnelle pour être en mesure, dans quelques années de pouvoir assurer le commandement d’une unité de surface de la Marine. Atteindre cet objectif serait pour moi une réelle consécration professionnelle.

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Source : Marine nationale