Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball

publié le Jeudi 07 mars 2024

Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball

Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball

© Marine nationale

Le 21 février 2024, une délégation composée de joueurs et membres du staff de la fédération française de basket-ball menée par Boris Diaw, manager général de l’équipe de France masculine, a été accueillie sur la base opérationnelle de l’île Longue.

. Lors d’une cérémonie, la médaille de bronze des réservistes volontaires de la Défense et de sécurité intérieure avec agrafe « réserve citoyenne » lui a été remise par le commandant du bataillon de fusiliers marins de Morsier, unité de cœur de la FORFUSCO avec laquelle il a noué des liens étroits.

Cette visite a été une expérience très marquante pour l’ensemble de l’équipe de basket-ball. Ils ont découvert un lieu riche en matière d’innovation militaire ainsi qu’un site hautement sécurisé.

Ponctuée par la découverte d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins leur permettant de découvrir les conditions de vie atypiques des sous-mariniers, cette visite a été l’occasion pour tous d’échanger sur les valeurs communes aux armées et au milieu du sport de haut niveau telles que l’esprit d’équipage, la pugnacité, la discipline et de donner ainsi un sens à l’engagement de nos marins et aux joueurs de l’Équipe de France.

Une délégation de personnel des BFM Amyot d’Inville et de Morsier a ensuite eu l’honneur de représenter la Marine et de soutenir l’équipe de France lors du match France-Croatie qui s’est tenu le 23 février. L’équipe de France a obtenu une belle victoire en battant la Croatie 73 à 61, dans ce match qualificatif pour l’Euro 2025.

Le bataillon de fusiliers marins de Morsier est l’une des 9 unités de fusiliers marins en charge de la défense militaire et maritime du territoire. Il porte depuis le 1er septembre 2020 le nom d’un grand ancien, Compagnon de la Libération ayant servi glorieusement au sein du 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball
Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball
Boris Diaw à l’île Longue avec une délégation de l’équipe de France de basket-ball

Source : Marine nationale


Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

publié le Jeudi 25 janvier 2024

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

© Marine nationale

Dans le cadre d’une corvette au profit des « bordaches » de l’Ecole navale, Damien Seguin, skipper professionnel doté d’un palmarès conséquent (double champion paralympique, transat Jacques, Vabres, 1 Vendée globe,…) a pu embarquer pour deux jours à bord de la Belle-Poule.

Ces deux jours ont été l’occasion pour lui de découvrir la navigation à la voile sur vieux gréements ainsi que l’organisation type de la Marine nationale.

A la barre pour quelques nautiques, Damien Seguin a partagé avec le commandant et l’équipage de la Belle-Poule de bons moments entre passionnés.

Sa présence à bord a été nourrie de temps d’échanges et de partages d’expériences, notamment sur le tour du monde lors du Vendée globe et ses différentes expériences olympiques.

Il a évoqué avec le commandant une possible rencontre à la mer lors du transit retour de la Belle-Poule depuis la Méditerranée en juin prochain. De belles images de deux générations de navire en perspectives.

 

La goélette Belle Poule a été construite en 1932 aux Chantiers navals de Normandie à Fécamp. Elle est la réplique des goélettes de Paimpol qui pêchaient la morue au large de l'Islande. Avec la goélette Etoile, son sister-ship, elle a servi dans les Forces navales françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale. Elles arborent à ce titre le pavillon de beaupré à Croix de Lorraine.

Basée à Brest, elle participe à l'instruction maritime pour les élèves des différentes écoles de la Marine nationale : Ecole Navale, Maistrance, Ecole des Mousses, etc. La pratique de la voile permet en effet de développer le sens marin, c'est-à-dire la mesure du risque et l'habileté manœuvrière. Son équipage est composé de 16 marins.

A la dimension nautique de ce voilier, s'ajoute une dimension patrimoniale unique. Outre leur mission principale de formation, les voiliers-écoles constituent de véritables ambassadeurs de la Marine nationale et sont fréquemment déployés lors de manifestations nautiques en France comme à l'étranger.

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

Source : Marine nationale


Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

publié le Jeudi 25 janvier 2024

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

© Marine nationale

Dans le cadre d’une corvette au profit des « bordaches » de l’Ecole navale, Damien Seguin, skipper professionnel doté d’un palmarès conséquent (double champion paralympique, transat Jacques, Vabres, 1 Vendée globe,…) a pu embarquer pour deux jours à bord de la Belle-Poule.

Ces deux jours ont été l’occasion pour lui de découvrir la navigation à la voile sur vieux gréements ainsi que l’organisation type de la Marine nationale.

A la barre pour quelques nautiques, Damien Seguin a partagé avec le commandant et l’équipage de la Belle-Poule de bons moments entre passionnés.

Sa présence à bord a été nourrie de temps d’échanges et de partages d’expériences, notamment sur le tour du monde lors du Vendée globe et ses différentes expériences olympiques.

Il a évoqué avec le commandant une possible rencontre à la mer lors du transit retour de la Belle-Poule depuis la Méditerranée en juin prochain. De belles images de deux générations de navire en perspectives.

 

La goélette Belle Poule a été construite en 1932 aux Chantiers navals de Normandie à Fécamp. Elle est la réplique des goélettes de Paimpol qui pêchaient la morue au large de l'Islande. Avec la goélette Etoile, son sister-ship, elle a servi dans les Forces navales françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale. Elles arborent à ce titre le pavillon de beaupré à Croix de Lorraine.

Basée à Brest, elle participe à l'instruction maritime pour les élèves des différentes écoles de la Marine nationale : Ecole Navale, Maistrance, Ecole des Mousses, etc. La pratique de la voile permet en effet de développer le sens marin, c'est-à-dire la mesure du risque et l'habileté manœuvrière. Son équipage est composé de 16 marins.

A la dimension nautique de ce voilier, s'ajoute une dimension patrimoniale unique. Outre leur mission principale de formation, les voiliers-écoles constituent de véritables ambassadeurs de la Marine nationale et sont fréquemment déployés lors de manifestations nautiques en France comme à l'étranger.

Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule
Damien Seguin, skipper professionnel à bord de la goélette Belle-Poule

Source : Marine nationale


CIN de Brest : Présentation aux drapeaux de l’École de maistrance et de l’École des mousses

publié le Lundi 22 janvier 2024

CIN de Brest : Présentation aux drapeaux de l’École de maistrance et de l’École des mousses

CIN de Brest : Présentation aux drapeaux de l’École de maistrance et de l’École des mousses

© Marine nationale

Le 20 janvier 2024, au centre d’instruction naval de Brest, le vice-amiral d’escadre Éric Janicot, directeur du personnel de la Marine (DPM) a présidé la cérémonie de présentation aux drapeaux de l'École de maistrance de la promotion « premier maître Francis Étienne Delery » ainsi que la promotion « officier technicien de 1re classe François Falhun » de l’École des mousses.

 « Aujourd’hui, vous perpétuez cette longue tradition d’excellence, de discipline et de loyauté, et achevez, par cette cérémonie, votre parcours initiatique d’entrée dans la communauté de la Marine nationale », a déclaré le vice-amiral d’escadre Éric Janicot.

Un moment riche et chargé d’émotion pour les 430 maistranciers et 176 mousses qui ont défilé devant leurs familles, leurs cadres et leurs professeurs, avant d’entonner leur traditionnel chant de compagnie. Les élèves du Lycée naval ont également participé à cette cérémonie.

Cette cérémonie a marqué le centenaire de la création de la formation des officiers mariniers de l’École de maistrance (1923). C’était également l’occasion de marquer l’année du 15ème anniversaire de la réouverture de l’École des mousses en 2009 qui sera célébrée ultérieurement.

La présentation au drapeau est un cérémonial avec une symbolique forte, car il appartient à chaque session d’élèves de perpétuer les traditions d’excellence, de vaillance et de loyauté de leurs illustres aînés.

Ce temps privilégié d’imprégnation de l’état militaire et de marin permet d’ancrer l’identité et de cultiver le sens de l’engagement des élèves.

 

Un peu d’histoire

Le drapeau de l’École des mousses, a été confié à la garde de cette école, rue de Siam à Brest, le 11 novembre 1958, par Monsieur Bigot, délégué ministériel de la Marine, en signe de reconnaissance du courage et du dévouement des mousses.

Le drapeau de l’École de maistrance a été remis à cette école le 10 octobre 2009 par Monsieur Morin, ministre de la défense en reconnaissance de l’engagement et de la valeur des maistranciers.

En savoir plus sur l’École des mousses https://www.lamarinerecrute.fr/metiers-et-formations/tous-les-metiers/mousse et sur l’École de maistrance https://www.lamarinerecrute.fr/metiers-et-formations/formations/ecole-de-maistrance

CIN de Brest : Présentation aux drapeaux de l’École de maistrance et de l’École des mousses

Source : Marine nationale


20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

publié le Lundi 04 décembre 2023

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

© Marine nationale

Décembre 2023 en baie de Douarnenez, la silhouette du VN Partisan se reconnaît au loin. Tous les pilotes d’hélicoptères de la Marine nationale sont familiers de cette silhouette bien particulière de 83 mètres et 3000 tonnes d’acier.

Depuis 2012, tous les pilotes d’hélicoptères ont posé au moins une fois leur machine sur ce bâtiment, affrété par la Marine nationale auprès de la société Seaowl. Son pont d’envol de 21 mètres par 15 mètres, aura fait connaître, à nombre de pilote, leurs premiers frissons de l’appontage en mer.  Le VN Partisan est le vecteur nautique de la Flottille 34F ou École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE). Cette dernière forme chaque année des pilotes d’hélicoptères de l’aéronautique navale, ou des autres armées, à la spécialité de pilote d'hélicoptère embarqué. C’est justement un de ses pilotes, faisant ses armes au manche d’un Dauphin FI, qui, sans le savoir, vient de réaliser ce 20 000e appontage sur le VN Partisan. 

Aujourd’hui Dauphin, Caïman Marine, hier Alouette III et Lynx, toutes ces machines auront participé au passage de ce cap symbolique. Demain, le futur HIL Guépard y prendra part également. Le VN Partisan n’est pas uniquement utilisé par la Flottille 34F/ESHE, mais bien par l’ensemble des flottilles d'hélicoptères de la Marine nationale, pour leurs besoins d’entraînements et de qualifications.

Le récent H160 a ainsi réalisé son premier appontage aux couleurs de la Marine sur le VN Partisan, tout juste 100 ans après la création de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic. Des détachements de l’aviation légère de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air et de l’Espace viennent aussi amariner leurs Puma et Caracal sur ce pont d’envol.

Bravo Zulu donc au VN Partisan, à son équipage, à ses équipes aviation pour ses 20 000 appontages. BZ à ses officiers chefs de quart, directeurs de pont d’envol et équipiers de pont d’envol, qui, sans relâche, permettent à nos pilotes de s’entraîner, de connaître les limites de leurs machines et de les exploiter en toute sécurité.

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

Source : Marine nationale


20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

publié le Lundi 04 décembre 2023

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

© Marine nationale

Décembre 2023 en baie de Douarnenez, la silhouette du VN Partisan se reconnaît au loin. Tous les pilotes d’hélicoptères de la Marine nationale sont familiers de cette silhouette bien particulière de 83 mètres et 3000 tonnes d’acier.

Depuis 2012, tous les pilotes d’hélicoptères ont posé au moins une fois leur machine sur ce bâtiment, affrété par la Marine nationale auprès de la société Seaowl. Son pont d’envol de 21 mètres par 15 mètres, aura fait connaître, à nombre de pilote, leurs premiers frissons de l’appontage en mer.  Le VN Partisan est le vecteur nautique de la Flottille 34F ou École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE). Cette dernière forme chaque année des pilotes d’hélicoptères de l’aéronautique navale, ou des autres armées, à la spécialité de pilote d'hélicoptère embarqué. C’est justement un de ses pilotes, faisant ses armes au manche d’un Dauphin FI, qui, sans le savoir, vient de réaliser ce 20 000e appontage sur le VN Partisan. 

Aujourd’hui Dauphin, Caïman Marine, hier Alouette III et Lynx, toutes ces machines auront participé au passage de ce cap symbolique. Demain, le futur HIL Guépard y prendra part également. Le VN Partisan n’est pas uniquement utilisé par la Flottille 34F/ESHE, mais bien par l’ensemble des flottilles d'hélicoptères de la Marine nationale, pour leurs besoins d’entraînements et de qualifications.

Le récent H160 a ainsi réalisé son premier appontage aux couleurs de la Marine sur le VN Partisan, tout juste 100 ans après la création de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic. Des détachements de l’aviation légère de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air et de l’Espace viennent aussi amariner leurs Puma et Caracal sur ce pont d’envol.

Bravo Zulu donc au VN Partisan, à son équipage, à ses équipes aviation pour ses 20 000 appontages. BZ à ses officiers chefs de quart, directeurs de pont d’envol et équipiers de pont d’envol, qui, sans relâche, permettent à nos pilotes de s’entraîner, de connaître les limites de leurs machines et de les exploiter en toute sécurité.

20 000e appontage à bord du VN Partisan par un Dauphin FI

Source : Marine nationale


Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

publié le Jeudi 30 novembre 2023

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

© Marine nationale

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a rejoint le 18 novembre 2023 son port-base de Brest après sept mois de déploiement en océan Indien et en Méditerranée.

 Inédit à plusieurs titres, ce périple de sept mois a vu le bateau opérer en zones Asie-Pacifique, océan Indien, Méditerranée et Atlantique.

Jamais depuis son admission au service actif en 2003, le BHO ne s’était rendu aussi loin, confirmant ainsi sa capacité à opérer loin, longtemps et sur toutes les mers du monde. Pendant toute la durée de son déploiement il a embarqué les hydrographes du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), plus ancien service hydrographique au monde qui a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.

En décembre 2003, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré était admis au service actif.

Sa principale mission est d’embarquer des détachements du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) pour améliorer la connaissance de l’environnement dans les zones maritimes d’intérêt. Le BHO opère, entre autres, dans les zones à risques, là où l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et les flottes hydrographiques civiles ne peuvent pas être déployées.

Travaux hydrographiques et océanographiques dans de nombreuses contrées, réactions à des attaques de pirates, recherches d’épave ou de boîtes noires… en seulement 20 ans le BHO cumule déjà plus de 4 200 jours de mer.  Du Grand Nord jusqu’au détroit de Malacca, en passant par le Sud de l’océan Indien et la Méditerranée, telles sont, à ce jour, les zones couvertes par le BHO. Unité militaire déployée en précurseur sur les théâtres d’opérations pour « éclairer » nos forces aéromaritimes, le BHO illustre parfaitement le principe de « gagner la guerre avant la guerre ».

Pour commémorer les 20 ans de vie du bâtiment, les deux équipages ont conjointement organisé le 27 novembre une journée anniversaire à Brest. Outre le contre-amiral Arnoux (adjoint organique à Brest pour la Force d’action navale), étaient présents les anciens commandants du bâtiment, les anciens directeurs du groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) ainsi qu’une importante délégation de Boulogne-Billancourt (ville marraine du BHO) dont le maire, M. Pierre-Christophe Baguet. Au programme, sortie à la mer en rade pour démontrer les capacités scientifiques du bâtiment suivie d’une conférence historique à la préfecture maritime sur la vie de Charles-François Beautemps-Beaupré. Cette conférence était donnée par M. Chapuis, historien, dont les travaux éminents ont essentiellement porté sur celui que l’on appelle le « père de l’hydrographie moderne ».

La présence du maire de Boulogne-Billancourt et d’une délégation du collège Landowski a été l’occasion de renouveler la convention qui lie la classe de défense du collège et le BHO. La ville de Boulogne a ensuite offert aux équipages une maquette du bateau. En retour, les équipages A et B et le Shom ont offert à la ville une carte du début du XIXème siècle de la pointe bretonne, ornée d’une aquarelle du bateau peinte par un marin du bord.

20 ans déjà ! Le BHO entamait dès le lendemain matin un arrêt technique destiné à redonner du potentiel à ses installations, fortement sollicitées par 210 jours de mer par an. Rendez-vous dans cinq ans pour son quart de siècle !

Elément incontournable de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » la connaissance hydrographique et océanographique concourt à garantir aux forces une description exhaustive des fonds marins et de la colonne d’eau. Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique armé par un équipage d’une trentaine de marins, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers. Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

Source : Marine nationale


Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

publié le Jeudi 30 novembre 2023

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

Le BHO Beautemps-Beaupré, 20 ans déjà

© Marine nationale

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a rejoint le 18 novembre 2023 son port-base de Brest après sept mois de déploiement en océan Indien et en Méditerranée.

 Inédit à plusieurs titres, ce périple de sept mois a vu le bateau opérer en zones Asie-Pacifique, océan Indien, Méditerranée et Atlantique.

Jamais depuis son admission au service actif en 2003, le BHO ne s’était rendu aussi loin, confirmant ainsi sa capacité à opérer loin, longtemps et sur toutes les mers du monde. Pendant toute la durée de son déploiement il a embarqué les hydrographes du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), plus ancien service hydrographique au monde qui a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.

En décembre 2003, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré était admis au service actif.

Sa principale mission est d’embarquer des détachements du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) pour améliorer la connaissance de l’environnement dans les zones maritimes d’intérêt. Le BHO opère, entre autres, dans les zones à risques, là où l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et les flottes hydrographiques civiles ne peuvent pas être déployées.

Travaux hydrographiques et océanographiques dans de nombreuses contrées, réactions à des attaques de pirates, recherches d’épave ou de boîtes noires… en seulement 20 ans le BHO cumule déjà plus de 4 200 jours de mer.  Du Grand Nord jusqu’au détroit de Malacca, en passant par le Sud de l’océan Indien et la Méditerranée, telles sont, à ce jour, les zones couvertes par le BHO. Unité militaire déployée en précurseur sur les théâtres d’opérations pour « éclairer » nos forces aéromaritimes, le BHO illustre parfaitement le principe de « gagner la guerre avant la guerre ».

Pour commémorer les 20 ans de vie du bâtiment, les deux équipages ont conjointement organisé le 27 novembre une journée anniversaire à Brest. Outre le contre-amiral Arnoux (adjoint organique à Brest pour la Force d’action navale), étaient présents les anciens commandants du bâtiment, les anciens directeurs du groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) ainsi qu’une importante délégation de Boulogne-Billancourt (ville marraine du BHO) dont le maire, M. Pierre-Christophe Baguet. Au programme, sortie à la mer en rade pour démontrer les capacités scientifiques du bâtiment suivie d’une conférence historique à la préfecture maritime sur la vie de Charles-François Beautemps-Beaupré. Cette conférence était donnée par M. Chapuis, historien, dont les travaux éminents ont essentiellement porté sur celui que l’on appelle le « père de l’hydrographie moderne ».

La présence du maire de Boulogne-Billancourt et d’une délégation du collège Landowski a été l’occasion de renouveler la convention qui lie la classe de défense du collège et le BHO. La ville de Boulogne a ensuite offert aux équipages une maquette du bateau. En retour, les équipages A et B et le Shom ont offert à la ville une carte du début du XIXème siècle de la pointe bretonne, ornée d’une aquarelle du bateau peinte par un marin du bord.

20 ans déjà ! Le BHO entamait dès le lendemain matin un arrêt technique destiné à redonner du potentiel à ses installations, fortement sollicitées par 210 jours de mer par an. Rendez-vous dans cinq ans pour son quart de siècle !

Elément incontournable de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » la connaissance hydrographique et océanographique concourt à garantir aux forces une description exhaustive des fonds marins et de la colonne d’eau. Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique armé par un équipage d’une trentaine de marins, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers. Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

Source : Marine nationale


Prises de commandement semaine 31

publié le Mercredi 02 août 2023

Prises de commandement semaine 31

Prises de commandement semaine 31

© Marine nationale

Cette semaine 6 bâtiments, 1 flottille et 1 unité ont changé de commandant

21 juillet - Flottille 25F

Le 21 juillet, au groupement aéronautique militaire de Faa’a, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Peter Perus comme nouveau commandant de la Flottille 25F. Il succède ainsi au capitaine de corvette François-Xavier Lucereau.

La Flottille 25F met en œuvre 5 avions Falcon 200 Gardian entre sa base principale de Tahiti et son détachement de Nouvelle-Calédonie. Toute l’année, ses équipages assurent les missions d’action de l’Etat en mer à travers l’océan Pacifique. Sur chaque théâtre, 24h/24, un équipage est d’alerte « recherche et sauvetage ».

Affecté en Polynésie française en tant que commandant en second de la Flottille 25F, le CC Lucereau en prend le commandement en 2021. Sa flottille étant marquée par la culture de l’alerte, c’est ainsi que le jour même de sa prise de commandement, la 25F est engagée sur une opération de sauvetage au profit de l’équipage d’un navire de pêche échoué sur l’atoll d’Anuanurunga.

Ses deux années de commandement ont notamment été marquées par :

- le déploiement annuel d’un équipage et de son aéronef sur une base aérienne américaine au Japon au profit de la mission ECC/AETO, visant à faire appliquer les sanctions décidées par les Nations Unies envers la Corée du Nord dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire ;

- les opérations de surveillance maritime majeures de navires militaires étrangers transitant aux abords ou dans les ZEE polynésiennes et calédoniennes ;

- le changement du titulaire du contrat de maintenance du Falcon 200 Gardian ;

- les travaux préparatoires à l’accueil du Falcon 50M, successeur du Gardian.

Particulièrement engagée au profit des populations, ses équipages ont effectué une cinquantaine d’évacuations sanitaires (dont certaines pour des infections COVID) dans l’ensemble des archipels polynésiens mais également à Wallis & Futuna, au Vanuatu et en Australie.

La 25F a également participé aux missions d’aides internationales lors des catastrophes naturelles au Tonga en janvier 2022 et au Vanuatu en mars 2023, contribuant ainsi à la mise en sécurité et au secours des habitants.

Résolu à faire respecter le droit maritime et la souveraineté des espaces maritimes français, le CC Lucereau a coordonné ses équipages lors des actions de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives françaises mais également en coopération avec d’autres nations du Pacifique sous l’égide de la Forum Fisheries Agency.

Après plus de 21 années de service, le capitaine de corvette François-Xavier Lucereau quitte l’institution à l’issue de son commandement. Il totalise près de 6100 heures de vol (dont plus de 1800 sur Gardian), et 72 missions de guerre.

26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge

Le capitaine de vaisseau Jérôme Hallé, chef d’état-major de la force océanique stratégique à fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-François Mangin comme commandant du SNLE Le Terrible, équipage rouge.

Cette cérémonie marque le retour du sous-marin dans le cycle opérationnel après une période d’entretien majeur qui a duré plus de deux ans. Cet événement a permis de réunir l’association générale des anciens sous-mariniers (AGASM), une délégation du RICM, régiment jumelé, ainsi que des représentants du Loir et Cher (département parrain).

26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

Le capitaine de frégate Christophe Detoisien, chef de l’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest par intérim, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pierre Sithamma comme commandant de l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Il succède au capitaine de frégate Clément Hertz.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines).

Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par un équipage de 29 marins divisés en deux équipages se relayant tous les quatre mois.

Le Beautemps-Beaupré a mis en place en 2020 et 2021 deux nouveaux parrainages de classes de défense et de sécurité globales (CDSG) : le premier avec le collège Paul Landowski de Boulogne-Billancourt, dans le cadre des liens étroits qui unissent le bâtiment et sa ville marraine et le second avec le collège Georges Cabanis de Brive-la-Gaillarde, en parallèle du parrainage de la préparation militaire Marine (PMM) de cette ville.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain

Le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Stanislas Barbraud, commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain. Il succède au capitaine de corvette (CC) Grégoire Lainé.

Au cours des 24 mois de commandement du CC Lainé, les 24 marins du Champlain ont été déployés à six reprises. Ils ont ainsi conduit deux missions de ravitaillement des îles Eparses au profit des détachements de souveraineté basés sur place. Ils ont mené quatre opérations de surveillance de la zone sud océan Indien. Le Champlain a ainsi assuré le soutien des missions scientifiques sur l’atoll d’Aldabra (Seychelles), et sur le banc du Jaguar à Bassas da India et des patrouilles de police des pêches dans les différentes zones économiques exclusives (ZEE) françaises. Le BSAOM a poursuivi son déploiement en participant à un exercice interalliés CATEAU NOIR aux Seychelles et PHOENIX à Maurice de lutte contre les trafics illicites. En 2023, plusieurs officiers-élèves de la mission JEANNE D’ARC 2023 ont embarqué pour leur formation maritime. Une patrouille NARCOPS réalisée par les 24 marins de l’équipage A du Champlain a permis la saisie de 1 069kg d’héroïne sur un boutre sans pavillon.

Admis au service actif en 2017, le BSAOM Champlain est un bâtiment de soutien multi-missions basé à l’île de La Réunion et opérant dans la zone sud de l’océan Indien. Capable de répondre à une grande partie des besoins militaires et interministériels de la zone, il opère tout type de missions : ravitaillement logistique des bases militaires et scientifiques des îles Eparses, soutien aux territoires, lutte contre l’immigration clandestine, lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, anti-pollution, ou encore coopération avec les organismes de conservation de la biodiversité. Long de 65m, il est armé par deux équipages de 24 marins qui se succèdent tous les 4 mois. Troisième bâtiment de la classe « D’Entrecasteaux », il porte le nom du navigateur, explorateur et géographe français Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville

Le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Julien Durbise comme nouveau commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville. Il succède au capitaine de corvette Paquet.

Le commandement du CC Paquet a été marqué par un large spectre d’activités opérationnelles :  opération « RESILIENCE » avec le transport d’oxygène liquide depuis la Guyane à destination de la Martinique lors de l’épidémie de la COVID en 2021, exercices majeur dans la Caraïbe (DUNAS 2022 et 2023 et CARAIBES 2022). Il a également œuvré au lien Armée-jeunesse auprès des cadets de la défense. Le Dumont d’Urville, a parcouru plus de 27 500 nautiques, patrouillant entre La République Dominicaine, les Bahamas, les Etats-Unis, la Colombie, le Costa-Rica et le Mexique, valorisant l’action de la France auprès de ses partenaires, tout en saisissant 450 kg de cocaïne remis à la justice.

27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)

Le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, commandant le Pôle Écoles Méditerranée (PEM), a fait reconnaître le capitaine de frégate Charles Lorieux comme nouveau commandant de l’École de Maistrance à Saint-Mandrier.

Après sa formation à l’École navale, le capitaine de frégate Lorieux a servi 14 années sur bâtiments de combat, principalement sur frégates anti sous-marines, en lien avec sa spécialité. Après cette séquence opérationnelle dans des responsabilités de conduite et de commandement, il a nourri sa passion pour la navigation au travers de fonctions d’expertise : professeur de navigation à l’École navale, puis référent de ce domaine pour la Force d’action navale. En parallèle, il a publié un Traité de Navigation aux éditions Fleurus-Vagnon. Montrant un intérêt croissant pour les ressources humaines, il s’y consacre à partir de 2017, exerçant des responsabilités de gestion, de cursus puis de formation en prenant la direction de l’antenne à Saint-Mandrier de l’École de maistrance qui devient l’École de maistrance à Saint-Mandrier, dont il assure désormais le commandement.

L’antenne de l’École de Maistrance de Saint-Mandrier implantée sur le site du PEM depuis 2019, qui dépendait jusqu’à présent de sa maison mère à Brest, devient au 1er août 2023, l’Ecole de maistrance à Saint-Mandrier, 5ème école du PEM. Elle conservera un lien de coordination étroit avec l’Ecole de maistrance à Brest pour assurer avec elle la formation initiale des officiers mariniers destinés à servir à bord des bâtiments de combat de la Marine nationale

1er août – Frégate multi-missions Provence

Le capitaine de vaisseau (CV) Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Lionel Siegfried comme commandant de l'équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Provence. Il succède au CV Michaël Vaxelaire.

Au cours des deux années de commandement du CV Vaxelaire, les 109 marins de l’équipage B de la FREMM Provence ont participé à plusieurs missions et exercices.  Créé en 2021 avec le passage de la Provence en double équipage, l’équipage B est formé pendant six mois au sein du groupe de transformation et de renfort (GTR) de Toulon. Après une première relève d’équipage en mars 2022, la Provence B suit un stage de mise en condition opérationnelle et obtient sa qualification opérationnelle. Sa première mission en Méditerranée orientale l’emmène à être intégrée au sein du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG 2) à l’été 2022. De novembre 2022 à mai 2023, la FREMM participe à la mission ANTARÈS au sein du groupe aéronaval et aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement se termine avec sa participation à l’exercice majeur interarmées et interalliés ORION.

Admise au service actif en 2016, la FREMM Provence est un bâtiment polyvalent offrant des capacités opérationnelles majeures. Elle bénéficie des dernières innovations technologiques et peut mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permettant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute intensité en haute mer ou dans la zone littorale. Basée à Toulon, elle est armée par un équipage de 109 marins, sa ville marraine Aix-en-Provence (13).

2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Le capitaine de vaisseau Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Hervé Nielly comme nouveau commandant de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit. Il succède au capitaine de frégate CF Jean-Bertrand Guyon.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Guyon, les 148 marins de la FLF Aconit ont participé à des missions de protection des approches maritimes en Méditerranée et de tenue d’alerte dans le contexte du conflit en Ukraine. Un arrêt technique intermédiaire conduit en 2022 a permis de redonner au bâtiment le potentiel nécessaire à un déploiement opérationnel en océan Indien. L’Aconit, à cette occasion, a été intégrée à plusieurs opérations et forces internationales dont l’opération AGENOR, assurant la sécurité du commerce maritime dans le détroit d’Ormuz et le golfe Arabo-persique. Le bâtiment est entré au bassin en 2023 pour entamer son programme de rénovation - mise à niveau (RMV), qui le dotera d’un nouveau système de combat et d’un sonar de coque. Par ailleurs, l’année 2023 a vu la commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette des forces navales françaises libres (FNFL) Aconit. Ce fait d’armes remarquable octroie aux marins le port des fourragères de l’ordre de la Libération et de la croix de guerre 39-45.

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type La Fayette de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, l’Aconit peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.  Basé à Toulon, l’Aconit mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3800 tonnes. Sa ville marraine est Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

21 juillet - Flottille 25F
26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge
26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville
27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)
1er août – Frégate multi-missions Provence
2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Source : Marine nationale


Prises de commandement semaine 31

publié le Mercredi 02 août 2023

Prises de commandement semaine 31

Prises de commandement semaine 31

© Marine nationale

Cette semaine 6 bâtiments, 1 flottille et 1 unité ont changé de commandant

21 juillet - Flottille 25F

Le 21 juillet, au groupement aéronautique militaire de Faa’a, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Peter Perus comme nouveau commandant de la Flottille 25F. Il succède ainsi au capitaine de corvette François-Xavier Lucereau.

La Flottille 25F met en œuvre 5 avions Falcon 200 Gardian entre sa base principale de Tahiti et son détachement de Nouvelle-Calédonie. Toute l’année, ses équipages assurent les missions d’action de l’Etat en mer à travers l’océan Pacifique. Sur chaque théâtre, 24h/24, un équipage est d’alerte « recherche et sauvetage ».

Affecté en Polynésie française en tant que commandant en second de la Flottille 25F, le CC Lucereau en prend le commandement en 2021. Sa flottille étant marquée par la culture de l’alerte, c’est ainsi que le jour même de sa prise de commandement, la 25F est engagée sur une opération de sauvetage au profit de l’équipage d’un navire de pêche échoué sur l’atoll d’Anuanurunga.

Ses deux années de commandement ont notamment été marquées par :

- le déploiement annuel d’un équipage et de son aéronef sur une base aérienne américaine au Japon au profit de la mission ECC/AETO, visant à faire appliquer les sanctions décidées par les Nations Unies envers la Corée du Nord dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire ;

- les opérations de surveillance maritime majeures de navires militaires étrangers transitant aux abords ou dans les ZEE polynésiennes et calédoniennes ;

- le changement du titulaire du contrat de maintenance du Falcon 200 Gardian ;

- les travaux préparatoires à l’accueil du Falcon 50M, successeur du Gardian.

Particulièrement engagée au profit des populations, ses équipages ont effectué une cinquantaine d’évacuations sanitaires (dont certaines pour des infections COVID) dans l’ensemble des archipels polynésiens mais également à Wallis & Futuna, au Vanuatu et en Australie.

La 25F a également participé aux missions d’aides internationales lors des catastrophes naturelles au Tonga en janvier 2022 et au Vanuatu en mars 2023, contribuant ainsi à la mise en sécurité et au secours des habitants.

Résolu à faire respecter le droit maritime et la souveraineté des espaces maritimes français, le CC Lucereau a coordonné ses équipages lors des actions de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives françaises mais également en coopération avec d’autres nations du Pacifique sous l’égide de la Forum Fisheries Agency.

Après plus de 21 années de service, le capitaine de corvette François-Xavier Lucereau quitte l’institution à l’issue de son commandement. Il totalise près de 6100 heures de vol (dont plus de 1800 sur Gardian), et 72 missions de guerre.

26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge

Le capitaine de vaisseau Jérôme Hallé, chef d’état-major de la force océanique stratégique à fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-François Mangin comme commandant du SNLE Le Terrible, équipage rouge.

Cette cérémonie marque le retour du sous-marin dans le cycle opérationnel après une période d’entretien majeur qui a duré plus de deux ans. Cet événement a permis de réunir l’association générale des anciens sous-mariniers (AGASM), une délégation du RICM, régiment jumelé, ainsi que des représentants du Loir et Cher (département parrain).

26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

Le capitaine de frégate Christophe Detoisien, chef de l’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest par intérim, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pierre Sithamma comme commandant de l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Il succède au capitaine de frégate Clément Hertz.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines).

Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par un équipage de 29 marins divisés en deux équipages se relayant tous les quatre mois.

Le Beautemps-Beaupré a mis en place en 2020 et 2021 deux nouveaux parrainages de classes de défense et de sécurité globales (CDSG) : le premier avec le collège Paul Landowski de Boulogne-Billancourt, dans le cadre des liens étroits qui unissent le bâtiment et sa ville marraine et le second avec le collège Georges Cabanis de Brive-la-Gaillarde, en parallèle du parrainage de la préparation militaire Marine (PMM) de cette ville.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain

Le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Stanislas Barbraud, commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain. Il succède au capitaine de corvette (CC) Grégoire Lainé.

Au cours des 24 mois de commandement du CC Lainé, les 24 marins du Champlain ont été déployés à six reprises. Ils ont ainsi conduit deux missions de ravitaillement des îles Eparses au profit des détachements de souveraineté basés sur place. Ils ont mené quatre opérations de surveillance de la zone sud océan Indien. Le Champlain a ainsi assuré le soutien des missions scientifiques sur l’atoll d’Aldabra (Seychelles), et sur le banc du Jaguar à Bassas da India et des patrouilles de police des pêches dans les différentes zones économiques exclusives (ZEE) françaises. Le BSAOM a poursuivi son déploiement en participant à un exercice interalliés CATEAU NOIR aux Seychelles et PHOENIX à Maurice de lutte contre les trafics illicites. En 2023, plusieurs officiers-élèves de la mission JEANNE D’ARC 2023 ont embarqué pour leur formation maritime. Une patrouille NARCOPS réalisée par les 24 marins de l’équipage A du Champlain a permis la saisie de 1 069kg d’héroïne sur un boutre sans pavillon.

Admis au service actif en 2017, le BSAOM Champlain est un bâtiment de soutien multi-missions basé à l’île de La Réunion et opérant dans la zone sud de l’océan Indien. Capable de répondre à une grande partie des besoins militaires et interministériels de la zone, il opère tout type de missions : ravitaillement logistique des bases militaires et scientifiques des îles Eparses, soutien aux territoires, lutte contre l’immigration clandestine, lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, anti-pollution, ou encore coopération avec les organismes de conservation de la biodiversité. Long de 65m, il est armé par deux équipages de 24 marins qui se succèdent tous les 4 mois. Troisième bâtiment de la classe « D’Entrecasteaux », il porte le nom du navigateur, explorateur et géographe français Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville

Le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Julien Durbise comme nouveau commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville. Il succède au capitaine de corvette Paquet.

Le commandement du CC Paquet a été marqué par un large spectre d’activités opérationnelles :  opération « RESILIENCE » avec le transport d’oxygène liquide depuis la Guyane à destination de la Martinique lors de l’épidémie de la COVID en 2021, exercices majeur dans la Caraïbe (DUNAS 2022 et 2023 et CARAIBES 2022). Il a également œuvré au lien Armée-jeunesse auprès des cadets de la défense. Le Dumont d’Urville, a parcouru plus de 27 500 nautiques, patrouillant entre La République Dominicaine, les Bahamas, les Etats-Unis, la Colombie, le Costa-Rica et le Mexique, valorisant l’action de la France auprès de ses partenaires, tout en saisissant 450 kg de cocaïne remis à la justice.

27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)

Le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, commandant le Pôle Écoles Méditerranée (PEM), a fait reconnaître le capitaine de frégate Charles Lorieux comme nouveau commandant de l’École de Maistrance à Saint-Mandrier.

Après sa formation à l’École navale, le capitaine de frégate Lorieux a servi 14 années sur bâtiments de combat, principalement sur frégates anti sous-marines, en lien avec sa spécialité. Après cette séquence opérationnelle dans des responsabilités de conduite et de commandement, il a nourri sa passion pour la navigation au travers de fonctions d’expertise : professeur de navigation à l’École navale, puis référent de ce domaine pour la Force d’action navale. En parallèle, il a publié un Traité de Navigation aux éditions Fleurus-Vagnon. Montrant un intérêt croissant pour les ressources humaines, il s’y consacre à partir de 2017, exerçant des responsabilités de gestion, de cursus puis de formation en prenant la direction de l’antenne à Saint-Mandrier de l’École de maistrance qui devient l’École de maistrance à Saint-Mandrier, dont il assure désormais le commandement.

L’antenne de l’École de Maistrance de Saint-Mandrier implantée sur le site du PEM depuis 2019, qui dépendait jusqu’à présent de sa maison mère à Brest, devient au 1er août 2023, l’Ecole de maistrance à Saint-Mandrier, 5ème école du PEM. Elle conservera un lien de coordination étroit avec l’Ecole de maistrance à Brest pour assurer avec elle la formation initiale des officiers mariniers destinés à servir à bord des bâtiments de combat de la Marine nationale

1er août – Frégate multi-missions Provence

Le capitaine de vaisseau (CV) Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Lionel Siegfried comme commandant de l'équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Provence. Il succède au CV Michaël Vaxelaire.

Au cours des deux années de commandement du CV Vaxelaire, les 109 marins de l’équipage B de la FREMM Provence ont participé à plusieurs missions et exercices.  Créé en 2021 avec le passage de la Provence en double équipage, l’équipage B est formé pendant six mois au sein du groupe de transformation et de renfort (GTR) de Toulon. Après une première relève d’équipage en mars 2022, la Provence B suit un stage de mise en condition opérationnelle et obtient sa qualification opérationnelle. Sa première mission en Méditerranée orientale l’emmène à être intégrée au sein du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG 2) à l’été 2022. De novembre 2022 à mai 2023, la FREMM participe à la mission ANTARÈS au sein du groupe aéronaval et aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement se termine avec sa participation à l’exercice majeur interarmées et interalliés ORION.

Admise au service actif en 2016, la FREMM Provence est un bâtiment polyvalent offrant des capacités opérationnelles majeures. Elle bénéficie des dernières innovations technologiques et peut mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permettant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute intensité en haute mer ou dans la zone littorale. Basée à Toulon, elle est armée par un équipage de 109 marins, sa ville marraine Aix-en-Provence (13).

2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Le capitaine de vaisseau Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Hervé Nielly comme nouveau commandant de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit. Il succède au capitaine de frégate CF Jean-Bertrand Guyon.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Guyon, les 148 marins de la FLF Aconit ont participé à des missions de protection des approches maritimes en Méditerranée et de tenue d’alerte dans le contexte du conflit en Ukraine. Un arrêt technique intermédiaire conduit en 2022 a permis de redonner au bâtiment le potentiel nécessaire à un déploiement opérationnel en océan Indien. L’Aconit, à cette occasion, a été intégrée à plusieurs opérations et forces internationales dont l’opération AGENOR, assurant la sécurité du commerce maritime dans le détroit d’Ormuz et le golfe Arabo-persique. Le bâtiment est entré au bassin en 2023 pour entamer son programme de rénovation - mise à niveau (RMV), qui le dotera d’un nouveau système de combat et d’un sonar de coque. Par ailleurs, l’année 2023 a vu la commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette des forces navales françaises libres (FNFL) Aconit. Ce fait d’armes remarquable octroie aux marins le port des fourragères de l’ordre de la Libération et de la croix de guerre 39-45.

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type La Fayette de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, l’Aconit peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.  Basé à Toulon, l’Aconit mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3800 tonnes. Sa ville marraine est Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

21 juillet - Flottille 25F
26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge
26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville
27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)
1er août – Frégate multi-missions Provence
2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Source : Marine nationale

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