La France à la tête d’un groupe maritime permanent de l’OTAN

Au titre de ses fonctions de commandant adjoint de la Force aéromaritime française de réaction rapide (FRSTRIKEFOR), le contre-amiral Yannick Bossu (à droite) a pris au nom de la France le commandement du SNMG2 le 5 avril 2024 à Tarente, relevant ainsi le contre-amiral italien Pasquale Esposito

Au titre de ses fonctions de commandant adjoint de la Force aéromaritime française de réaction rapide (FRSTRIKEFOR), le contre-amiral Yannick Bossu (à droite) a pris au nom de la France le commandement du SNMG2 le 5 avril 2024 à Tarente, relevant ainsi le contre-amiral italien Pasquale Esposito (à gauche)

Au titre de ses fonctions de commandant adjoint de la Force aéromaritime française de réaction rapide (FRSTRIKEFOR), le contre-amiral Yannick Bossu (à droite) a pris au nom de la France le commandement du SNMG2 le 5 avril 2024 à Tarente, relevant ainsi le contre-amiral italien Pasquale Esposito

Le groupe maritime permanent de l’OTAN no 2 est commandé depuis le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme. Le BCR et la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit ont patrouillé plusieurs jours de conserve avec le groupe aéronaval italien, sur la route du canal de Suez. Cette mission a été l’occasion de conduire de nombreuses activités de coopération entre bâtiments de l’OTAN telles que manoeuvres d’hélicoptère, évolutions tactiques, exercices de lutte anti-sous-marine, anti-aérienne voire multi-luttes, notamment « contre » des bâtiments grecs en exercice national au large de la Crète. Sur la photo, on aperçoit en formation le BCR Somme, la frégate grecque Themistocles, la frégate multi-missions italienne Alpino, le porte-aéronefs italien Cavour, la frégate espagnole Numancia, la FLF Aconit et le patrouilleur lance-missiles grec Vlachakos.

La frégate grecque Themistocles et la frégate turque Yavuz ont rejoint le SNMG2 pendant plusieurs semaines. Le groupe a fait escale à Istanbul, le 11 avril 2024.

La Somme, bâtiment amiral du SNMG2, a conduit plusieurs manoeuvres aviation avec des hélicoptères alliés, turcs, italiens et français, comme par exemple, lors de l’activité de vigilance renforcée multi-domaines Neptune Strike 24-1. Cette dernière a démontré la réactivité et l’interopérabilité des forces maritimes commandées par l’OTAN. Elle a mobilisé de nombreux moyens du haut du spectre, tels des groupes aéronavals, des sous-marins et des forces amphibies. Sur la photo, le contre-amiral Yannick Bossu et le capitaine de frégate Benoît Romanet, commandant du BCR Somme, sont hélitreuillés par un NH90 italien à bord du porte- aéronefs Cavour en mer Ionienne.

Séance de tir plage arrière. L’équipage de la Somme et les membres de l’état-major multinational s’entraînent au tir mais aussi aux exercices de sécurité et font régulièrement du sport pour maintenir leurs capacités opérationnelles.

Séance de tir plage arrière. L’équipage de la Somme et les membres de l’état-major multinational s’entraînent au tir mais aussi aux exercices de sécurité et font régulièrement du sport pour maintenir leurs capacités opérationnelles.

Le BCR Somme ravitaille en carburant le destroyer américain USS Paul Ignatus, Lors de la mission SNMG2, la Somme a réalisé des RAM, de jour comme de nuit, au profit de bâtiments américains, italiens, turcs, français et espagnols. Ce soutien opérationnel permet d’entretenir les capacités de la force dans un environnement interallié et d’offrir aux alliés un gain de temps tactique et une réactivité permanente.

Le BCR Somme ravitaille en carburant le destroyer américain USS Paul Ignatus, Lors de la mission SNMG2, la Somme a réalisé des RAM, de jour comme de nuit, au profit de bâtiments américains, italiens, turcs, français et espagnols. Ce soutien opérationnel permet d’entretenir les capacités de la force dans un environnement interallié et d’offrir aux alliés un gain de temps tactique et une réactivité permanente.

Pour préserver son endurance à la mer, l’équipage du BCR Somme veille au bon fonctionnement des machines, des embarcations et de la coque. Ici, en mer Egée, un plongeur va effectuer une visite de coque alors que le navire est à la dérive pour inspecter les différents capteurs, les vannes de coque, les clapets d’évacuation ou encore vérifier le bon état des hélices.

Pour préserver son endurance à la mer, l’équipage du BCR Somme veille au bon fonctionnement des machines, des embarcations et de la coque. Ici, en mer Egée, un plongeur va effectuer une visite de coque alors que le navire est à la dérive pour inspecter les différents capteurs, les vannes de coque, les clapets d’évacuation ou encore vérifier le bon état des hélices.

Le SNMG2 a patrouillé en Méditerranée orientale et centrale au profit du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Alliance sur le flanc sud-est. Le BCR Somme, flagship du SNMG2, a également apporté un soutien logistique précieux pour les alliés opérant dans cette zone.