Prise de commandement de l’équipage B de L’Astrolabe

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Prise de commandement de l’équipage B de L’Astrolabe

Prise de commandement de l’équipage B de L’Astrolabe

© Marine nationale

Le 30 novembre 2023, à la base navale de Port des Galets, le général Giraud, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Nicolas Mousseau comme commandant de l’équipage B du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Guillaume Furgolle.

 

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Guillaume Furgolle, secondé par le CF Nicolas Mousseau, l’équipage B de L’Astrolabe a notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

 

Propriété des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’Institut polaire français (IPEV). Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.

Prise de commandement de l’équipage B de L’Astrolabe

Source : Marine nationale


L’Astrolabe de retour en Antarctique

publié le Mercredi 29 novembre 2023

L’Astrolabe de retour en Antarctique

L’Astrolabe de retour en Antarctique

© Marine nationale

Parti de La Réunion le 18 octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a fait escale à Hobart en Tasmanie pour embarquer le carburant, le matériel, les vivres et les passagers à destination de la station scientifique de Dumont d’Urville (DDU) en terre Adélie et ainsi donner le coup d’envoi de sa mission annuelle de soutien à la logistique Antarctique (MSLA) gérée par l’Institut polaire français.

 

L’Astrolabe a appareillé pour le grand Sud le 9 novembre, en sachant que cette première rotation allait être riche en glace. Et les prévisions, déterminées par images satellitaires, ne se sont pas trompées. En effet, après 4 jours de mer et le franchissement des mythiques 50ème « Hurlants » et 60ème « Mugissants », L’Astrolabe est arrivé aux abords du « pack ». Deux jours ont été nécessaires au brise-glace pour franchir ces immenses morceaux de banquise disloquée ayant dérivés sous l’effet des vents et des courants.

 

Au matin du 15 novembre, le continent Antarctique et la station de Dumont d’Urville se découvrent à l’horizon. Toutefois, le bâtiment est séparé de cette dernière par plus de 16 nautiques d’une épaisse banquise. Le débarquement des passagers et le déchargement des premières tonnes de fret est alors réalisé par deux hélicoptères présents à bord depuis Hobart et entreposés dans la cale.

 

Lorsque la météo le permet, les journées sont alors rythmées par les norias d’hélicoptères afin de poursuivre le déchargement du fret. Mais dès que le vent se lève, L’Astrolabe conduit des manœuvres de « ramming » c’est-à-dire de pilonnage de la banquise afin de se rapprocher au maximum de DDU. Cette opération délicate est suivie de près par le pilote des glaces, officier de marine ayant embarqué durant l’escale de Hobart.

 

Le 21 novembre, après deux jours de « ramming », le mythique brise-glace n’est plus qu’à 6 nautiques de DDU. Le déchargement peut alors s’accélérer. Il s’effectue une nouvelle fois grâce aux hélicoptères mais également, compte tenu de la faible distance de la base, par des « caravanes ». Ces convois, mis en place par l’Institut polaire français (IPEV), sont composés d’une dameuse et de traineaux qui peuvent transporter plusieurs conteneurs.

 

La météo étant plus clémente, l’équipage a également réalisé une manœuvre d’amarrage sur la banquise afin de se réapproprier cette compétence originale et unique dans la Marine nationale, mais également afin de faciliter le déchargement du matériel sur les « caravanes ».

 

Enfin, et malgré une activité dense, cette première rotation a permis aux marins de l’équipage A de L’Astrolabe de poser le pied sur la banquise et de découvrir l’incroyable faune de cette région du bout du monde.

 

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe est un brise-glace (catégorie IB5), fruit d’un consortium Marine nationale – Institut polaire français – TAAF. Construit en 2017, le navire de 4000 tonnes, s’appuie sur deux équipages d’une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l’océan Indien, particulièrement dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

  

L’Astrolabe de retour en Antarctique
L’Astrolabe de retour en Antarctique

Source : Marine nationale


L’Astrolabe de retour en Antarctique

publié le Mercredi 29 novembre 2023

L’Astrolabe de retour en Antarctique

L’Astrolabe de retour en Antarctique

© Marine nationale

Parti de La Réunion le 18 octobre 2023, l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a fait escale à Hobart en Tasmanie pour embarquer le carburant, le matériel, les vivres et les passagers à destination de la station scientifique de Dumont d’Urville (DDU) en terre Adélie et ainsi donner le coup d’envoi de sa mission annuelle de soutien à la logistique Antarctique (MSLA) gérée par l’Institut polaire français.

 

L’Astrolabe a appareillé pour le grand Sud le 9 novembre, en sachant que cette première rotation allait être riche en glace. Et les prévisions, déterminées par images satellitaires, ne se sont pas trompées. En effet, après 4 jours de mer et le franchissement des mythiques 50ème « Hurlants » et 60ème « Mugissants », L’Astrolabe est arrivé aux abords du « pack ». Deux jours ont été nécessaires au brise-glace pour franchir ces immenses morceaux de banquise disloquée ayant dérivés sous l’effet des vents et des courants.

 

Au matin du 15 novembre, le continent Antarctique et la station de Dumont d’Urville se découvrent à l’horizon. Toutefois, le bâtiment est séparé de cette dernière par plus de 16 nautiques d’une épaisse banquise. Le débarquement des passagers et le déchargement des premières tonnes de fret est alors réalisé par deux hélicoptères présents à bord depuis Hobart et entreposés dans la cale.

 

Lorsque la météo le permet, les journées sont alors rythmées par les norias d’hélicoptères afin de poursuivre le déchargement du fret. Mais dès que le vent se lève, L’Astrolabe conduit des manœuvres de « ramming » c’est-à-dire de pilonnage de la banquise afin de se rapprocher au maximum de DDU. Cette opération délicate est suivie de près par le pilote des glaces, officier de marine ayant embarqué durant l’escale de Hobart.

 

Le 21 novembre, après deux jours de « ramming », le mythique brise-glace n’est plus qu’à 6 nautiques de DDU. Le déchargement peut alors s’accélérer. Il s’effectue une nouvelle fois grâce aux hélicoptères mais également, compte tenu de la faible distance de la base, par des « caravanes ». Ces convois, mis en place par l’Institut polaire français (IPEV), sont composés d’une dameuse et de traineaux qui peuvent transporter plusieurs conteneurs.

 

La météo étant plus clémente, l’équipage a également réalisé une manœuvre d’amarrage sur la banquise afin de se réapproprier cette compétence originale et unique dans la Marine nationale, mais également afin de faciliter le déchargement du matériel sur les « caravanes ».

 

Enfin, et malgré une activité dense, cette première rotation a permis aux marins de l’équipage A de L’Astrolabe de poser le pied sur la banquise et de découvrir l’incroyable faune de cette région du bout du monde.

 

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe est un brise-glace (catégorie IB5), fruit d’un consortium Marine nationale – Institut polaire français – TAAF. Construit en 2017, le navire de 4000 tonnes, s’appuie sur deux équipages d’une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l’océan Indien, particulièrement dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

  

L’Astrolabe de retour en Antarctique
L’Astrolabe de retour en Antarctique

Source : Marine nationale


Déploiement Thulé F50M

publié le Lundi 26 juin 2023

 Déploiement Thulé F50M

Déploiement Thulé F50M

© Marine nationale

Le 14 juin 2023, alors déployé dans le cadre de l’exercice SAR (Search and Rescue) ARGUS 2023, un Falcon 50M de la Flottille 24F s’est rendu dans le grand nord du cercle polaire sur la Base spatiale américaine de Pituffik.

Créée en 1946 à des fins stratégiques militaires, elle est dorénavant un maillon important de la chaîne de radars prévus pour détecter les éventuels tirs de missile balistiques et une station de surveillance de satellites de l'Air Force Space Command.

Ce vol a permis à l’équipage de développer ses capacités à se déployer dans des régions grand froid qui restent exigeantes et complexes et par la même occasion d’entretenir de bonnes relations avec un pays allié.

La Flottille 24F a ainsi pu démontrer que la Marine nationale française peut se projeter partout, tout le temps et même dans les endroits du globe les plus extrêmes.

 Déploiement Thulé F50M
 Déploiement Thulé F50M

Source : Marine nationale


Déploiement Thulé F50M

publié le Lundi 26 juin 2023

 Déploiement Thulé F50M

Déploiement Thulé F50M

© Marine nationale

Le 14 juin 2023, alors déployé dans le cadre de l’exercice SAR (Search and Rescue) ARGUS 2023, un Falcon 50M de la Flottille 24F s’est rendu dans le grand nord du cercle polaire sur la Base spatiale américaine de Pituffik.

Créée en 1946 à des fins stratégiques militaires, elle est dorénavant un maillon important de la chaîne de radars prévus pour détecter les éventuels tirs de missile balistiques et une station de surveillance de satellites de l'Air Force Space Command.

Ce vol a permis à l’équipage de développer ses capacités à se déployer dans des régions grand froid qui restent exigeantes et complexes et par la même occasion d’entretenir de bonnes relations avec un pays allié.

La Flottille 24F a ainsi pu démontrer que la Marine nationale française peut se projeter partout, tout le temps et même dans les endroits du globe les plus extrêmes.

 Déploiement Thulé F50M
 Déploiement Thulé F50M

Source : Marine nationale


Déploiement Thulé F50M

publié le Lundi 26 juin 2023

 Déploiement Thulé F50M

Déploiement Thulé F50M

© Marine nationale

Le 14 juin 2023, alors déployé dans le cadre de l’exercice SAR (Search and Rescue) ARGUS 2023, un Falcon 50M de la Flottille 24F s’est rendu dans le grand nord du cercle polaire sur la Base spatiale américaine de Pituffik.

Créée en 1946 à des fins stratégiques militaires, elle est dorénavant un maillon important de la chaîne de radars prévus pour détecter les éventuels tirs de missile balistiques et une station de surveillance de satellites de l'Air Force Space Command.

Ce vol a permis à l’équipage de développer ses capacités à se déployer dans des régions grand froid qui restent exigeantes et complexes et par la même occasion d’entretenir de bonnes relations avec un pays allié.

La Flottille 24F a ainsi pu démontrer que la Marine nationale française peut se projeter partout, tout le temps et même dans les endroits du globe les plus extrêmes.

 Déploiement Thulé F50M
 Déploiement Thulé F50M

Source : Marine nationale


Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

publié le Vendredi 23 juin 2023

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

© Marine nationale

Du 12 au 17 juin 2023, le patrouilleur Fulmar, basé à Saint Pierre et Miquelon, et un avion de patrouille maritime Falcon 50M de Lann-Bihoue ont pris part à l’exercice ARGUS 23 le long des côtes du Groenland, près de Nuuk, la capitale.

Cet entraînement, organisé par le Joint Arctic Command (JACO) de Nuuk, l’USCG Atlantic Area et CECLANT, a permis de renforcer l’interopérabilité avec nos partenaires, d’améliorer nos procédures ainsi que notre connaissance de cet espace isolé et hostile où la température de l’eau ne dépasse pas 5 degrés et où les vents peuvent être violents.

Pendant 5 jours, ils ont multiplié les exercices de recherche et de sauvetage (Search and Rescue-SAR) mais également d’assistance et de lutte contre les pollutions avec le HDMS Knud Rasmussen danois, l’USCGC Sycamore américain ainsi qu’un hélicoptère EC225 et des vedettes de police groenlandais. La météorologie capricieuse ayant retardé la début d’exercice, les unités ont commencé par réviser leurs gammes au cours d’une journée d’entraînement individuel le 13 juin. La montée en puissance s’est poursuivie le 14 avec la réalisation d’entraînements mutuels, au remorquage et à l’assistance à un navire sinistré. Le point d’orgue de la semaine fut un important exercice SAR le 15 dans les fjords de Nuuk. Dans le scenario, les unités ont été mobilisées pour rechercher 10 personnes disparues après le retournement de leur embarcation. Après plus de 8 heures d’exercice, au cours desquelles le Fulmar a pu exercer la direction des opérations sur zone (On-Scene Commander) en lien avec le JACO, les unités ont relocalisé les naufragés puis leur ont administré les premiers soins avant de les transférer à terre. Cette séquence a ainsi permis de tester la bonne coordination des acteurs de la remontée de l’alerte jusqu’à la prise en charge médicale. La semaine s’est enfin conclue le vendredi 16 par une démonstration SAR au profit des autorités danoises, groenlandaises et américaines présentes à Nuuk. Le F50M a également profiter de la semaine pour évaluer plusieurs possibilités de terrain de déroutement entre Qaqatok au sud de l'île et Pituffik (anciennement Thule) à l’extrême Nord, l'occasion d'y découvrir cette base septentrionale de l’US Space Force (plus de 72°N ). 

Tous les ans, le JACO, qui est également JRCC (Joint Rescue Coordination Center) pour le Groenland, coordonne une centaine d’opérations SAR. Au cours de ce déploiement, le F50M a en particulier participé à l’une d’entre elles, le 11 juin, en lien avec des unités danoises et groenlandaises qui n’a malheureusement pas permis de sauver les deux marins-pêcheurs disparus.

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23
 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Source : Marine nationale


Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

publié le Vendredi 23 juin 2023

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

© Marine nationale

Du 12 au 17 juin 2023, le patrouilleur Fulmar, basé à Saint Pierre et Miquelon, et un avion de patrouille maritime Falcon 50M de Lann-Bihoue ont pris part à l’exercice ARGUS 23 le long des côtes du Groenland, près de Nuuk, la capitale.

Cet entraînement, organisé par le Joint Arctic Command (JACO) de Nuuk, l’USCG Atlantic Area et CECLANT, a permis de renforcer l’interopérabilité avec nos partenaires, d’améliorer nos procédures ainsi que notre connaissance de cet espace isolé et hostile où la température de l’eau ne dépasse pas 5 degrés et où les vents peuvent être violents.

Pendant 5 jours, ils ont multiplié les exercices de recherche et de sauvetage (Search and Rescue-SAR) mais également d’assistance et de lutte contre les pollutions avec le HDMS Knud Rasmussen danois, l’USCGC Sycamore américain ainsi qu’un hélicoptère EC225 et des vedettes de police groenlandais. La météorologie capricieuse ayant retardé la début d’exercice, les unités ont commencé par réviser leurs gammes au cours d’une journée d’entraînement individuel le 13 juin. La montée en puissance s’est poursuivie le 14 avec la réalisation d’entraînements mutuels, au remorquage et à l’assistance à un navire sinistré. Le point d’orgue de la semaine fut un important exercice SAR le 15 dans les fjords de Nuuk. Dans le scenario, les unités ont été mobilisées pour rechercher 10 personnes disparues après le retournement de leur embarcation. Après plus de 8 heures d’exercice, au cours desquelles le Fulmar a pu exercer la direction des opérations sur zone (On-Scene Commander) en lien avec le JACO, les unités ont relocalisé les naufragés puis leur ont administré les premiers soins avant de les transférer à terre. Cette séquence a ainsi permis de tester la bonne coordination des acteurs de la remontée de l’alerte jusqu’à la prise en charge médicale. La semaine s’est enfin conclue le vendredi 16 par une démonstration SAR au profit des autorités danoises, groenlandaises et américaines présentes à Nuuk. Le F50M a également profiter de la semaine pour évaluer plusieurs possibilités de terrain de déroutement entre Qaqatok au sud de l'île et Pituffik (anciennement Thule) à l’extrême Nord, l'occasion d'y découvrir cette base septentrionale de l’US Space Force (plus de 72°N ). 

Tous les ans, le JACO, qui est également JRCC (Joint Rescue Coordination Center) pour le Groenland, coordonne une centaine d’opérations SAR. Au cours de ce déploiement, le F50M a en particulier participé à l’une d’entre elles, le 11 juin, en lien avec des unités danoises et groenlandaises qui n’a malheureusement pas permis de sauver les deux marins-pêcheurs disparus.

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23
 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Source : Marine nationale


Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

publié le Vendredi 23 juin 2023

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

© Marine nationale

Du 12 au 17 juin 2023, le patrouilleur Fulmar, basé à Saint Pierre et Miquelon, et un avion de patrouille maritime Falcon 50M de Lann-Bihoue ont pris part à l’exercice ARGUS 23 le long des côtes du Groenland, près de Nuuk, la capitale.

Cet entraînement, organisé par le Joint Arctic Command (JACO) de Nuuk, l’USCG Atlantic Area et CECLANT, a permis de renforcer l’interopérabilité avec nos partenaires, d’améliorer nos procédures ainsi que notre connaissance de cet espace isolé et hostile où la température de l’eau ne dépasse pas 5 degrés et où les vents peuvent être violents.

Pendant 5 jours, ils ont multiplié les exercices de recherche et de sauvetage (Search and Rescue-SAR) mais également d’assistance et de lutte contre les pollutions avec le HDMS Knud Rasmussen danois, l’USCGC Sycamore américain ainsi qu’un hélicoptère EC225 et des vedettes de police groenlandais. La météorologie capricieuse ayant retardé la début d’exercice, les unités ont commencé par réviser leurs gammes au cours d’une journée d’entraînement individuel le 13 juin. La montée en puissance s’est poursuivie le 14 avec la réalisation d’entraînements mutuels, au remorquage et à l’assistance à un navire sinistré. Le point d’orgue de la semaine fut un important exercice SAR le 15 dans les fjords de Nuuk. Dans le scenario, les unités ont été mobilisées pour rechercher 10 personnes disparues après le retournement de leur embarcation. Après plus de 8 heures d’exercice, au cours desquelles le Fulmar a pu exercer la direction des opérations sur zone (On-Scene Commander) en lien avec le JACO, les unités ont relocalisé les naufragés puis leur ont administré les premiers soins avant de les transférer à terre. Cette séquence a ainsi permis de tester la bonne coordination des acteurs de la remontée de l’alerte jusqu’à la prise en charge médicale. La semaine s’est enfin conclue le vendredi 16 par une démonstration SAR au profit des autorités danoises, groenlandaises et américaines présentes à Nuuk. Le F50M a également profiter de la semaine pour évaluer plusieurs possibilités de terrain de déroutement entre Qaqatok au sud de l'île et Pituffik (anciennement Thule) à l’extrême Nord, l'occasion d'y découvrir cette base septentrionale de l’US Space Force (plus de 72°N ). 

Tous les ans, le JACO, qui est également JRCC (Joint Rescue Coordination Center) pour le Groenland, coordonne une centaine d’opérations SAR. Au cours de ce déploiement, le F50M a en particulier participé à l’une d’entre elles, le 11 juin, en lien avec des unités danoises et groenlandaises qui n’a malheureusement pas permis de sauver les deux marins-pêcheurs disparus.

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23
 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Source : Marine nationale


Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

publié le Vendredi 14 avril 2023

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

© Marine nationale

Du 1er au 28 mars 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été intégré au groupe de guerre des mines de l’OTAN en mer de Norvège.

Pendant près d’un mois, le Céphée a participé au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN dans la région. Cette mission a démontré la capacité de la France à se déployer loin, longtemps, dans un environnement arctique éprouvant. Malgré la température de l’eau, sa faible salinité, et la nature des fonds (rocheux et escarpé), le CMT Céphée a été en mesure d’opérer dans une région peu connue tout en étant intégré à un groupe multinational.

L’équipage et l’équipement auront fait preuve d’une grande résilience dans des conditions éprouvantes. Le Céphée a d’ailleurs rejoint au cours de cette mission le club fermé des « ice breakers » après une navigation en groupe dans un fjord glacé.

Au cours de ce déploiement, les interactions avec les chasseurs de mines alliés ont été nombreuses permettant d’accroître l’interopérabilité entre les différentes nations de l’alliance de l’Atlantique Nord.

L’exercice de grande envergure Joint Warrior a permis d’entraîner le Céphée dans de nombreux domaines : opérations de chasse aux mines, manœuvres de remorquage et de ravitaillement, navigation en eaux (très) resserrées, tir d’artillerie.

Point final de ce déploiement en mer de Norvège, l’escale à Alesund a rassemblé tous les chasseurs de mines du Task Group : norvégien, allemand, belge, néerlandais et le Céphée.

 

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord
 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Source : Marine nationale

S'abonner à Terres australes et antarctiques françaises