Police des pêches musclée au large de la Guyane ou agitée au large de Saint-Pierre-et-Miquelon, lutte contre les narcotrafiquants aux Antilles, contre l’immigration clandestine à Mayotte, tempête en route vers les îles Kerguelen, évacuation sanitaire depuis les plus isolées des îles polynésiennes, mission de souveraineté et de coopération depuis la Nouvelle-Calédonie... Des missions qui parlent aux marins, et que le durcissement de la compétition internationale rend toujours plus nécessaires.
D’une infinie variété, ces missions sont vitales pour les collectivités d’outre-mer. Elles requièrent le prépositionnement de moyens adaptés – frégates de surveillance, patrouilleurs, bâtiments de soutien et d’assistance, hélicoptères, avions de surveillance maritime, batellerie portuaire – dont le profond renouvellement a été amorcé et sera garanti par la Loi de programmation militaire en cours d’examen au Parlement. Elles exigent également la projection régulière de bâtiments de combat depuis les bases métropolitaines, et une coopération permanente et dynamique avec nos grands partenaires et les pays riverains.