MORSKOUL 2023.3 : entraînement de groupe pour les unités de la Force d’action navale à Brest

publié le Lundi 02 octobre 2023

MORSKOUL 2023.3 : entraînement de groupe pour les unités de la Force d’action navale à Brest

MORSKOUL 2023.3 : entraînement de groupe pour les unités de la Force d’action navale à Brest

© Marine nationale

Les exercices Morskoul sont des périodes d'entraînement mutuel destinées aux bâtiments de surface basés à Brest, qui permettent d'entretenir les savoir-faire et d'assurer leur préparation opérationnelle.

Les objectifs sont de mutualiser les concours et d'offrir des occasions de navigation et d'entraînement en groupe, qui bénéficient aussi aux autres forces organiques de la Marine puisqu’ont été associées les flottilles d’hélicoptères de Lanvéoc 33F et 34F pour des manœuvres aviation et un des commandos d’assaut de Lorient.

L'exercice Morskoul 23.3 s’est ainsi déroulé du 25 au 29 septembre 2023 et a impliqué jusqu’à 16 bâtiments de surface dont l’activité a été coordonnée par la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine qui était Officer in Tactical Command (OTC), faisant interagir par groupes FREMM, bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR), patrouilleur de haute-mer (PHM), chasseur de mines tripartite (CMT), bâtiment de sauvetage et d’assistance métropolitain (BSAM), bâtiment remorquer de sonar (BRS), bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) et bâtiment-école (BE).

Pendant cette semaine par une météo peu clémente, les unités brestoises ont alterné entraînements à la manœuvre et à la navigation en groupe, tels ravitaillements à la mer, évolutions tactiques et remorquages, transit sous menace mines, lutte antinavire, tirs de missile et d’artillerie sur cibles aérienne tractée ou en mode contre terre avec scénarios de maîtrise des capacités opérationnelles, rendez-vous mer avec des commandos, opérations de visite et assistance sécurité à des bâtiments fictivement victimes d’incendie.

De nombreux visiteurs ont pu embarquer à cette occasion, comme une délégation d’enseignants des classes de défense de Dordogne dans le cadre de leur partenariat avec la FREMM Aquitaine. Ils y ont découvert la vie opérationnelle des bâtiments de combat et ont été sensibilisés aux enjeux de Défense. Peut-être certaines vocations sont-elles nées.

Les équipages ont démontré leur esprit combattif et se préparent à leurs prochaines missions opérationnelles sur les théâtres Atlantique, Manche, mer du nord et Baltique.

Source : Marine nationale


Entraînement mutuel Gabian 23.3 pour les unités toulonnaises

publié le Vendredi 29 Septembre 2023

Entraînement mutuel Gabian 23.3 pour les unités toulonnaises

Entraînement mutuel Gabian 23.3 pour les unités toulonnaises

© Marine nationale

Du 18 au 22 septembre 2023, l’édition 23.3 de l’entraînement GABIAN s’est tenue au large des côtes toulonnaises pour les unités de la Force d’action navale.

GABIAN a réuni le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, la frégate La Fayette, la frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Alsace, le bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Achéron ainsi que le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre pour cinq jours d’entraînements renforcés.

L’exercice a débuté le 18 septembre au large de Toulon. Les équipages des bâtiments concernés ont enchaîné à un rythme soutenu, de jour comme de nuit, les exercices dans tous les domaines de lutte (contre menaces aériennes, sous-marine et de surface). Les unités ont opéré une rapide remontée en puissance et ont ainsi pu affûter leur résilience et leur combativité en se mesurant à un sous-marin nucléaire d’attaque ou encore à des avions de chasse MB339. Les marins ont par ailleurs coopéré avec l’armée de Terre et l’armée de l’Air et de l’Espace au cours de cette semaine d’entraînement, notamment pour permettre à ces dernières de valider leurs qualifications aéronautiques sur le Tonnerre.

Pendant une semaine, le Tonnerre a ainsi mené différents exercices dans un large spectre d’emploi. Au programme : manœuvres amphibies, qualifications aéronautiques, exercices de lutte au-dessus de la surface et de défense anti-aérienne… A cette occasion, il a embarqué un détachement du 4e RHFS (régiment d’hélicoptères des forces spéciales) de l’armée de Terre, avec lequel il est jumelé, composé de quatre hélicoptères de type Gazelle, Tigre, Cougar et Caracal. Tout au long de la semaine, les pilotes ont pu valider leurs qualifications avec des exercices d’approche et d’appontage sur le pont d’envol du PHA, de jour comme de nuit. Cette semaine fut aussi l’occasion de mener ponctuellement des exercices avec des unités extérieures telles que le bataillon de fusiliers marins (BFM) Détroyat, le commando Hubert et des hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’Espace de type Fennec. Cette période d’exercices conjoints inter organique et interarmées a ainsi permis au Tonnerre de s’entraîner sur l’ensemble de son spectre d’emploi, tout en assurant la formation de son équipage. Cet entraînement à la mer s’inscrit dans une dynamique de remontée en puissance progressive avant le départ en mission « Jeanne d’Arc » l’année prochaine.

L’exercice a par ailleurs permis à l’Alsace de réaliser le premier tir par bâtiment de guerre du nouveau missile MM40 B3c en coordination avec les équipes de la direction générale de l’armement et de MBDA au large du centre d’essais des Îles du Levant. Ce missile dispose d’un autodirecteur avec des capacités améliorées pour faire face notamment aux évolutions constantes des contre-mesures antimissiles et garantir un équipement de pointe à la Marine nationale.

Enchaînant tirs, ravitaillements à la mer et manœuvres aviation, l’Alsace a mené une rapide remontée en puissance. Chaque marin a répondu présent à son poste et a donné le meilleur de lui-même pour affûter sa résilience et sa combativité en se mesurant au SNA Duguay-Trouin, à la FLF La Fayette ou encore à des avions de chasse MB339.

Cette semaine d’entraînement, aussi intense qu’éprouvante pour les marins, a permis aux bâtiments concernés de s’exercer dans des conditions au plus près de la réalité et de démontrer leurs capacités à être déployés en opération.

Entraînement mutuel Gabian 23.3 pour les unités toulonnaises

Source : Marine nationale


Succès du tir EXOCET MM40 B3C par la FREMM DA Alsace

publié le Jeudi 28 Septembre 2023

Succès du tir EXOCET MM40 B3C par la FREMM DA Alsace

Succès du tir EXOCET MM40 B3C par la FREMM DA Alsace

© Marine nationale

La frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Alsace a conduit un tir d’évaluation technico opérationnelle de missile EXOCET Mer-Mer 40 Block 3C au large de Toulon et du site de DGA Essais de missiles le 20 septembre 2023.

Le MM40 Block 3C est le dernier né de la famille des missiles antinavires EXOCET. La famille des missiles EXOCET peut être mise en œuvre à partir d’un grand nombre de plateformes (navales, aériennes ou terrestres).

Ce tir a été réalisé avec succès dans des dispositions matérielles et humaines identiques à celles tenues en opération. Le missile a parfaitement suivi la trajectoire prévue, et a démontré les performances de son autodirecteur de dernière génération via une séquence finale représentative d’un combat en ambiance de guerre électronique. Ce type de tir entraîne les équipages à la haute intensité, face à une menace du haut du spectre et concourt à consolider les savoir-faire d’une « Marine de combat ».

La mise en place et la coordination des moyens nécessaires à la conduite et l’analyse du tir (cible marine, radars de trajectographie, moyens de télémesure et moyens optiques) ont été dirigées depuis l’ile du Levant par la Direction générale de l’armement (DGA Essais de missiles - site Méditerranée) qui a mis en œuvre toute son expertise technique. La réalisation de ce tir complexe a été rendue possible grâce à la mobilisation de toutes les équipes de la Marine nationale, de la DGA et de l’industriel (MBDA).

Succès du tir EXOCET MM40 B3C par la FREMM DA Alsace

Source : Marine nationale


Passation de commandement de la Force maritime européenne en Italie

publié le Jeudi 28 Septembre 2023

Passation de commandement de la Force maritime européenne en Italie

Passation de commandement de la Force maritime européenne en Italie

© Marine nationale

Le 26 septembre 2023, le vice-amiral d’escadre Christophe Cluzel, amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), s’est rendu à Civitavecchia en Italie pour participer à la cérémonie de passation de commandement de l’EUROMARFOR (Force maritime européenne) organisée à bord du bâtiment italien Garibaldi. La frégate type La Fayette Surcouf, en relâche opérationnelle dans le port italien a également pris part à cet évènement.

L'amiral Diaz del Rio, commandant la flotte espagnole, a transmis le commandement de cette force au vice-amiral de Carolis, commandant l’escadre navale de la marine italienne. Ce rendez-vous a constitué la première occasion pour le vice-amiral d’escadre Cluzel de rencontrer ses homologues des marines partenaires.

A propos de l’EUROMARFOR

L’EUROMARFOR est une force navale non permanente, commandée par mandat de deux ans et à tour de rôle par l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France. Dans le cadre de la politique de défense et de sécurité de l’Union européenne, cette force assure essentiellement des missions humanitaires, de maintien ou de rétablissement de la paix, de prévention des crises et de sécurité maritime. Elle peut aussi être déployée dans un cadre OTAN ou sous mandat d’autres organisations internationales (ONU par exemple). L’EUROMARFOR est activée 2 à 3 fois par an dans le cadre de sa participation à des entraînements opérationnels comme Flotex, Spanish Minex ou encore Olives Noires ou en cas de nécessité pour des opérations réelles (Real World Operations), comme par exemple Atalanta. La France assurera de nouveau ce commandement en 2027.

Source : Marine nationale


Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

publié le Jeudi 28 Septembre 2023

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

© Marine nationale

Du 11 au 20 septembre 2023, 17 intervenants de la société Naval Group, 5 de THALES et 5 techniciens du service logistique de la Marine (SLM) sont intervenus à bord de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc dans le cadre de sa période de disponibilité opérationnelle (PDO) 10 sur la base navale (BN) d’Abu Dhabi.

Les interventions réalisées ont ainsi permis de retrouver une disponibilité optimale sur des installations cruciales à l’accomplissement des missions menées par le Languedoc. Les ouvriers et techniciens ont réalisé différents travaux de réparation et d’entretien afin d’assurer la furtivité du bâtiment ainsi que les installations de mise en œuvre du NH-90.

L’équipage lui-même a également été fortement sollicité pour réaliser de nombreuses maintenances préventives comme l’entretien de la turbine à gaz et des moteurs électriques de propulsion. Tout au long de cette période cruciale, le Languedoc a pu également bénéficier du précieux soutien du personnel et des infrastructures de la BN d’Abu Dhabi ainsi que du service des énergies opérationnelles (SEO) local.

En dépit d’une chaleur et d’un taux d’hygrométrie éprouvants (45° C pour 80 % d’humidité), l’excellente synergie entre tous les acteurs de cette PDO 10 a donc permis une bonne régénération des installations, permettant au bâtiment de reprendre sa mission en zone maritime océan Indien (ZMOI) dans d’excellentes dispositions matérielles.

En parallèle des interventions au profit du groupement navire, deux experts du SLM « armes-équipements » (SLM ARMEQ) de Toulon ont été déployés à bord du Languedoc pour la conduite de travaux et de maintenances préventives de niveau d’intervention 2 (NTI2). Les deux experts, de spécialité « mécanicien d’armes » (MEARM), sont venus en renfort de l’équipe MEARM du bord pour procéder au démontage, à l’entretien, au contrôle et au remplacement de pièces maitresses de la tourelle. Les essais concluants ont ainsi permis de valider les travaux et la FREMM Languedoc repart avec un système d’artillerie principale pleinement opérationnel pour les 6 mois de mer encore à venir.

Ce concours est une première dans le cadre d’une PDO 10 à l’étranger pour le SLM/ARMEQ.

Ce passage à quai fut enfin l’occasion de développer la coopération avec les forces locales émiriennes lors d’un exercice sécurité impliquant le renfort des marins pompiers émiriens.

En conclusion, cette PDO 10 a permis d’assurer une disponibilité optimale de la FREMM Languedoc en déploiement opérationnel à la longueur inédite : près d’un an de missions consécutives (dont huit mois en ZMOI), partagé avec l’équipage A, sans aucun autre créneau dédié à la mise en condition opérationnelle.

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

Source : Marine nationale


Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

publié le Jeudi 28 Septembre 2023

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

© Marine nationale

Du 11 au 20 septembre 2023, 17 intervenants de la société Naval Group, 5 de THALES et 5 techniciens du service logistique de la Marine (SLM) sont intervenus à bord de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc dans le cadre de sa période de disponibilité opérationnelle (PDO) 10 sur la base navale (BN) d’Abu Dhabi.

Les interventions réalisées ont ainsi permis de retrouver une disponibilité optimale sur des installations cruciales à l’accomplissement des missions menées par le Languedoc. Les ouvriers et techniciens ont réalisé différents travaux de réparation et d’entretien afin d’assurer la furtivité du bâtiment ainsi que les installations de mise en œuvre du NH-90.

L’équipage lui-même a également été fortement sollicité pour réaliser de nombreuses maintenances préventives comme l’entretien de la turbine à gaz et des moteurs électriques de propulsion. Tout au long de cette période cruciale, le Languedoc a pu également bénéficier du précieux soutien du personnel et des infrastructures de la BN d’Abu Dhabi ainsi que du service des énergies opérationnelles (SEO) local.

En dépit d’une chaleur et d’un taux d’hygrométrie éprouvants (45° C pour 80 % d’humidité), l’excellente synergie entre tous les acteurs de cette PDO 10 a donc permis une bonne régénération des installations, permettant au bâtiment de reprendre sa mission en zone maritime océan Indien (ZMOI) dans d’excellentes dispositions matérielles.

En parallèle des interventions au profit du groupement navire, deux experts du SLM « armes-équipements » (SLM ARMEQ) de Toulon ont été déployés à bord du Languedoc pour la conduite de travaux et de maintenances préventives de niveau d’intervention 2 (NTI2). Les deux experts, de spécialité « mécanicien d’armes » (MEARM), sont venus en renfort de l’équipe MEARM du bord pour procéder au démontage, à l’entretien, au contrôle et au remplacement de pièces maitresses de la tourelle. Les essais concluants ont ainsi permis de valider les travaux et la FREMM Languedoc repart avec un système d’artillerie principale pleinement opérationnel pour les 6 mois de mer encore à venir.

Ce concours est une première dans le cadre d’une PDO 10 à l’étranger pour le SLM/ARMEQ.

Ce passage à quai fut enfin l’occasion de développer la coopération avec les forces locales émiriennes lors d’un exercice sécurité impliquant le renfort des marins pompiers émiriens.

En conclusion, cette PDO 10 a permis d’assurer une disponibilité optimale de la FREMM Languedoc en déploiement opérationnel à la longueur inédite : près d’un an de missions consécutives (dont huit mois en ZMOI), partagé avec l’équipage A, sans aucun autre créneau dédié à la mise en condition opérationnelle.

Période de disponibilité opérationnelle pour le Languedoc à Abu Dhabi

Source : Marine nationale


La Loire porte assistance à un voilier à la dérive

publié le Mardi 26 Septembre 2023

La Loire porte assistance à un voilier à la dérive

La Loire porte assistance à un voilier à la dérive

© Marine nationale

Le 25 septembre 2023, aux alentours de sept heures du matin, alerté par des appels VHF d’un navire de commerce panaméen, le bâtiment de sauvetage et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire a pu porter assistance au Salty Dog, un voilier de plaisance allemand à la dérive en mer Ionienne.

Après une nuit d’orage et de mer agitée, le plaisancier ne parvenait plus ni à démarrer son moteur ni à utiliser son gréement. De plus l’équipage, désemparé, n’était pas en état de trouver des solutions de lui-même.

Le BSAM Loire est arrivé sur zone grâce à la transmission des appels de détresse par radio VHF effectuée par le porte-conteneur panaméen. Une fois le maritime rescue corrodination center (MRCC) de Rome prévenu, le navire de commerce a été autorisé à reprendre sa route tandis que la Loire attendait que la Guardia Costiera italienne prenne le relais.

La Loire a envoyé, à bord, une équipe composée de deux mécaniciens et d’un navigateur aguerri pour tenter de secourir l’équipage et son navire.

Après une heure d’investigation, de travaux et de réparations, l’équipe d’intervention du BSAM est parvenue à rendre fonctionnels à la fois le moteur et la grand-voile du navire allemand.

C’est en fin de matinée que le Salty Dog a repris sereinement sa route vers Messine, tandis que les garde-côtes et le BSAM Loire se sont séparés pour rejoindre d’autres opérations.ont rejoint leur théâtre d’opérations.

Source : Marine nationale


Le Lapérouse poursuit son déploiement hydrographique en Manche

publié le Mardi 26 Septembre 2023

Le Lapérouse poursuit son déploiement hydrographique en Manche

Le Lapérouse poursuit son déploiement hydrographique en Manche

© Marine nationale

Pour le bâtiment hydrographique (BH) Lapérouse l’heure est à l’entraînement. À une semaine de débuter un stage de « maintien en condition opérationnelle » (MECO), les exercices journaliers rappellent aux marins que même sur « bateau blanc », la préparation au combat et la formation sécurité sont des enjeux de tous les instants.

Déployé en baie de Seine depuis le début du mois de septembre pour y effectuer des relevés hydrographiques, le Lapérouse met à profit le moindre moment dont il dispose pour entretenir les compétences techniques, physiques et mentales de ses marins. Les exercices de lutte incendie, de récupération d’homme à la mer ou encore de préparation au combat avancent à bon train à bord du plus ancien des bâtiments hydrographiques de la Marine. Cela ne l’empêche pas pour autant de remplir la mission qui lui a été confiée. Tandis que le détachement d’hydrographes collecte et traite des données au profit du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), les marins enchaînent exercices et formations en préparation du stage de maintien en condition opérationnelle (MECO) qui les attend dès leur retour de mission.

Dans le cadre de cette préparation, le Lapérouse à déroulé le 21 septembre un exercice de maintien des capacités opérationnelles en situation dégradée, aussi appelé MACOPEX. Cela fut à la fois l’occasion de tester l’efficacité de chacun à tout niveau de lutte, mais également de préparer les plus jeunes embarqués à la réalité de l’affrontement en mer. Cet exercice composé de formation théorique et de simulation de menace asymétrique a révélé l’esprit combatif et résilient des marins.

Après un week-end de relâche opérationnelle en Belgique, il entamera le dernier volet de son déploiement hydrographique avant de regagner Brest pour se préparer aux nouveaux défis qui l’attendent.

Source : Marine nationale


Mise en condition opérationnelle réussie pour le Jacques Chevallier

publié le Mardi 26 Septembre 2023

Mise en condition opérationnelle réussie pour le Jacques Chevallier

Mise en condition opérationnelle réussie pour le Jacques Chevallier

© Marine nationale

Après plus de trois semaines de stage de mise en condition opérationnelle (MECO) à quai puis en mer, l’équipage du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a validé avec succès sa qualification opérationnelle : il est désormais prêt à appareiller pour son déploiement longue durée.

Cette étape majeure, après la livraison du bâtiment à la Marine nationale en juillet dernier, est un marqueur significatif de la montée en puissance du Jacques Chevallier. Le stage MECO a permis d’évaluer les compétences du bâtiment et de l’équipage dans tous les domaines de la vie embarquée ainsi que leur capacité à faire face aux situations de crises ou de conflits qui pourraient être rencontrées en mission.

La fréquence des exercices et leur répétition ont permis à tous de renforcer des automatismes et les bonnes réactions à avoir dans les situations d'urgence : voie d’eau, incendie, tir de missile, poste de combat, ravitaillement à la mer, manœuvre aviation ou encore évacuation de ressortissants et contrôles de navires civils.

Durant sa MECO, l’équipage du Jacques Chevallier a su faire face aux nombreuses épreuves concoctées par la division entraînement de la Force d’action navale. Le réalisme a été le mot clé de ces semaines, tant dans la réalisation des actions, menées « jusqu’au bout du geste » que grâce à la présence de nombreux concours, du jet ski harcelant le BRF à l’appareillage jusqu’à l’avion de chasse simulant une piste hostile.

À peine son stage terminé, le Jacques Chevallier reprend la mer avec un déploiement longue durée qui l’emmènera en océan Atlantique et en océan Indien, permettant de poursuivre sa montée en puissance avant son admission au service actif.

Après plus de trois semaines de stage de mise en condition opérationnelle (MECO) à quai puis en mer, l’équipage du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a validé avec succès sa qualification opérationnelle : il est désormais prêt à appareiller pour son déploiement longue durée.

Cette étape majeure, après la livraison du bâtiment à la Marine nationale en juillet dernier, est un marqueur significatif de la montée en puissance du Jacques Chevallier. Le stage MECO a permis d’évaluer les compétences du bâtiment et de l’équipage dans tous les domaines de la vie embarquée ainsi que leur capacité à faire face aux situations de crises ou de conflits qui pourraient être rencontrées en mission.

La fréquence des exercices et leur répétition ont permis à tous de renforcer des automatismes et les bonnes réactions à avoir dans les situations d'urgence : voie d’eau, incendie, tir de missile, poste de combat, ravitaillement à la mer, manœuvre aviation ou encore évacuation de ressortissants et contrôles de navires civils.

Durant sa MECO, l’équipage du Jacques Chevallier a su faire face aux nombreuses épreuves concoctées par la division entraînement de la Force d’action navale. Le réalisme a été le mot clé de ces semaines, tant dans la réalisation des actions, menées « jusqu’au bout du geste » que grâce à la présence de nombreux concours, du jet ski harcelant le BRF à l’appareillage jusqu’à l’avion de chasse simulant une piste hostile.

À peine son stage terminé, le Jacques Chevallier reprend la mer avec un déploiement longue durée qui l’emmènera en océan Atlantique et en océan Indien, permettant de poursuivre sa montée en puissance avant son admission au service actif.

Source : Marine nationale


MEDOR 2023 – Bilan du déploiement de 8 semaines sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour la FDA Chevalier Paul

publié le Mardi 26 Septembre 2023

MEDOR 2023 – Bilan du déploiement de 8 semaines sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour la FDA Chevalier Paul

MEDOR 2023 – Bilan du déploiement de 8 semaines sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour la FDA Chevalier Paul

© Marine nationale

Le 21 septembre, la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a fait son retour à Toulon après 8 semaines de patrouilles en Méditerranée orientale sous contrôle opérationnel du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG2). Ce déploiement a permis de collaborer avec les marines partenaires au sein de l’alliance Atlantique, mais également d’assurer la présence quasi-permanente d’un bâtiment français dans cette zone stratégique.

Le 3 août, la FDA Chevalier Paul a quitté Toulon pour rejoindre la Méditerranée orientale et le SNMG2. Dirigé par le commodore britannique Paul Stroude, ce task group naval était composé du HMS Duncan, du ESPS Mendez Nunez et de la FDA Chevalier Paul. Il s’est déployé en Méditerranée orientale afin d’y réaliser plusieurs missions de patrouilles et de prendre part à des exercices menés en relation avec des partenaires de la zone et des membres de l’Alliance.

Après une première escale à Haïfa du 9 au 13 août, le SNMG2 a réalisé un premier exercice de manœuvres conjointes avec la marine israélienne afin de renforcer la coordination des navires de l’OTAN avec leurs partenaires de la zone. Entre deux nouvelles escales à Antalya et La Sude, le SNMG2 a conduit divers exercices tactiques dont, le 24 août, un exercice d’évacuation sanitaire (EVASAN) de blessés fictifs, affinant le niveau de préparation opérationnelle des équipages.

Du 31 août au 6 septembre, les trois navires ont intégréintégré le Carrier Strike Group 12 (CSG-12), groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions américain USS Gerald R. Ford. La FDA Chevalier Paul y a joué un rôle-clé en occupant la fonction de Red Crown, responsable de la défense anti-aérienneaérienne du CSG-12, preuve du niveau élevé de partage des procédures et de confiance opérationnelle mutuelle.

Après une dernière escale à Chypre, le Chevalier Paul a conduit et commandé l’exercice quadripartite EUNOMIA, du 11 au 14 septembre, rassemblant des unités militaires chypriotes, italiennes, grecques et françaises, et réunissant de nombreuses unités de surface ainsi que des Rafale grecs et français de l’armée de l’Air et de l’Espace.. Cet exercice a permis de développer l’interopérabilité des forces de l’Alliance avec ses partenaires et d’affirmer le rôle d’allié fiable, crédible et solidaire de la France au sein de l’Alliance.

En fin de mission, la FDA Chevalier Paul a effectué plusieurs patrouilles dans le canal de Syrie avant de conduire un exercice de défense aérienne avec deux Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et un avion ravitailleur A400M durant son transit retour. Ces différents exercices ont démontré les capacités d’action multi-milieux et multi-champs des armées françaises, tout en consolidant la présence française dans la zone stratégique de la Méditerranée orientale.

Source : EMA

Source : Marine nationale

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