Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

publié le Mercredi 06 octobre 2021

Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

© Marine nationale

Après un premier volet de mission marqué par la police des pêches et la lutte contre le narcotrafic, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain en mission de surveillance dans cette partie de l’océan Indien a profité d’un passage à Mayotte pour embarquer trois scientifiques de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).

Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra
Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

Les scientifiques de l’IFREMER travaillent actuellement sur le suivi des populations de tortues de l’océan Indien. Cette étude consiste à déposer sur le dos des tortues marines des balises et des antennes. Les balises sont capables d’enregistrer les données de déplacement et de position de l’animal puis elles sont transmises via les antennes à terre vers des centres d’analyse pour comprendre leurs modes de vie.

Si les îles françaises de l’océan Indien sont déjà équipées de ce système, l’IFREMER travaille en collaboration avec les Seychelles pour étendre leur étude. Ainsi, le Champlain a participé au déploiement de ces antennes sur l’Ile d’Aldabra, atoll seychellois inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1972 pour sa faune remarquable. Véritable sanctuaire pour les animaux marins, cet atoll est habité par 12 scientifiques de la SIF (Seychelles Islands Fundation) qui sont chargés de suivre et d’étudier ces populations.

En parallèle de cette campagne scientifique, l’équipage du Champlain a pu apporter son expertise technique sur plusieurs projets de l’île et ainsi aider les scientifiques. Le secteur des systèmes d’information et de communications (SIC) a été débarqué sur l’île afin de participer au déploiement d’une antenne satellite et s’assurer de son fonctionnement, tandis que les électriciens du bord ont fait un diagnostic de l’alimentation électrique du phare hors service depuis plusieurs semaines.

Enfin, les scientifiques ont profité du passage du bâtiment français pour faire transporter du matériel à acheminer aux Seychelles. En arrivant sur l’île, l’équipage du Champlain a pu aller observer les espèces animales, découvrir le camp et les conditions de vie des scientifiques pendant que d’autres visitaient le bateau.

Source : Marine nationale