Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

publié le Vendredi 07 octobre 2022

 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

© Marine nationale

Mardi 4 octobre 2022 au matin, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a réalisé avec succès un tir du missile antiaérien Aster 30 développé en coopération entre la France, l’Italie et le Royaume-Uni.

Opéré par le Chevalier Paul, qui avait le rôle de chef de la défense aérienne du groupe aéronaval (GAN), dans un environnement reproduisant une situation aéronavale proche de celle rencontrée sur les théâtres d’opération par la Marine, ce tir entraîne les équipages à faire face à des situations de haute intensité susceptibles d’être rencontrées en opération par les bâtiments de combat de la Marine. Ainsi, la neutralisation d’une menace aérienne à grande vitesse, dans un environnement dénié, avec brouillage du radar de conduite de tir du Chevalier Paul, souligne l’exigence de réalisme apportée à l’entraînement des forces de la Marine nationale.

Dans un deuxième temps, l’après-midi, toujours dans le cadre d’un scénario de déploiement du GAN, le Charles de Gaulle a à son tour tiré avec succès un missile Aster 15, détruisant sa cible aérienne.

Ces tirs démontrent les capacités techniques et opérationnelles du porte-avions et des frégates de défense aérienne à assurer la défense aérienne du GAN au cœur d’un environnement dénié, en s’appuyant sur des marins entraînés et efficaces grâce à une excellente maîtrise de leurs outils et des exigences de la défense aérienne.

À l’aube d’un nouveau déploiement du GAN, ces tirs successifs démontrent la pertinence et l’efficacité du système de défense en couche du Groupe aéronaval. Ils participent en outre à la préparation opérationnelle du GAN.

Les enseignements tactiques et techniques de ce tir sont multiples et contribuent à développer les capacités de combat de la Marine nationale.

Ces tirs, leur préparation, leur réalisation et l’analyse des enseignements qui en découlent sont possibles grâce au soutien de la Direction générale de l’armement (DGA). DGA Essais de missiles assurait la mise en œuvre des cibles, la coordination et la sécurité des personnes et des biens dans la zone. DGA Maîtrise de l’information a apporté sa contribution pour les brouilleurs. Enfin, DGA Techniques navales et DGA Maîtrise de l’information avaient participé à la préparation des tirs, notamment en évaluant en simulation les performances attendues, et contribueront à leur analyse.

Les missiles Aster, existant en deux versions (l’Aster 15 : adaptée à l’autodéfense ; et l’Aster 30 à portée étendue pour la défense de zone), équipent les frégates multi-missions, frégates de défense aérienne et le porte-avions Charles de Gaulle, et équiperont les futures frégates de défense et d’intervention. Ces missiles sont spécialement conçus pour détruire des aéronefs et missiles assaillants.

 

 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles
 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

Source : Marine nationale