Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

publié le Jeudi 07 décembre 2023

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

© Marine nationale

Achevé en septembre dernier, ce quai long de 130 m et large de 8 m est destiné à accueillir les deux nouveaux patrouilleurs outre-mer affectés en Nouvelle-Calédonie, l'Auguste Bénébig et le Jean Tranape. Tandis que le premier a déjà accosté sur le quai le 2 octobre 2023, l'arrivée du second est prévue pour 2025.

Les POM, par leurs capacités d'endurance à la mer et leurs capacités de surveillance, réaffirment l'ambition d'une marine de combat et d'une marine de pointe, auquel le quai des POM participe. Ce nouveau quai accroît la capacité de la base navale de Nouméa à recevoir des bâtiments en escale. C’est une plateforme de coopération et relation internationale qui renforce la place de la France dans le Pacifique.

La construction du quai des POM s'inscrit dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. Les investissements alloués aux territoires outre-mer du Pacifique augmentent avec la loi de programmation 2024-2030. Ils soulignent l'intérêt stratégique croissant de nos points d’appui ultra-marins dans la zone Indo Pacifique. En effet, les pays de la zone subissent les effets du changement climatique, qui induit une diminution de la biodiversité et une hausse des catastrophes naturelles, et des menaces sécuritaires comme le trafic illégal et les convoitises de leurs ressources. Face à ces enjeux, il est plus que nécessaire d'assurer la souveraineté des zones économiques exclusives françaises et de travailler en coopération avec nos partenaires.

L'arrivée du ministre des Armées marque le début de la South Pacific defence ministers' meeting, la réunion des ministres de la défense du Pacifique Sud, dont les dix ans de création se fêtent cette année, et pour la première fois en France, à Nouméa.

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa
Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

Source : Marine nationale


Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

publié le Jeudi 07 décembre 2023

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

© Marine nationale

Achevé en septembre dernier, ce quai long de 130 m et large de 8 m est destiné à accueillir les deux nouveaux patrouilleurs outre-mer affectés en Nouvelle-Calédonie, l'Auguste Bénébig et le Jean Tranape. Tandis que le premier a déjà accosté sur le quai le 2 octobre 2023, l'arrivée du second est prévue pour 2025.

Les POM, par leurs capacités d'endurance à la mer et leurs capacités de surveillance, réaffirment l'ambition d'une marine de combat et d'une marine de pointe, auquel le quai des POM participe. Ce nouveau quai accroît la capacité de la base navale de Nouméa à recevoir des bâtiments en escale. C’est une plateforme de coopération et relation internationale qui renforce la place de la France dans le Pacifique.

La construction du quai des POM s'inscrit dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. Les investissements alloués aux territoires outre-mer du Pacifique augmentent avec la loi de programmation 2024-2030. Ils soulignent l'intérêt stratégique croissant de nos points d’appui ultra-marins dans la zone Indo Pacifique. En effet, les pays de la zone subissent les effets du changement climatique, qui induit une diminution de la biodiversité et une hausse des catastrophes naturelles, et des menaces sécuritaires comme le trafic illégal et les convoitises de leurs ressources. Face à ces enjeux, il est plus que nécessaire d'assurer la souveraineté des zones économiques exclusives françaises et de travailler en coopération avec nos partenaires.

L'arrivée du ministre des Armées marque le début de la South Pacific defence ministers' meeting, la réunion des ministres de la défense du Pacifique Sud, dont les dix ans de création se fêtent cette année, et pour la première fois en France, à Nouméa.

Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa
Inauguration du quai des POM à la base navale de Nouméa

Source : Marine nationale


Dernière cérémonie des couleurs pour La Glorieuse

publié le Mardi 01 août 2023

Dernière cérémonie des couleurs pour La Glorieuse

Dernière cérémonie des couleurs pour La Glorieuse

© Marine nationale

Envoyez ! C’est à cet ordre que, 39 ans après le début de sa construction, la vie maritime du patrouilleur 400 La Glorieuse se termine.

Le 24 juillet 2023, le pavillon français a été rentré pour la dernière fois sur La Glorieuse, devenu désormais dans la dénomination officielle de la Marine nationale une coque.

Le patrouilleur de 400 tonnes La Glorieuse a commencé sa construction en janvier 1984 et a été mis à flot le 25 janvier 1985 à Cherbourg. Parrainé avec la ville de Dumbéa, le patrouilleur a été admis au service actif le 18 avril 1987. En 36 ans d’opérations, La Glorieuse aura parcouru 665 040 milles nautiques, soit 31 tours du monde en 2900 jours de mer et 309 escales dans 22 pays différents.

Les opérations de désarmement ont débuté dès le retrait du service actif du patrouilleur le 11 mai 2023. Pendant 2 mois et demi, l’équipage au complet a directement pris part aux travaux de démontage et de remise du matériel qui se sont déroulés à la base navale de Nouméa. Un passage au sec en cale de Nouville aura permis d’achever les opérations de sécurisation de la coque.

Le désarmement de La Glorieuse sonne également la fin des patrouilleurs de 400 tonnes, classe de bâtiments emblématiques de l’outre-mer, remplacés par les patrouilleurs Antilles-Guyane dans les départements des Caraïbes et par les patrouilleurs outre-mer (POM) en Nouvelle-Calédonie, Polynésie française ainsi qu’à La Réunion. Le premier de la série, l’Auguste Bénébig, est d’ailleurs arrivé il y a peu à la base navale de Nouméa.

Dernière cérémonie des couleurs pour La Glorieuse

Source : Marine nationale


FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

publié le Lundi 13 février 2023

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

© EMA

Du 18 janvier au 2 février, le Bâtiment de soutien outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a été déployé en mission dans le Pacifique Sud pour opérer au profit de la sécurité maritime et de la protection des intérêts dans la région.

Dans un 1er temps, le bâtiment français a réalisé au large de la Nouvelle-Calédonie un exercice avec le patrouilleur P400 La Glorieuse et un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Cet entraînement a permis aux marins et aux aviateurs de renforcer leur interopérabilité et d’effectuer plusieurs exercices, notamment un exercice d’évacuation d’un blessé par hélitreuillage.

Le D’Entrecasteaux a ensuite effectué une patrouille de surveillance maritime dans la Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) avant de faire escale à Sydney du 25 au 30 janvier.

Lors de cette escale, l’équipage a reçu une délégation de l’autorité de la gestion des pêches nationale australienne (Australian Fishing Management Authorities), afin d’échanger sur les méthodes de travail, les procédures et de nouveaux outils pour améliorer l’efficacité des contrôles de pêche réalisés par l’Australie et la France.

Enfin, le HMAS Sydney et le BSAOM D’Entrecasteaux ont réalisé un entraînement conjoint. Les bâtiments australien et français ont navigué en formation et réalisé une série de manœuvres maritimes communes. Pour conclure sa mission, le D’Entrecasteaux a réalisé une seconde patrouille de surveillance maritime dans la ZRP des FANC.

L’action de coopération réalisée avec la marine australienne marque le dynamisme des relations qu’entretiennent les forces navales des deux nations, souvent engagées de concert pour protéger leurs intérêts communs dans la région.

Cette mission a permis de renforcer la préparation opérationnelle de l’équipage, de participer à la sécurité maritime dans le Pacifique Sud et d’affirmer la souveraineté de la France au large de ses territoires ultramarins de la région.

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud
 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

Source : Etat-major des armées


FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

publié le Lundi 13 février 2023

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

© EMA

Du 18 janvier au 2 février, le Bâtiment de soutien outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a été déployé en mission dans le Pacifique Sud pour opérer au profit de la sécurité maritime et de la protection des intérêts dans la région.

Dans un 1er temps, le bâtiment français a réalisé au large de la Nouvelle-Calédonie un exercice avec le patrouilleur P400 La Glorieuse et un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Cet entraînement a permis aux marins et aux aviateurs de renforcer leur interopérabilité et d’effectuer plusieurs exercices, notamment un exercice d’évacuation d’un blessé par hélitreuillage.

Le D’Entrecasteaux a ensuite effectué une patrouille de surveillance maritime dans la Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) avant de faire escale à Sydney du 25 au 30 janvier.

Lors de cette escale, l’équipage a reçu une délégation de l’autorité de la gestion des pêches nationale australienne (Australian Fishing Management Authorities), afin d’échanger sur les méthodes de travail, les procédures et de nouveaux outils pour améliorer l’efficacité des contrôles de pêche réalisés par l’Australie et la France.

Enfin, le HMAS Sydney et le BSAOM D’Entrecasteaux ont réalisé un entraînement conjoint. Les bâtiments australien et français ont navigué en formation et réalisé une série de manœuvres maritimes communes. Pour conclure sa mission, le D’Entrecasteaux a réalisé une seconde patrouille de surveillance maritime dans la ZRP des FANC.

L’action de coopération réalisée avec la marine australienne marque le dynamisme des relations qu’entretiennent les forces navales des deux nations, souvent engagées de concert pour protéger leurs intérêts communs dans la région.

Cette mission a permis de renforcer la préparation opérationnelle de l’équipage, de participer à la sécurité maritime dans le Pacifique Sud et d’affirmer la souveraineté de la France au large de ses territoires ultramarins de la région.

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud
 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

Source : Etat-major des armées


FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

publié le Lundi 13 février 2023

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

© EMA

Du 18 janvier au 2 février, le Bâtiment de soutien outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a été déployé en mission dans le Pacifique Sud pour opérer au profit de la sécurité maritime et de la protection des intérêts dans la région.

Dans un 1er temps, le bâtiment français a réalisé au large de la Nouvelle-Calédonie un exercice avec le patrouilleur P400 La Glorieuse et un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Cet entraînement a permis aux marins et aux aviateurs de renforcer leur interopérabilité et d’effectuer plusieurs exercices, notamment un exercice d’évacuation d’un blessé par hélitreuillage.

Le D’Entrecasteaux a ensuite effectué une patrouille de surveillance maritime dans la Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) avant de faire escale à Sydney du 25 au 30 janvier.

Lors de cette escale, l’équipage a reçu une délégation de l’autorité de la gestion des pêches nationale australienne (Australian Fishing Management Authorities), afin d’échanger sur les méthodes de travail, les procédures et de nouveaux outils pour améliorer l’efficacité des contrôles de pêche réalisés par l’Australie et la France.

Enfin, le HMAS Sydney et le BSAOM D’Entrecasteaux ont réalisé un entraînement conjoint. Les bâtiments australien et français ont navigué en formation et réalisé une série de manœuvres maritimes communes. Pour conclure sa mission, le D’Entrecasteaux a réalisé une seconde patrouille de surveillance maritime dans la ZRP des FANC.

L’action de coopération réalisée avec la marine australienne marque le dynamisme des relations qu’entretiennent les forces navales des deux nations, souvent engagées de concert pour protéger leurs intérêts communs dans la région.

Cette mission a permis de renforcer la préparation opérationnelle de l’équipage, de participer à la sécurité maritime dans le Pacifique Sud et d’affirmer la souveraineté de la France au large de ses territoires ultramarins de la région.

 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud
 FANC – Bilan du déploiement du BSAOM D’Entrecasteaux dans le Pacifique Sud

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

publié le Jeudi 17 novembre 2022

 FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

© EMA

Du 17 octobre au 6 novembre, un Falcon F200 Gardian des Forces armées de Polynésie française (FAPF) a participé à une mission de surveillance sous mandat des Nations unies, visant à faire respecter l’embargo imposé à la Corée du Nord. L’avion de surveillance maritime opérait depuis la base aérienne de Futenma au Japon, dans le cadre de la mission AETO, contribution française à la United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell (UNSC ECC).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner les neuf États (Australie, Allemagne, Canada, Corée du Sud,  États-Unis, France, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) qui participent à la mise en œuvre du volet maritime des sanctions des Nations unies contre la Corée du Nord. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer de matières comme le pétrole, le charbon ou le fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, l’équipage du Gardian avait pour mission de déceler les bâtiments effectuant des transbordements en mer et de recourir à des prises de vue pour étayer les dossiers d’infraction transmis ensuite à l'ONU. L'équipage a planifié et conduit une dizaine de vols, soit plus de 45 heures de mission.

Cette nouvelle contribution à la mission ECC/AETO permet à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et à son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. Il lui permet également de disposer d’une capacité d’appréciation de situation de manière autonome au large de la péninsule coréenne.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

publié le Jeudi 17 novembre 2022

 FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

© EMA

Du 17 octobre au 6 novembre, un Falcon F200 Gardian des Forces armées de Polynésie française (FAPF) a participé à une mission de surveillance sous mandat des Nations unies, visant à faire respecter l’embargo imposé à la Corée du Nord. L’avion de surveillance maritime opérait depuis la base aérienne de Futenma au Japon, dans le cadre de la mission AETO, contribution française à la United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell (UNSC ECC).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner les neuf États (Australie, Allemagne, Canada, Corée du Sud,  États-Unis, France, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) qui participent à la mise en œuvre du volet maritime des sanctions des Nations unies contre la Corée du Nord. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer de matières comme le pétrole, le charbon ou le fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, l’équipage du Gardian avait pour mission de déceler les bâtiments effectuant des transbordements en mer et de recourir à des prises de vue pour étayer les dossiers d’infraction transmis ensuite à l'ONU. L'équipage a planifié et conduit une dizaine de vols, soit plus de 45 heures de mission.

Cette nouvelle contribution à la mission ECC/AETO permet à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et à son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. Il lui permet également de disposer d’une capacité d’appréciation de situation de manière autonome au large de la péninsule coréenne.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

publié le Jeudi 17 novembre 2022

 FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

© EMA

Du 17 octobre au 6 novembre, un Falcon F200 Gardian des Forces armées de Polynésie française (FAPF) a participé à une mission de surveillance sous mandat des Nations unies, visant à faire respecter l’embargo imposé à la Corée du Nord. L’avion de surveillance maritime opérait depuis la base aérienne de Futenma au Japon, dans le cadre de la mission AETO, contribution française à la United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell (UNSC ECC).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner les neuf États (Australie, Allemagne, Canada, Corée du Sud,  États-Unis, France, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) qui participent à la mise en œuvre du volet maritime des sanctions des Nations unies contre la Corée du Nord. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer de matières comme le pétrole, le charbon ou le fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, l’équipage du Gardian avait pour mission de déceler les bâtiments effectuant des transbordements en mer et de recourir à des prises de vue pour étayer les dossiers d’infraction transmis ensuite à l'ONU. L'équipage a planifié et conduit une dizaine de vols, soit plus de 45 heures de mission.

Cette nouvelle contribution à la mission ECC/AETO permet à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et à son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. Il lui permet également de disposer d’une capacité d’appréciation de situation de manière autonome au large de la péninsule coréenne.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

publié le Jeudi 17 novembre 2022

 FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

FAPF – Bilan de la participation du Falcon F200 Gardian déployé au large de la péninsule coréenne dans le cadre de la mission AETO

© EMA

Du 17 octobre au 6 novembre, un Falcon F200 Gardian des Forces armées de Polynésie française (FAPF) a participé à une mission de surveillance sous mandat des Nations unies, visant à faire respecter l’embargo imposé à la Corée du Nord. L’avion de surveillance maritime opérait depuis la base aérienne de Futenma au Japon, dans le cadre de la mission AETO, contribution française à la United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell (UNSC ECC).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner les neuf États (Australie, Allemagne, Canada, Corée du Sud,  États-Unis, France, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) qui participent à la mise en œuvre du volet maritime des sanctions des Nations unies contre la Corée du Nord. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer de matières comme le pétrole, le charbon ou le fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, l’équipage du Gardian avait pour mission de déceler les bâtiments effectuant des transbordements en mer et de recourir à des prises de vue pour étayer les dossiers d’infraction transmis ensuite à l'ONU. L'équipage a planifié et conduit une dizaine de vols, soit plus de 45 heures de mission.

Cette nouvelle contribution à la mission ECC/AETO permet à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et à son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. Il lui permet également de disposer d’une capacité d’appréciation de situation de manière autonome au large de la péninsule coréenne.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées

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