Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

publié le Jeudi 29 février 2024

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

© Marine nationale

A l’occasion des 80 ans du Raid de Wassenaar, un détachement du commando Trépel s’est rendu aux Pays-Bas et à Paris.

Charles Trépel commandait, dans la nuit du 27 au 28 février 1944, le 1er Bataillon de fusiliers marins lors de ce raid qui visait à rapporter des renseignements de l’ennemi sur le « mur de l’Atlantique ».

Durant cette opération, considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire du 1er Bataillon de fusiliers marins, cinq commandos et le capitaine Trépel trouvèrent la mort.

Pour commémorer l’héritage laissé par ces six commandos, le détachement du commando Trépel (aujourd’hui, une unité de commandos marine porte son nom) a d’abord participé, le 27 février 2024, à une cérémonie d’hommage à Wassenaar, aux Pays-Bas. Puis le lendemain, le 28 février, il se sont rendus à Paris pour raviver la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

Charles Trépel en bref : Il nait le 21 septembre 1908 à Odessa (Ukraine). Avec ses parents, ils quittent la Russie lors de la révolution bolchevique pour s’installer en Allemagne. Charles Trépel y voit la montée du nazisme et part donc pour la France où il fait son service militaire. Il part ensuite dans la vie civile avant d’être mobilisé en 1939, puis démobilisé en 1940 après l’Armistice. Il tente ensuite de rejoindre l’Angleterre mais est fait prisonnier dans les Pyrénées, avant de réussir à s’évader et de rejoindre Barcelone. Il parvient ensuite à gagner l’Angleterre où il rejoint les FFL. Il suit ainsi un stage commando en 1942 avant de se joindre au commando Kieffer dès la fin de son stage, en tant qu’adjoint. Charles Trépel prend ensuite la tête d’une des troupes françaises du commando. Au fur et à mesure des exercices, il apprend le caractère et les capacités de chacun de ses hommes, en étant très proche d’eux. En février 1944, il obtient des anglais un raid vers la côte néerlandaise… le raid de Wassenaar, qu’il pilotera avant de décéder durant la mission.

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Source : Marine nationale


Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

publié le Jeudi 29 février 2024

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

© Marine nationale

A l’occasion des 80 ans du Raid de Wassenaar, un détachement du commando Trépel s’est rendu aux Pays-Bas et à Paris.

Charles Trépel commandait, dans la nuit du 27 au 28 février 1944, le 1er Bataillon de fusiliers marins lors de ce raid qui visait à rapporter des renseignements de l’ennemi sur le « mur de l’Atlantique ».

Durant cette opération, considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire du 1er Bataillon de fusiliers marins, cinq commandos et le capitaine Trépel trouvèrent la mort.

Pour commémorer l’héritage laissé par ces six commandos, le détachement du commando Trépel (aujourd’hui, une unité de commandos marine porte son nom) a d’abord participé, le 27 février 2024, à une cérémonie d’hommage à Wassenaar, aux Pays-Bas. Puis le lendemain, le 28 février, il se sont rendus à Paris pour raviver la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

Charles Trépel en bref : Il nait le 21 septembre 1908 à Odessa (Ukraine). Avec ses parents, ils quittent la Russie lors de la révolution bolchevique pour s’installer en Allemagne. Charles Trépel y voit la montée du nazisme et part donc pour la France où il fait son service militaire. Il part ensuite dans la vie civile avant d’être mobilisé en 1939, puis démobilisé en 1940 après l’Armistice. Il tente ensuite de rejoindre l’Angleterre mais est fait prisonnier dans les Pyrénées, avant de réussir à s’évader et de rejoindre Barcelone. Il parvient ensuite à gagner l’Angleterre où il rejoint les FFL. Il suit ainsi un stage commando en 1942 avant de se joindre au commando Kieffer dès la fin de son stage, en tant qu’adjoint. Charles Trépel prend ensuite la tête d’une des troupes françaises du commando. Au fur et à mesure des exercices, il apprend le caractère et les capacités de chacun de ses hommes, en étant très proche d’eux. En février 1944, il obtient des anglais un raid vers la côte néerlandaise… le raid de Wassenaar, qu’il pilotera avant de décéder durant la mission.

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Source : Marine nationale


Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

publié le Jeudi 29 février 2024

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

© Marine nationale

A l’occasion des 80 ans du Raid de Wassenaar, un détachement du commando Trépel s’est rendu aux Pays-Bas et à Paris.

Charles Trépel commandait, dans la nuit du 27 au 28 février 1944, le 1er Bataillon de fusiliers marins lors de ce raid qui visait à rapporter des renseignements de l’ennemi sur le « mur de l’Atlantique ».

Durant cette opération, considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire du 1er Bataillon de fusiliers marins, cinq commandos et le capitaine Trépel trouvèrent la mort.

Pour commémorer l’héritage laissé par ces six commandos, le détachement du commando Trépel (aujourd’hui, une unité de commandos marine porte son nom) a d’abord participé, le 27 février 2024, à une cérémonie d’hommage à Wassenaar, aux Pays-Bas. Puis le lendemain, le 28 février, il se sont rendus à Paris pour raviver la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

Charles Trépel en bref : Il nait le 21 septembre 1908 à Odessa (Ukraine). Avec ses parents, ils quittent la Russie lors de la révolution bolchevique pour s’installer en Allemagne. Charles Trépel y voit la montée du nazisme et part donc pour la France où il fait son service militaire. Il part ensuite dans la vie civile avant d’être mobilisé en 1939, puis démobilisé en 1940 après l’Armistice. Il tente ensuite de rejoindre l’Angleterre mais est fait prisonnier dans les Pyrénées, avant de réussir à s’évader et de rejoindre Barcelone. Il parvient ensuite à gagner l’Angleterre où il rejoint les FFL. Il suit ainsi un stage commando en 1942 avant de se joindre au commando Kieffer dès la fin de son stage, en tant qu’adjoint. Charles Trépel prend ensuite la tête d’une des troupes françaises du commando. Au fur et à mesure des exercices, il apprend le caractère et les capacités de chacun de ses hommes, en étant très proche d’eux. En février 1944, il obtient des anglais un raid vers la côte néerlandaise… le raid de Wassenaar, qu’il pilotera avant de décéder durant la mission.

Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar
Le commando Trépel commémore les 80 ans du Raid de Wassenaar

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

publié le Lundi 26 février 2024

Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

© Marine nationale

Le 23 février 2024, l’École des fusiliers marins s’est rendue au musée national de la Marine de Port-Louis, pour une cérémonie de tradition.

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre Éric Janicot directeur du personnel de la Marine, accompagné de M. Baptiste Rolland, sous-préfet de Lorient, du contre-amiral Pierre de Briançon commandant la Force des fusiliers marins et commandos Marine et du capitaine de vaisseau Gaëtan Gayraud, commandant l'École des fusiliers marins.

Après une revue des troupes de l’école par les autorités, s’est tenue la présentation au Drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, l’un des drapeaux les plus décorés de l’Armée française, dont l’École des fusiliers marins a la garde depuis 1947.

Ensuite, la promotion 24.1 du brevet d’aptitude technique (BAT) a été baptisée du nom du Quartier-maître Guillemin, mort pour la France durant les combats de la région d’Adinkerke (Belgique). La 79ème promotion du cours des quartier-maîtres de la flotte (QMF) a été quant à elle été baptisée du nom du Matelot Le Bihan.

Les fourragères aux couleurs de la Légion d’honneur et de la Croix de la Libération, en hommage aux faits d’armes et à la bravoure de leurs aînés leur ont également été remises. Deux marins dont les faits d’armes ont été remarqués ont également été décorés de la Légion d’honneur et de la Croix de la valeur militaire.

Enfin a eu lieu la remise de diplôme aux élèves des cours de chef de groupe et chef d’équipe commando ainsi que la remise de bérets verts aux élèves officiers fusiliers commandos.

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

publié le Lundi 26 février 2024

Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

Cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins à Port-Louis

© Marine nationale

Le 23 février 2024, l’École des fusiliers marins s’est rendue au musée national de la Marine de Port-Louis, pour une cérémonie de tradition.

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre Éric Janicot directeur du personnel de la Marine, accompagné de M. Baptiste Rolland, sous-préfet de Lorient, du contre-amiral Pierre de Briançon commandant la Force des fusiliers marins et commandos Marine et du capitaine de vaisseau Gaëtan Gayraud, commandant l'École des fusiliers marins.

Après une revue des troupes de l’école par les autorités, s’est tenue la présentation au Drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, l’un des drapeaux les plus décorés de l’Armée française, dont l’École des fusiliers marins a la garde depuis 1947.

Ensuite, la promotion 24.1 du brevet d’aptitude technique (BAT) a été baptisée du nom du Quartier-maître Guillemin, mort pour la France durant les combats de la région d’Adinkerke (Belgique). La 79ème promotion du cours des quartier-maîtres de la flotte (QMF) a été quant à elle été baptisée du nom du Matelot Le Bihan.

Les fourragères aux couleurs de la Légion d’honneur et de la Croix de la Libération, en hommage aux faits d’armes et à la bravoure de leurs aînés leur ont également été remises. Deux marins dont les faits d’armes ont été remarqués ont également été décorés de la Légion d’honneur et de la Croix de la valeur militaire.

Enfin a eu lieu la remise de diplôme aux élèves des cours de chef de groupe et chef d’équipe commando ainsi que la remise de bérets verts aux élèves officiers fusiliers commandos.

Source : Marine nationale


Préparation spécifique montagne pour les commandos Marine et le bataillon de fusiliers marins Détroyat

publié le Mardi 06 février 2024

Préparation spécifique montagne pour les commandos Marine et le bataillon de fusiliers marins Détroyat

Préparation spécifique montagne pour les commandos Marine et le bataillon de fusiliers marins Détroyat

© Marine nationale

Du 19 au 28 janvier 2024, la direction du bureau « entraînement des forces spéciales mer » de la force maritime des fusiliers marins et commandos, a organisé la préparation spécifique montagne /grand froid au profit de fusiliers marins du bataillon Détroyat et de commandos Marine.

Ce Field Initial Training (FIT), s’avère être un préalable indispensable pour les groupes qui seront engagés en mars en zone Arctique lors de l’exercice OTAN interalliés Nordic Response 24.

Le détachement, composé de trente marins issus des commandos Marine et du bataillon de fusiliers marins Détroyat, a évolué dans un massif au goût âpre et sauvage, celui du Dévoluy dans les Hautes-Alpes.

Après avoir éprouvé l’exigence du milieu, maîtrisé les techniques de déplacement en ski, organisé un stationnement de nuit en haute montagne et réalisé plus de 11 000 mètres de dénivelé cumulé, le détachement s’est vu attribuer le brevet skieur militaire.

Les voici maintenant aguerris pour affronter les météos les plus exigeantes

Préparation spécifique montagne pour les commandos Marine et le bataillon de fusiliers marins Détroyat

Source : Marine nationale


École des fusiliers marins : cérémonie de tradition

publié le Mardi 05 décembre 2023

École des fusiliers marins : cérémonie de tradition

École des fusiliers marins : cérémonie de tradition

© Marine nationale

Le 1er décembre 2023, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) organisait une cérémonie de tradition au port Sainte-Catherine de Locmiquélic.

Présidée par le vice-amiral d’escadre François Moreau, major général de la Marine, la cérémonie s’est déroulée en présence du contre-amiral Pierre de Briançon commandant la Force des fusiliers marins et commandos, du capitaine de vaisseau Gayraud commandant l’ECOFUS, d’Éric Paturel maire de Locmiquélic et de nombreuses personnalités civiles et militaires.

Cette cérémonie a été l’occasion de baptiser les cours de BAT 23.5 et de QMF 77 et 78 respectivement aux noms du quartier-maître Kerner et des matelots Danic et Danigo morts pour la France. Elle a permis également de remettre les fourragères aux promotions concernées.

Une remise de bérets verts aux opérateurs commandos n°160, symbole de leur réussite au stage commando ainsi que des remises de décorations à 5 marins ont clôturé la cérémonie

École des fusiliers marins : cérémonie de tradition
École des fusiliers marins : cérémonie de tradition
École des fusiliers marins : cérémonie de tradition

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition à l’École des fusiliers marins

publié le Mercredi 20 Septembre 2023

Cérémonie de tradition à l’École des fusiliers marins

Cérémonie de tradition à l’École des fusiliers marins

© Marine nationale

Le 15 septembre 2023, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) a organisé sa troisième cérémonie de tradition de l’année, sur la cour d’honneur « Siroco », afin de mettre à l’honneur les fusiliers marins dans leur cursus de formation et les décorés du jour.

La cérémonie était présidée par le vice-amiral Eric Vernet, adjoint au directeur du personnel de la Marine. Il était accompagné du capitaine de vaisseau Gaëtan Gayraud, commandant l’École des fusiliers marins, et de M. Gilles Carriéric, maire de Lanester.

A la revue des troupes de l’école par les autorités, a succédé la présentation au Drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, l’un des drapeaux les plus décorés de l’Armée française, dont l’ECOFUS a la garde depuis 1947.

Ensuite, la promotion 23.3 du brevet d’aptitude technique (BAT) s’est vue baptiser du nom de « l’enseigne de vaisseau Buret », mort pour la France lors de la bataille de la Somme (1918). La 76ème promotion du cours des quartiers-maîtres de la flotte (QMF) a été baptisée du nom du « matelot Abrivard » mort pour la France lors de la bataille de Dixmude (1915).

Ces élèves ont reçu leurs fourragères aux couleurs de la Légion d’honneur et de la Croix de la Libération, en hommage aux faits d’armes et à la bravoure de leurs prédécesseurs. 

Cette cérémonie a également été marquée par la remise de décorations pour neuf marins de l’École des fusiliers marins et du commando de Montfort : deux d’entre eux se sont vus remettre la Légion d’honneur et sept autres ont été distingués par la remise de la Croix de la valeur militaire, récompensant leur engagement en opérations. 

Pour clore cette cérémonie, le traditionnel défilé des troupes s’est déroulé devant les autorités, cadres, instructeurs et élèves de l’École des fusiliers marins.

Cérémonie de tradition à l’École des fusiliers marins

Source : Marine nationale


Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

publié le Mercredi 26 juillet 2023

 Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

© Marine nationale

Trois fusiliers marins ont représenté la Force maritime des fusiliers marins et commandos parmi la délégation française participant à la marche de Nimègue, qui a eu lieu du 17 au 20 juillet 2023.

Cette marche traditionnelle aux Pays-Bas, organisée dans la ville de Nimègue et ses environs consiste à parcourir 160km en 4 jours, en treillis-rangers et sac lesté de 10kg pour l’itinéraire militaire, soit 8 à 10h d’effort par jour. Réputée pour être la marche la plus difficile du monde, les effectifs ont toutefois augmenté au fil des années pour atteindre environ 45 000 participants. Plus de 70 nations principalement européennes et américaines pour cette édition dont près de 6 000 militaires ont été au rendez-vous. Pour cette épreuve qui rime avec souffrance, il est nécessaire de s’encourager les uns les autres, pour que chacun donne le meilleur de soi-même.

Cette marche est également l’occasion d’échanger avec des civils et des militaires de toutes les nations ainsi qu’avec la population locale puisque les différentes étapes sont jalonnées par la traversée de villages dans lesquels la foule s’amasse pour applaudir, encourager, chanter ou encore ravitailler les marcheurs.

À l’arrivée de chaque étape, la remise en condition, le pansement des plaies et des ampoules, étirements et massages permettent d’apaiser les maux et douleurs de la journée.

À l’issue de cette 105ème édition, tous les participants ont alors reçu leur médaille, fièrement portée pour le défilé final dans les rues de Nimègue. Au-delà d’une belle occasion de tester leur endurance physique et mentale c’est aussi l’occasion pour nos fusiliers marins de rendre hommage aux soldats morts autour d’Arnhem en 1944 lors de l’opération Market Garden.

Market Garden est une opération militaire alliée essentiellement aéroportée qui se déroula en septembre 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait d’une tentative menée par les armées britanniques, américaines et polonaises pour reprendre les ponts franchissant les principaux fleuves des Pays-Bas occupés par les Allemands.

 Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

Source : Marine nationale


Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

publié le Mercredi 26 juillet 2023

 Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

© Marine nationale

Trois fusiliers marins ont représenté la Force maritime des fusiliers marins et commandos parmi la délégation française participant à la marche de Nimègue, qui a eu lieu du 17 au 20 juillet 2023.

Cette marche traditionnelle aux Pays-Bas, organisée dans la ville de Nimègue et ses environs consiste à parcourir 160km en 4 jours, en treillis-rangers et sac lesté de 10kg pour l’itinéraire militaire, soit 8 à 10h d’effort par jour. Réputée pour être la marche la plus difficile du monde, les effectifs ont toutefois augmenté au fil des années pour atteindre environ 45 000 participants. Plus de 70 nations principalement européennes et américaines pour cette édition dont près de 6 000 militaires ont été au rendez-vous. Pour cette épreuve qui rime avec souffrance, il est nécessaire de s’encourager les uns les autres, pour que chacun donne le meilleur de soi-même.

Cette marche est également l’occasion d’échanger avec des civils et des militaires de toutes les nations ainsi qu’avec la population locale puisque les différentes étapes sont jalonnées par la traversée de villages dans lesquels la foule s’amasse pour applaudir, encourager, chanter ou encore ravitailler les marcheurs.

À l’arrivée de chaque étape, la remise en condition, le pansement des plaies et des ampoules, étirements et massages permettent d’apaiser les maux et douleurs de la journée.

À l’issue de cette 105ème édition, tous les participants ont alors reçu leur médaille, fièrement portée pour le défilé final dans les rues de Nimègue. Au-delà d’une belle occasion de tester leur endurance physique et mentale c’est aussi l’occasion pour nos fusiliers marins de rendre hommage aux soldats morts autour d’Arnhem en 1944 lors de l’opération Market Garden.

Market Garden est une opération militaire alliée essentiellement aéroportée qui se déroula en septembre 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait d’une tentative menée par les armées britanniques, américaines et polonaises pour reprendre les ponts franchissant les principaux fleuves des Pays-Bas occupés par les Allemands.

 Des fusiliers marins à la marche de Nimègue

Source : Marine nationale

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