Du 1er au 6 février, le Groupe aéronaval (GAN), engagé dans la mission ANTARES, a conduit en océan Indien l’exercice multinational DARE AND PREVAIL 23. Des moyens maritimes et aériens américain, espagnol, italien et omanais, ainsi que des renforts en provenance des forces françaises stationnées à Djibouti et aux Émirats arabes unis ont participé à cette préparation multi-luttes et interarmées au combat d’envergure.

Les exercices se sont tenus dans les zones stratégiques de la mer d’Arabie et du golfe d’Aden. Dès le début de DARE AND PREVAIL 23, la frégate italienne Carlo Bergamini s’est jointe au groupe aéronaval et a été mobilisée lors de simulations d’attaques aériennes. Les jours suivants, la frégate américaine USS Truxtun et une frégate française supplémentaire ont été intégrées au GAN au large de Djibouti. Cette séquence de préparation au combat aéromaritime a été l’occasion pour les équipages de renforcer la capacité d’action de la force interalliée et de fédérer les partenaires clés et réguliers de la France dans l’océan Indien.

Le 3 février, les Rafale Marine et l’avion de guet aérien E2C-Hawkeye du groupe aérien embarqué ont volé avec des F16 et des Hawk des forces aériennes royales omanaises ainsi que des F16 américains pour conduire des manœuvres de combat aérien, confirmant le haut niveau de coopération de nos armées. Les aéronefs des forces françaises stationnées à Djibouti et aux Émirats arabes unis ont également contribué à l’exercice, en déployant des Mirages 2000-5 et 3 Rafale pour simuler des attaques aériennes multiples contre les aéronefs et les bâtiments du GAN, permettant d’entraîner la défense aérienne de la force aéromaritime.

Enfin, du 5 et 6 février le Groupe aérien embarqué (GAé) a conduit une importante campagne de tirs à Djibouti. Pendant deux jours, les Rafale Marine ont conduit une série de frappes sur des cibles terrestres, illustrant la capacité du GAé à apporter un appui à des unités engagées à terre.

DARE AND PREVAIL 23 a permis à l’ensemble des partenaires internationaux impliqués de s’entraîner ensemble pour renforcer leur capacité à opérer avec la force aéronavale. Cet exercice de haut niveau a une nouvelle fois permis au GAN de fédérer l’action de nombreux partenaires partageant les mêmes intérêts : la liberté de circulation maritime et aérienne et la stabilité de l’Asie-Pacifique.