GGDM21 - Entretien avec le lieutenant de vaisseau Valentin, chef détachement plongeurs démineurs

publié le Mardi 11 mai 2021

 GGDM21 - Entretien avec le lieutenant de vaisseau Valentin, chef détachement plongeurs démineurs

GGDM21 - Entretien avec le lieutenant de vaisseau Valentin, chef détachement plongeurs démineurs

© Marine nationale

Du 18 au 29 avril, la nouvelle édition de l’exercice ARTEMIS TRIDENT s’est déroulée au large de Bahreïn. Cet exercice trilatéral confirme l’interopérabilité des forces maritimes française, britannique et américaine dans le domaine de la guerre des mines, d’autant plus que cette menace reste prégnante dans la région. Une rencontre avec le lieutenant de vaisseau Valentin nous permet de saisir son role au sein de l’exercice puis le bilan que ce dernier en retire.

Du 18 au 29 avril, la nouvelle édition de l’exercice ARTEMIS TRIDENT s’est déroulée au large de Bahreïn. Cet exercice trilatéral confirme l’interopérabilité des forces maritimes française, britannique et américaine dans le domaine de la guerre des mines, d’autant plus que cette menace reste prégnante dans la région. Une rencontre avec le lieutenant de vaisseau Valentin nous permet de saisir son role au sein de l’exercice puis le bilan que ce dernier en retire.     Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?  Je suis le lieutenant de vaisseau de spécialité combat guerre des mines Valentin. Je me suis engagé dans l’armée en Gendarmerie en décembre 2006. Plus attiré par le milieu maritime, j’ai rejoint la Marine nationale et l’École de Maistrance par voie de changement d’armée le 16 février 2009. De spécialité fusilier marin, j’ai passé deux ans au commando De Montfort avant de passer le concours OSC. Après un an sur Chasseur de mines tripartites (CMT) à Brest, j’ai pu suivre le cours plongeur-démineur à Saint Mandrier. Après une affectation de trois ans en tant que commandant adjoint opérations sur le CMT Céphée, j’ai rejoint le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche dont je suis actuellement l’officier opérations.   Quel est votre rôle au sein de l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21 ?  Je suis le chef du détachement français envoyé depuis la France pour participer à l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21. Ce détachement, composé de cinq plongeurs démineurs ainsi que d’un Détecteur anti-sous-marin (DEASM), est intégré à un groupe de deux unités américaines ainsi qu’un groupe composé d’une unité britannique sous commandement américain.   Quelles sont les qualités nécessaires à avoir pour exercer ce métier ?  Il faut être rigoureux et réactif afin de pouvoir s’adapter rapidement à toutes les situations. Un certain niveau de résistance physique, d’humilité ainsi qu’une bonne faculté de remise en cause sont indispensables pour exercer ce métier.   Qu’est-ce que l’exercice vous apporte personnellement ? Quel bilan en retirez-vou

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis le lieutenant de vaisseau de spécialité combat guerre des mines Valentin. Je me suis engagé dans l’armée en Gendarmerie en décembre 2006. Plus attiré par le milieu maritime, j’ai rejoint la Marine nationale et l’École de Maistrance par voie de changement d’armée le 16 février 2009. De spécialité fusilier marin, j’ai passé deux ans au commando De Montfort avant de passer le concours OSC. Après un an sur Chasseur de mines tripartites (CMT) à Brest, j’ai pu suivre le cours plongeur-démineur à Saint Mandrier. Après une affectation de trois ans en tant que commandant adjoint opérations sur le CMT Céphée, j’ai rejoint le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche dont je suis actuellement l’officier opérations. 

Quel est votre rôle au sein de l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21 ?

Je suis le chef du détachement français envoyé depuis la France pour participer à l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21. Ce détachement, composé de cinq plongeurs démineurs ainsi que d’un Détecteur anti-sous-marin (DEASM), est intégré à un groupe de deux unités américaines ainsi qu’un groupe composé d’une unité britannique sous commandement américain. 

Quelles sont les qualités nécessaires à avoir pour exercer ce métier ?

Il faut être rigoureux et réactif afin de pouvoir s’adapter rapidement à toutes les situations. Un certain niveau de résistance physique, d’humilité ainsi qu’une bonne faculté de remise en cause sont indispensables pour exercer ce métier. 

Du 18 au 29 avril, la nouvelle édition de l’exercice ARTEMIS TRIDENT s’est déroulée au large de Bahreïn. Cet exercice trilatéral confirme l’interopérabilité des forces maritimes française, britannique et américaine dans le domaine de la guerre des mines, d’autant plus que cette menace reste prégnante dans la région. Une rencontre avec le lieutenant de vaisseau Valentin nous permet de saisir son role au sein de l’exercice puis le bilan que ce dernier en retire.     Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?  Je suis le lieutenant de vaisseau de spécialité combat guerre des mines Valentin. Je me suis engagé dans l’armée en Gendarmerie en décembre 2006. Plus attiré par le milieu maritime, j’ai rejoint la Marine nationale et l’École de Maistrance par voie de changement d’armée le 16 février 2009. De spécialité fusilier marin, j’ai passé deux ans au commando De Montfort avant de passer le concours OSC. Après un an sur Chasseur de mines tripartites (CMT) à Brest, j’ai pu suivre le cours plongeur-démineur à Saint Mandrier. Après une affectation de trois ans en tant que commandant adjoint opérations sur le CMT Céphée, j’ai rejoint le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche dont je suis actuellement l’officier opérations.   Quel est votre rôle au sein de l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21 ?  Je suis le chef du détachement français envoyé depuis la France pour participer à l’exercice ARTEMIS TRIDENT 21. Ce détachement, composé de cinq plongeurs démineurs ainsi que d’un Détecteur anti-sous-marin (DEASM), est intégré à un groupe de deux unités américaines ainsi qu’un groupe composé d’une unité britannique sous commandement américain.   Quelles sont les qualités nécessaires à avoir pour exercer ce métier ?  Il faut être rigoureux et réactif afin de pouvoir s’adapter rapidement à toutes les situations. Un certain niveau de résistance physique, d’humilité ainsi qu’une bonne faculté de remise en cause sont indispensables pour exercer ce métier.   Qu’est-ce que l’exercice vous apporte personnellement ? Quel bilan en retirez-vou

Qu’est-ce que l’exercice vous apporte personnellement ? Quel bilan en retirez-vous ?

Il m’a apporté la possibilité de travailler et interagir avec des nations alliées et donc de développer nos capacités à travailler de concert avec ces unités de guerre des mines. Cela permet d’échanger des savoir-faire et ainsi faire progresser notre domaine de lutte. J’en retire un bilan tout à fait positif car nous avons pu comparer les procédures françaises avec celles des américains et des anglais, dans une ambiance de travail chaleureuse et cordiale.

Source : Marine nationale