La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

publié le Jeudi 28 avril 2022

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

© Marine nationale

Tout au long de sa mission de soutien à la logistique en Antarctique, du 27 janvier au 24 mars 2022, l’équipage B de L’Astrolabe a porté une attention particulière au tri de ses déchets et particulièrement des bouteilles plastiques vides.

 

Si l’unité utilise autant que possible l’eau produite à bord au quotidien, le volume des bouteilles d’eau consommées reste important, notamment lors de la présence des scientifiques et logisticiens de l’Institut polaire français au cours des rotations entre Hobart et la station Dumont-d’Urville en terre Adélie (jusqu’à 42 passagers). Ces déchets « propres » remplissent en effet très rapidement les poubelles à bord et ne sont pas recyclés en Australie lorsque le bâtiment s’y arrête à chaque fin de rotation, en raison des contraintes locales de biosécurité.

Cette année, en lien avec la base navale de Port-des-Galets et les services TCO (Territoire de la Côte Ouest) en charge, entre autres, du traitement des déchets pour la région ouest de la Réunion, l’équipage s’est mobilisé pour collecter les bouteilles vides. Il a facilité leur prise en charge par la collectivité locale. Ce sont ainsi près de 2000 bouteilles qui ont été récupérées pour être intégrées rapidement dans les circuits de traitement des déchets de l’île de la Réunion, où la mobilisation pour la protection de l’environnement est forte. Ces bouteilles, prises en charge dans un circuit de retraitement efficace, pourront être recyclées à plus de 95% et transformées à nouveau en bouteilles plastiques ou sous d’autres formes de produits de consommation courante tels que des vêtements en fibre de polyester, vestes en polaire, tubes et canalisations ou encore des éléments pour l’industrie automobile.

Pour les marins de L’Astrolabe, cette action fait partie d’une démarche globale et cohérente, liant à la fois le souci de la protection de l’environnement, essentiel pour un bâtiment naviguant régulièrement des zones protégées (îles Éparses et Subantarctiques ou Océan Antarctique) et l’entretien du lien Armées-Nation avec les collectivités locales de la Réunion. Une première action avait ainsi été menée en novembre 2021 avec la mairie de Saint-Paul pour le ramassage de déchets dans un espace littoral protégé autour de l’Étang Saint-Paul.

 

En cohérence avec sa capacité à se déployer sur toutes les mers du globe, la Marine nationale fait preuve d’une exigence particulière pour respecter l’environnement. La gestion des déchets à quai et en mer fait partie des actions conduites au quotidien pour réduire son empreinte environnementale.

Propriété des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’Institut polaire français (IPEV). Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.

Les 1700 militaires déployés aux au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.»

 

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

Source : Marine nationale