Partenariat entre la Marque Marine nationale et la Savonnerie du Midi

publié le Jeudi 29 février 2024

Partenariat entre la Marque Marine nationale et la Savonnerie du Midi

Partenariat entre la Marque Marine nationale et la Savonnerie du Midi

© Marine nationale

En juillet 2023, la Marque Marine nationale et la Savonnerie du Midi, historiquement ancrée à Marseille, lançaient un savon à l'effigie des marins-pompiers de Marseille. Pour chaque savon vendu, 1€  est reversé au fonds de secours du Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM). Le 22 février, un chèque d'un montant de 1 291€, correspondant aux ventes de ce savon de juillet 2023 à janvier 2024, a été remis au BMPM.

Le chèque a été remis par M. Guillaume Fiévet, PDG de la Savonnerie du Midi, au vice-amiral Lionel Mathieu, commandant le Bataillon. Les marins-pompiers, fiers de ce partenariat, sont reconnaissants pour ce don qui annonce un avenir prometteur pour ce pur produit marseillais.

Source : Marine nationale


Le chef d’état-major de la Marine rencontre les marins-pompiers de Marseille

publié le Lundi 13 novembre 2023

Le chef d’état-major de la Marine rencontre les marins-pompiers de Marseille

Le chef d’état-major de la Marine rencontre les marins-pompiers de Marseille

© Marine nationale

Le 9 novembre 2023, l'amiral Vaujour, chef d'état-major de la Marine (CEMM), a rencontré les marins du bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM).

Accueilli au centre d’incendie et de secours de Louvain par le vice-amiral Mathieu, commandant le BMPM, le CEMM a rencontré les marins-pompiers qui lui ont présenté leur caserne, leurs missions, ainsi que les engins opérationnels.

Sa visite lui a permis de rencontrer le personnel de garde et d’assister à plusieurs démonstrations de savoir-faire. Ainsi, le médecin armant l’ambulance de réanimation a exposé le volet sanitaire et présenté le véhicule de soutien sanitaire opérationnel, déclenché en cas de risque avéré pour le personnel sur de longues interventions.

L’équipe opérationnelle spécialisée « Appui robotisé » a présenté robots et drones en expliquant la plus-value de ces outils modernes notamment sur des chantiers difficiles d’accès ou dangereux pour les intervenants. Le groupe d’interventions maritimes aérocordable, appartenant à la section opérationnelle spécialisée « Interventions héliportées », a expliqué ses missions menées à bord des navires dans le cadre du contre-terrorisme maritime.

La délégation a ensuite rejoint l’état-major pour une visite du centre opérationnel du service de secours et d’incendie de Marseille, le COSSIM, premier maillon de la chaîne opérationnelle qui gère, organise et coordonne toute l’activité du bataillon de marins-pompiers et où convergent plus de 376 000 appels annuels au 18. Un moment d’échange a été réservé avec le personnel du Bataillon, tous grades et niveaux d’emplois confondus.

La visite s’est achevée au centre d’incendie et de secours de la Bigue où les moyens de secours nautiques et le véhicule de détection, identification et prélèvement (VDIP) lui ont été présentés.

L'amiral Vaujour a exprimé toute sa satisfaction et sa fierté face au professionnalisme et au dévouement des marins-pompiers, ainsi qu'envers leur expertise. Après sa rencontre avec le personnel du bataillon, le CEMM a signé le livre d'or en qualifiant cette unité de remarquable et singulière.

 

Le chef d’état-major de la Marine rencontre les marins-pompiers de Marseille
Le chef d’état-major de la Marine rencontre les marins-pompiers de Marseille

Source : Marine nationale


14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

publié le Mardi 18 juillet 2023

 14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

14 juillet 2023 Courage et dévouement pour le drapeau du BMPM

© Marine nationale

En ce jour de fête nationale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a eu l’honneur d’ouvrir le traditionnel défilé militaire.

Cet honneur salue le courage et le dévouement dont les marins-pompiers font preuve au quotidien en se portant au secours de tous ceux qui souffrent.

Il marque aussi leur travail acharné, en totale abnégation, lors de la dramatique explosion suivie de l’effondrement d’immeuble, rue de Tivoli.

Pour récompenser les 500 marins-pompiers qui se sont relayés sur le chantier, mais aussi tous ceux qui ont assuré leur soutien logistique, le drapeau du Bataillon a reçu la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Cette récompense est la troisième décoration que le drapeau du BMPM arbore.

En 2019, la médaille de la sécurité intérieure, reçue des mains du premier ministre Christophe Castaner est venue récompenser l’engagement exceptionnel et sans faille de l’unité depuis 80 ans, au quotidien, à Marseille, en France et dans le monde, pour remplir des missions de sécurité intérieure. Le choix de l’échelon, bronze, argent et or, est déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser. Le Bataillon a reçu l’échelon or.

En 2020, le drapeau a reçu la médaille de la défense nationale échelon or avec palmes de la ministre de la Défense, Florence Parly.

 

Mais pourquoi le bataillon de marins-pompiers de Marseille a-t-il son drapeau ?

Le 30 avril 1982, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a reçu son drapeau du ministre de la Défense, Charles Hernu, en présence de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille. Ce drapeau, huitième de la Marine nationale, confère au BMPM ses lettres de noblesse, en témoignage du prestige de l’unité et de l’héroïsme des actes accomplis.

Il est le signe de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont servi et servent pour le Bataillon, ceux qui sont tombés en mission et ceux qui ont été blessés pour aider les autres.

Pascale Zarouyan

Service Communication du BMPM

 

Le porte-drapeau et sa garde

La garde de l’emblème officiel de la patrie et le cérémonial à respecter dans les prises d’armes où ce drapeau est présent obéit à des règles particulières.

Ainsi, chaque fois que le drapeau est déployé, les troupes en armes doivent constituer au minimum une compagnie à deux sections. Le personnel officier et officier marinier supérieur porte l’arme blanche et l’ensemble du personnel porte une tenue de cérémonie.

La garde du drapeau est constituée de treize marins-pompiers choisis parmi le personnel décoré et/ou le plus méritant. Ils sont désignés par le commandant, sur proposition du porte-drapeau.

 

Les honneurs rendus au drapeau

Lorsque le drapeau sort du bureau du commandant, qui en est le détenteur responsable, il est placé dans son fourreau et pris en charge par la garde.

Dès que le drapeau apparaît, le commandant des troupes met celles-ci au « présentez armes ». Quand le drapeau est au centre du dispositif, le porte-drapeau fait présenter les armes à la garde. Le commandant des troupes s’avance alors à six pas du drapeau et commande « au Drapeau ». Les tambours battent et les clairons sonnent au drapeau ; la musique joue le refrain de la Marseillaise. Le personnel qui y est astreint salue pendant toute la durée de la sonnerie et de l’hymne. Le drapeau regagne sa place dans le dispositif ; la garde se met au « présentez armes » puis manœuvre comme l’ensemble de la formation.

Lorsque le drapeau est reconduit, les mêmes honneurs lui sont rendus par un élément de la formation préalablement désigné aux ordres du commandant des troupes.

Les plantons, factionnaires et militaires isolés rendent les honneurs au Drapeau de pied ferme, soit en saluant, soit en présentant les armes.

 

Les honneurs rendus par le drapeau

Les honneurs ne sont rendus par le Drapeau qu’au président de la République, aux chefs d’états ou aux souverains étrangers en déplacement officiel.

Le porte-drapeau salue en sortant la hampe de son étui. Il incline le drapeau à l’horizontale en allongeant le bras droit de toute sa longueur et en appuyant, de l’autre main, le talon de la hampe contre sa hanche gauche.

Cette position est prise à six pas du président de la République (ou des chefs d’états étrangers) et conservée jusqu’à ce que le président (ou les chefs d’états) ait dépassé le drapeau, ou ait été dépassé par lui, de six pas.

 

Les déplacements du drapeau.

Au cours de ses déplacements hors du BMPM, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir au mieux la sécurité et la dignité du drapeau. Il est alors accompagné selon les circonstances par un officier ou par sa garde et transporté dans son fourreau.

Les règles suivantes sont appliquées selon le moyen de transport utilisé :

- Par voie routière, le véhicule qui lui est attaché ne peut embarquer que ses accompagnateurs ;

- en chemin de fer, il voyage en première classe accompagné de sa garde ;

- à bord d’un bâtiment de guerre, il est déposé dans les appartements du commandant ;

- à bord d’un bâtiment de commerce, il est déposé dans la cabine du commandant de la troupe embarquée. Un factionnaire se tient en personne à la porte de cette cabine ;

- dans un avion civil ou militaire, sa garde, si elle l’accompagne, doit être groupée autour de lui ;

- s’il doit séjourner dans une unité à terre, il est déposé dans le bureau de son commandant.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il existe une différence entre les termes drapeaux, pavillon ou encore fanions. Voici un pensum pour respecter cette différentiation…

 

Le drapeau est une pièce de tissu, de drap (d’où par extension, le mot drapeau). Il représente une communauté de personnes, généralement un pays, mais aussi une région (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, etc.), une ville (Paris a son drapeau) ou encore un corps d’armée.

 

Le pavillon est un morceau de tissu rectangulaire ou triangulaire. Il est accroché au sommet du mât d’un navire pour signaler son appartenance à une nation ou à une compagnie marchande. Les trois principaux types de pavillons sont civils (utilisés par la marine marchande et par les civils), d’Etat (utilisés par les navires officiels gouvernementaux non armés tels gardes-côtes ou douaniers) et navals (réservés à la marine militaire)

 

Le fanion (fano en langue francique qui désigne une pièce d’étoffe) est un petit drapeau qui peut être utilisé dans un certain nombre de contextes différents. Militaire, naval ou aéronautique, il sert comme moyen de communication, de signalisation, comme emblème ou comme signe de ralliement.

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

© Marine nationale

En fin d’après-midi du 10 juillet 2023, le bataillon de marins-pompiers est appelé pour un départ de feu de cale dans un vraquier amarré au terminal minéralier de Caronte, dans les bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.

Les engins terrestres et nautiques du centre de secours second maître Gaulier, appuyés par les véhicules du poste avancé officier en chef Louis Godard sont rapidement dépêchés sur les lieux.

Arrivé sur le quai, le chef de groupe constate que des fumées s'échappent de la cale d'un vraquier en exploitation tribord à quai. Le navire est en cours de chargement mais la cale est déjà chargée de 1 700 tonnes de métaux. L’équipage du bord a mis deux lances en action, pour traiter le sinistre. Le chef de groupe décide la mise en œuvre de deux lances par bâbord pour renforcer l’attaque et une par tribord pour refroidir la cargaison.

Des renforts sont demandés. Avec eux, un chef de colonne. « A mon arrivée sur les lieux, j'ai pris contact avec le chef de groupe, le commandant du navire ainsi que les autorités portuaires », explique le major Grégory qui prend le commandement des opérations de secours. « Nous décidons en concertation avec l'officier du port de débarquer une partie de la cargaison impactée par le sinistre à l'aide d'une grue ».

Environ 220 tonnes de ferraille seront débarquées pour être refroidies par l’action de lances. Les relevés satisfaisants de température à la caméra thermique permettront d’annoncer la fin des opérations et le navire pourra reprendre sa phase de chargement.

 

Le BMPM défend le GP2M

S’étirant sur 70 km, du Vieux Port de Marseille à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille (GP2M) traite une multitude de trafics : hydrocarbures, conteneurs, passagers, vrac, véhicules, fruits et légumes, etc.

Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : les bassins Est à Marseille et les bassins Ouest à Fos-sur-Mer, Lavéra, Port Saint-Louis du Rhône, Port-de-Bouc, Caronte.

Ce vaste domaine portuaire maritime est défendu par le bataillon de marins-pompiers de Marseille. La sécurité des bassins Est dépend du centre d’incendie et de secours de la Bigue, celle des bassins Ouest relève du secteur opérationnel du BMPM à Port-de-Bouc, la caserne SM Gaulier (SMG) et son poste avancé « officier en chef des équipages Louis Godard » (OCG).

Les navires pétroliers, chimiquiers et gaziers reçus au port de Lavéra et au port pétrolier de Fos-sur-Mer relèvent en premier appel de la caserne Second-Maître Gaulier (SMG) de Port-de-Bouc et de son bateau pompe Matelot Louis Colet. Les navires porte-conteneurs et autres vraquiers, à l’autre extrémité du port, sont desservis en premier appel par le poste Officier en chef Louis Godard (OCG) qui dispose également d’un moyen nautique d’intervention rapide.

Les bateaux-pompes légers du Bataillon

La présence de combustibles, l’exigüité des locaux et l’isolement à la mer font de l’incendie à bord un risque permanent, très difficile à combattre.

Malgré des moyens propres de détection et de lutte contre l’incendie, l’équipage d’un navire peut rapidement être dépassé par l’ampleur du sinistre.

Pour faire face à ce risque majeur, deux bateaux-pompe équipent les casernes portuaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille : le Lacydon au centre d’incendie et de secours de la Bigue (Marseille intramuros) et le Louis Colet dans le secteur opérationnel de Port de Bouc.

Deux catégories de personnels arment ces bateaux-pompes : des marins-pompiers et des équipages flotte.

L’équipage des BPL est constitué d’un chef de quart, de deux manœuvriers (boscos), deux mécaniciens, deux électriciens et deux marins-pompiers.

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 Les marins du BMPM interviennent sur un feu sur un vraquier dans le Grand port maritime de Marseille

Source : Marine nationale


Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention

publié le Mercredi 14 décembre 2022

 Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention

Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention

© Marine nationale

Le 13 décembre 2022, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli dans ses rangs huit élèves polytechniciens et ingénieurs des études et techniques de l’armement (IETA) qui ont reçu leur casque d’intervention au cours d’une cérémonie présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le BMPM, l’école des marins-pompiers de la Marine (EMPM) et la Marine à Marseille, et en présence du lieutenant-colonel Benoit, commandant la promotion X 2022.

Cette cérémonie clôt 3 mois de formation au cours desquels les élèves ont appris les différentes techniques d’intervention dans les domaines de la lutte contre les incendies et le secours à personne. Elle marque également le début de leur immersion de 4 mois au sein des centres d’incendie et de secours (CIS) de Marseille où ils rempliront les fonctions d’équipier et secouriste à bord des fourgons d’intervention (FI) et des véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Ce stage de « formation humaine et militaire » dans les armées est un passage obligatoire pour ces étudiants des prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises. Ceux qui choisissent de le vivre au sein du BMPM sont soumis à une sélection rigoureuse, basée sur les motivation et capacités physique des candidats.

Pour les huit élèves qui ont reçu leur casque d’intervention ce 13 décembre, c’est la promesse d’une expérience riche en enseignements concrets et profitables à leurs futures fonctions.

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention - ® J. SIONNEAU/BMPM/MN

Source : Marine nationale

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