Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

publié le Mardi 21 mars 2023

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

© Marine nationale

Du mercredi 8 au lundi 13 mars 2023, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville a conduit une semaine de préparation aux évaluations du stage commando.

Au programme : minimas commando, marches topographiques, préparation et exécution de missions.

44 fusiliers marins du BFM ayant l’ambition de devenir commando Marine ont débuté la semaine avec une batterie de tests comprenant cordes, tractions, pompes, abdominaux, squat, 90m porté, parcours aquatique en mer – puis ont enchainé avec le passage des CCPM.

Le lendemain, l’épreuve de la marche avec sac et arme (1500m + 8km) a ponctué cette batterie de tests sélectifs (photos minimas/Parcours aqua).

Tout le week-end a été rythmé par diverses instructions : nautisme, démolition, TIOR, franchissements, réaction au contact. Certaines compétences, faisant partie du socle du fusilier marin, ont été revues et développées. D’autres ont été abordées pour permettre aux stagiaires de toucher du doigt certains savoir-faire commando.

Destruction d’objectif, embuscades, recherche de caches. Chaque jour, les volontaires ont préparé, présenté puis, le soir venu, conduit leur mission dans des conditions climatiques rigoureuses.

Cette semaine riche en activités, a permis de révéler un bon potentiel de réussite pour une quinzaine de stagiaires et donné les axes d’amélioration individualisé à chacun d’entre eux.

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !
 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Source : Marine nationale


Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

publié le Mardi 21 mars 2023

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

© Marine nationale

Du mercredi 8 au lundi 13 mars 2023, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville a conduit une semaine de préparation aux évaluations du stage commando.

Au programme : minimas commando, marches topographiques, préparation et exécution de missions.

44 fusiliers marins du BFM ayant l’ambition de devenir commando Marine ont débuté la semaine avec une batterie de tests comprenant cordes, tractions, pompes, abdominaux, squat, 90m porté, parcours aquatique en mer – puis ont enchainé avec le passage des CCPM.

Le lendemain, l’épreuve de la marche avec sac et arme (1500m + 8km) a ponctué cette batterie de tests sélectifs (photos minimas/Parcours aqua).

Tout le week-end a été rythmé par diverses instructions : nautisme, démolition, TIOR, franchissements, réaction au contact. Certaines compétences, faisant partie du socle du fusilier marin, ont été revues et développées. D’autres ont été abordées pour permettre aux stagiaires de toucher du doigt certains savoir-faire commando.

Destruction d’objectif, embuscades, recherche de caches. Chaque jour, les volontaires ont préparé, présenté puis, le soir venu, conduit leur mission dans des conditions climatiques rigoureuses.

Cette semaine riche en activités, a permis de révéler un bon potentiel de réussite pour une quinzaine de stagiaires et donné les axes d’amélioration individualisé à chacun d’entre eux.

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !
 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Source : Marine nationale


Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

publié le Mardi 21 mars 2023

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

© Marine nationale

Du mercredi 8 au lundi 13 mars 2023, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville a conduit une semaine de préparation aux évaluations du stage commando.

Au programme : minimas commando, marches topographiques, préparation et exécution de missions.

44 fusiliers marins du BFM ayant l’ambition de devenir commando Marine ont débuté la semaine avec une batterie de tests comprenant cordes, tractions, pompes, abdominaux, squat, 90m porté, parcours aquatique en mer – puis ont enchainé avec le passage des CCPM.

Le lendemain, l’épreuve de la marche avec sac et arme (1500m + 8km) a ponctué cette batterie de tests sélectifs (photos minimas/Parcours aqua).

Tout le week-end a été rythmé par diverses instructions : nautisme, démolition, TIOR, franchissements, réaction au contact. Certaines compétences, faisant partie du socle du fusilier marin, ont été revues et développées. D’autres ont été abordées pour permettre aux stagiaires de toucher du doigt certains savoir-faire commando.

Destruction d’objectif, embuscades, recherche de caches. Chaque jour, les volontaires ont préparé, présenté puis, le soir venu, conduit leur mission dans des conditions climatiques rigoureuses.

Cette semaine riche en activités, a permis de révéler un bon potentiel de réussite pour une quinzaine de stagiaires et donné les axes d’amélioration individualisé à chacun d’entre eux.

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !
 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Source : Marine nationale


Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

publié le Mardi 21 mars 2023

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

© Marine nationale

Du mercredi 8 au lundi 13 mars 2023, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville a conduit une semaine de préparation aux évaluations du stage commando.

Au programme : minimas commando, marches topographiques, préparation et exécution de missions.

44 fusiliers marins du BFM ayant l’ambition de devenir commando Marine ont débuté la semaine avec une batterie de tests comprenant cordes, tractions, pompes, abdominaux, squat, 90m porté, parcours aquatique en mer – puis ont enchainé avec le passage des CCPM.

Le lendemain, l’épreuve de la marche avec sac et arme (1500m + 8km) a ponctué cette batterie de tests sélectifs (photos minimas/Parcours aqua).

Tout le week-end a été rythmé par diverses instructions : nautisme, démolition, TIOR, franchissements, réaction au contact. Certaines compétences, faisant partie du socle du fusilier marin, ont été revues et développées. D’autres ont été abordées pour permettre aux stagiaires de toucher du doigt certains savoir-faire commando.

Destruction d’objectif, embuscades, recherche de caches. Chaque jour, les volontaires ont préparé, présenté puis, le soir venu, conduit leur mission dans des conditions climatiques rigoureuses.

Cette semaine riche en activités, a permis de révéler un bon potentiel de réussite pour une quinzaine de stagiaires et donné les axes d’amélioration individualisé à chacun d’entre eux.

 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !
 Objectif STAC 160 : passer du bleu au vert !

Source : Marine nationale


Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

publié le Lundi 20 mars 2023

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

© Marine nationale

Le jeudi 16 mars, l’École navale a déployé toute sa flotte pour accueillir l’Intrépide, un nouveau voilier emblématique qui vise trois objectifs : soutenir la formation, participer au rayonnement de l’École et de la Marine et enfin mettre en œuvre des actions pour conforter le lien avec la nation et en particulier avec la jeunesse.

Spécialement conçu en 2010 pour la course offshore en équipage il mesure 70 pied (21,30 mètres). Sa configuration de plan de voilure et son plan de pont allient simplicité, aisance et fiabilité. Ce nouveau voilier présente un caractère à la fois sportif et marin, particulièrement représentatif de valeurs que porte l’École : excellence, exigence, modernité, pugnacité.

Avec ses quelques 30 places à bord, l’Intrépide embarquera les élèves en formation à la navigation côtière et hauturière : navigation appliquée, développement du sens marin, aguerrissement à la mer, manœuvre de pont en équipage, leadership et commandement. Le voilier servira également de support pour des projets d’échange avec d’autres Écoles navales en Europe et sur le continent américain (ex : Britannia Royal Naval College de Dartmouth, Escuela Naval Militar à Marin). Il créera aussi de nouvelles opportunités de projets scientifiques ou l’appui aux travaux menés par l’Institut de recherche et d’innovation de l’École navale. 

Il permettra aussi le rayonnement et la représentation de l’École navale et de la marine nationale lors d’événements nautiques : départs de courses au large telle que la Route du Rhum ou le Vendée-Globe, régates semi-hauturières et hauturières telle que Fastnet et Armen Race. Le partenariat avec différentes associations favorisant la sensibilisation au milieu maritime ou liées à la jeunesse renforcera le lien armée-nation.

Après un convoyage depuis l’Italie de plusieurs semaines, en passant par Toulon et Portimao au Portugal, l’Intrépide, « qui ne craint pas le danger et affronte les obstacles sans avoir peur »,  a été accueilli à l’ouvert du goulet et en grande rade par l’ensemble des élèves et des permanents présents, à bord des BIM, des croiseurs ou des J80 avant de s’accoster sur les pontons de l’École.

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Source : Marine nationale


Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

publié le Lundi 20 mars 2023

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

© Marine nationale

Le jeudi 16 mars, l’École navale a déployé toute sa flotte pour accueillir l’Intrépide, un nouveau voilier emblématique qui vise trois objectifs : soutenir la formation, participer au rayonnement de l’École et de la Marine et enfin mettre en œuvre des actions pour conforter le lien avec la nation et en particulier avec la jeunesse.

Spécialement conçu en 2010 pour la course offshore en équipage il mesure 70 pied (21,30 mètres). Sa configuration de plan de voilure et son plan de pont allient simplicité, aisance et fiabilité. Ce nouveau voilier présente un caractère à la fois sportif et marin, particulièrement représentatif de valeurs que porte l’École : excellence, exigence, modernité, pugnacité.

Avec ses quelques 30 places à bord, l’Intrépide embarquera les élèves en formation à la navigation côtière et hauturière : navigation appliquée, développement du sens marin, aguerrissement à la mer, manœuvre de pont en équipage, leadership et commandement. Le voilier servira également de support pour des projets d’échange avec d’autres Écoles navales en Europe et sur le continent américain (ex : Britannia Royal Naval College de Dartmouth, Escuela Naval Militar à Marin). Il créera aussi de nouvelles opportunités de projets scientifiques ou l’appui aux travaux menés par l’Institut de recherche et d’innovation de l’École navale. 

Il permettra aussi le rayonnement et la représentation de l’École navale et de la marine nationale lors d’événements nautiques : départs de courses au large telle que la Route du Rhum ou le Vendée-Globe, régates semi-hauturières et hauturières telle que Fastnet et Armen Race. Le partenariat avec différentes associations favorisant la sensibilisation au milieu maritime ou liées à la jeunesse renforcera le lien armée-nation.

Après un convoyage depuis l’Italie de plusieurs semaines, en passant par Toulon et Portimao au Portugal, l’Intrépide, « qui ne craint pas le danger et affronte les obstacles sans avoir peur »,  a été accueilli à l’ouvert du goulet et en grande rade par l’ensemble des élèves et des permanents présents, à bord des BIM, des croiseurs ou des J80 avant de s’accoster sur les pontons de l’École.

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Source : Marine nationale


Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

publié le Lundi 20 mars 2023

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

© Marine nationale

Le jeudi 16 mars, l’École navale a déployé toute sa flotte pour accueillir l’Intrépide, un nouveau voilier emblématique qui vise trois objectifs : soutenir la formation, participer au rayonnement de l’École et de la Marine et enfin mettre en œuvre des actions pour conforter le lien avec la nation et en particulier avec la jeunesse.

Spécialement conçu en 2010 pour la course offshore en équipage il mesure 70 pied (21,30 mètres). Sa configuration de plan de voilure et son plan de pont allient simplicité, aisance et fiabilité. Ce nouveau voilier présente un caractère à la fois sportif et marin, particulièrement représentatif de valeurs que porte l’École : excellence, exigence, modernité, pugnacité.

Avec ses quelques 30 places à bord, l’Intrépide embarquera les élèves en formation à la navigation côtière et hauturière : navigation appliquée, développement du sens marin, aguerrissement à la mer, manœuvre de pont en équipage, leadership et commandement. Le voilier servira également de support pour des projets d’échange avec d’autres Écoles navales en Europe et sur le continent américain (ex : Britannia Royal Naval College de Dartmouth, Escuela Naval Militar à Marin). Il créera aussi de nouvelles opportunités de projets scientifiques ou l’appui aux travaux menés par l’Institut de recherche et d’innovation de l’École navale. 

Il permettra aussi le rayonnement et la représentation de l’École navale et de la marine nationale lors d’événements nautiques : départs de courses au large telle que la Route du Rhum ou le Vendée-Globe, régates semi-hauturières et hauturières telle que Fastnet et Armen Race. Le partenariat avec différentes associations favorisant la sensibilisation au milieu maritime ou liées à la jeunesse renforcera le lien armée-nation.

Après un convoyage depuis l’Italie de plusieurs semaines, en passant par Toulon et Portimao au Portugal, l’Intrépide, « qui ne craint pas le danger et affronte les obstacles sans avoir peur »,  a été accueilli à l’ouvert du goulet et en grande rade par l’ensemble des élèves et des permanents présents, à bord des BIM, des croiseurs ou des J80 avant de s’accoster sur les pontons de l’École.

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Source : Marine nationale


Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

publié le Lundi 20 mars 2023

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

© Marine nationale

Le jeudi 16 mars, l’École navale a déployé toute sa flotte pour accueillir l’Intrépide, un nouveau voilier emblématique qui vise trois objectifs : soutenir la formation, participer au rayonnement de l’École et de la Marine et enfin mettre en œuvre des actions pour conforter le lien avec la nation et en particulier avec la jeunesse.

Spécialement conçu en 2010 pour la course offshore en équipage il mesure 70 pied (21,30 mètres). Sa configuration de plan de voilure et son plan de pont allient simplicité, aisance et fiabilité. Ce nouveau voilier présente un caractère à la fois sportif et marin, particulièrement représentatif de valeurs que porte l’École : excellence, exigence, modernité, pugnacité.

Avec ses quelques 30 places à bord, l’Intrépide embarquera les élèves en formation à la navigation côtière et hauturière : navigation appliquée, développement du sens marin, aguerrissement à la mer, manœuvre de pont en équipage, leadership et commandement. Le voilier servira également de support pour des projets d’échange avec d’autres Écoles navales en Europe et sur le continent américain (ex : Britannia Royal Naval College de Dartmouth, Escuela Naval Militar à Marin). Il créera aussi de nouvelles opportunités de projets scientifiques ou l’appui aux travaux menés par l’Institut de recherche et d’innovation de l’École navale. 

Il permettra aussi le rayonnement et la représentation de l’École navale et de la marine nationale lors d’événements nautiques : départs de courses au large telle que la Route du Rhum ou le Vendée-Globe, régates semi-hauturières et hauturières telle que Fastnet et Armen Race. Le partenariat avec différentes associations favorisant la sensibilisation au milieu maritime ou liées à la jeunesse renforcera le lien armée-nation.

Après un convoyage depuis l’Italie de plusieurs semaines, en passant par Toulon et Portimao au Portugal, l’Intrépide, « qui ne craint pas le danger et affronte les obstacles sans avoir peur »,  a été accueilli à l’ouvert du goulet et en grande rade par l’ensemble des élèves et des permanents présents, à bord des BIM, des croiseurs ou des J80 avant de s’accoster sur les pontons de l’École.

 Un voilier emblématique pour l’École navale : L’Intrépide

Source : Marine nationale


Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

© Marine nationale

Du 20 au 23 février 2023, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accueilli durant quatre jours des scientifiques du projet Plankton Planet et de l’Institut de l’Océan de Sorbonne Université. Objectif de cet embarquement : affiner le protocole de prélèvement du plancton qui sera déployé sur certains bâtiments de la Marine d’ici l’automne 2023, dans le cadre de la « Mission Bougainville ».

Fruit d’un partenariat entre Sorbonne Université et la Marine nationale, la Mission Bougainville a pour vocation une mesure planétaire du microbiome océanique. En effet, la présence des bâtiments de la Marine sur toutes les mers et océans du globe offre une opportunité unique de récolter à grande échelle, de manière relativement peu onéreuse grâce à l’utilisation des capteurs dits « frugaux » de Plankton Planet, des informations empiriques sur le plancton et, plus largement, sur le microbiome océanique. Le plancton est l’ensemble des organismes vivants qui dérivent au gré des courants, ce qui représente de très nombreux types d’organismes, produisant 50 % de l’oxygène sur Terre et constituant la base de la chaîne alimentaire marine. La Mission Bougainville a été présentée à Brest à bord de la Garonne lors du One Ocean Summit en février 2022.

A l’issue d’une expérimentation réussie fin 2021 au large de la Bretagne à bord du BSAM Rhône, les partenaires travaillent maintenant au déploiement de cette initiative sur certains bâtiments de la Marine. A bord, les échanges entre les scientifiques et les marins ont permis de définir des protocoles de prélèvement du plancton adaptés aux bâtiments de la Marine et à leurs contraintes techniques et opérationnelles. Par ailleurs, impliquer les marins dans les protocoles permet d’approfondir leur connaissance de l’environnement dans lequel ils évoluent.

Déployé dans un premier temps à bord des bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) basés en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, ce projet sera piloté par de jeunes volontaires officiers aspirants (VOA) « biodiversité » en année de césure de master à la Sorbonne. Cela permettra de créer une banque de données planétaires grâce aux informations localement collectées par les bâtiments de la Marine nationale.

L’analyse du plancton permettra notamment de mieux comprendre l’évolution de la ressource halieutique ainsi que le rôle de ces micro-organismes dans la régulation du climat. Alors que la pêche illégale et le dérèglement climatique sont, et seront encore davantage à l’avenir, générateurs de tensions géopolitiques, il est important pour la Marine de se placer le plus en amont possible de ces crises potentielles, en soutenant l’action des scientifiques.

Source : Marine nationale


Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

© Marine nationale

Du 20 au 23 février 2023, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accueilli durant quatre jours des scientifiques du projet Plankton Planet et de l’Institut de l’Océan de Sorbonne Université. Objectif de cet embarquement : affiner le protocole de prélèvement du plancton qui sera déployé sur certains bâtiments de la Marine d’ici l’automne 2023, dans le cadre de la « Mission Bougainville ».

Fruit d’un partenariat entre Sorbonne Université et la Marine nationale, la Mission Bougainville a pour vocation une mesure planétaire du microbiome océanique. En effet, la présence des bâtiments de la Marine sur toutes les mers et océans du globe offre une opportunité unique de récolter à grande échelle, de manière relativement peu onéreuse grâce à l’utilisation des capteurs dits « frugaux » de Plankton Planet, des informations empiriques sur le plancton et, plus largement, sur le microbiome océanique. Le plancton est l’ensemble des organismes vivants qui dérivent au gré des courants, ce qui représente de très nombreux types d’organismes, produisant 50 % de l’oxygène sur Terre et constituant la base de la chaîne alimentaire marine. La Mission Bougainville a été présentée à Brest à bord de la Garonne lors du One Ocean Summit en février 2022.

A l’issue d’une expérimentation réussie fin 2021 au large de la Bretagne à bord du BSAM Rhône, les partenaires travaillent maintenant au déploiement de cette initiative sur certains bâtiments de la Marine. A bord, les échanges entre les scientifiques et les marins ont permis de définir des protocoles de prélèvement du plancton adaptés aux bâtiments de la Marine et à leurs contraintes techniques et opérationnelles. Par ailleurs, impliquer les marins dans les protocoles permet d’approfondir leur connaissance de l’environnement dans lequel ils évoluent.

Déployé dans un premier temps à bord des bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) basés en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, ce projet sera piloté par de jeunes volontaires officiers aspirants (VOA) « biodiversité » en année de césure de master à la Sorbonne. Cela permettra de créer une banque de données planétaires grâce aux informations localement collectées par les bâtiments de la Marine nationale.

L’analyse du plancton permettra notamment de mieux comprendre l’évolution de la ressource halieutique ainsi que le rôle de ces micro-organismes dans la régulation du climat. Alors que la pêche illégale et le dérèglement climatique sont, et seront encore davantage à l’avenir, générateurs de tensions géopolitiques, il est important pour la Marine de se placer le plus en amont possible de ces crises potentielles, en soutenant l’action des scientifiques.

Source : Marine nationale

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