Manche – Les armées françaises prennent part à la première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER

publié le Mardi 05 mars 2024

 Manche – Les armées françaises prennent part à la première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER

Manche – Les armées françaises prennent part à la première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER

© Marine nationale

 

Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’exercice majeur de l’OTAN, STEADFAST DEFENDER, sous contrôle opérationnel du commandement des opérations maritimes de l’OTAN (MARCOM). Cette première phase s’est déroulée au sud de l’Angleterre et a engagé plusieurs navires alliés aux côtés de la Frégate multi-missions (FREMM) Normandie.

La FREMM Normandie a été engagée dans de nombreux exercices de cette première phase avec des unités alliées, notamment espagnoles, italiennes, canadiennes et américaines. La Normandie a été engagée dans un cycle de haute intensité en conduisant de nombreuses manœuvres de lutte antinavire et de défense aérienne.

Cette première phase de l’exercice a impliqué d’importants moyens aéromaritimes dont l’hélicoptère Caïman Marine embarqué sur la Normandie. Le 14 février, deux avions de chasse Rafale Marine ont également décollé de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour rejoindre des unités espagnoles et canadiennes en mer du Nord à l’occasion d’un exercice de défense aérienne.

Cette semaine a enfin été marquée par le transfert du bataillon de fusiliers marins Détroyat, de la Normandie vers le bâtiment américain USS Gunston Hall. Ce bataillon français prendra part, depuis le navire américain, aux phases de débarquement amphibie de STEADFAST DEFENDER. La Normandie a également reçu la visite du contre-amiral Ruiz Escagedo, commandant le Task Group OTAN, qui a salué le haut niveau d’interopérabilité de la FREMM française avec les forces alliées engagées dans l’exercice.

Le dispositif français déployé sera par ailleurs complété par un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) qui a appareillé de Brest et qui participera à la prochaine étape de l’exercice en Mer de Norvège.

La première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER a ainsi démontré la capacité de l’Alliance à déployer ses capacités et moyens multi-milieux multi-champs en Atlantique Nord. Cet important déploiement aéromaritime a témoigné de l’engagement des armées françaises dans le renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

L’exercice STEADFAST DEFENDER 2024 est l’exercice de l’OTAN le plus important de ces dernières années. Il rassemble 90 000 militaires des 31 nations alliées et de la Suède. Il a pour objectif de valider la capacité de l’Alliance à déployer des forces de l’ensemble des pays de l’Alliance pour renforcer la défense du flanc est l’Europe. L’action des armées françaises s’inscrit dans le cadre opérationnel stratégique défini par l’OTAN et commandé par SACEUR. La France sera engagée avec les Alliés dans différentes activités constituant l’exercice STEADFAST DEFENDER (et plus particulièrement dans JOINT WARRIOR, DRAGON et NORDIC RESPONSE). La France déploiera des moyens sur terre, dans les airs, sur les mers et sous les mers avec notamment un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le déploiement de ces capacités de haut du spectre participe à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.

 Manche – Les armées françaises prennent part à la première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER
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Source : Marine nationale