ATLANTIQUE NORD : Les marins de L’Aigle, guerriers de la chasse aux mines, participent à l’exercice MCM Warrior

publié le Vendredi 15 avril 2022

ATLANTIQUE NORD : Les marins de L’Aigle, guerriers de la chasse aux mines, participent à l’exercice MCM Warrior

ATLANTIQUE NORD : Les marins de L’Aigle, guerriers de la chasse aux mines, participent à l’exercice MCM Warrior

© Marine nationale

Du 25 mars au 7 avril, le chasseur de mines tripartite (CMT) L’Aigle a navigué en mer d’Ecosse dans le cadre de l’exercice MCM WARRIOR (Mine Counter Measures). Cet entraînement conjoint organisé par la Royal Navy avait pour objectif de perfectionner l’interopérabilité des unités au sein d’un Task Group et de préparer les unités britanniques (chasseurs de mines et état-major) prochainement déployées dans le Golfe Persique.

Profitant d’une météo favorable, L’Aigle a appareillé de Brest le 21 mars en direction de l’Ecosse où s’est tenue la Pre Sail Conference (PSC) de l’exercice, ultime grand briefing avant que les unités ne prennent le large.

Après une brève escale, l’équipage du CMT L’Aigle a appareillé de Glasgow pour conduire la première phase de l’exercice. Les marins français ont d’abord rejoint trois chasseurs de mines britanniques et un groupe de plongeurs démineurs britanniques pour constituer un Task Group  sous le commandement tactique de l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines de la Royal Navy.

Durant les jours suivants, le groupe a navigué dans les eaux écossaises autour de l’île d’Arran pour affronter une dizaine d’assauts dirigées par les bateaux et aéronefs des « forces ennemies ». Au cours des exercices quotidiens de lutte au-dessus de la surface (SURFEX et ADEX) , l’équipage de L’Aigle est resté au poste de combat pour répondre graduellement aux harcèlements adverses en usant des différentes options en leur possession, allant de l’échange radio jusqu’à l’ouverture du feu.

MCM Warrior s’est achevé par une dernière séquence mettant en scène un affrontement de haute-intensité. Cet épisode a permis d’éprouver les procédures acquises par les unités alliées tout au long de l’exercice.

Les différentes phases de l’exercice ont confirmé la haut-niveau d’interopérabilité entre les marines française et britannique, capables d’agir de manière coordonnées dans différents domaines de lutte. Après une escale logistique à Faslane, les marins de L’Aigle retrouveront leur port-base brestois après trois semaines de déploiement.

Source : Marine nationale