FAPF - Participation d’un Falcon 200 à la mission AETO

publié le Jeudi 14 octobre 2021

FAPF - Participation d’un Falcon 200 à la mission AETO

FAPF - Participation d’un Falcon 200 à la mission AETO

© EMA

Dans quelques jours, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) participeront à une mission de surveillance maritime au sein du dispositif de lutte contre le contournement des sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies à la Corée du Nord.

Un Falcon 200 Gardian a ainsi quitté Tahiti pour rejoindre la base aérienne de Futenma au Japon, où il est déployé dans le cadre de la mission AETO, contribution française à l’United nations security council enforcement coordination cell  (UNSC ECC United).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet la coordination entre les huit États participants (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle–Zélande, Japon, Corée du Sud, France) pour la mise en œuvre et le respect du volet maritime des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’encontre de la Corée du Nord. Il s’agit notamment de surveiller les importations de pétrole, de charbon et de fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, le Gardian aura pour mission de déceler les bâtiments transportant ces marchandises illégalement et de les prendre en photos pour étayer les dossiers d’infraction.

Cette mission illustre l’attachement de la France à la liberté de navigation dans les eaux internationales, et sa volonté de conserver sa capacité d’appréciation autonome de situation, dans une zone contestée par les États riverains de la mer de Chine orientale. 

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source : Etat-major des armées