L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

publié le Mercredi 14 décembre 2022

 L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

© Marine nationale

L’embarquement de 400 élèves de l’École de Maistrance à bord d’un navire de guerre de la Marine nationale est une première.

C’est à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude que des élèves, répartis par bordée d’une semaine, ont navigué du 27 novembre au 9 décembre 2022.
Durant cet embarquement, les élèves maistranciers (bientôt second maître maistranciers) ont pu, sous la conduite de leurs cadres, approcher les joies et exigences de la vie de marin combattant.

Cadencée par trois objectifs (Immersion – Acculturation – Instruction), cette période à la mer a permis de répartir les élèves au sein des différents services, dans les conditions réelles de marin embarqué. Tour à tour, les membres de l’équipage du Dixmude (manœuvriers, équipiers pont d’envol, navigateurs-timoniers, maîtres-d ’hôtel, cuisinier, gestionnaires des ressources humaines, détecteurs, spécialistes des systèmes et réseaux numériques, mécanicien d’armes…) ont accueilli des élèves au sein de leurs chaînes organiques (services) pour leur faire découvrir leurs missions quotidiennes et leur dévoiler la spécificité de leurs spécialités à bord.

L’acculturation aux chaînes fonctionnelles (conduite nautique, opérations,…) a également rythmé les fins de journée et les nuits des élèves en leur faisant effectuer du quart ; découvrant pour la plupart le rythme soutenu et permanent d’un navire de guerre à la mer, ils ont pu concrétiser toutes les instructions théoriques reçues à l’école de maistrance.

Organisés avec le concours de l’équipage et les moyens du bord, des ateliers de présentation et de mise en œuvre du matériel sécurité, d’armement de petit calibre, d’aussières ont été construits au profit des élèves. Ces derniers ont également pu intégrer les nombreux exercices de sécurité (SECUREX), d’homme à la mer, de maîtrise des capacités opérationnelles organisés par et au profit de l’équipage pour parfaire son entraînement.

Quelques membres du corps professoral de l’école et du service EPMS du centre d’instruction naval composaient le détachement : outre l’apport complémentaire nécessaire pour apporter un soutien individualisé aux élèves le nécessitant en géopolitique, TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), en anglais ou sciences, cette période a été mise à profit pour rechercher des illustrations utiles aux enseignements. Les cadres de l’école de maistrance ont également mobilisé leurs compétences pour parachever le tout.

L’embarquement a enfin été ponctué de manœuvres de qualifications de pilotes d’hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, suscitant bon nombre de questions.
Le point d’orgue de cette période fut l’adresse du vice-amiral d’escadre Baudouard, commandant la force d’action navale aux élèves. Cette autorité de la Marine a rappelé l’importance de la place d’un officier marinier dans l’organisation de la marine et au sein des unités opérationnelles.

C’est donc confortés dans leur choix d’être marin de la nation et conscients d’avoir vécu un moment privilégié, que les élèves de l’école de maistrance ont regagné leurs sites respectifs à Saint-Mandrier et à Brest.

 L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

Source : Marine nationale