La Lorraine manœuvre entre les typhons

publié le Mercredi 07 juin 2023

 La Lorraine manœuvre entre les typhons

La Lorraine manœuvre entre les typhons

© Marine nationale

Alors que la saison des typhons et cyclones est particulièrement précoce cette année dans la région Indopacifique, la frégate multi missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Lorraine vient déjà de rencontrer son deuxième phénomène météorologique tropical extrême en moins d’un mois.

Pour rejoindre le détroit de Malacca et l’océan Pacifique, début mai, l’équipage avait déjà dû adapter ses plans et manœuvrer pour éviter le cyclone Mocha dans le golfe du Bengale. Prenant de vitesse la perturbation, la frégate avait réussi à s’abriter derrière l’archipel des Andamans avant d’embouquer le détroit de Malacca alors que le cyclone s’abattait sur la Birmanie causant de lourds dégâts avec ses vents à près de 200 Km/h.

Le 17 mai, alors que la Lorraine se trouve en escale à Singapour, les modèles météorologiques américains et nippons convergent pour annoncer la formation prochaine, au nord-ouest de la mer des Philippines, d’une nouvelle dépression tropicale.

Méfiant après sa récente expérience, l’équipage surveille l’évolution des prévisions. Et à juste titre : une semaine plus tard, la dépression se transforme en tempête tropicale puis se mue rapidement en super typhon (équivalent de la catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson). Ce phénomène extrême surprend tant par sa violence que par sa longévité. MAWAR devient le premier typhon de la saison dans le bassin Pacifique nord-ouest et maintient son stade de « typhon» pendant plus de 9 jours. Il atteint par deux fois le stade de « typhon extrême », avec des vents moyens atteignant les 295km/h (160 nds), et un pic d'intensité des rafales à 350 km/h (190 nds). Le 25 mai, ses rafales dévastent l’île américaine de Guam.

Pour la Lorraine, qui entre alors en mer des Philippines et doit faire route au nord-est vers Tokyo, le danger de se trouver sous l’influence du « demi-cercle dangereux » de Mawar se précise. Le risque est d’être exposé à des vents moyens de plus de 110 nœuds, d’autant que trajectoire, vitesse et évolution de l’intensité du typhon sont incertaines et varient selon les modèles et projections.

Comme toutes les frégates de premier rang, la FREMM DA peut compter sur l’expertise de ses spécialistes en météorologues-océanographes (METOC), le maître Olivier et son adjoint Damien. Un parangonnage des différents modèles les conduit à recommander d’accélérer pour prendre de vitesse le typhon. Le passage sur turbine à gaz est donc ordonné.

L’option prise se révèle judicieuse. Grâce à la souplesse de sa propulsion, la frégate esquive le typhon et parvient à ne naviguer que 24 heures par mer formée sur l’avant du système. Le temps gagné est consacré à une première brève intégration avec le Carrier Strike Group (CSG) de l’USS Ronald Reagan et à un entraînement en transit avec les forces japonaises d’auto-défense, au sud de Tokyo.

L’anecdote illustre la plus-value de l’expertise météorologique dans la Marine. Conseillers du commandant, les METOC rendent compte non seulement des prévisions mais surtout de l’impact anticipé sur les opérations. Sur FREMM, leur présence est ainsi indispensable pour affiner les portées sonar en lutte sous la mer, radar en lutte au-dessus de la surface ou encore pour planifier les manœuvres aviation.

Recrutés préférentiellement parmi des profils scientifiques, de niveau BAC à Master II, les METOC suivent d’abord une formation de 18 mois à l’Ecole nationale de météorologie à Toulouse avant d’être affectés en unité opérationnelle. La formation est ensuite continue : quelques jours avant l’appareillage encore, le maître Olivier suivait un stage spécifique de « météorologie tropicale » à Toulouse. Sage intuition ! D’autant qu’une nouvelle dépression tropicale se creuse dans le sud… à suivre.

 La Lorraine manœuvre entre les typhons
 La Lorraine manœuvre entre les typhons
 La Lorraine manœuvre entre les typhons

Source : Marine nationale


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

publié le Jeudi 25 mai 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

© EMA

Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC. Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).

Depuis le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).

Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

publié le Jeudi 25 mai 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

© EMA

Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC. Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).

Depuis le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).

Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

publié le Jeudi 25 mai 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

© EMA

Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC. Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).

Depuis le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).

Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

publié le Jeudi 25 mai 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

© EMA

Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC. Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).

Depuis le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).

Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

publié le Jeudi 25 mai 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

© EMA

Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC. Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).

Depuis le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).

Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Entrainement du Dixmude et du La Fayette avec les FAPF

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

publié le Jeudi 25 mai 2023

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

© EMA

Le 18 mai, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a accosté à son port base de Papeete après une mission de plus de trois mois dans la région Asie Pacifique. S’inscrivant dans le volet militaire de la stratégie indopacifique française, la mission ASIE 23 a permis une appréciation autonome des activités dans cette zone stratégique, mais aussi un renforcement des partenariats avec les pays riverains.

Lors de la première partie de la mission, la FS Prairial a patrouillé dans les zones économiques exclusives des Pacific Islands Countries. Cette mission de surveillance de la pêche a notamment permis le partage d’informations avec la Forum Fisheries Agency, contribuant ainsi à la préservation des ressources des îles de la région.

La deuxième partie de mission a été marquée par des manœuvres conjointes entre le Prairial et les marines des pays partenaires de la région Asie Pacifique. La FS a effectué de nombreux exercices avec les Philippines, le Vietnam, la Corée du Sud et le Japon. Elle a participé à des ateliers de démonstration à quai avec le Cambodge et a effectué des ravitaillements à la mer avec la marine américaine, à la suite d’une escale à Guam, où se situe une des bases américaines du Pacifique.

L’équipage du Prairial a ainsi travaillé des savoir-faire communs avec les marines partenaires, notamment dans les domaines de la mise en œuvre et l’exploitation des liaisons de données tactiques, des opérations de visites et de navigations en groupe. Ce partage de pratiques et de procédures a permis de gagner en efficacité pour faire face aux problématiques communes de sécurité maritime dans cette zone sensible du Pacifique. Ces activités ont également participé au développement de l’interopérabilité interalliés dans le cadre de l’approche multilatérale française dans cette région.

Enfin, au cours de sa patrouille en mer de Chine, le Prairial a contribué à la mission de surveillance ECC/AETO sous mandat des Nations unies, illustrant l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation, ainsi que son engagement dans la lutte contre la prolifération d’armes de destruction massive.

Véritable vecteur de rayonnement au cours de la mission ASIE 23, le Prairial a accueilli de nombreuses autorités étrangères et françaises, dont la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. D’autres événements forts tels que l’organisation d’un think tank en Corée du Sud sur la sécurité maritime à l’échelle de l’Union européenne, et une exposition sur l’action des forces françaises et la préservation de l’environnement marin au Japon, ont également fait rayonner la marine française à l’international.

ASIE 23 a été une mission opérationnelle intense sur un théâtre qui concentre des enjeux majeurs. Au bilan, le Prairial a parcouru plus de 20 000 Nq (» 37 000 km, soit le tour de la Terre), a mis en œuvre son hélicoptère Dauphin pour mener une centaine de vols et a mené des interactions avec six nations partenaires.

Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial
 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

publié le Jeudi 25 mai 2023

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

© EMA

Le 18 mai, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a accosté à son port base de Papeete après une mission de plus de trois mois dans la région Asie Pacifique. S’inscrivant dans le volet militaire de la stratégie indopacifique française, la mission ASIE 23 a permis une appréciation autonome des activités dans cette zone stratégique, mais aussi un renforcement des partenariats avec les pays riverains.

Lors de la première partie de la mission, la FS Prairial a patrouillé dans les zones économiques exclusives des Pacific Islands Countries. Cette mission de surveillance de la pêche a notamment permis le partage d’informations avec la Forum Fisheries Agency, contribuant ainsi à la préservation des ressources des îles de la région.

La deuxième partie de mission a été marquée par des manœuvres conjointes entre le Prairial et les marines des pays partenaires de la région Asie Pacifique. La FS a effectué de nombreux exercices avec les Philippines, le Vietnam, la Corée du Sud et le Japon. Elle a participé à des ateliers de démonstration à quai avec le Cambodge et a effectué des ravitaillements à la mer avec la marine américaine, à la suite d’une escale à Guam, où se situe une des bases américaines du Pacifique.

L’équipage du Prairial a ainsi travaillé des savoir-faire communs avec les marines partenaires, notamment dans les domaines de la mise en œuvre et l’exploitation des liaisons de données tactiques, des opérations de visites et de navigations en groupe. Ce partage de pratiques et de procédures a permis de gagner en efficacité pour faire face aux problématiques communes de sécurité maritime dans cette zone sensible du Pacifique. Ces activités ont également participé au développement de l’interopérabilité interalliés dans le cadre de l’approche multilatérale française dans cette région.

Enfin, au cours de sa patrouille en mer de Chine, le Prairial a contribué à la mission de surveillance ECC/AETO sous mandat des Nations unies, illustrant l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation, ainsi que son engagement dans la lutte contre la prolifération d’armes de destruction massive.

Véritable vecteur de rayonnement au cours de la mission ASIE 23, le Prairial a accueilli de nombreuses autorités étrangères et françaises, dont la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. D’autres événements forts tels que l’organisation d’un think tank en Corée du Sud sur la sécurité maritime à l’échelle de l’Union européenne, et une exposition sur l’action des forces françaises et la préservation de l’environnement marin au Japon, ont également fait rayonner la marine française à l’international.

ASIE 23 a été une mission opérationnelle intense sur un théâtre qui concentre des enjeux majeurs. Au bilan, le Prairial a parcouru plus de 20 000 Nq (» 37 000 km, soit le tour de la Terre), a mis en œuvre son hélicoptère Dauphin pour mener une centaine de vols et a mené des interactions avec six nations partenaires.

Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial
 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

Source : Etat-major des armées


FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

publié le Jeudi 25 mai 2023

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

© EMA

Le 18 mai, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a accosté à son port base de Papeete après une mission de plus de trois mois dans la région Asie Pacifique. S’inscrivant dans le volet militaire de la stratégie indopacifique française, la mission ASIE 23 a permis une appréciation autonome des activités dans cette zone stratégique, mais aussi un renforcement des partenariats avec les pays riverains.

Lors de la première partie de la mission, la FS Prairial a patrouillé dans les zones économiques exclusives des Pacific Islands Countries. Cette mission de surveillance de la pêche a notamment permis le partage d’informations avec la Forum Fisheries Agency, contribuant ainsi à la préservation des ressources des îles de la région.

La deuxième partie de mission a été marquée par des manœuvres conjointes entre le Prairial et les marines des pays partenaires de la région Asie Pacifique. La FS a effectué de nombreux exercices avec les Philippines, le Vietnam, la Corée du Sud et le Japon. Elle a participé à des ateliers de démonstration à quai avec le Cambodge et a effectué des ravitaillements à la mer avec la marine américaine, à la suite d’une escale à Guam, où se situe une des bases américaines du Pacifique.

L’équipage du Prairial a ainsi travaillé des savoir-faire communs avec les marines partenaires, notamment dans les domaines de la mise en œuvre et l’exploitation des liaisons de données tactiques, des opérations de visites et de navigations en groupe. Ce partage de pratiques et de procédures a permis de gagner en efficacité pour faire face aux problématiques communes de sécurité maritime dans cette zone sensible du Pacifique. Ces activités ont également participé au développement de l’interopérabilité interalliés dans le cadre de l’approche multilatérale française dans cette région.

Enfin, au cours de sa patrouille en mer de Chine, le Prairial a contribué à la mission de surveillance ECC/AETO sous mandat des Nations unies, illustrant l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation, ainsi que son engagement dans la lutte contre la prolifération d’armes de destruction massive.

Véritable vecteur de rayonnement au cours de la mission ASIE 23, le Prairial a accueilli de nombreuses autorités étrangères et françaises, dont la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. D’autres événements forts tels que l’organisation d’un think tank en Corée du Sud sur la sécurité maritime à l’échelle de l’Union européenne, et une exposition sur l’action des forces françaises et la préservation de l’environnement marin au Japon, ont également fait rayonner la marine française à l’international.

ASIE 23 a été une mission opérationnelle intense sur un théâtre qui concentre des enjeux majeurs. Au bilan, le Prairial a parcouru plus de 20 000 Nq (» 37 000 km, soit le tour de la Terre), a mis en œuvre son hélicoptère Dauphin pour mener une centaine de vols et a mené des interactions avec six nations partenaires.

Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.

 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial
 FAPF – Bilan de la mission ASIE 23 avec la Frégate de surveillance Prairial

Source : Etat-major des armées


FFEAU – Exercice de défense aérienne et de lutte sous la mer avec la marine indienne

publié le Mercredi 17 mai 2023

 FFEAU – Exercice de défense aérienne et de lutte sous la mer avec la marine indienne

FFEAU – Exercice de défense aérienne et de lutte sous la mer avec la marine indienne

© EMA

Depuis le 8 avril, la Frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Lorraine est engagée dans un déploiement de longue durée qui doit la conduire prochainement dans le Pacifique. Elle a mis à profit son escale dans l’État indien du Kerala, pour conduire une série d’exercice avec le destroyer de défense aérienne Kolkata. Bâtiment puissamment armé (164 mètres de long, équipé de missiles supersoniques BrahMos et de torpilles lourdes) a rallié Cochin pour l’occasion.

Les deux bâtiments ont réalisé des présentations de ravitaillement à la mer, avant de conduire un exercice de défense aérienne puis un exercice de lutte anti sous-marine sur cible émergée. L’excellent niveau de cet entraînement commun a démontré une nouvelle fois la qualité du lien bilatéral que la France entretient et développe avec son partenaire stratégique en Océan Indien. L’interopérabilité entre les marines françaises et indiennes avait déjà été accrue cette année avec l’exercice Varuna, en janvier 2023, avec le groupe aéronaval avait été engagé, puis l’exercice LAPEROUSE, en avril 2023, avec le groupe Jeanne d’Arc.

Pour la Lorraine, ces exercices navals dans les deux domaines de lutte s’inscrivent dans les objectifs du déploiement de longue durée dont la dernière étape consiste en la vérification des caractéristiques militaires avant l’admission au service actif. Il s’agit d’éprouver et de tester les performances de ses systèmes dans des environnements opérationnels variés et exigeants. Dans ce contexte, interagir avec des unités modernes et aux capacités équivalentes représente une réelle plus-value opérationnelle et technique.

Ces entrainements ont permis d’approfondir la connaissance mutuelle entre les deux marines, entretenue depuis de nombreuses années à travers les exercices franco-indiens. Les différentes interactions démontrent la volonté de l’Inde et de la France de conforter leur partenariat stratégique de premier plan en zone indopacifique.

 FFEAU – Exercice de défense aérienne et de lutte sous la mer avec la marine indienne

Source : Etat-major des armées

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