CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

publié le Mardi 22 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

© Marine nationale

Le groupe aéronaval (GAN) est actuellement déployé en Méditerranée orientale dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22. À bord du porte-avions Charles De Gaulle, le lieutenant vaisseau (LV) Anthony est SEWOC manager – responsable de la cellule des opérations de guerre électronique au sein de l’état-major assurant le commandement tactique du GAN.

 

Qui êtes-vous ? Que faites-vous au sein du groupe aéronaval ?

Je suis le LV Anthony. Déployé au sein du GAN dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, je suis SEWOC manager c’est-à-dire responsable des opérations de guerre électronique pour l’ensemble de la force aéromaritime.

 

Qu’est-ce que la guerre électronique ?

La guerre électronique est un domaine de lutte, imperceptible par les unités non alliées déployées sur le même théâtre opérationnel que nous, qui permet d’analyser les ondes électromagnétiques, les ondes radars et radios recueillies par les capteurs électroniques de l’ensemble des unités de la force, bâtiments, aéronefs et sous-marins.

 

Quel est le rôle du SEWOC (signals electronic warfare operations cell) manager ?

Mon rôle est de fusionner la vision de guerre électronique de tous les capteurs des unités de la force à des fins de renseignement et d’évaluation tactique. Grâce aux capteurs électroniques, nous sommes capables de comprendre comment nos compétiteurs travaillent, communiquent et préparent leur défense électromagnétique. Ainsi je réalise une analyse de leurs tactiques.

Tout ce travail d’analyse et d’évaluation est essentiel afin de conseiller au mieux le commandant du GAN dans sa prise de décisions concernant la posture électromagnétique et la tactique du groupe aéronaval.

 

De quels moyens disposes-tu pour mener à bien ta mission ?

Tout d’abord, je suis entouré d’une équipe d’une dizaine de personnes.  Au niveau du GAN, j’entretiens une relation de confiance forte avec le coordinateur de guerre électronique de la force, embarqué à bord de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin. Il est en charge de la coordination avec les autres unités de la force et nous croisons nos évaluations sur la situation. Je dispose également de moyens ultra modernes, ceux des unités françaises sous-marines, de surface et aériennes, mais je m’appuie aussi sur ceux des unités alliées qui nous accompagnent.

 

Qu’est ce qui te plait le plus dans ce métier ?

Ce que j’aime le plus dans ce métier c’est d’être au cœur de l’information et des analyses en matière de guerre électronique. En effet, je suis en relation avec tous les bâtiments de la force ce qui me permet d’avoir une vision globale sur l’ensemble du théâtre d’opérations, et d’imprimer une dynamique d’ensemble.

 

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

publié le Mardi 22 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

© Marine nationale

Le groupe aéronaval (GAN) est actuellement déployé en Méditerranée orientale dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22. À bord du porte-avions Charles De Gaulle, le lieutenant vaisseau (LV) Anthony est SEWOC manager – responsable de la cellule des opérations de guerre électronique au sein de l’état-major assurant le commandement tactique du GAN.

 

Qui êtes-vous ? Que faites-vous au sein du groupe aéronaval ?

Je suis le LV Anthony. Déployé au sein du GAN dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, je suis SEWOC manager c’est-à-dire responsable des opérations de guerre électronique pour l’ensemble de la force aéromaritime.

 

Qu’est-ce que la guerre électronique ?

La guerre électronique est un domaine de lutte, imperceptible par les unités non alliées déployées sur le même théâtre opérationnel que nous, qui permet d’analyser les ondes électromagnétiques, les ondes radars et radios recueillies par les capteurs électroniques de l’ensemble des unités de la force, bâtiments, aéronefs et sous-marins.

 

Quel est le rôle du SEWOC (signals electronic warfare operations cell) manager ?

Mon rôle est de fusionner la vision de guerre électronique de tous les capteurs des unités de la force à des fins de renseignement et d’évaluation tactique. Grâce aux capteurs électroniques, nous sommes capables de comprendre comment nos compétiteurs travaillent, communiquent et préparent leur défense électromagnétique. Ainsi je réalise une analyse de leurs tactiques.

Tout ce travail d’analyse et d’évaluation est essentiel afin de conseiller au mieux le commandant du GAN dans sa prise de décisions concernant la posture électromagnétique et la tactique du groupe aéronaval.

 

De quels moyens disposes-tu pour mener à bien ta mission ?

Tout d’abord, je suis entouré d’une équipe d’une dizaine de personnes.  Au niveau du GAN, j’entretiens une relation de confiance forte avec le coordinateur de guerre électronique de la force, embarqué à bord de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin. Il est en charge de la coordination avec les autres unités de la force et nous croisons nos évaluations sur la situation. Je dispose également de moyens ultra modernes, ceux des unités françaises sous-marines, de surface et aériennes, mais je m’appuie aussi sur ceux des unités alliées qui nous accompagnent.

 

Qu’est ce qui te plait le plus dans ce métier ?

Ce que j’aime le plus dans ce métier c’est d’être au cœur de l’information et des analyses en matière de guerre électronique. En effet, je suis en relation avec tous les bâtiments de la force ce qui me permet d’avoir une vision globale sur l’ensemble du théâtre d’opérations, et d’imprimer une dynamique d’ensemble.

 

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

publié le Lundi 21 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

© Marine nationale

Le 5 Mars 2022, dans le cadre du déploiement du groupe aéronaval CLEMENCEAU 22, une équipe de techniciens du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et du service logistique de la Marine (SLM) de Toulon est intervenue à la mer afin de réaliser une réparation à bord du destroyer américain USS Ross.

Deux techniciens et leur matériel ont été dépêchés depuis le BCR Marne, qui assure le soutien logistique du groupe aéronaval, vers l’USS Ross, bâtiment américain intégré à la force depuis le début du déploiement. Les deux marins ont ainsi été transférés L’Alouette 3, embarquée à bord de la Marne, a permis le transfert du soudeur du bord ainsi que d’un expert frigoriste du SLM, embarqué en renfort pour la mission. Rapidement, l’expertise a permis d’établir la cause de l’avarie et le besoin de travaux de soudure sur le circuit du fluide frigorigène. Alors que les Américains ont préparé la surface à traiter, les marins français ont accompli le geste technique en effectuant une brasure à l’argent sur l’installation détériorée. 

Habitués à travailler de concert depuis le début de la mission CLEMENCEAU 22, les relations entre le BCR Marne et l’USS Ross illustrent la richesse de la coopération franco-américaine et le partage des expertises entre équipages.

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross
CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

publié le Lundi 21 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

© Marine nationale

Le 5 Mars 2022, dans le cadre du déploiement du groupe aéronaval CLEMENCEAU 22, une équipe de techniciens du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et du service logistique de la Marine (SLM) de Toulon est intervenue à la mer afin de réaliser une réparation à bord du destroyer américain USS Ross.

Deux techniciens et leur matériel ont été dépêchés depuis le BCR Marne, qui assure le soutien logistique du groupe aéronaval, vers l’USS Ross, bâtiment américain intégré à la force depuis le début du déploiement. Les deux marins ont ainsi été transférés L’Alouette 3, embarquée à bord de la Marne, a permis le transfert du soudeur du bord ainsi que d’un expert frigoriste du SLM, embarqué en renfort pour la mission. Rapidement, l’expertise a permis d’établir la cause de l’avarie et le besoin de travaux de soudure sur le circuit du fluide frigorigène. Alors que les Américains ont préparé la surface à traiter, les marins français ont accompli le geste technique en effectuant une brasure à l’argent sur l’installation détériorée. 

Habitués à travailler de concert depuis le début de la mission CLEMENCEAU 22, les relations entre le BCR Marne et l’USS Ross illustrent la richesse de la coopération franco-américaine et le partage des expertises entre équipages.

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross
CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

publié le Lundi 21 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

© Marine nationale

Le 5 Mars 2022, dans le cadre du déploiement du groupe aéronaval CLEMENCEAU 22, une équipe de techniciens du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et du service logistique de la Marine (SLM) de Toulon est intervenue à la mer afin de réaliser une réparation à bord du destroyer américain USS Ross.

Deux techniciens et leur matériel ont été dépêchés depuis le BCR Marne, qui assure le soutien logistique du groupe aéronaval, vers l’USS Ross, bâtiment américain intégré à la force depuis le début du déploiement. Les deux marins ont ainsi été transférés L’Alouette 3, embarquée à bord de la Marne, a permis le transfert du soudeur du bord ainsi que d’un expert frigoriste du SLM, embarqué en renfort pour la mission. Rapidement, l’expertise a permis d’établir la cause de l’avarie et le besoin de travaux de soudure sur le circuit du fluide frigorigène. Alors que les Américains ont préparé la surface à traiter, les marins français ont accompli le geste technique en effectuant une brasure à l’argent sur l’installation détériorée. 

Habitués à travailler de concert depuis le début de la mission CLEMENCEAU 22, les relations entre le BCR Marne et l’USS Ross illustrent la richesse de la coopération franco-américaine et le partage des expertises entre équipages.

CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross
CLEMENCEAU 22 – Des marins du BCR Marne et du SLM au soutien de l’USS Ross

Source : Marine nationale


CLÉMENCEAU 22

publié le Lundi 21 mars 2022

CLÉMENCEAU 22

CLÉMENCEAU 22

© EMA

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée.

Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) poursuivent leurs missions au-dessus de la Bulgarie et de la Roumanie. Du 10 au 16 mars, 3 missions d’alerte avancée ont été réalisées par les Hawkeye ainsi que 9 missions de défense aérienne par les Rafale Marine.

De plus, le GAé a poursuivi ses vols en soutien des mesures de précaution conduites par l’opération EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine. Du 10 au 16 mars, 5 missions de reconnaissance ont été effectuées par les Rafale Marine.

Le 12 mars, un E-2C Hawkeye a mené une mission de surveillance de l’espace aérien croate, en réponse à une demande des autorités croates après la chute d’un drone suspect près de Zagreb.

Parallèlement, les unités du GAN participent directement à l’appréciation de situation de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, indispensable pour préserver notre liberté d’action.

Enfin, pour la deuxième fois lors du déploiement CLEMENCEAU 22, les GAN français et américain, autour de l’USS H. S. Truman, ont réalisé une nouvelle séquence opérationnelle conjointe, du 9 au 11 mars. Lors de ce Dual carrier operation (DCO), les GAN ont conduit des interactions dans le domaine du combat aérien (air to air), des catapultages croisés de Rafale Marine et de F-18, mais aussi des briefings opérationnels rassemblant les commandants des deux forces aéromaritimes. Ces interactions renforcent l’interopérabilité des deux marines et des capacités communes de lutte.

 

CLÉMENCEAU 22

Source : Etat-major des armées


CLÉMENCEAU 22

publié le Lundi 21 mars 2022

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© EMA

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée.

Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) poursuivent leurs missions au-dessus de la Bulgarie et de la Roumanie. Du 10 au 16 mars, 3 missions d’alerte avancée ont été réalisées par les Hawkeye ainsi que 9 missions de défense aérienne par les Rafale Marine.

De plus, le GAé a poursuivi ses vols en soutien des mesures de précaution conduites par l’opération EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine. Du 10 au 16 mars, 5 missions de reconnaissance ont été effectuées par les Rafale Marine.

Le 12 mars, un E-2C Hawkeye a mené une mission de surveillance de l’espace aérien croate, en réponse à une demande des autorités croates après la chute d’un drone suspect près de Zagreb.

Parallèlement, les unités du GAN participent directement à l’appréciation de situation de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, indispensable pour préserver notre liberté d’action.

Enfin, pour la deuxième fois lors du déploiement CLEMENCEAU 22, les GAN français et américain, autour de l’USS H. S. Truman, ont réalisé une nouvelle séquence opérationnelle conjointe, du 9 au 11 mars. Lors de ce Dual carrier operation (DCO), les GAN ont conduit des interactions dans le domaine du combat aérien (air to air), des catapultages croisés de Rafale Marine et de F-18, mais aussi des briefings opérationnels rassemblant les commandants des deux forces aéromaritimes. Ces interactions renforcent l’interopérabilité des deux marines et des capacités communes de lutte.

 

CLÉMENCEAU 22

Source : Etat-major des armées


CLÉMENCEAU 22

publié le Lundi 21 mars 2022

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© EMA

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée.

Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) poursuivent leurs missions au-dessus de la Bulgarie et de la Roumanie. Du 10 au 16 mars, 3 missions d’alerte avancée ont été réalisées par les Hawkeye ainsi que 9 missions de défense aérienne par les Rafale Marine.

De plus, le GAé a poursuivi ses vols en soutien des mesures de précaution conduites par l’opération EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine. Du 10 au 16 mars, 5 missions de reconnaissance ont été effectuées par les Rafale Marine.

Le 12 mars, un E-2C Hawkeye a mené une mission de surveillance de l’espace aérien croate, en réponse à une demande des autorités croates après la chute d’un drone suspect près de Zagreb.

Parallèlement, les unités du GAN participent directement à l’appréciation de situation de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, indispensable pour préserver notre liberté d’action.

Enfin, pour la deuxième fois lors du déploiement CLEMENCEAU 22, les GAN français et américain, autour de l’USS H. S. Truman, ont réalisé une nouvelle séquence opérationnelle conjointe, du 9 au 11 mars. Lors de ce Dual carrier operation (DCO), les GAN ont conduit des interactions dans le domaine du combat aérien (air to air), des catapultages croisés de Rafale Marine et de F-18, mais aussi des briefings opérationnels rassemblant les commandants des deux forces aéromaritimes. Ces interactions renforcent l’interopérabilité des deux marines et des capacités communes de lutte.

 

CLÉMENCEAU 22

Source : Etat-major des armées


CLÉMENCEAU 22

publié le Lundi 21 mars 2022

CLÉMENCEAU 22

CLÉMENCEAU 22

© EMA

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée.

Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) poursuivent leurs missions au-dessus de la Bulgarie et de la Roumanie. Du 10 au 16 mars, 3 missions d’alerte avancée ont été réalisées par les Hawkeye ainsi que 9 missions de défense aérienne par les Rafale Marine.

De plus, le GAé a poursuivi ses vols en soutien des mesures de précaution conduites par l’opération EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine. Du 10 au 16 mars, 5 missions de reconnaissance ont été effectuées par les Rafale Marine.

Le 12 mars, un E-2C Hawkeye a mené une mission de surveillance de l’espace aérien croate, en réponse à une demande des autorités croates après la chute d’un drone suspect près de Zagreb.

Parallèlement, les unités du GAN participent directement à l’appréciation de situation de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, indispensable pour préserver notre liberté d’action.

Enfin, pour la deuxième fois lors du déploiement CLEMENCEAU 22, les GAN français et américain, autour de l’USS H. S. Truman, ont réalisé une nouvelle séquence opérationnelle conjointe, du 9 au 11 mars. Lors de ce Dual carrier operation (DCO), les GAN ont conduit des interactions dans le domaine du combat aérien (air to air), des catapultages croisés de Rafale Marine et de F-18, mais aussi des briefings opérationnels rassemblant les commandants des deux forces aéromaritimes. Ces interactions renforcent l’interopérabilité des deux marines et des capacités communes de lutte.

 

CLÉMENCEAU 22

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 - La cyberdéfense, un domaine de lutte au cœur des opérations du groupe aéronaval

publié le Mercredi 16 mars 2022

CLEMENCEAU 22 - La cyberdéfense, un domaine de lutte au cœur des opérations du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 - La cyberdéfense, un domaine de lutte au cœur des opérations du groupe aéronaval

© Marine nationale

Les opérations navales et aéronavales sont de plus en plus numérisées. Systèmes de commandement et de contrôle, systèmes d’informations et liaisons de données tactiques, intégration de plus en plus prégnante du champ informationnel dans la conflictualité moderne accroissent la vulnérabilité à la menace Cyber.

 

Aujourd’hui plus que jamais, l’efficacité opérationnelle repose sur la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité des systèmes d’informations que la Marine exploite. Focus sur la lutte informatique défensive, enjeu opérationnel majeur de la mission CLEMENCEAU 22.

Pour la Marine nationale, la cyberdéfense constitue un domaine de lutte pleinement intégré à chaque opération. Elle s’appuie sur des marins possédant une expertise dans les domaines qui lui sont spécifiques, particulièrement en systèmes navals embarqués. Des unités en appui depuis la métropole, comme le centre support cyberdéfense de la Marine (CSC) et ses groupe d’interventions cyber (GIC), lui confèrent une capacité d’action rapide et efficace à bord des unités déployées en opération.

L’anticipation des éventuelles menaces est un premier enjeu clé. En effet, en fonction des zones de déploiement prévues, il est possible de caractériser certains types de menace afin de pouvoir prévenir les actions malveillantes à l’égard de la force.

Durant CLEMENCEAU22, un officier issu du CSC est intégré à l’état-major qui assume le commandement tactique du GAN et conseille l’amiral commandant la force pour l’ensemble des effets du milieu cyber. Il s’appuie lui-même sur le cyber warfare coordinator, fonction tenue par un officier expert de l’équipage du porte-avions Charles De Gaulle. Ce dernier anime le security operation center (SOC), cellule de 5 experts cyber veillant au bon fonctionnement de l’ensemble des capacités cyber de la force aéronavale en lien les officiers cyber de chaque unité.

En cas d’incident, le conseiller cyber de la force propose des actions favorisant la résilience des capacités et le retour à un fonctionnement nominal le plus rapidement possible, mesures ensuite appliquées par le SOC et les officiers cyber des unités. Les unités présentes à terre, comme le CSC, peuvent également apporter leur soutien.

CLEMENCEAU 22 a été marqué, pour la première fois, par l’intégration à la phase de montée en puissance du GAN, d’exercices cyber de haut niveau. Destinés à évaluer la capacité opérationnelle de cyberdéfense de la force, ils ont été réalisés en coordination avec les unités de la force et les structures cyber à terre. Concrètement, ces activités ont permis de valider la capacité de détection et de mise en alerte de la chaine de lutte informatique défensive ainsi que l’efficacité des outils techniques de cyber-surveillance des réseaux. Un groupe d’intervention cyber, prépositionné à bord du porte-avions pour faire face à un incident, a également été déployé.

Ainsi, tous les aspects du champ cyber sont pleinement intégrées à la réflexion tactique globale du groupe aéronaval. L’action du GAN dans ce domaine de lutte à part entière lui permet d’opérer dans tous les champs de la conflictualité, même immatériels.

Source : Marine nationale

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