Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

publié le Vendredi 23 juin 2023

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

© Marine nationale

Du 12 au 17 juin 2023, le patrouilleur Fulmar, basé à Saint Pierre et Miquelon, et un avion de patrouille maritime Falcon 50M de Lann-Bihoue ont pris part à l’exercice ARGUS 23 le long des côtes du Groenland, près de Nuuk, la capitale.

Cet entraînement, organisé par le Joint Arctic Command (JACO) de Nuuk, l’USCG Atlantic Area et CECLANT, a permis de renforcer l’interopérabilité avec nos partenaires, d’améliorer nos procédures ainsi que notre connaissance de cet espace isolé et hostile où la température de l’eau ne dépasse pas 5 degrés et où les vents peuvent être violents.

Pendant 5 jours, ils ont multiplié les exercices de recherche et de sauvetage (Search and Rescue-SAR) mais également d’assistance et de lutte contre les pollutions avec le HDMS Knud Rasmussen danois, l’USCGC Sycamore américain ainsi qu’un hélicoptère EC225 et des vedettes de police groenlandais. La météorologie capricieuse ayant retardé la début d’exercice, les unités ont commencé par réviser leurs gammes au cours d’une journée d’entraînement individuel le 13 juin. La montée en puissance s’est poursuivie le 14 avec la réalisation d’entraînements mutuels, au remorquage et à l’assistance à un navire sinistré. Le point d’orgue de la semaine fut un important exercice SAR le 15 dans les fjords de Nuuk. Dans le scenario, les unités ont été mobilisées pour rechercher 10 personnes disparues après le retournement de leur embarcation. Après plus de 8 heures d’exercice, au cours desquelles le Fulmar a pu exercer la direction des opérations sur zone (On-Scene Commander) en lien avec le JACO, les unités ont relocalisé les naufragés puis leur ont administré les premiers soins avant de les transférer à terre. Cette séquence a ainsi permis de tester la bonne coordination des acteurs de la remontée de l’alerte jusqu’à la prise en charge médicale. La semaine s’est enfin conclue le vendredi 16 par une démonstration SAR au profit des autorités danoises, groenlandaises et américaines présentes à Nuuk. Le F50M a également profiter de la semaine pour évaluer plusieurs possibilités de terrain de déroutement entre Qaqatok au sud de l'île et Pituffik (anciennement Thule) à l’extrême Nord, l'occasion d'y découvrir cette base septentrionale de l’US Space Force (plus de 72°N ). 

Tous les ans, le JACO, qui est également JRCC (Joint Rescue Coordination Center) pour le Groenland, coordonne une centaine d’opérations SAR. Au cours de ce déploiement, le F50M a en particulier participé à l’une d’entre elles, le 11 juin, en lien avec des unités danoises et groenlandaises qui n’a malheureusement pas permis de sauver les deux marins-pêcheurs disparus.

 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23
 Le PSP Fulmar et un avion Falcon 50 participent à l’exercice ARGUS 23

Source : Marine nationale


Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

publié le Vendredi 14 avril 2023

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

© Marine nationale

Du 1er au 28 mars 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été intégré au groupe de guerre des mines de l’OTAN en mer de Norvège.

Pendant près d’un mois, le Céphée a participé au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN dans la région. Cette mission a démontré la capacité de la France à se déployer loin, longtemps, dans un environnement arctique éprouvant. Malgré la température de l’eau, sa faible salinité, et la nature des fonds (rocheux et escarpé), le CMT Céphée a été en mesure d’opérer dans une région peu connue tout en étant intégré à un groupe multinational.

L’équipage et l’équipement auront fait preuve d’une grande résilience dans des conditions éprouvantes. Le Céphée a d’ailleurs rejoint au cours de cette mission le club fermé des « ice breakers » après une navigation en groupe dans un fjord glacé.

Au cours de ce déploiement, les interactions avec les chasseurs de mines alliés ont été nombreuses permettant d’accroître l’interopérabilité entre les différentes nations de l’alliance de l’Atlantique Nord.

L’exercice de grande envergure Joint Warrior a permis d’entraîner le Céphée dans de nombreux domaines : opérations de chasse aux mines, manœuvres de remorquage et de ravitaillement, navigation en eaux (très) resserrées, tir d’artillerie.

Point final de ce déploiement en mer de Norvège, l’escale à Alesund a rassemblé tous les chasseurs de mines du Task Group : norvégien, allemand, belge, néerlandais et le Céphée.

 

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord
 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Source : Marine nationale


Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

publié le Vendredi 14 avril 2023

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

© Marine nationale

Du 1er au 28 mars 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été intégré au groupe de guerre des mines de l’OTAN en mer de Norvège.

Pendant près d’un mois, le Céphée a participé au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN dans la région. Cette mission a démontré la capacité de la France à se déployer loin, longtemps, dans un environnement arctique éprouvant. Malgré la température de l’eau, sa faible salinité, et la nature des fonds (rocheux et escarpé), le CMT Céphée a été en mesure d’opérer dans une région peu connue tout en étant intégré à un groupe multinational.

L’équipage et l’équipement auront fait preuve d’une grande résilience dans des conditions éprouvantes. Le Céphée a d’ailleurs rejoint au cours de cette mission le club fermé des « ice breakers » après une navigation en groupe dans un fjord glacé.

Au cours de ce déploiement, les interactions avec les chasseurs de mines alliés ont été nombreuses permettant d’accroître l’interopérabilité entre les différentes nations de l’alliance de l’Atlantique Nord.

L’exercice de grande envergure Joint Warrior a permis d’entraîner le Céphée dans de nombreux domaines : opérations de chasse aux mines, manœuvres de remorquage et de ravitaillement, navigation en eaux (très) resserrées, tir d’artillerie.

Point final de ce déploiement en mer de Norvège, l’escale à Alesund a rassemblé tous les chasseurs de mines du Task Group : norvégien, allemand, belge, néerlandais et le Céphée.

 

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord
 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Source : Marine nationale


Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

publié le Vendredi 14 avril 2023

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

© Marine nationale

Du 1er au 28 mars 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été intégré au groupe de guerre des mines de l’OTAN en mer de Norvège.

Pendant près d’un mois, le Céphée a participé au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN dans la région. Cette mission a démontré la capacité de la France à se déployer loin, longtemps, dans un environnement arctique éprouvant. Malgré la température de l’eau, sa faible salinité, et la nature des fonds (rocheux et escarpé), le CMT Céphée a été en mesure d’opérer dans une région peu connue tout en étant intégré à un groupe multinational.

L’équipage et l’équipement auront fait preuve d’une grande résilience dans des conditions éprouvantes. Le Céphée a d’ailleurs rejoint au cours de cette mission le club fermé des « ice breakers » après une navigation en groupe dans un fjord glacé.

Au cours de ce déploiement, les interactions avec les chasseurs de mines alliés ont été nombreuses permettant d’accroître l’interopérabilité entre les différentes nations de l’alliance de l’Atlantique Nord.

L’exercice de grande envergure Joint Warrior a permis d’entraîner le Céphée dans de nombreux domaines : opérations de chasse aux mines, manœuvres de remorquage et de ravitaillement, navigation en eaux (très) resserrées, tir d’artillerie.

Point final de ce déploiement en mer de Norvège, l’escale à Alesund a rassemblé tous les chasseurs de mines du Task Group : norvégien, allemand, belge, néerlandais et le Céphée.

 

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord
 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Source : Marine nationale


Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

publié le Vendredi 14 avril 2023

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

© Marine nationale

Du 1er au 28 mars 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été intégré au groupe de guerre des mines de l’OTAN en mer de Norvège.

Pendant près d’un mois, le Céphée a participé au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN dans la région. Cette mission a démontré la capacité de la France à se déployer loin, longtemps, dans un environnement arctique éprouvant. Malgré la température de l’eau, sa faible salinité, et la nature des fonds (rocheux et escarpé), le CMT Céphée a été en mesure d’opérer dans une région peu connue tout en étant intégré à un groupe multinational.

L’équipage et l’équipement auront fait preuve d’une grande résilience dans des conditions éprouvantes. Le Céphée a d’ailleurs rejoint au cours de cette mission le club fermé des « ice breakers » après une navigation en groupe dans un fjord glacé.

Au cours de ce déploiement, les interactions avec les chasseurs de mines alliés ont été nombreuses permettant d’accroître l’interopérabilité entre les différentes nations de l’alliance de l’Atlantique Nord.

L’exercice de grande envergure Joint Warrior a permis d’entraîner le Céphée dans de nombreux domaines : opérations de chasse aux mines, manœuvres de remorquage et de ravitaillement, navigation en eaux (très) resserrées, tir d’artillerie.

Point final de ce déploiement en mer de Norvège, l’escale à Alesund a rassemblé tous les chasseurs de mines du Task Group : norvégien, allemand, belge, néerlandais et le Céphée.

 

 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord
 Bilan du déploiement du CMT Céphée en mer du Nord

Source : Marine nationale


Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

publié le Mardi 28 mars 2023

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

© Marine nationale

En accostant le 4 mars 2023 au quai Macquarie IV, à Hobart, en Tasmanie, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a mis fin à la mission de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) de la saison 2022/2023, entamée en octobre 2022.

Ce déploiement est un véritable défi logistique, mettant en œuvre des acteurs français logistiques et scientifiques, tel que l’Institut polaire français (IPEV) ou encore territoriaux, avec les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les différentes rotations effectuées par L’Astrolabe au profit de l’Institut polaire français permettent de ravitailler en vivres, matériel et carburant la station de Dumont d’Urville, située en terre Adélie. Les nombreux scientifiques, ornithologues, glaciologues ou météorologistes stationnés sur place, de quelques mois à plus d’un an, continuent à étudier le dernier continent découvert. En effet, en 1840 le capitaine de vaisseau Jules Dumont d’Urville, commandant d’une expédition comportant L’Astrolabe et la Zélée, apporta le premier la preuve de l’existence de cette terre australe.

Afin de marquer symboliquement la fin de la mission en Antarctique pour la saison 2022/2023, les marins de L’Astrolabe se sont recueillis sur le monument aux morts du cimetière de Hobart le 6 mars 2023. Ce monument, érigé en 1949, rend hommage aux marins français de L’Astrolabe et de la Zélée morts pendant l’expédition Dumont d’Urville. À cette cérémonie étaient également présent des élèves de l’école franco-australienne Telepoa, venus à Hobart pour visiter L’Astrolabe.

Propriété des TAAF et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’IPEV. Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.  Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. L’Astrolabe est basé à La Réunion.

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe
 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Source : Marine nationale


Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

publié le Mardi 28 mars 2023

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

© Marine nationale

En accostant le 4 mars 2023 au quai Macquarie IV, à Hobart, en Tasmanie, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a mis fin à la mission de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) de la saison 2022/2023, entamée en octobre 2022.

Ce déploiement est un véritable défi logistique, mettant en œuvre des acteurs français logistiques et scientifiques, tel que l’Institut polaire français (IPEV) ou encore territoriaux, avec les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les différentes rotations effectuées par L’Astrolabe au profit de l’Institut polaire français permettent de ravitailler en vivres, matériel et carburant la station de Dumont d’Urville, située en terre Adélie. Les nombreux scientifiques, ornithologues, glaciologues ou météorologistes stationnés sur place, de quelques mois à plus d’un an, continuent à étudier le dernier continent découvert. En effet, en 1840 le capitaine de vaisseau Jules Dumont d’Urville, commandant d’une expédition comportant L’Astrolabe et la Zélée, apporta le premier la preuve de l’existence de cette terre australe.

Afin de marquer symboliquement la fin de la mission en Antarctique pour la saison 2022/2023, les marins de L’Astrolabe se sont recueillis sur le monument aux morts du cimetière de Hobart le 6 mars 2023. Ce monument, érigé en 1949, rend hommage aux marins français de L’Astrolabe et de la Zélée morts pendant l’expédition Dumont d’Urville. À cette cérémonie étaient également présent des élèves de l’école franco-australienne Telepoa, venus à Hobart pour visiter L’Astrolabe.

Propriété des TAAF et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’IPEV. Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.  Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. L’Astrolabe est basé à La Réunion.

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe
 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Source : Marine nationale


Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

publié le Mardi 28 mars 2023

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

© Marine nationale

En accostant le 4 mars 2023 au quai Macquarie IV, à Hobart, en Tasmanie, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a mis fin à la mission de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) de la saison 2022/2023, entamée en octobre 2022.

Ce déploiement est un véritable défi logistique, mettant en œuvre des acteurs français logistiques et scientifiques, tel que l’Institut polaire français (IPEV) ou encore territoriaux, avec les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les différentes rotations effectuées par L’Astrolabe au profit de l’Institut polaire français permettent de ravitailler en vivres, matériel et carburant la station de Dumont d’Urville, située en terre Adélie. Les nombreux scientifiques, ornithologues, glaciologues ou météorologistes stationnés sur place, de quelques mois à plus d’un an, continuent à étudier le dernier continent découvert. En effet, en 1840 le capitaine de vaisseau Jules Dumont d’Urville, commandant d’une expédition comportant L’Astrolabe et la Zélée, apporta le premier la preuve de l’existence de cette terre australe.

Afin de marquer symboliquement la fin de la mission en Antarctique pour la saison 2022/2023, les marins de L’Astrolabe se sont recueillis sur le monument aux morts du cimetière de Hobart le 6 mars 2023. Ce monument, érigé en 1949, rend hommage aux marins français de L’Astrolabe et de la Zélée morts pendant l’expédition Dumont d’Urville. À cette cérémonie étaient également présent des élèves de l’école franco-australienne Telepoa, venus à Hobart pour visiter L’Astrolabe.

Propriété des TAAF et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’IPEV. Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.  Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. L’Astrolabe est basé à La Réunion.

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe
 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Source : Marine nationale


Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

publié le Mardi 28 mars 2023

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

© Marine nationale

En accostant le 4 mars 2023 au quai Macquarie IV, à Hobart, en Tasmanie, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a mis fin à la mission de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) de la saison 2022/2023, entamée en octobre 2022.

Ce déploiement est un véritable défi logistique, mettant en œuvre des acteurs français logistiques et scientifiques, tel que l’Institut polaire français (IPEV) ou encore territoriaux, avec les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les différentes rotations effectuées par L’Astrolabe au profit de l’Institut polaire français permettent de ravitailler en vivres, matériel et carburant la station de Dumont d’Urville, située en terre Adélie. Les nombreux scientifiques, ornithologues, glaciologues ou météorologistes stationnés sur place, de quelques mois à plus d’un an, continuent à étudier le dernier continent découvert. En effet, en 1840 le capitaine de vaisseau Jules Dumont d’Urville, commandant d’une expédition comportant L’Astrolabe et la Zélée, apporta le premier la preuve de l’existence de cette terre australe.

Afin de marquer symboliquement la fin de la mission en Antarctique pour la saison 2022/2023, les marins de L’Astrolabe se sont recueillis sur le monument aux morts du cimetière de Hobart le 6 mars 2023. Ce monument, érigé en 1949, rend hommage aux marins français de L’Astrolabe et de la Zélée morts pendant l’expédition Dumont d’Urville. À cette cérémonie étaient également présent des élèves de l’école franco-australienne Telepoa, venus à Hobart pour visiter L’Astrolabe.

Propriété des TAAF et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’IPEV. Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.  Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. L’Astrolabe est basé à La Réunion.

 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe
 Fin de mission de soutien à la logistique en Antarctique pour L’Astrolabe

Source : Marine nationale


Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

publié le Jeudi 16 mars 2023

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

© Marine nationale

Depuis le 28 février 2023, le chasseur de mines tripartite Céphée patrouille en Manche et mer du Nord dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. Malgré des conditions de traversée éprouvantes (vents givrants jusqu’à 55nds, mer 5 à 6), le Céphée a atteint les fjords norvégiens dans la matinée du 7 mars 2023 et a débuté une navigation en eaux resserrées de 4 jours vers le Nord.

Le 9 mars 2023 a marqué l’histoire du Céphée qui devient le premier CMT français à franchir le cercle polaire Arctique. A ces latitudes, les basses températures (jusqu’à -17°C en ressenti) ont recouvert le navire d’un épais manteau blanc. Entre deux tempêtes de neige, la beauté des paysages norvégiens a offert à tout l’équipage des images rares.

Depuis le 11 mars 2023, le Céphée a rejoint son Task Group à Narvik pour conduire l’exercice interallié JOINT WARRIOR. Le Task Group OTAN, composé de 5 chasseurs de mines de 5 nationalités différentes articulés autour du garde-côte HNoMS Nordkapp effectue de nombreux exercices de chasse aux mines, de manœuvre, de tir et de communication.

Grâce au Céphée, la marine française montre ainsi sa capacité à opérer dans cette zone tout en renforçant l’interopérabilité avec ses partenaires et ses alliés.

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique
 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

Source : Marine nationale

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