MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
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Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

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 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

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MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
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 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

publié le Jeudi 13 juillet 2023

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

© EMA

Après 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette et leurs 800 marins et soldats de l’armée de Terre, dont 160 officiers élèves, ont accosté à Toulon le 13 juillet. Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer un tour du monde et une mission riche en opérations, en entrainements et en coopération internationale. Au total, la mission comptabilise 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

Le groupe JEANNE D’ARC 2023 a débuté sa mission le 8 février en traversant la Méditerranée par le détroit de Messine afin de conduire un premier exercice avec une frégate égyptienne dès le 14 février. Le lendemain, il a emprunté le canal de Suez pour naviguer en mer Rouge puis traverser le détroit de Bab-el-Mandeb.

Dans l’océan Indien, le groupe a intégré l’opération ATALANTA de lutte contre les trafics illicites. Le 3 mars, plus d’une tonne de drogue est saisie sur deux boutres simultanément par Le Dixmude et le La Fayette. Les bâtiments ont ensuite fait escale à Cochin en Inde où le Groupe tactique embarqué (GTE) a rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne pour l’exercice terrestre FRINJEX 23 du 6 au 9 mars.

A l’ouvert du golfe du Bengale du 13 au 14 mars, le PHA et la frégate ont ensuite conduit l’exercice maritime multinational LAPEROUSE avec six autres navires militaires indien, américain, australien, britannique et japonais ainsi qu’un état-major de la marine canadienne. Après un passage dans le détroit de Malacca, le groupe a fait escale à Singapour du 18 au 22 mars où le GTE a mené des exercices de tir avec l’armée singapourienne. L’escale suivante à Jakarta leur a permis de prendre part du 26 au 28 mars à l’exercice de combat urbain GARUDA-GUERRIER 23 avec le 328ème bataillon parachutiste de l’armée indonésienne. Le Task Group (TG) JDA 23 a alors pris la route de l’Océanie par le détroit de la Sonde, avec trois officiers australiens pour préparer plusieurs entrainements de défense aérienne avec des F35 de la Royal Australian Air Force et un patrouilleur de la Royal Australian Navy du 5 au 7 avril. Du 11 au 13 avril, un arrêt à Townsville a permis aux soldats du GTE de s’entraîner au côté de leurs homologues australiens. En parallèle, le La Fayette a fait relâche à Cairns pour des échanges avec les unités de la marine australienne stationnées dans ce port militaire.

La navigation s’est poursuivie dans l’océan Pacifique par une escale à Nouméa avant que le TG prenne part à l’exercice des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) CROIX DU SUD 2023 du 24 avril au 6 mai. Cet entrainement majeur a permis aux forces françaises, avec 18 autres nations, de se préparer à une opération de secours aux populations après une catastrophe naturelle. Tout en participant à la police des pêches dans la Zone économique exclusive (ZEE) française et plus globalement à la surveillance de cette activité dans le cadre de la Pacific Islands forum fisheries Agency, le PHA et la frégate ont rejoint les eaux polynésiennes après un passage aux îles Fidji et Tonga entre le 9 et le 12 mai qui a permis au commandement d’échanger avec les autorités locales.

L’escale à Papeete du 17 au 21 mai a permis un retour de « La Jeanne » sur l’île de Tahiti après 21 ans d’absence. Le GTE et la flottille amphibie ont mené des entrainements sur cette île et celle de Raiatea avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF). Ayant traversé le Pacifique, le groupe JEANNE D’ARC 2023 est intervenu du 1er au 3 juin dans la ZEE de Clipperto. Des missions de surveillance maritime, de police des pêches en mer et de dépollution et de déminage à terre y ont été menées. L’escale au Mexique à Acapulco du 5 au 9 juin a été l’occasion une nouvelle fois de conduire plusieurs activités de coopération à terre avec des entraînements entre le GTE et le 22ème bataillon d’infanterie de marine mexicain puis en mer avec le patrouilleur Benito Juarez.

Après le Pacifique, le PHA s’est dirigé pour la première fois en mer des Caraïbes en empruntant le canal de Panama. Le 15 juin, les deux bâtiments du groupe JEANNE D’ARC 2023 ont franchi les 80 km de cet ouvrage français en 10 heures. Quelques jours plus tard, le 18 juin, le patrouilleur hollandais Groningen a rejoint le groupe pour plusieurs exercices en mer. Le dernier passage à terre s’est déroulé en Guadeloupe et en Martinique entre le 21 au 26 juin. À l’aube de la saison cyclonique, le Dixmude a déroulé le plan d’actions des Forces armées aux Antilles (FAA) en mettant ses bâtiments à l’abri face à l’arrivée de la tempête tropicale BRET. Avant cela, les moyens amphibies et terrestres du PHA ont pu participer à l’exercice d’évacuation de ressortissants TCHEMBE.

Enfin, la mission JEANNE D’ARC 2023 s’est terminée par la traversée de l’océan Atlantique et le passage du détroit de Gibraltar et une arrivée à Toulon le 13 juillet après plus de cinq mois de mission.

Au total, la mission JEANNE D’ARC 2023 représente 155 jours de déploiement, 10 escales sur 4 continents et 23 actions de coopération internationale.

 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours
 MISSION JEANNE D’ARC 2023 – Bilan d’un tour du monde en 155 jours

Source : Etat-major des armées


Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

publié le Lundi 10 juillet 2023

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

© Marine nationale

A l’issue d’une relâche opérationnelle à Pointe-Noire riche en partages avec notre partenaire congolais, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a mené le 30 juin 2023 une patrouille conjointe de surveillance des pêches et lutte contre les pollutions (SAGNE) avec le patrouilleur congolais P201.

A cette occasion, un échange d’officiers de chacun des bâtiments a été opéré afin de partager nos procédures respectives. Cette patrouille mixte franco-congolaise, renforcée par des inspecteurs des pêches congolais embarqués a permis d’effectuer une visite conjointe sur deux navires de pêche, dont l’un était en pleine pratique de pêche illégale, non-déclarée, non-réglementée (pêche INN) et de caractériser plusieurs infractions qui ont ensuite été verbalisées au port de Pointe-Noire.

La réussite de cette action commune démontre la pertinence de la coopération franco-congolaise en mer, alliant l’expertise congolaise sur les zones de pêches locales et compétence française en police des pêches et patrouille maritime. Les liens entre la Marine congolaise et la Marine nationale s’en sont retrouvés resserrés, remplissant ainsi l’un des objectifs majeurs de la mission Corymbe.

Ce renforcement de l’efficacité en mutualisant les compétences réaffirme la pertinence de ces patrouilles conjointes, largement soutenues par les différents centres de l’architecture de Yaoundé.

L’Architecture de Yaoundé

En juin 2013, les dirigeants des communautés économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que la Commission du golfe de Guinée (CGG), ont posé les bases d’une stratégie régionale commune de sécurité maritime, à l’occasion d’un sommet à Yaoundé, au Cameroun.

Cette architecture se compose du Centre interrégional de coordination (CIC), structure d’échange d’information et de coordination, qui fait la jonction entre le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) et le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO). L’espace côtier est subdivisé en 5 zones maritimes opérationnelles, dont les activités sont coordonnées au sein de 5 centres multinationaux de coordination (CMC). Au niveau national, il est prévu un centre des opérations maritimes (COM) par pays.

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Source : Marine nationale


Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

publié le Lundi 10 juillet 2023

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

© Marine nationale

A l’issue d’une relâche opérationnelle à Pointe-Noire riche en partages avec notre partenaire congolais, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a mené le 30 juin 2023 une patrouille conjointe de surveillance des pêches et lutte contre les pollutions (SAGNE) avec le patrouilleur congolais P201.

A cette occasion, un échange d’officiers de chacun des bâtiments a été opéré afin de partager nos procédures respectives. Cette patrouille mixte franco-congolaise, renforcée par des inspecteurs des pêches congolais embarqués a permis d’effectuer une visite conjointe sur deux navires de pêche, dont l’un était en pleine pratique de pêche illégale, non-déclarée, non-réglementée (pêche INN) et de caractériser plusieurs infractions qui ont ensuite été verbalisées au port de Pointe-Noire.

La réussite de cette action commune démontre la pertinence de la coopération franco-congolaise en mer, alliant l’expertise congolaise sur les zones de pêches locales et compétence française en police des pêches et patrouille maritime. Les liens entre la Marine congolaise et la Marine nationale s’en sont retrouvés resserrés, remplissant ainsi l’un des objectifs majeurs de la mission Corymbe.

Ce renforcement de l’efficacité en mutualisant les compétences réaffirme la pertinence de ces patrouilles conjointes, largement soutenues par les différents centres de l’architecture de Yaoundé.

L’Architecture de Yaoundé

En juin 2013, les dirigeants des communautés économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que la Commission du golfe de Guinée (CGG), ont posé les bases d’une stratégie régionale commune de sécurité maritime, à l’occasion d’un sommet à Yaoundé, au Cameroun.

Cette architecture se compose du Centre interrégional de coordination (CIC), structure d’échange d’information et de coordination, qui fait la jonction entre le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) et le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO). L’espace côtier est subdivisé en 5 zones maritimes opérationnelles, dont les activités sont coordonnées au sein de 5 centres multinationaux de coordination (CMC). Au niveau national, il est prévu un centre des opérations maritimes (COM) par pays.

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Source : Marine nationale


Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

publié le Lundi 10 juillet 2023

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

© Marine nationale

A l’issue d’une relâche opérationnelle à Pointe-Noire riche en partages avec notre partenaire congolais, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a mené le 30 juin 2023 une patrouille conjointe de surveillance des pêches et lutte contre les pollutions (SAGNE) avec le patrouilleur congolais P201.

A cette occasion, un échange d’officiers de chacun des bâtiments a été opéré afin de partager nos procédures respectives. Cette patrouille mixte franco-congolaise, renforcée par des inspecteurs des pêches congolais embarqués a permis d’effectuer une visite conjointe sur deux navires de pêche, dont l’un était en pleine pratique de pêche illégale, non-déclarée, non-réglementée (pêche INN) et de caractériser plusieurs infractions qui ont ensuite été verbalisées au port de Pointe-Noire.

La réussite de cette action commune démontre la pertinence de la coopération franco-congolaise en mer, alliant l’expertise congolaise sur les zones de pêches locales et compétence française en police des pêches et patrouille maritime. Les liens entre la Marine congolaise et la Marine nationale s’en sont retrouvés resserrés, remplissant ainsi l’un des objectifs majeurs de la mission Corymbe.

Ce renforcement de l’efficacité en mutualisant les compétences réaffirme la pertinence de ces patrouilles conjointes, largement soutenues par les différents centres de l’architecture de Yaoundé.

L’Architecture de Yaoundé

En juin 2013, les dirigeants des communautés économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que la Commission du golfe de Guinée (CGG), ont posé les bases d’une stratégie régionale commune de sécurité maritime, à l’occasion d’un sommet à Yaoundé, au Cameroun.

Cette architecture se compose du Centre interrégional de coordination (CIC), structure d’échange d’information et de coordination, qui fait la jonction entre le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) et le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO). L’espace côtier est subdivisé en 5 zones maritimes opérationnelles, dont les activités sont coordonnées au sein de 5 centres multinationaux de coordination (CMC). Au niveau national, il est prévu un centre des opérations maritimes (COM) par pays.

 Golfe de Guinée : Coup de filet pour le Commandant Birot et le patrouilleur congolais P201

Source : Marine nationale


CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

publié le Vendredi 07 juillet 2023

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

© EMA

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot
 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

Source : Etat-major des armées


CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

publié le Vendredi 07 juillet 2023

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

© EMA

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot
 CORYMBE – Embarquement de marins gabonais à bord du PHM Commandant Birot

Source : Etat-major des armées

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