Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

© Marine nationale

L’envie de découvrir le monde a donné envie au premier maître (PM) Nathalie de s’engager dans la Marine nationale en 1999. Après avoir terminé ses classes à Cherbourg avec comme spécialité Artilleur, elle embarque sur la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet.

Chef de soute et surveillant tourelle, ces 3 ans et demi à bord de la frégate lui ont permis de découvrir des pays avec une escale à la base navale de Norfolk (Etats-Unis) à 20 ans à peine. Après l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine, le conflit en Afghanistan mobilisera le PM Nathalie pendant 6 mois. La frégate devant escorter les bâtiments américains, c’est cette période intense qui l’a conforté dans son métier.

Après ce premier embarquement riche en expériences, c’est une affectation à terre au centre d’instruction naval de Brest qui attend le PM pour trois années.
Un an après son arrivé à l’Ile Longue, l’appel du large se faisant ressentir, le PM Nathalie a pu rejoindre l’équipage de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville grâce à une permutation. Un embarquement marqué par un déploiement dans le grand Nord avec des escales en Russie, Islande, Norvège ainsi qu’un passage à Londres.

« Lors de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons eu l’honneur de défiler devant la Reine Élisabeth II ».

Après deux ans d’affectation à l’unité d’alerte de Brest et plusieurs mises pour emploi au sein du commando Ponchardier, elle intègre la force des fusiliers marins et commando en 2015 avec une affectation de six ans comme chef du bureau munitions à Ponchardier, puis une affectation au commando Kieffer en tant qu’armurier au sein du bureau logistique.

Le travail de soutien au sein des commandos est spécifique, technique, il faut pouvoir apporter son expertise, ses connaissances dans son domaine afin de pouvoir épauler le personnel commando lors de sa préparation et son départ en opérations.
Une des spécificités du commando Kieffer, c’est qu’à chaque départ en opération d’un commando d’assaut, du personnel de Kieffer les accompagne. Étant responsable de tout l’armement, le PM Nathalie doit contrôler les entrées et sorties des armes et munitions.
Les opérateurs de soutien sont essentiels au bon déroulement des différentes missions. Un poste riche et varié permettant de s’épanouir professionnellement.

L’affectation au commando Kieffer, c’est aussi une histoire, « en 2022, j’ai eu l’occasion de rencontrer Léon Gauthier, une fierté de rencontrer cet homme, acteur de la libération de la France, j’ai également eu l’opportunité de rencontrer la famille de Philippe Kieffer. Des moments riches en émotions ».

Source : Marine nationale


Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

© Marine nationale

L’envie de découvrir le monde a donné envie au premier maître (PM) Nathalie de s’engager dans la Marine nationale en 1999. Après avoir terminé ses classes à Cherbourg avec comme spécialité Artilleur, elle embarque sur la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet.

Chef de soute et surveillant tourelle, ces 3 ans et demi à bord de la frégate lui ont permis de découvrir des pays avec une escale à la base navale de Norfolk (Etats-Unis) à 20 ans à peine. Après l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine, le conflit en Afghanistan mobilisera le PM Nathalie pendant 6 mois. La frégate devant escorter les bâtiments américains, c’est cette période intense qui l’a conforté dans son métier.

Après ce premier embarquement riche en expériences, c’est une affectation à terre au centre d’instruction naval de Brest qui attend le PM pour trois années.
Un an après son arrivé à l’Ile Longue, l’appel du large se faisant ressentir, le PM Nathalie a pu rejoindre l’équipage de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville grâce à une permutation. Un embarquement marqué par un déploiement dans le grand Nord avec des escales en Russie, Islande, Norvège ainsi qu’un passage à Londres.

« Lors de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons eu l’honneur de défiler devant la Reine Élisabeth II ».

Après deux ans d’affectation à l’unité d’alerte de Brest et plusieurs mises pour emploi au sein du commando Ponchardier, elle intègre la force des fusiliers marins et commando en 2015 avec une affectation de six ans comme chef du bureau munitions à Ponchardier, puis une affectation au commando Kieffer en tant qu’armurier au sein du bureau logistique.

Le travail de soutien au sein des commandos est spécifique, technique, il faut pouvoir apporter son expertise, ses connaissances dans son domaine afin de pouvoir épauler le personnel commando lors de sa préparation et son départ en opérations.
Une des spécificités du commando Kieffer, c’est qu’à chaque départ en opération d’un commando d’assaut, du personnel de Kieffer les accompagne. Étant responsable de tout l’armement, le PM Nathalie doit contrôler les entrées et sorties des armes et munitions.
Les opérateurs de soutien sont essentiels au bon déroulement des différentes missions. Un poste riche et varié permettant de s’épanouir professionnellement.

L’affectation au commando Kieffer, c’est aussi une histoire, « en 2022, j’ai eu l’occasion de rencontrer Léon Gauthier, une fierté de rencontrer cet homme, acteur de la libération de la France, j’ai également eu l’opportunité de rencontrer la famille de Philippe Kieffer. Des moments riches en émotions ».

Source : Marine nationale


Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

© Marine nationale

L’envie de découvrir le monde a donné envie au premier maître (PM) Nathalie de s’engager dans la Marine nationale en 1999. Après avoir terminé ses classes à Cherbourg avec comme spécialité Artilleur, elle embarque sur la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet.

Chef de soute et surveillant tourelle, ces 3 ans et demi à bord de la frégate lui ont permis de découvrir des pays avec une escale à la base navale de Norfolk (Etats-Unis) à 20 ans à peine. Après l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine, le conflit en Afghanistan mobilisera le PM Nathalie pendant 6 mois. La frégate devant escorter les bâtiments américains, c’est cette période intense qui l’a conforté dans son métier.

Après ce premier embarquement riche en expériences, c’est une affectation à terre au centre d’instruction naval de Brest qui attend le PM pour trois années.
Un an après son arrivé à l’Ile Longue, l’appel du large se faisant ressentir, le PM Nathalie a pu rejoindre l’équipage de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville grâce à une permutation. Un embarquement marqué par un déploiement dans le grand Nord avec des escales en Russie, Islande, Norvège ainsi qu’un passage à Londres.

« Lors de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons eu l’honneur de défiler devant la Reine Élisabeth II ».

Après deux ans d’affectation à l’unité d’alerte de Brest et plusieurs mises pour emploi au sein du commando Ponchardier, elle intègre la force des fusiliers marins et commando en 2015 avec une affectation de six ans comme chef du bureau munitions à Ponchardier, puis une affectation au commando Kieffer en tant qu’armurier au sein du bureau logistique.

Le travail de soutien au sein des commandos est spécifique, technique, il faut pouvoir apporter son expertise, ses connaissances dans son domaine afin de pouvoir épauler le personnel commando lors de sa préparation et son départ en opérations.
Une des spécificités du commando Kieffer, c’est qu’à chaque départ en opération d’un commando d’assaut, du personnel de Kieffer les accompagne. Étant responsable de tout l’armement, le PM Nathalie doit contrôler les entrées et sorties des armes et munitions.
Les opérateurs de soutien sont essentiels au bon déroulement des différentes missions. Un poste riche et varié permettant de s’épanouir professionnellement.

L’affectation au commando Kieffer, c’est aussi une histoire, « en 2022, j’ai eu l’occasion de rencontrer Léon Gauthier, une fierté de rencontrer cet homme, acteur de la libération de la France, j’ai également eu l’opportunité de rencontrer la famille de Philippe Kieffer. Des moments riches en émotions ».

Source : Marine nationale


Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

© Marine nationale

L’envie de découvrir le monde a donné envie au premier maître (PM) Nathalie de s’engager dans la Marine nationale en 1999. Après avoir terminé ses classes à Cherbourg avec comme spécialité Artilleur, elle embarque sur la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet.

Chef de soute et surveillant tourelle, ces 3 ans et demi à bord de la frégate lui ont permis de découvrir des pays avec une escale à la base navale de Norfolk (Etats-Unis) à 20 ans à peine. Après l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine, le conflit en Afghanistan mobilisera le PM Nathalie pendant 6 mois. La frégate devant escorter les bâtiments américains, c’est cette période intense qui l’a conforté dans son métier.

Après ce premier embarquement riche en expériences, c’est une affectation à terre au centre d’instruction naval de Brest qui attend le PM pour trois années.
Un an après son arrivé à l’Ile Longue, l’appel du large se faisant ressentir, le PM Nathalie a pu rejoindre l’équipage de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville grâce à une permutation. Un embarquement marqué par un déploiement dans le grand Nord avec des escales en Russie, Islande, Norvège ainsi qu’un passage à Londres.

« Lors de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons eu l’honneur de défiler devant la Reine Élisabeth II ».

Après deux ans d’affectation à l’unité d’alerte de Brest et plusieurs mises pour emploi au sein du commando Ponchardier, elle intègre la force des fusiliers marins et commando en 2015 avec une affectation de six ans comme chef du bureau munitions à Ponchardier, puis une affectation au commando Kieffer en tant qu’armurier au sein du bureau logistique.

Le travail de soutien au sein des commandos est spécifique, technique, il faut pouvoir apporter son expertise, ses connaissances dans son domaine afin de pouvoir épauler le personnel commando lors de sa préparation et son départ en opérations.
Une des spécificités du commando Kieffer, c’est qu’à chaque départ en opération d’un commando d’assaut, du personnel de Kieffer les accompagne. Étant responsable de tout l’armement, le PM Nathalie doit contrôler les entrées et sorties des armes et munitions.
Les opérateurs de soutien sont essentiels au bon déroulement des différentes missions. Un poste riche et varié permettant de s’épanouir professionnellement.

L’affectation au commando Kieffer, c’est aussi une histoire, « en 2022, j’ai eu l’occasion de rencontrer Léon Gauthier, une fierté de rencontrer cet homme, acteur de la libération de la France, j’ai également eu l’opportunité de rencontrer la famille de Philippe Kieffer. Des moments riches en émotions ».

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

publié le Jeudi 09 mars 2023

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

© Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Source : Marine nationale


Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

publié le Mercredi 08 mars 2023

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

© Marine nationale

Quel est votre parcours ?

J’ai grandi dans le Nord, à Arras où j’ai eu obtenu mon BTS informatique. Après un bref passage dans la vie active civile, j’ai découvert la Marine nationale à travers les réseaux sociaux. Recrutée en tant que volontaire OPNAV, j’ai été affectée deux années sur bâtiment école, à Brest. J’y ai découvert le métier d’officier chef du quart (OCDQ) et cela m’a passionnée. J’ai donc choisi de poursuivre ma carrière dans la Marine. J’ai intégré l’école de Maistrance puis j’ai suivi le cursus de brevet supérieur ab initio pour devenir directement chef de quart. J’ai choisi en 2022 le chasseur de mines tripartite Andromède où je suis maintenant chef passerelle et officier de manœuvre.

Quelle a été votre motivation pour choisir la branche « navigation » au sein de la Marine nationale ?

Le chef de quart assure la permanence du commandant à la mer et joue un rôle clef pour le fonctionnement du bâtiment à la mer. Il a la responsabilité d’en assurer la sécurité nautique et ce quel que soit le contexte, l’environnement tactique ou les missions du bâtiment. Pour tout dire, un des grands déclics a également été la découverte de la manœuvre des bâtiments à la mer. Je trouve cela passionnant.

Aujourd’hui vous participez à la mission GGDM23. Qu’est-ce que vous pouvez dire sur cette mission ?

Cette mission de quatre mois me permet de découvrir de nouvelles cultures et de voyager de Brest jusqu’au Sultanat d’Oman. C’est la première fois que je mène ce type de mission en tant que chef passerelle. Je suis responsable du fonctionnement dans la durée de la passerelle, dans des contextes opérationnels différents. Au cours de cette mission, nous sommes intégrés au sein de plusieurs ensembles opérationnels (groupe OTAN de guerre des mines, opération de surveillance maritime ATALANTA) et contribuons à la sécurisation des flux maritimes internationaux.

En plus de l’importance de l’esprit d’équipage, le point que je retiens dans ce type de mission lointaine est l’importance du lien que nous avons avec nos proches restés à terre. Il me semble que le rôle de cette « base arrière » est fondamental pour l’équilibre du marin en opération.

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

Mon projet professionnel est de continuer à acquérir de l’expérience maritime et opérationnelle pour être en mesure, dans quelques années de pouvoir assurer le commandement d’une unité de surface de la Marine. Atteindre cet objectif serait pour moi une réelle consécration professionnelle.

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Source : Marine nationale


Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

publié le Mercredi 08 mars 2023

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

© Marine nationale

Quel est votre parcours ?

J’ai grandi dans le Nord, à Arras où j’ai eu obtenu mon BTS informatique. Après un bref passage dans la vie active civile, j’ai découvert la Marine nationale à travers les réseaux sociaux. Recrutée en tant que volontaire OPNAV, j’ai été affectée deux années sur bâtiment école, à Brest. J’y ai découvert le métier d’officier chef du quart (OCDQ) et cela m’a passionnée. J’ai donc choisi de poursuivre ma carrière dans la Marine. J’ai intégré l’école de Maistrance puis j’ai suivi le cursus de brevet supérieur ab initio pour devenir directement chef de quart. J’ai choisi en 2022 le chasseur de mines tripartite Andromède où je suis maintenant chef passerelle et officier de manœuvre.

Quelle a été votre motivation pour choisir la branche « navigation » au sein de la Marine nationale ?

Le chef de quart assure la permanence du commandant à la mer et joue un rôle clef pour le fonctionnement du bâtiment à la mer. Il a la responsabilité d’en assurer la sécurité nautique et ce quel que soit le contexte, l’environnement tactique ou les missions du bâtiment. Pour tout dire, un des grands déclics a également été la découverte de la manœuvre des bâtiments à la mer. Je trouve cela passionnant.

Aujourd’hui vous participez à la mission GGDM23. Qu’est-ce que vous pouvez dire sur cette mission ?

Cette mission de quatre mois me permet de découvrir de nouvelles cultures et de voyager de Brest jusqu’au Sultanat d’Oman. C’est la première fois que je mène ce type de mission en tant que chef passerelle. Je suis responsable du fonctionnement dans la durée de la passerelle, dans des contextes opérationnels différents. Au cours de cette mission, nous sommes intégrés au sein de plusieurs ensembles opérationnels (groupe OTAN de guerre des mines, opération de surveillance maritime ATALANTA) et contribuons à la sécurisation des flux maritimes internationaux.

En plus de l’importance de l’esprit d’équipage, le point que je retiens dans ce type de mission lointaine est l’importance du lien que nous avons avec nos proches restés à terre. Il me semble que le rôle de cette « base arrière » est fondamental pour l’équilibre du marin en opération.

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

Mon projet professionnel est de continuer à acquérir de l’expérience maritime et opérationnelle pour être en mesure, dans quelques années de pouvoir assurer le commandement d’une unité de surface de la Marine. Atteindre cet objectif serait pour moi une réelle consécration professionnelle.

 Portrait : SM Mélissa, chef passerelle et officier de manœuvre du CMT Andromède

Source : Marine nationale

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