Le 20 mars 2024, au large de l’île du Levant, la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit a conduit un tir de deux missiles MISTRAL 3.

Couplé à un tir de leurres, ce tir a permis de valider les caractéristiques militaires des FLF ayant réalisé le programme rénovation-mise à niveau (RMV) et de réaliser une séquence d’engagement complète face à une double menace. Grace à un scénario réaliste et au soutien de la cellule « essais missiles » de la direction générale de l’armement (DGA), il a représenté une opportunité d’entraînement précieuse, proche des conditions d’opérations.

Le tir était préparé et conduit afin de vérifier la caractéristique militaire suivante : une FLF RMV doit être capable d’engager simultanément des pistes aériennes en rapprochement. Il reposait également sur un objectif tactique visant à évaluer la frégate face aux menaces actuelles. Les deux missiles sont partis simultanément et ont détruit les deux cibles Banshee Jet 40, simulant l’une un missile et l’autre un drone aérien suicide.

Récemment rénovée, la FLF Aconit fait partie des 3 FLF RMV. Elle est maintenant équipée de deux affûts SADRAL pouvant tirer chacun 6 missiles MISTRAL 3, missiles anti-aériens à courte portée. 

Dans la matinée du 20 mars, lors de l’accompagnement d’un navire de commerce dans le sud de la mer Rouge dans le cadre de son soutien à l’opération européenne ASPIDES, une frégate française a détecté un drone qui menaçait directement le trafic commercial et les bâtiments opérant dans la zone.

L’hélicoptère embarqué de la frégate française est intervenu pour localiser et identifier le drone, avant de le détruire.

Ces actions contribuent directement à la sûreté maritime, du canal de Suez jusqu’au détroit d’Ormuz, et participent à la défense de la liberté de navigation, objectif de l’opération EUVNAVFOR ASPIDES. L’Union européenne démontre ainsi son engagement concret en faveur de la sûreté maritime, du canal de Suez au détroit d’Ormuz.

La frégate multi-missions (FREMM) Normandie, en déploiement depuis plus d’un mois dans le Grand Nord a participé à la dernière partie maritime de l’exercice OTAN STEADFAST DEFENDER : NORDIC RESPONSE.

Durant cette opération amphibie, la Normandie et son équipage ont patrouillé en mer de Norvège en assurant la protection du groupe naval. Dans des conditions climatiques extrêmes, la FREMM, aidée de son hélicoptère Caïman a assuré la protection du Task Group dans l’ensemble du spectre de lutte contre les menaces navales, sous-marine, aériennes et terrestres.

Les forces alliées ont mis en œuvre l’intégralité de leurs capacités dans le cadre d’un scénario réaliste en assurant la sécurité d’un débarquement de troupes. Durant cette phase, elles ont ainsi simulé la mise en œuvre de tous leurs armements, du missile anti-aérien au canon de 76 mm en passant par les torpilles.

Les bâtiments de la Marine nationale s’exercent régulièrement dans des conditions extrêmes au-delà du Cercle Polaire. Ainsi, NORDIC RESPONSE succède à l’exercice COLD RESPONSE, un entrainement international organisé tous les deux ans par la Norvège auquel avaient participé en 2022 le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc.

Par ces exercices de haut niveau, les forces navales de l’OTAN s’engagent résolument pour la défense des frontières de l’OTAN.

Le patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai a réalisé du 4 au 11 mars 2024 son premier stage de mise en condition opérationnelle en vue d’obtenir sa qualification opérationnelle. Ce stage s’inscrit dans le processus de montée en puissance de l’équipage, qui a pris en charge la conduite du navire en novembre 2023.

Ces 8 jours intensifs d’entraînement et d’évaluation ont placé le Teriieroo a Teriierooiterai et son équipage face au scénario d’une situation sécuritaire instable dans un État fictif du Pacifique. Après une première phase à quai, le bâtiment a appareillé sous menace. Il a ensuite été confronté à une succession de situations qui l’ont amené à éprouver tout l’éventail de ses capacités : navigation sous menace asymétrique, mise en œuvre de l’artillerie, manœuvres aviation, raid nautique pour reconnaissance de site, remorquage par un autre bâtiment, assistance à un navire sinistré, opération de visite sur un bâtiment suspect, et bien entendu de nombreuses interventions sécurité.

Avec un départ de métropole le 16 mars, le Teriieroo a Teriierooiterai est ainsi préparé à prendre après son déploiement son rôle au sein des forces armées en Polynésie française.

Les 6 et 7 mars, au large de Vancouver, la frégate de surveillance Prairial, déployée en mission dans le Pacifique depuis le 22 janvier a conduit un exercice de deux jours aux côtés de la marine royale canadienne.  

Intégrant un groupe de quatre bâtiments de combat de la flotte canadienne, la frégate a mis à profit cette séquence pour s’entraîner dans un environnement interallié. Cette phase a ainsi permis la mise en œuvre de procédures communes, indispensables à un engagement conjoint. Ainsi, l’hélicoptère embarqué à bord du Prairial s’est exercé avec les bâtiments canadiens, démontrant sa capacité à interagir avec les alliés dans des conditions réalistes.

Cet exercice riche en enseignement s’est achevé par une phase de tir coordonnée entre les différents navires.

Des échanges fructueux ont par la suite permis de mettre en commun les modes opératoires spécifiques à cette zone du Pacifique. Ces activités ont permis à l’équipage de la frégate de mettre en œuvre les procédure OTAN et ainsi consolider son interopérabilité avec notre allié canadien.

La FS Prairial a finalement réalisé une escale au cœur de la base navale d’Esquimalt, près de Vancouver.  Ce temps de rencontre a permis aux marins d’échanger et de découvrir les bâtiments et pratiques du partenaire canadien. Cet échange permet affirme la proximité culturelle et l’intérêt d’entretenir des savoir-faire communs et démontre l’interopérabilité entre les forces armées canadiennes et françaises.

Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont pour mission principale de protéger la Polynésie et les Polynésiens, de défendre les intérêts souverains de la France, de coopérer à la sécurité régionale dans le Pacifique et, face aux catastrophes naturelles, d’apporter une aide solidaire. Composées de 1200 militaires et civils originaires des trois armées, les FAPF assurent une présence dans tous les archipels de Polynésie, protègent la zone économique exclusive, lutte contre le trafic de drogue et la pêche illégale, et lors de leurs déploiements, affirment l’attachement de la France au droit international et à la liberté de navigation. Enfin, les FAPF animent un réseau de coopération militaire avec l’ensemble des pays riverains de la zone.

A l’appareillage de Ponta Delgada après une relâche opérationnelle, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier Maître L’Her a réalisé des exercices avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz. Cette séquence conjointe a été l’occasion de développer l’interopérabilité entre les marines française et portugaise en réalisant des manœuvres d’évolutions tactiques et de présentations au ravitaillement à la mer.

Le bâtiment patrouille désormais vers le continent américain en adaptant sa route face aux difficiles conditions climatiques rencontrées en Atlantique Nord à cette période de l’année.

L’équipage du Premier Maître L’Her profite par ailleurs de cette longue traversée pour développer sa résilience, en s’exerçant entre autres à la navigation astronomique et en préparant le navire et son équipage aux futures navigations en eaux froides.

Déployée depuis le 8 février au sein du Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1), la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine poursuit sa patrouille en Europe du Nord.

La présence du bâtiment en mer Baltique permet de contribuer à renforcer la posture défensive et dissuasive de l’OTAN dans cette zone sous tension, et de réaffirmer le soutien de la France à ses partenaires riverains Parmi ces pays, la Finlande, qui a récemment rejoint l’Alliance, possède 1 340 kilomètres de frontière commune avec la Russie ce qui les rendent particulièrement sensibles à ces enjeux.

Ainsi, naviguant vers Helsinki où elle a passé les amarres le 1er mars, l’Aquitaine est devenue la première FREMM française à chenaler dans les glaces. Aidée de deux remorqueurs brise-glace, elle a parcouru pas moins de 10 milles nautiques dans la glace, récoltant un précieux retour d’expérience pour la Marine.

En escale à Helsinki le vendredi 1er mars, l’Aquitaine a accueilli à bord le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Nicolas Vaujour, alors en visite officielle en Finlande, accompagné de son homologue finlandais le vice-amiral Tuomas Tiilikainen. L’escale, riche en échanges a permis de confirmer le haut niveau de coopération et de connaissance mutuelle avec le nouvel allié finlandais.

Du 23 février au 28 mars 2024, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig, est déployé dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) du commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Lors de l’escale à Cairns en Australie du 28 février au 3 mars, l’équipage a accueilli le commandant de la base navale HMAS Cairns, Monsieur Terry James, représentant du maire de Cairns, une représentante de l’Alliance française, et un représentant de la police locale.  Le dimanche 3 mars, l’Auguste Bénébig a repris la mer pour faire route vers la zone économique exclusive (ZEE) de Papouasie Nouvelle Guinée.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Du 23 février au 28 mars 2024, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig, est déployé dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) du commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Lors de l’escale à Cairns en Australie du 28 février au 3 mars, l’équipage a accueilli le commandant de la base navale HMAS Cairns, Monsieur Terry James, représentant du maire de Cairns, une représentante de l’Alliance française, et un représentant de la police locale.  Le dimanche 3 mars, l’Auguste Bénébig a repris la mer pour faire route vers la zone économique exclusive (ZEE) de Papouasie Nouvelle Guinée.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’Etat en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.

Le 26 février 2024, dans une initiative conjointe, un avion de surveillance maritime Falcon 200 Gardian des forces armées Nouvelle-Calédonie (FANC) s’est associé à un navire des garde-côtes américains, l’USCGC Harriet Lane pour coopérer dans le domaine de la surveillance des activités de pêche dans la zone économique exclusive (ZEE) du Vanuatu.

Les autorités du Vanuatu ont bénéficié de l’intervention coordonnée de deux membres du Pacific Quadrilateral Defense Coordination Group, la France et les États-Unis. Le Falcon 200 du détachement de la Flottille 25F en Nouvelle - Calédonie a complété les efforts du Harriet Lane surveiller l’activité de pêche. Cette coopération renforce les capacités de contrôle, soulignant l’importance accordée à la protection les ressources marines de cette région.

L’engagement combiné de la France et des États-Unis envoie un message fort à l’égard des navires de pêche illégaux opérant dans cette zone et plus largement dans le Pacifique sud. En unissant leurs forces, ces deux acteurs internationaux démontrent leur détermination à faire respecter les réglementations en matière de pêche, contribuant ainsi à la préservation des ressources halieutiques.

Cette initiative s’inscrit également dans le contexte d’une coopération plus large entre les nations, dans le cadre des opérations OP365. Ces missions visent à relever les défis communs liés à la sécurité maritime, à la protection des océans, à la gestion des problèmes transfrontaliers et des ressources marines.

Cette manœuvre conjointe du navire de l’US Coast Guard et de l’avion de la Marine nationale dans la zone maritime des Vanuatu représente un exemple concret de coopération internationale au profit des États insulaires du Pacifique.

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettant à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région et d’entretenir les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 650 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’État en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’HADR ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.