Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

publié le Mercredi 07 décembre 2022

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

© Marine nationale

Le 30 novembre 2022, s’est tenue la cérémonie de signature de la charte pour la 12ème session des cadets, au centre d'incendie et de secours de Saint-Pierre. Comme chaque année, le BMPM accueille une cinquantaine de jeunes, pour une durée de 1 an.

Scolarisés en classe de 3ème dans l’un des collèges partenaires, les cadets ont entre 14 et 16 ans et résident à Marseille. Ils viennent de signer leur charte d’engagement à travers laquelle ils confirment porter les valeurs qui sont celles des cadets et celles de la République.

Lors d’une cérémonie officielle présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille, ils ont prêté serment de manière solennelle entourés de leurs familles, d’anciens cadets, de l’équipe encadrante et devant M. Yannick Ohanessian adjoint au Maire ; de M. Vincent Stanek DASEN des BDR et de Mme Barbara Wetzel, sous-préfète, direcrice de cabinet de M. le Préfet de Région PACA.

Le programme général de formation tout au long de l'année comprend (les mercredis après-midi) des activités physiques et sportives, de l'instruction civique et de l'apprentissage de la citoyenneté, une formation militaire et marine élémentaire et la découverte du métier de marin-pompier : initiation au secourisme, formation élémentaire à la sécurité et la prévention des risques.

Ce programme jeunesse précurseur au BMPM, datant d’il y a plus de 10 ans, permet aux jeunes de découvrir le métier de marin-pompier et les valeurs associées à ce métier, ainsi que l’univers militaire. Ils deviennent « ambassadeurs » dans les cités en contribuant à la prévention de la délinquance et les violences urbaines, notamment à l’égard des marins-pompiers.

Ils contribuent localement à la cohésion sociale par des contacts entre jeunes de milieux différents à travers les activités. Ce dispositif jeunesse vise à favoriser leur insertion professionnelle, en apprenant des valeurs comme la discipline et le respect de la hiérarchie.

Nous les remercions pour leur engagement à nos côtés et nous leur souhaitons de passer une belle année pleine de découvertes, de rencontres et d’apprentissages.

« La maisons des cadets » des marins-pompiers de Marseille est une association loi 1901, créée en 2019, qui a pour objet de gérer un lieu de cohésion et de transmission de savoir-faire et de savoir-être dans un objectif de lien social avec la jeunesse marseillaise, notamment issue de quartiers populaires.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Elle permet de développer et gérer les activités des cadets de la promotion en cours et d'accompagner dans leur orientation les anciens cadets et anciens services civiques du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, à travers le financement de formations comme le BAFA ou le permis de conduire pour les plus méritants d'entre eux.

L'association est ouverte à ce jour à 650 jeunes, elle dispose d'un local pouvant les accueillir à travers différents espaces aménagés à leur profit, dont une salle de co-working avec des équipements informatiques.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Source : Marine nationale


Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

publié le Mercredi 07 décembre 2022

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

© Marine nationale

Le 30 novembre 2022, s’est tenue la cérémonie de signature de la charte pour la 12ème session des cadets, au centre d'incendie et de secours de Saint-Pierre. Comme chaque année, le BMPM accueille une cinquantaine de jeunes, pour une durée de 1 an.

Scolarisés en classe de 3ème dans l’un des collèges partenaires, les cadets ont entre 14 et 16 ans et résident à Marseille. Ils viennent de signer leur charte d’engagement à travers laquelle ils confirment porter les valeurs qui sont celles des cadets et celles de la République.

Lors d’une cérémonie officielle présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille, ils ont prêté serment de manière solennelle entourés de leurs familles, d’anciens cadets, de l’équipe encadrante et devant M. Yannick Ohanessian adjoint au Maire ; de M. Vincent Stanek DASEN des BDR et de Mme Barbara Wetzel, sous-préfète, direcrice de cabinet de M. le Préfet de Région PACA.

Le programme général de formation tout au long de l'année comprend (les mercredis après-midi) des activités physiques et sportives, de l'instruction civique et de l'apprentissage de la citoyenneté, une formation militaire et marine élémentaire et la découverte du métier de marin-pompier : initiation au secourisme, formation élémentaire à la sécurité et la prévention des risques.

Ce programme jeunesse précurseur au BMPM, datant d’il y a plus de 10 ans, permet aux jeunes de découvrir le métier de marin-pompier et les valeurs associées à ce métier, ainsi que l’univers militaire. Ils deviennent « ambassadeurs » dans les cités en contribuant à la prévention de la délinquance et les violences urbaines, notamment à l’égard des marins-pompiers.

Ils contribuent localement à la cohésion sociale par des contacts entre jeunes de milieux différents à travers les activités. Ce dispositif jeunesse vise à favoriser leur insertion professionnelle, en apprenant des valeurs comme la discipline et le respect de la hiérarchie.

Nous les remercions pour leur engagement à nos côtés et nous leur souhaitons de passer une belle année pleine de découvertes, de rencontres et d’apprentissages.

« La maisons des cadets » des marins-pompiers de Marseille est une association loi 1901, créée en 2019, qui a pour objet de gérer un lieu de cohésion et de transmission de savoir-faire et de savoir-être dans un objectif de lien social avec la jeunesse marseillaise, notamment issue de quartiers populaires.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Elle permet de développer et gérer les activités des cadets de la promotion en cours et d'accompagner dans leur orientation les anciens cadets et anciens services civiques du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, à travers le financement de formations comme le BAFA ou le permis de conduire pour les plus méritants d'entre eux.

L'association est ouverte à ce jour à 650 jeunes, elle dispose d'un local pouvant les accueillir à travers différents espaces aménagés à leur profit, dont une salle de co-working avec des équipements informatiques.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Source : Marine nationale


Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

publié le Mercredi 07 décembre 2022

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

© Marine nationale

Le 30 novembre 2022, s’est tenue la cérémonie de signature de la charte pour la 12ème session des cadets, au centre d'incendie et de secours de Saint-Pierre. Comme chaque année, le BMPM accueille une cinquantaine de jeunes, pour une durée de 1 an.

Scolarisés en classe de 3ème dans l’un des collèges partenaires, les cadets ont entre 14 et 16 ans et résident à Marseille. Ils viennent de signer leur charte d’engagement à travers laquelle ils confirment porter les valeurs qui sont celles des cadets et celles de la République.

Lors d’une cérémonie officielle présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille, ils ont prêté serment de manière solennelle entourés de leurs familles, d’anciens cadets, de l’équipe encadrante et devant M. Yannick Ohanessian adjoint au Maire ; de M. Vincent Stanek DASEN des BDR et de Mme Barbara Wetzel, sous-préfète, direcrice de cabinet de M. le Préfet de Région PACA.

Le programme général de formation tout au long de l'année comprend (les mercredis après-midi) des activités physiques et sportives, de l'instruction civique et de l'apprentissage de la citoyenneté, une formation militaire et marine élémentaire et la découverte du métier de marin-pompier : initiation au secourisme, formation élémentaire à la sécurité et la prévention des risques.

Ce programme jeunesse précurseur au BMPM, datant d’il y a plus de 10 ans, permet aux jeunes de découvrir le métier de marin-pompier et les valeurs associées à ce métier, ainsi que l’univers militaire. Ils deviennent « ambassadeurs » dans les cités en contribuant à la prévention de la délinquance et les violences urbaines, notamment à l’égard des marins-pompiers.

Ils contribuent localement à la cohésion sociale par des contacts entre jeunes de milieux différents à travers les activités. Ce dispositif jeunesse vise à favoriser leur insertion professionnelle, en apprenant des valeurs comme la discipline et le respect de la hiérarchie.

Nous les remercions pour leur engagement à nos côtés et nous leur souhaitons de passer une belle année pleine de découvertes, de rencontres et d’apprentissages.

« La maisons des cadets » des marins-pompiers de Marseille est une association loi 1901, créée en 2019, qui a pour objet de gérer un lieu de cohésion et de transmission de savoir-faire et de savoir-être dans un objectif de lien social avec la jeunesse marseillaise, notamment issue de quartiers populaires.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Elle permet de développer et gérer les activités des cadets de la promotion en cours et d'accompagner dans leur orientation les anciens cadets et anciens services civiques du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, à travers le financement de formations comme le BAFA ou le permis de conduire pour les plus méritants d'entre eux.

L'association est ouverte à ce jour à 650 jeunes, elle dispose d'un local pouvant les accueillir à travers différents espaces aménagés à leur profit, dont une salle de co-working avec des équipements informatiques.

 Une nouvelle promotion de cadets rejoint la famille du bataillon de marins-pompiers de Marseille

Source : Marine nationale


Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

publié le Jeudi 24 novembre 2022

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

© Marine nationale

Dans la nuit du 17 au 18 novembre 2022, les marins-pompiers de Marseille se sont entraînés à intervenir sur un véhicule en flammes dans le milieu particulier d’un tunnel routier. Pour demeurer au plus proche de la réalité, les exercices de ce type sont réalisés dans les tunnels de Marseille, au préalablement fermés à la circulation. Ce 17 novembre, c’est celui du Prado-Carénage qui accueillait cette mise en situation professionnelle.

Il est aux environs de minuit lorsque le PC de la société d’exploitation reçoit un appel provenant d’une des bornes d’urgence du tunnel : une voiture a pris feu au milieu du tunnel. Selon les premières informations transmises, deux personnes, le conducteur et le passager du véhicule, sont blessés et un embouteillage s’est créé, bloquant les autres automobilistes à l’intérieur du tube. Il faut aller vite : la propagation des flammes et des fumées pourrait faire d’autres victimes et endommager l’infrastructure. Tandis que le PC alerte le COSSIM, une première équipe de la SMTPC pénètre dans le tunnel pour mettre les usagers en sécurité et procéder aux premières actions d’extinction. Dans le même temps, le COSSIM déploie la réponse opérationnelle adaptée : deux groupes incendie, composés chacun de deux fourgons d’intervention (FI) et d’un véhicule radio chef de groupe (VRCG) ainsi que deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Arrivés sur les lieux, les marins-pompiers entourent le sinistre par son amont et son aval dans le tunnel pour procéder aux opérations de secours. Les marins-pompiers extraient et prennent en charge les deux victimes tout en établissant les lances à débit variable sur la colonne sèche, puis poursuivent et achèvent l’extinction du feu.

Cet exercice pourrait ressembler à tous les précédents sans la présence d’un nouvel outil : une voiture pédagogique, créée par la division Entraînement (DIVENT) du Bataillon sur la base des retours d’expérience des nombreux exercices menés chaque année avec les exploitants de tunnels à Marseille (SMTPC, MPM, DIRMED). Fort de ces enseignements, le BMPM a développé et construit un véhicule pédagogique modulable, capable de reproduire fidèlement un sinistre réel tout en assurant la sécurité des intervenants. Laissé aux soins du service chaudronnerie de l’unité avec un cahier des charges précis, le véhicule a été délesté de tous ses plastiques et vitrage, ainsi que du moteur et des organes mécaniques et électriques. Afin de faciliter l’évacuation des chaleur, fumées et flammes, des orifices ont été pratiqués dans le toit et le capot avant. Pour simuler un véritable foyer à l’intérieur de la voiture, le BMPM s’est tourné vers les ateliers du service logistique de la Marine afin de créer trois bacs destinés à accueillir de la fécule de pomme de terre embrasée ou un foyer écologique au gaz. La structure, enfin, permet d’apposer un marquage indiquant le type de motorisation du véhicule, en cohérence avec le scenario imaginé : énergie thermique, hybride, hybride rechargeable, électrique ou pile combustible.

Ce 17 novembre, la voiture pédagogique était employée pour la première fois en exercice. Le maître principal Rémi, adjoint au chef du pôle « entraînement/formation » de la DIVENT, témoigne : « La voiture a parfaitement rempli le rôle que nous souhaitions lui confier. Elle s’est révélée simple à manœuvrer et donc à mettre en place ; les bacs accueillant la fécule se sont bien comportés. Elle ajoute un véritable réalisme à l’exercice : elle permet de dérouler toutes les actions qui doivent être réalisées sur une voiture, de l’identification de la carburation au refroidissement après extinction. C’est vraiment un gain en termes de réalisme par rapport aux simples bacs que nous utilisions auparavant. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain
 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Source : Marine nationale


Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

publié le Jeudi 24 novembre 2022

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

© Marine nationale

Dans la nuit du 17 au 18 novembre 2022, les marins-pompiers de Marseille se sont entraînés à intervenir sur un véhicule en flammes dans le milieu particulier d’un tunnel routier. Pour demeurer au plus proche de la réalité, les exercices de ce type sont réalisés dans les tunnels de Marseille, au préalablement fermés à la circulation. Ce 17 novembre, c’est celui du Prado-Carénage qui accueillait cette mise en situation professionnelle.

Il est aux environs de minuit lorsque le PC de la société d’exploitation reçoit un appel provenant d’une des bornes d’urgence du tunnel : une voiture a pris feu au milieu du tunnel. Selon les premières informations transmises, deux personnes, le conducteur et le passager du véhicule, sont blessés et un embouteillage s’est créé, bloquant les autres automobilistes à l’intérieur du tube. Il faut aller vite : la propagation des flammes et des fumées pourrait faire d’autres victimes et endommager l’infrastructure. Tandis que le PC alerte le COSSIM, une première équipe de la SMTPC pénètre dans le tunnel pour mettre les usagers en sécurité et procéder aux premières actions d’extinction. Dans le même temps, le COSSIM déploie la réponse opérationnelle adaptée : deux groupes incendie, composés chacun de deux fourgons d’intervention (FI) et d’un véhicule radio chef de groupe (VRCG) ainsi que deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Arrivés sur les lieux, les marins-pompiers entourent le sinistre par son amont et son aval dans le tunnel pour procéder aux opérations de secours. Les marins-pompiers extraient et prennent en charge les deux victimes tout en établissant les lances à débit variable sur la colonne sèche, puis poursuivent et achèvent l’extinction du feu.

Cet exercice pourrait ressembler à tous les précédents sans la présence d’un nouvel outil : une voiture pédagogique, créée par la division Entraînement (DIVENT) du Bataillon sur la base des retours d’expérience des nombreux exercices menés chaque année avec les exploitants de tunnels à Marseille (SMTPC, MPM, DIRMED). Fort de ces enseignements, le BMPM a développé et construit un véhicule pédagogique modulable, capable de reproduire fidèlement un sinistre réel tout en assurant la sécurité des intervenants. Laissé aux soins du service chaudronnerie de l’unité avec un cahier des charges précis, le véhicule a été délesté de tous ses plastiques et vitrage, ainsi que du moteur et des organes mécaniques et électriques. Afin de faciliter l’évacuation des chaleur, fumées et flammes, des orifices ont été pratiqués dans le toit et le capot avant. Pour simuler un véritable foyer à l’intérieur de la voiture, le BMPM s’est tourné vers les ateliers du service logistique de la Marine afin de créer trois bacs destinés à accueillir de la fécule de pomme de terre embrasée ou un foyer écologique au gaz. La structure, enfin, permet d’apposer un marquage indiquant le type de motorisation du véhicule, en cohérence avec le scenario imaginé : énergie thermique, hybride, hybride rechargeable, électrique ou pile combustible.

Ce 17 novembre, la voiture pédagogique était employée pour la première fois en exercice. Le maître principal Rémi, adjoint au chef du pôle « entraînement/formation » de la DIVENT, témoigne : « La voiture a parfaitement rempli le rôle que nous souhaitions lui confier. Elle s’est révélée simple à manœuvrer et donc à mettre en place ; les bacs accueillant la fécule se sont bien comportés. Elle ajoute un véritable réalisme à l’exercice : elle permet de dérouler toutes les actions qui doivent être réalisées sur une voiture, de l’identification de la carburation au refroidissement après extinction. C’est vraiment un gain en termes de réalisme par rapport aux simples bacs que nous utilisions auparavant. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain
 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Source : Marine nationale


Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

publié le Jeudi 24 novembre 2022

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

© Marine nationale

Dans la nuit du 17 au 18 novembre 2022, les marins-pompiers de Marseille se sont entraînés à intervenir sur un véhicule en flammes dans le milieu particulier d’un tunnel routier. Pour demeurer au plus proche de la réalité, les exercices de ce type sont réalisés dans les tunnels de Marseille, au préalablement fermés à la circulation. Ce 17 novembre, c’est celui du Prado-Carénage qui accueillait cette mise en situation professionnelle.

Il est aux environs de minuit lorsque le PC de la société d’exploitation reçoit un appel provenant d’une des bornes d’urgence du tunnel : une voiture a pris feu au milieu du tunnel. Selon les premières informations transmises, deux personnes, le conducteur et le passager du véhicule, sont blessés et un embouteillage s’est créé, bloquant les autres automobilistes à l’intérieur du tube. Il faut aller vite : la propagation des flammes et des fumées pourrait faire d’autres victimes et endommager l’infrastructure. Tandis que le PC alerte le COSSIM, une première équipe de la SMTPC pénètre dans le tunnel pour mettre les usagers en sécurité et procéder aux premières actions d’extinction. Dans le même temps, le COSSIM déploie la réponse opérationnelle adaptée : deux groupes incendie, composés chacun de deux fourgons d’intervention (FI) et d’un véhicule radio chef de groupe (VRCG) ainsi que deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Arrivés sur les lieux, les marins-pompiers entourent le sinistre par son amont et son aval dans le tunnel pour procéder aux opérations de secours. Les marins-pompiers extraient et prennent en charge les deux victimes tout en établissant les lances à débit variable sur la colonne sèche, puis poursuivent et achèvent l’extinction du feu.

Cet exercice pourrait ressembler à tous les précédents sans la présence d’un nouvel outil : une voiture pédagogique, créée par la division Entraînement (DIVENT) du Bataillon sur la base des retours d’expérience des nombreux exercices menés chaque année avec les exploitants de tunnels à Marseille (SMTPC, MPM, DIRMED). Fort de ces enseignements, le BMPM a développé et construit un véhicule pédagogique modulable, capable de reproduire fidèlement un sinistre réel tout en assurant la sécurité des intervenants. Laissé aux soins du service chaudronnerie de l’unité avec un cahier des charges précis, le véhicule a été délesté de tous ses plastiques et vitrage, ainsi que du moteur et des organes mécaniques et électriques. Afin de faciliter l’évacuation des chaleur, fumées et flammes, des orifices ont été pratiqués dans le toit et le capot avant. Pour simuler un véritable foyer à l’intérieur de la voiture, le BMPM s’est tourné vers les ateliers du service logistique de la Marine afin de créer trois bacs destinés à accueillir de la fécule de pomme de terre embrasée ou un foyer écologique au gaz. La structure, enfin, permet d’apposer un marquage indiquant le type de motorisation du véhicule, en cohérence avec le scenario imaginé : énergie thermique, hybride, hybride rechargeable, électrique ou pile combustible.

Ce 17 novembre, la voiture pédagogique était employée pour la première fois en exercice. Le maître principal Rémi, adjoint au chef du pôle « entraînement/formation » de la DIVENT, témoigne : « La voiture a parfaitement rempli le rôle que nous souhaitions lui confier. Elle s’est révélée simple à manœuvrer et donc à mettre en place ; les bacs accueillant la fécule se sont bien comportés. Elle ajoute un véritable réalisme à l’exercice : elle permet de dérouler toutes les actions qui doivent être réalisées sur une voiture, de l’identification de la carburation au refroidissement après extinction. C’est vraiment un gain en termes de réalisme par rapport aux simples bacs que nous utilisions auparavant. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain
 Marins-pompiers : un nouvel outil d’entraînement pour se rapprocher de la réalité du terrain

Source : Marine nationale


Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

publié le Mardi 15 novembre 2022

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

© Marine nationale

Lors d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les premiers instants sont cruciaux pour avoir le plus de chance de sauver des vies.

C’est également là que le danger et l’incertitude sont les plus élevés pour les services de secours. Comment intervenir et secourir les victimes en limitant les risques d’exposition des primo-intervenants ? Pour répondre à cette question, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli du 17 au 22 octobre un consortium de 7 pays européens chargés d’imaginer les interventions de demain.

Depuis son lancement en 2021, les marins-pompiers participent à un ambitieux projet européen de recherche et développement autour des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Nommé INTREPID (pour INtelligence Toolkit for Reconnaissance and assesmEnt in Perillous InciDent), ce projet vise à développer une plateforme d’aide à la décision au profit des primo-intervenants après une catastrophe de grande ampleur. Cette plateforme s’appuie sur les capacités de reconnaissance, d’agrégation et de remontée d’informations de différents robots et drones autonomes, visant à éloigner l’humain de la menace, que celle-ci soit avérée ou supposée. Le consortium auquel participe le BMPM rassemble 17 entités de 7 pays européens, représentant le meilleur de la robotique, de l’intelligence artificielle et du secours à personne.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le BMPM prend part à ce projet inédit au titre de « End-user », utilisateur final ; en tant qu’unité de secours, il définit les besoins, conseille et éprouve les outils proposés par les chercheurs et les partenaires industriels. Au fil des trois ans que dure l’aventure, ses recommandations et retours d’expérience provenant du terrain permettent d’optimiser ces innovations. Pour cela, trois mises en situation réelle sont organisées par les membres du consortium. La première a eu lieu à Stockholm en 2021. La dernière se tiendra à Madrid en 2023. Entre elles, la deuxième s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2022 au centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie (CETIS) à Marseille. Hôtes de ce deuxième « Pilot », le BMPM et sa division Etudes notamment, ont grandement pris part à l’élaboration du scenario : un accident industriel sur un site classé SEVESO[1].

Lundi 17 octobre au matin, le CETIS fourmillait donc de chercheurs, techniciens et services de secours, affinant les derniers paramètres de leurs robot, drones, équipements et logiciels… Les 7 pays se retrouvaient un an après le premier « Pilot ». Point d’orgue de ces retrouvailles : la mise en situation le 20 octobre. Doté d’infrastructures capables de simuler des situations extrêmes, le CETIS a été le terrain idéal pour tester les capacités des robots et drones à évoluer, agir et interagir dans un environnement dégradé et hostile. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de permettre aux « end-user » d’utiliser eux-mêmes les technologies proposées. Pour cela, l’exercice s’appuyait sur le scenario d’un accident industriel, simulant une explosion sur un site classé SEVESO durant les heures de forte fréquentation. Les primo-intervenants, dont les marins-pompiers, devaient porter secours à de nombreuses victimes inconscientes, en faisant face au feu, à une fumée potentiellement toxique et à un important risque de fuite de gaz explosif, le tout dans un milieu dégradé, en intérieur comme en extérieur. Ils disposaient, pour les aider, des nouvelles technologies proposées par Intrepid, qui recueillaient, agrégeaient et analysaient les informations du terrain pour proposer une réponse opérationnelle adaptée puis, si besoin, contribuer à sa mise en œuvre.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le LV Bruno, commandant des opérations de secours pour cette intervention raconte : « Mon rôle au cours de l'exercice était de lancer les actions permettant de lutter contre les sinistres et sauver les blessés. Pour y parvenir, j'ai utilisé l'outil développé par Intrepid en lui assignant des objectifs. L'intelligence de l'outil lui permettait ensuite de me faire des recommandations, notamment en termes de moyens à employer. Pour mener la première reconnaissance, l'outil m'a proposé les drones qui étaient les plus proches de la zone d'intervention grâce à des capteurs qui prenaient en compte leur position. Pour le sauvetage d'une victime prise dans une voiture en feu, il m'a proposé l'équipe de secours la plus proche. Ensuite, grâce à des lunettes HoloLens et au travail préalable de cartographie du bâtiment concerné, j'ai pu avoir une représentation en 3D dans mon casque de la zone d'action et découvrir l'intérieur du bâtiment. » De son côté, l’EV1 Antoine testait le système depuis le terrain. Chef d’équipe, il recevait et rendait compte des missions auprès du commandement directement depuis l’outil connecté qui était capable de lui indiquer le cheminement adéquat vers le lieu de l’intervention : « Les solutions étudiées sont intéressantes surtout pour des interventions longues durées et sur une zone large. La cartographie réalisée sur la base d'une reconnaissance aérienne fournit une situation tactique commune à l'ensemble des acteurs sur le terrain. De plus, l'interactivité et le placement des équipes sur la cartographie permettent d'avoir une situation en temps réelle. On a donc une solution constamment actualisée qui peut faciliter la prise de décision et la hiérarchisation des missions. »

Si les solutions proposées n’ont pas vocation à être employées telles quelles par les services de secours lorsque le projet prendra fin, elles ouvrent la voie à une nouvelle conception et une potentielle évolution de la réponse opérationnelle. Chef de la division Etudes, qui représente le BMPM au sein du consortium d’Intrepid, le CC Hubert conclut : « l’idée n’est pas de remplacer les opérationnels mais d’utiliser les moyens technologiques de la robotique et de l’intelligence artificielle combinés pour améliorer sa connaissance du terrain et permettre une mise en œuvre des moyens humains et matériels plus rapide tout en augmentant le niveau de sécurité, sur intervention. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 

[1] Risque recensé à Marseille par le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) des Bouches-du-Rhône, l’accident technologique fait partie de ceux auxquels se prépare rigoureusement le BMPM.

 

Source : Marine nationale


Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

publié le Mardi 15 novembre 2022

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

© Marine nationale

Lors d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les premiers instants sont cruciaux pour avoir le plus de chance de sauver des vies.

C’est également là que le danger et l’incertitude sont les plus élevés pour les services de secours. Comment intervenir et secourir les victimes en limitant les risques d’exposition des primo-intervenants ? Pour répondre à cette question, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli du 17 au 22 octobre un consortium de 7 pays européens chargés d’imaginer les interventions de demain.

Depuis son lancement en 2021, les marins-pompiers participent à un ambitieux projet européen de recherche et développement autour des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Nommé INTREPID (pour INtelligence Toolkit for Reconnaissance and assesmEnt in Perillous InciDent), ce projet vise à développer une plateforme d’aide à la décision au profit des primo-intervenants après une catastrophe de grande ampleur. Cette plateforme s’appuie sur les capacités de reconnaissance, d’agrégation et de remontée d’informations de différents robots et drones autonomes, visant à éloigner l’humain de la menace, que celle-ci soit avérée ou supposée. Le consortium auquel participe le BMPM rassemble 17 entités de 7 pays européens, représentant le meilleur de la robotique, de l’intelligence artificielle et du secours à personne.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le BMPM prend part à ce projet inédit au titre de « End-user », utilisateur final ; en tant qu’unité de secours, il définit les besoins, conseille et éprouve les outils proposés par les chercheurs et les partenaires industriels. Au fil des trois ans que dure l’aventure, ses recommandations et retours d’expérience provenant du terrain permettent d’optimiser ces innovations. Pour cela, trois mises en situation réelle sont organisées par les membres du consortium. La première a eu lieu à Stockholm en 2021. La dernière se tiendra à Madrid en 2023. Entre elles, la deuxième s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2022 au centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie (CETIS) à Marseille. Hôtes de ce deuxième « Pilot », le BMPM et sa division Etudes notamment, ont grandement pris part à l’élaboration du scenario : un accident industriel sur un site classé SEVESO[1].

Lundi 17 octobre au matin, le CETIS fourmillait donc de chercheurs, techniciens et services de secours, affinant les derniers paramètres de leurs robot, drones, équipements et logiciels… Les 7 pays se retrouvaient un an après le premier « Pilot ». Point d’orgue de ces retrouvailles : la mise en situation le 20 octobre. Doté d’infrastructures capables de simuler des situations extrêmes, le CETIS a été le terrain idéal pour tester les capacités des robots et drones à évoluer, agir et interagir dans un environnement dégradé et hostile. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de permettre aux « end-user » d’utiliser eux-mêmes les technologies proposées. Pour cela, l’exercice s’appuyait sur le scenario d’un accident industriel, simulant une explosion sur un site classé SEVESO durant les heures de forte fréquentation. Les primo-intervenants, dont les marins-pompiers, devaient porter secours à de nombreuses victimes inconscientes, en faisant face au feu, à une fumée potentiellement toxique et à un important risque de fuite de gaz explosif, le tout dans un milieu dégradé, en intérieur comme en extérieur. Ils disposaient, pour les aider, des nouvelles technologies proposées par Intrepid, qui recueillaient, agrégeaient et analysaient les informations du terrain pour proposer une réponse opérationnelle adaptée puis, si besoin, contribuer à sa mise en œuvre.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le LV Bruno, commandant des opérations de secours pour cette intervention raconte : « Mon rôle au cours de l'exercice était de lancer les actions permettant de lutter contre les sinistres et sauver les blessés. Pour y parvenir, j'ai utilisé l'outil développé par Intrepid en lui assignant des objectifs. L'intelligence de l'outil lui permettait ensuite de me faire des recommandations, notamment en termes de moyens à employer. Pour mener la première reconnaissance, l'outil m'a proposé les drones qui étaient les plus proches de la zone d'intervention grâce à des capteurs qui prenaient en compte leur position. Pour le sauvetage d'une victime prise dans une voiture en feu, il m'a proposé l'équipe de secours la plus proche. Ensuite, grâce à des lunettes HoloLens et au travail préalable de cartographie du bâtiment concerné, j'ai pu avoir une représentation en 3D dans mon casque de la zone d'action et découvrir l'intérieur du bâtiment. » De son côté, l’EV1 Antoine testait le système depuis le terrain. Chef d’équipe, il recevait et rendait compte des missions auprès du commandement directement depuis l’outil connecté qui était capable de lui indiquer le cheminement adéquat vers le lieu de l’intervention : « Les solutions étudiées sont intéressantes surtout pour des interventions longues durées et sur une zone large. La cartographie réalisée sur la base d'une reconnaissance aérienne fournit une situation tactique commune à l'ensemble des acteurs sur le terrain. De plus, l'interactivité et le placement des équipes sur la cartographie permettent d'avoir une situation en temps réelle. On a donc une solution constamment actualisée qui peut faciliter la prise de décision et la hiérarchisation des missions. »

Si les solutions proposées n’ont pas vocation à être employées telles quelles par les services de secours lorsque le projet prendra fin, elles ouvrent la voie à une nouvelle conception et une potentielle évolution de la réponse opérationnelle. Chef de la division Etudes, qui représente le BMPM au sein du consortium d’Intrepid, le CC Hubert conclut : « l’idée n’est pas de remplacer les opérationnels mais d’utiliser les moyens technologiques de la robotique et de l’intelligence artificielle combinés pour améliorer sa connaissance du terrain et permettre une mise en œuvre des moyens humains et matériels plus rapide tout en augmentant le niveau de sécurité, sur intervention. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 

[1] Risque recensé à Marseille par le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) des Bouches-du-Rhône, l’accident technologique fait partie de ceux auxquels se prépare rigoureusement le BMPM.

 

Source : Marine nationale


Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

publié le Mardi 15 novembre 2022

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

© Marine nationale

Lors d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les premiers instants sont cruciaux pour avoir le plus de chance de sauver des vies.

C’est également là que le danger et l’incertitude sont les plus élevés pour les services de secours. Comment intervenir et secourir les victimes en limitant les risques d’exposition des primo-intervenants ? Pour répondre à cette question, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli du 17 au 22 octobre un consortium de 7 pays européens chargés d’imaginer les interventions de demain.

Depuis son lancement en 2021, les marins-pompiers participent à un ambitieux projet européen de recherche et développement autour des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Nommé INTREPID (pour INtelligence Toolkit for Reconnaissance and assesmEnt in Perillous InciDent), ce projet vise à développer une plateforme d’aide à la décision au profit des primo-intervenants après une catastrophe de grande ampleur. Cette plateforme s’appuie sur les capacités de reconnaissance, d’agrégation et de remontée d’informations de différents robots et drones autonomes, visant à éloigner l’humain de la menace, que celle-ci soit avérée ou supposée. Le consortium auquel participe le BMPM rassemble 17 entités de 7 pays européens, représentant le meilleur de la robotique, de l’intelligence artificielle et du secours à personne.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le BMPM prend part à ce projet inédit au titre de « End-user », utilisateur final ; en tant qu’unité de secours, il définit les besoins, conseille et éprouve les outils proposés par les chercheurs et les partenaires industriels. Au fil des trois ans que dure l’aventure, ses recommandations et retours d’expérience provenant du terrain permettent d’optimiser ces innovations. Pour cela, trois mises en situation réelle sont organisées par les membres du consortium. La première a eu lieu à Stockholm en 2021. La dernière se tiendra à Madrid en 2023. Entre elles, la deuxième s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2022 au centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie (CETIS) à Marseille. Hôtes de ce deuxième « Pilot », le BMPM et sa division Etudes notamment, ont grandement pris part à l’élaboration du scenario : un accident industriel sur un site classé SEVESO[1].

Lundi 17 octobre au matin, le CETIS fourmillait donc de chercheurs, techniciens et services de secours, affinant les derniers paramètres de leurs robot, drones, équipements et logiciels… Les 7 pays se retrouvaient un an après le premier « Pilot ». Point d’orgue de ces retrouvailles : la mise en situation le 20 octobre. Doté d’infrastructures capables de simuler des situations extrêmes, le CETIS a été le terrain idéal pour tester les capacités des robots et drones à évoluer, agir et interagir dans un environnement dégradé et hostile. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de permettre aux « end-user » d’utiliser eux-mêmes les technologies proposées. Pour cela, l’exercice s’appuyait sur le scenario d’un accident industriel, simulant une explosion sur un site classé SEVESO durant les heures de forte fréquentation. Les primo-intervenants, dont les marins-pompiers, devaient porter secours à de nombreuses victimes inconscientes, en faisant face au feu, à une fumée potentiellement toxique et à un important risque de fuite de gaz explosif, le tout dans un milieu dégradé, en intérieur comme en extérieur. Ils disposaient, pour les aider, des nouvelles technologies proposées par Intrepid, qui recueillaient, agrégeaient et analysaient les informations du terrain pour proposer une réponse opérationnelle adaptée puis, si besoin, contribuer à sa mise en œuvre.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le LV Bruno, commandant des opérations de secours pour cette intervention raconte : « Mon rôle au cours de l'exercice était de lancer les actions permettant de lutter contre les sinistres et sauver les blessés. Pour y parvenir, j'ai utilisé l'outil développé par Intrepid en lui assignant des objectifs. L'intelligence de l'outil lui permettait ensuite de me faire des recommandations, notamment en termes de moyens à employer. Pour mener la première reconnaissance, l'outil m'a proposé les drones qui étaient les plus proches de la zone d'intervention grâce à des capteurs qui prenaient en compte leur position. Pour le sauvetage d'une victime prise dans une voiture en feu, il m'a proposé l'équipe de secours la plus proche. Ensuite, grâce à des lunettes HoloLens et au travail préalable de cartographie du bâtiment concerné, j'ai pu avoir une représentation en 3D dans mon casque de la zone d'action et découvrir l'intérieur du bâtiment. » De son côté, l’EV1 Antoine testait le système depuis le terrain. Chef d’équipe, il recevait et rendait compte des missions auprès du commandement directement depuis l’outil connecté qui était capable de lui indiquer le cheminement adéquat vers le lieu de l’intervention : « Les solutions étudiées sont intéressantes surtout pour des interventions longues durées et sur une zone large. La cartographie réalisée sur la base d'une reconnaissance aérienne fournit une situation tactique commune à l'ensemble des acteurs sur le terrain. De plus, l'interactivité et le placement des équipes sur la cartographie permettent d'avoir une situation en temps réelle. On a donc une solution constamment actualisée qui peut faciliter la prise de décision et la hiérarchisation des missions. »

Si les solutions proposées n’ont pas vocation à être employées telles quelles par les services de secours lorsque le projet prendra fin, elles ouvrent la voie à une nouvelle conception et une potentielle évolution de la réponse opérationnelle. Chef de la division Etudes, qui représente le BMPM au sein du consortium d’Intrepid, le CC Hubert conclut : « l’idée n’est pas de remplacer les opérationnels mais d’utiliser les moyens technologiques de la robotique et de l’intelligence artificielle combinés pour améliorer sa connaissance du terrain et permettre une mise en œuvre des moyens humains et matériels plus rapide tout en augmentant le niveau de sécurité, sur intervention. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 

[1] Risque recensé à Marseille par le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) des Bouches-du-Rhône, l’accident technologique fait partie de ceux auxquels se prépare rigoureusement le BMPM.

 

Source : Marine nationale


Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

publié le Mardi 15 novembre 2022

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

© Marine nationale

Lors d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les premiers instants sont cruciaux pour avoir le plus de chance de sauver des vies.

C’est également là que le danger et l’incertitude sont les plus élevés pour les services de secours. Comment intervenir et secourir les victimes en limitant les risques d’exposition des primo-intervenants ? Pour répondre à cette question, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli du 17 au 22 octobre un consortium de 7 pays européens chargés d’imaginer les interventions de demain.

Depuis son lancement en 2021, les marins-pompiers participent à un ambitieux projet européen de recherche et développement autour des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Nommé INTREPID (pour INtelligence Toolkit for Reconnaissance and assesmEnt in Perillous InciDent), ce projet vise à développer une plateforme d’aide à la décision au profit des primo-intervenants après une catastrophe de grande ampleur. Cette plateforme s’appuie sur les capacités de reconnaissance, d’agrégation et de remontée d’informations de différents robots et drones autonomes, visant à éloigner l’humain de la menace, que celle-ci soit avérée ou supposée. Le consortium auquel participe le BMPM rassemble 17 entités de 7 pays européens, représentant le meilleur de la robotique, de l’intelligence artificielle et du secours à personne.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le BMPM prend part à ce projet inédit au titre de « End-user », utilisateur final ; en tant qu’unité de secours, il définit les besoins, conseille et éprouve les outils proposés par les chercheurs et les partenaires industriels. Au fil des trois ans que dure l’aventure, ses recommandations et retours d’expérience provenant du terrain permettent d’optimiser ces innovations. Pour cela, trois mises en situation réelle sont organisées par les membres du consortium. La première a eu lieu à Stockholm en 2021. La dernière se tiendra à Madrid en 2023. Entre elles, la deuxième s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2022 au centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie (CETIS) à Marseille. Hôtes de ce deuxième « Pilot », le BMPM et sa division Etudes notamment, ont grandement pris part à l’élaboration du scenario : un accident industriel sur un site classé SEVESO[1].

Lundi 17 octobre au matin, le CETIS fourmillait donc de chercheurs, techniciens et services de secours, affinant les derniers paramètres de leurs robot, drones, équipements et logiciels… Les 7 pays se retrouvaient un an après le premier « Pilot ». Point d’orgue de ces retrouvailles : la mise en situation le 20 octobre. Doté d’infrastructures capables de simuler des situations extrêmes, le CETIS a été le terrain idéal pour tester les capacités des robots et drones à évoluer, agir et interagir dans un environnement dégradé et hostile. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de permettre aux « end-user » d’utiliser eux-mêmes les technologies proposées. Pour cela, l’exercice s’appuyait sur le scenario d’un accident industriel, simulant une explosion sur un site classé SEVESO durant les heures de forte fréquentation. Les primo-intervenants, dont les marins-pompiers, devaient porter secours à de nombreuses victimes inconscientes, en faisant face au feu, à une fumée potentiellement toxique et à un important risque de fuite de gaz explosif, le tout dans un milieu dégradé, en intérieur comme en extérieur. Ils disposaient, pour les aider, des nouvelles technologies proposées par Intrepid, qui recueillaient, agrégeaient et analysaient les informations du terrain pour proposer une réponse opérationnelle adaptée puis, si besoin, contribuer à sa mise en œuvre.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le LV Bruno, commandant des opérations de secours pour cette intervention raconte : « Mon rôle au cours de l'exercice était de lancer les actions permettant de lutter contre les sinistres et sauver les blessés. Pour y parvenir, j'ai utilisé l'outil développé par Intrepid en lui assignant des objectifs. L'intelligence de l'outil lui permettait ensuite de me faire des recommandations, notamment en termes de moyens à employer. Pour mener la première reconnaissance, l'outil m'a proposé les drones qui étaient les plus proches de la zone d'intervention grâce à des capteurs qui prenaient en compte leur position. Pour le sauvetage d'une victime prise dans une voiture en feu, il m'a proposé l'équipe de secours la plus proche. Ensuite, grâce à des lunettes HoloLens et au travail préalable de cartographie du bâtiment concerné, j'ai pu avoir une représentation en 3D dans mon casque de la zone d'action et découvrir l'intérieur du bâtiment. » De son côté, l’EV1 Antoine testait le système depuis le terrain. Chef d’équipe, il recevait et rendait compte des missions auprès du commandement directement depuis l’outil connecté qui était capable de lui indiquer le cheminement adéquat vers le lieu de l’intervention : « Les solutions étudiées sont intéressantes surtout pour des interventions longues durées et sur une zone large. La cartographie réalisée sur la base d'une reconnaissance aérienne fournit une situation tactique commune à l'ensemble des acteurs sur le terrain. De plus, l'interactivité et le placement des équipes sur la cartographie permettent d'avoir une situation en temps réelle. On a donc une solution constamment actualisée qui peut faciliter la prise de décision et la hiérarchisation des missions. »

Si les solutions proposées n’ont pas vocation à être employées telles quelles par les services de secours lorsque le projet prendra fin, elles ouvrent la voie à une nouvelle conception et une potentielle évolution de la réponse opérationnelle. Chef de la division Etudes, qui représente le BMPM au sein du consortium d’Intrepid, le CC Hubert conclut : « l’idée n’est pas de remplacer les opérationnels mais d’utiliser les moyens technologiques de la robotique et de l’intelligence artificielle combinés pour améliorer sa connaissance du terrain et permettre une mise en œuvre des moyens humains et matériels plus rapide tout en augmentant le niveau de sécurité, sur intervention. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 

[1] Risque recensé à Marseille par le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) des Bouches-du-Rhône, l’accident technologique fait partie de ceux auxquels se prépare rigoureusement le BMPM.

 

Source : Marine nationale

S'abonner à Bataillon de marins-pompiers de Marseille