Le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot est rentré à son port-base le 6 août après plus de 3 mois de mission dans le golfe de Guinée.

Dans le cadre de l’opération CORYMBE, débutée le 9 mai, l’équipage a pris part à de nombreuses activités de coopération et d’instruction opérationnelles avec les marines partenaires riveraines de la région.

Le Commandant Birot a débuté son mandat avec des exercices de défense aérienne avec le Falcon 50 projeté à Dakar et les forces spéciales mer sénégalaises, démontrant leur excellent niveau de coopération. Les marins français se sont également exercés avec le patrouilleur ivoirien Contre-Amiral Fadika : évolutions tactiques, mise en œuvre de systèmes de transmission, manœuvres à la mer, déploiement d’une équipe de visite.

Le Commandant Birot a participé à la 6e édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS-AFRICAN NEMO 23.03, organisée en partenariat avec les Éléments français au Gabon (EFG) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). L’objectif de cet exercice était d’entraîner l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé à la lutte contre l’insécurité maritime, contre la piraterie et la pollution maritime, et contre les trafics illicites. Les différents acteurs ont coordonné et mutualisé leurs moyens maritimes pour mener à bien des exercices au sein de scénarios complexes proches de la réalité des opérations.

Cette coopération entre les marines partenaires s’est aussi consolidée lors des escales de représentation et d’échanges avec les autorités locales civiles et militaires à Pointe-Noire, Port-Gentil et Luanda. Le patrouilleur toulonnais a pu embarquer à son bord des officiers ivoirien et gabonais, pour des exercices de quart en passerelle et d’échanges de savoir-faire et d’expertises. Enfin, 18 élèves de l’Ecole nationale à vocation régionale de Tica en Guinée Equatoriale ont été intégrés à l’équipage pour 3 jours d’entraînements.

En parallèle de ces activités conjointes, le Commandant Birot a mené de nombreuses actions visant à diminuer l’insécurité et sécuriser les voies maritimes dans la région du golfe de Guinée, autre composante de l’opération CORYMBE.

Ainsi, au travers de patrouilles de surveillance des pêches et lutte contre les pollutions (SAGNE), avec l’appui du Falcon 50, ce déploiement a été l’occasion pour le PHM de reporter à plusieurs reprises des navires de pêche suspects auprès de patrouilleurs ivoirien et congolais, et auprès des autorités compétentes dans les Zones Economiques Exclusives (ZEE) du Nigéria, de Sao-Tomé et Principe et de la Guinée Equatoriale. Les activités de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (pêche INN) et les actes de piraterie y sont effectivement fréquents.

Le Commandant Birot a ainsi pu relocaliser un chalutier piraté battant pavillon chinois dans le Golfe de Guinée, après avoir été contacté par le Maritime Rescue Coordination Center (MRCC) de Monrovia (Liberia). Après une nuit de surveillance, les renseignements et photographies fournis par le PHM ont permis aux garde-côtes libériens de prendre en charge le bâtiment piraté. L’opération s’est achevée au bout de 24 heures, par la libération de tous les otages, sains et saufs.

Enfin, avant de passer le détroit de Gibraltar et rentrer à son port-base, l’équipe de visite du PHM a été déployée pour contrôler une pirogue suspectée de transporter des produits stupéfiants. Finalement, aucune infraction n’a été constatée, mais cela démontre une fois de plus la capacité des bâtiments projetés en mission Corymbe à contribuer au renforcement de la sécurité sur cette zone.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Actuellement déployé dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a embarqué une quinzaine de marins gabonais les 6 et 7 juillet pour effectuer des activités de coopération opérationnelles à la mer

La délégation composée de 4 officiers, 9 officiers mariniers et 1 membre d’équipage est issue des bâtiments de la marine gabonaise mais également du centre d’instruction naval de Port-Gentil, destiné à former les futurs officiers mariniers.

La délégation a d’emblée partagé avec l’équipage sur les procédures du patrouilleur français en cas d’événement de mer : incendie, voie d’eau, homme à la mer, évacuation etc. Les marins gabonais ont ensuite pris leurs fonctions à bord du Commandant Birot selon leur spécialité : officier chef du quart, officier de quart navire, brigade de sécurité. L’objectif était de découvrir le mode de fonctionnement d’un PHM français et de partager leur expertise de la zone avec les marins du Commandant Birot.

Des entraînements communs ont débuté dans une logique de partage de savoir-faire. Le Commandant Birot a ainsi mené une série d’exercices : un tir réel, exercice de sauvetage d’homme à la mer, mouillages, exercices sécurité (incendie et voie d’eau) en intégrant systématiquement les marins gabonais à tous les maillons des chaînes fonctionnelles du bord.

Ces embarquements croisés favorisent le partage d’expérience. Ils permettent de se familiariser avec des équipements différents et de gagner en polyvalence. En partageant leurs moyens humains et matériels, les marines française et gabonaise renforce leur partenariat et leur interopérabilité au bénéfice de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. La coopération avec les marines riveraines de cette région du monde est un objectif primordial de la mission CORYMBE.

Cet échange s’inscrit parfaitement dans la logique de montée en puissance de l’architecture de Yaoundé soutenue par les armées françaises. Il a vocation à se poursuivre avec la marine gabonaise en proposant lors d’une prochaine mission des périodes embarquées aux élèves du centre d’instruction naval de Port-Gentil.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Du 5 juin au 9 juin 2023 le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot a participé à l’édition 2023 de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3, organisé en partenariat avec les Éléments français au Gabon (EFG) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Quatre pays d’Afrique centrale (Gabon, Congo, RDC et Angola) ainsi que les organismes de la chaîne de sécurité maritime de la zone étaient impliqués dans l’exercice qui a été associé à la patrouille commune AFRICAN NEMO 23.3 menée dans le cadre de l’opération CORYMBE.

Cet exercice ambitieux se veut transverse. Il était placé sous la responsabilité du Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC), appuyé par un détachement des EFG et des coopérants français des pays participants. Il avait pour objectif l’entraînement de l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé dans le cadre global de la lutte contre l’insécurité maritime allant de la lutte contre la piraterie et la pollution maritime, à la lutte contre tout type de trafics illicites (en particulier la pêche illégale, non déclarée, non réglementée).

Concrètement, des scénarios complexes, au plus proche de la réalité des opérations ont entraîné les différents acteurs à une action coordonnée. Par exemple, le COM du Gabon a signalé un pêcheur suspect se dirigeant vers la ZEE du Congo qui a lancé une intervention. Le réalisme a été poussé jusqu’à faire monter à bord du navire suspect un inspecteur des pêches pour recueillir des preuves et dresser un procès fictif quelques jours plus tard.

À terme, il s’agit d’accroître l’autonomie opérationnelle des nations riveraines du golfe de Guinée dans leurs missions de sécurité maritime et de rendre opérationnelle la structure terrestre de sécurité maritime du golfe de Guinée.

Au bilan, MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3 a permis de renforcer la coopération et la coordination entre les différents participants en mêlant exercices en mer et missions de surveillance maritime, tout en améliorant notre interopérabilité pour de futures patrouilles communes.

Cette belle séquence de coopération ne s’est pas faite sans une attention constante à l’environnement alentour. Celle-ci a mené le PHM Commandant Birot à rapporter, en parallèle de l’exercice, de nombreux pêcheurs suspectés de pratiquer une pêche illicite. Les informations rapportées par le patrouilleur français aux états côtiers, via le réseau d’échange de l’architecture de Yaoundé « Yaris », leurs ont permis d’analyser les techniques et identités des pêcheurs opérant dans leurs eaux.

Du 5 juin au 9 juin 2023 le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot a participé à l’édition 2023 de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3, organisé en partenariat avec les Éléments français au Gabon (EFG) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Quatre pays d’Afrique centrale (Gabon, Congo, RDC et Angola) ainsi que les organismes de la chaîne de sécurité maritime de la zone étaient impliqués dans l’exercice qui a été associé à la patrouille commune AFRICAN NEMO 23.3 menée dans le cadre de l’opération CORYMBE.

Cet exercice ambitieux se veut transverse. Il était placé sous la responsabilité du Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC), appuyé par un détachement des EFG et des coopérants français des pays participants. Il avait pour objectif l’entraînement de l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé dans le cadre global de la lutte contre l’insécurité maritime allant de la lutte contre la piraterie et la pollution maritime, à la lutte contre tout type de trafics illicites (en particulier la pêche illégale, non déclarée, non réglementée).

Concrètement, des scénarios complexes, au plus proche de la réalité des opérations ont entraîné les différents acteurs à une action coordonnée. Par exemple, le COM du Gabon a signalé un pêcheur suspect se dirigeant vers la ZEE du Congo qui a lancé une intervention. Le réalisme a été poussé jusqu’à faire monter à bord du navire suspect un inspecteur des pêches pour recueillir des preuves et dresser un procès fictif quelques jours plus tard.

À terme, il s’agit d’accroître l’autonomie opérationnelle des nations riveraines du golfe de Guinée dans leurs missions de sécurité maritime et de rendre opérationnelle la structure terrestre de sécurité maritime du golfe de Guinée.

Au bilan, MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3 a permis de renforcer la coopération et la coordination entre les différents participants en mêlant exercices en mer et missions de surveillance maritime, tout en améliorant notre interopérabilité pour de futures patrouilles communes.

Cette belle séquence de coopération ne s’est pas faite sans une attention constante à l’environnement alentour. Celle-ci a mené le PHM Commandant Birot à rapporter, en parallèle de l’exercice, de nombreux pêcheurs suspectés de pratiquer une pêche illicite. Les informations rapportées par le patrouilleur français aux états côtiers, via le réseau d’échange de l’architecture de Yaoundé « Yaris », leurs ont permis d’analyser les techniques et identités des pêcheurs opérant dans leurs eaux.

Du 5 juin au 9 juin 2023 le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot a participé à l’édition 2023 de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3, organisé en partenariat avec les Éléments français au Gabon (EFG) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Quatre pays d’Afrique centrale (Gabon, Congo, RDC et Angola) ainsi que les organismes de la chaîne de sécurité maritime de la zone étaient impliqués dans l’exercice qui a été associé à la patrouille commune AFRICAN NEMO 23.3 menée dans le cadre de l’opération CORYMBE.

Cet exercice ambitieux se veut transverse. Il était placé sous la responsabilité du Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC), appuyé par un détachement des EFG et des coopérants français des pays participants. Il avait pour objectif l’entraînement de l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé dans le cadre global de la lutte contre l’insécurité maritime allant de la lutte contre la piraterie et la pollution maritime, à la lutte contre tout type de trafics illicites (en particulier la pêche illégale, non déclarée, non réglementée).

Concrètement, des scénarios complexes, au plus proche de la réalité des opérations ont entraîné les différents acteurs à une action coordonnée. Par exemple, le COM du Gabon a signalé un pêcheur suspect se dirigeant vers la ZEE du Congo qui a lancé une intervention. Le réalisme a été poussé jusqu’à faire monter à bord du navire suspect un inspecteur des pêches pour recueillir des preuves et dresser un procès fictif quelques jours plus tard.

À terme, il s’agit d’accroître l’autonomie opérationnelle des nations riveraines du golfe de Guinée dans leurs missions de sécurité maritime et de rendre opérationnelle la structure terrestre de sécurité maritime du golfe de Guinée.

Au bilan, MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3 a permis de renforcer la coopération et la coordination entre les différents participants en mêlant exercices en mer et missions de surveillance maritime, tout en améliorant notre interopérabilité pour de futures patrouilles communes.

Cette belle séquence de coopération ne s’est pas faite sans une attention constante à l’environnement alentour. Celle-ci a mené le PHM Commandant Birot à rapporter, en parallèle de l’exercice, de nombreux pêcheurs suspectés de pratiquer une pêche illicite. Les informations rapportées par le patrouilleur français aux états côtiers, via le réseau d’échange de l’architecture de Yaoundé « Yaris », leurs ont permis d’analyser les techniques et identités des pêcheurs opérant dans leurs eaux.

Du 5 juin au 9 juin 2023 le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot a participé à l’édition 2023 de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3, organisé en partenariat avec les Éléments français au Gabon (EFG) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Quatre pays d’Afrique centrale (Gabon, Congo, RDC et Angola) ainsi que les organismes de la chaîne de sécurité maritime de la zone étaient impliqués dans l’exercice qui a été associé à la patrouille commune AFRICAN NEMO 23.3 menée dans le cadre de l’opération CORYMBE.

Cet exercice ambitieux se veut transverse. Il était placé sous la responsabilité du Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC), appuyé par un détachement des EFG et des coopérants français des pays participants. Il avait pour objectif l’entraînement de l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé dans le cadre global de la lutte contre l’insécurité maritime allant de la lutte contre la piraterie et la pollution maritime, à la lutte contre tout type de trafics illicites (en particulier la pêche illégale, non déclarée, non réglementée).

Concrètement, des scénarios complexes, au plus proche de la réalité des opérations ont entraîné les différents acteurs à une action coordonnée. Par exemple, le COM du Gabon a signalé un pêcheur suspect se dirigeant vers la ZEE du Congo qui a lancé une intervention. Le réalisme a été poussé jusqu’à faire monter à bord du navire suspect un inspecteur des pêches pour recueillir des preuves et dresser un procès fictif quelques jours plus tard.

À terme, il s’agit d’accroître l’autonomie opérationnelle des nations riveraines du golfe de Guinée dans leurs missions de sécurité maritime et de rendre opérationnelle la structure terrestre de sécurité maritime du golfe de Guinée.

Au bilan, MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23.3 a permis de renforcer la coopération et la coordination entre les différents participants en mêlant exercices en mer et missions de surveillance maritime, tout en améliorant notre interopérabilité pour de futures patrouilles communes.

Cette belle séquence de coopération ne s’est pas faite sans une attention constante à l’environnement alentour. Celle-ci a mené le PHM Commandant Birot à rapporter, en parallèle de l’exercice, de nombreux pêcheurs suspectés de pratiquer une pêche illicite. Les informations rapportées par le patrouilleur français aux états côtiers, via le réseau d’échange de l’architecture de Yaoundé « Yaris », leurs ont permis d’analyser les techniques et identités des pêcheurs opérant dans leurs eaux.

Arrivé en zone Corymbe le 9 mai et après une première relâche opérationnelle à Dakar au Sénégal du 10 au 12 mai 2023, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a mené un exercice de coopération avec les forces spéciales mer sénégalaises.

Dès son appareillage de Dakar, le PHM s’est dilué au large du Sénégal pour permettre à l’avion Falcon 50 Marine projeté à Dakar de guider les militaires sénégalais jusqu’au Commandant Birot devenu un narcotrafiquant pour l’exercice. Réussite de la manœuvre conclue par un assaut mer des forces spéciales sénégalaises. Cet exercice riche pour les deux parties illustre parfaitement l’intérêt des échanges de savoir-faire entre les unités françaises déployées de façon quasi-permanente dans le golfe de Guinée et les marines riveraines dans la lutte contre l’insécurité.

Le PHM Commandant Birot a ensuite mis le cap vers Abidjan en côte d’Ivoire où il est arrivé le 18 après quelques jours de patrouille opérationnelle. Cette deuxième escale fut l’occasion d’une coopération poussée avec le patrouilleur sénégalais Contre-Amiral (CA Fadika, avant, pendant et après la période à quai.

La mission Corymbe se joue essentiellement en mer. Pour autant, les périodes de relâche opérationnelle constituent une excellente occasion de coopérer avec la marine du pays-hôte. Cette fois-ci, la coopération s’inscrit dans le cadre de la participation française à la montée en puissance du Contre-amiral Fadika, réceptionné par la marine ivoirienne en septembre dernier. Après deux phases d’entrainements réalisées par les Forces Françaises de Côte d’Ivoire (FFCI) puis le PHM Premier Maitre L’her. Le Commandant Birot débute donc la dernière phase d’entrainement supérieur.

La première journée fut dédiée à des exercices conjoints mêlant évolutions tactiques, mise en œuvre de transmissions, manœuvres et déploiement de l’équipe de visite. Quatre marins du Birot furent déployés toute la journée à bord du Fadika pour conseiller, partager et échanger avec les marins ivoiriens. Cette première phase fut poursuivie le lendemain avec une patrouille opérationnelle commune très riche en terme de coopération. Grâce au support d’un hélicoptère Fennec des FFCI relayé par le SMDM (Système de mini-drone de la marine) déployé sur le Birot, trois pêcheurs suspects ont été reportés par le patrouilleur français au Contre-Amiral Fadika qui a procédé à leur interrogation puis au déroutement et à la verbalisation d’un pêcheur chinois en infraction.

Le PHM Commandant Birot a ensuite fait escale à Abidjan où l’échange débuté en mer entre les deux unités s’est poursuivi pendant deux jours autour de nombreuses formations qui ont permis un partage d’expérience entre marins français et ivoiriens dans les domaines de la sécurité, de la propulsion et de la mise en œuvre des armes. Plusieurs échanges et visites croisés ont également eu lieu entre les Etats-majors des deux bâtiments portant notamment sur les processus de qualification et d’entrainement des bâtiments au sein de nos marines respectives.

Une dernière journée d’entraînement à la mer eut lieu lors de l’appareillage, ponctuée par deux exercices de niveau supérieur ; un tir de police conduit par le CA Fadika accompagné par les artilleurs français et un exercice de sécurité majeur avec l’assistance du Birot qui a envoyé des pompiers lourds à bord du patrouilleur ivoirien. Toujours dans une logique d’échange de savoir-faire avec nos partenaires africains, le bâtiment a embarqué au départ d’Abidjan le 22 mai un officier ivoirien et un officier gabonais. Ce personnel, pleinement intégré à l’équipage, réalisera du quart en passerelle aux côtés des marins français.

Dans le cadre de l’opération Corymbe, la France déploie de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée un à deux bâtiments, ainsi qu’un avion de patrouille maritime. Ils contribuent à la diminution de l’insécurité maritime, en partenariat avec les marines riveraines et les centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Ces projections complètent le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles dans le golfe de Guinée.